4 milliards pour l’IA

Microsoft a annoncé cette année un investissement de 4 milliards d’euros pour soutenir la croissance française dans la nouvelle économie de l’intelligence artificielle.

Le Président Emmanuel Macron s’est rendu au siège de Microsoft ce lundi 13 mai afin de rencontrer le Président de Microsoft.

Avec l’augmentation de la demande pour des services cloud sécurisés et performants, Microsoft a répondu en déployant une infrastructure robuste pour soutenir les entreprises françaises et les institutions publiques. Microsoft a annoncé l’ouverture de plusieurs datacenters en France, ces installations sont conçues pour offrir une disponibilité maximale, répondant ainsi aux besoins des entreprises en matière de performance et de fiabilité. La localisation géographique des datacenters permet également de renforcer la continuité des activités en cas de panne ou de catastrophe naturelle.
Les datacenters que Microsoft prévoit de déployer en France sont équipés des technologies les plus avancées. Ils utilisent des systèmes de refroidissement écologiques, des sources d’énergie renouvelable, et des infrastructures permettant une gestion plus efficace de l’énergie.

L’intérêt de la France

Ces investissements sont censés créer des emplois dans le secteur technologique, y compris des postes en ingénierie, maintenance, sécurité, et gestion des datacenters.
L’accès à ces datacenters permettrait à des secteurs tels que la finance, la santé, l’éducation, et l’industrie manufacturière de tirer parti de ces ressources pour innover et améliorer leurs services. L’entreprise promet également qu’elle apportera son soutien à 2500 startup française d’ici 2027 dans leur adoption de l’IA.

Les investissements de Microsoft en France infrastructures contribuent non seulement à la transformation digitale des entreprises françaises mais aussi à la souveraineté numérique du pays. L’impact environnemental des datacenters reste cependant une préoccupation majeure ainsi qu’en terme de protection des données.
Microsoft parviendront-ils à rendre ses opérations plus durables et se plier aux règlements européens sur la protection des données ?

Mattéo

Sources:

https://www.lesechos.fr/tech-medias/intelligence-artificielle/choose-france-microsoft-annonce-un-investissement-de-4-milliards-deuros-dans-lhexagone-2094266

https://news.microsoft.com/fr-fr/2024/05/13/microsoft-annonce-son-investissement-en-france-le-plus-important-a-ce-jour-pour-accelerer-ladoption-de-lia-les-competences-et-linnovation

Sora : La Nouvelle Création d’OpenAI

Sora : La Nouvelle Création d’OpenAI

OpenAI, pionnier de l’intelligence artificielle, a dévoilé sa dernière création révolutionnaire : Sora. Ce nouveau modèle d’IA, en développement depuis plusieurs années, incarne une avancée majeure dans le domaine de l’intelligence artificielle. Cependant, sa capacité impressionnante pose des soucis quant à l’utilisation que des personnes mal intentionnées pourraient en faire.

Le but de Sora est de créer des vidéos à partir d’une simple requête d’un utilisateur. Ces vidéos pourront durer jusqu’à une minute. Cet outil présente une très grande avancée dans le milieu de l’intelligence artificielle car elle surpasse tout ce qui avait été fait auparavant en termes de vidéos créées par intelligence artificielle, qui ressemblaient avant plus à des fondus entre différentes images qu’à de vraies vidéos. Voici une des vidéos diffusées sur twitter par différents utilisateurs créées à l’aide d’une simple requête. On peut constater que ces vidéos sont extrêmement réalistes, et qu’il est très dur de dire si elles sont réelles ou non, ce qui pose de nombreux problèmes.

Tout d’abord, ces vidéos étant à la portée de tous, de nombreuses vidéos ayant pour but de crée et de propager des fakes news vont sûrement apparaître sur les réseaux sociaux, pouvant créer des vagues de désinformations. En effet, avec la facilité de création de ces vidéos et leurs aspects presque réels, n’importe quelle personne pourrait créer un vidéo pour discréditer ou ridiculiser une personne ou créer de fausses situations. Mais cette intelligence artificielle pose un autre souci, celui de la pornographie. Ce problème est déjà apparu lors de l’apparition des IA pouvant crée de photo, avec la publication sur internet de photographies pornographiques de stars, créées par l’IA, et ce problème ne peut que s’aggraver avec l’apparition de ces vidéos.

Malgré tous ces problèmes, l’équipe de OpenAI a déclaré que son nouvel outil serait capable de reconnaître les requêtes de vidéos pouvant être utilisé à des fins malveillantes et de refuser de créer ces vidéos, tout comme certaine applications de création de photo l’ont déjà fait.

Au final, ce nouvel outil représente une énorme avancée dans le milieu de l’IA, mais pose aussi beaucoup de problèmes. Il faut être vigilant.

Jean S.

L’Apple Vision Pro, les casques de réalité augmentée, un avenir ?

L’Apple Vision Pro est un casque de réalité augmentée développé par Apple, en Californie, et est sorti le 2 février 2024 aux Etats Unis. Il permet superposer des éléments virtuels sur le monde physique, offrant ainsi une expérience immersive et interactive.

Mais, les casques de réalité augmentée sont-ils notre avenir ?

Pour répondre à cette question, nous nous intéresserons dans un premier temps plus en détail à l’Apple Vision Pro, puis aux casques de réalité augmentée en général.

L’Apple Vision Pro constitue une expérience spatiale en trois dimensions pour l’utilisateur en créant un espace de visionnage interactif infini grâce au système audio spatial avancé dont il dispose. De plus, il utilise la technologie micro-OLED pour offrir une résolution 4K de 23 millions de pixels. L’Apple Vision Pro dispose de nombreuses fonctionnalités telles que le mode “environnements” qui plonge l’utilisateur dans des paysages dynamiques. Par ailleurs, celui-ci peut, en tournant plus ou moins la digital crown, ajuster son niveau de présence dans un environnement.

La fonctionnalité “EyeSight” fait aussi son apparition avec l’Apple Vision Pro. Cette innovation permet aux utilisateurs de rester en contact avec les personnes qui les entourent. De ce fait, lorsqu’une personne s’approche d’un utilisateur du Vision Pro, le casque permet de laisser apparaitre les yeux de celui-ci en donnant l’impression de devenir transparent. Si l’usager utilise une application, EyeSight donne une indication visuelle permettant de savoir que celui-ci n’est pas disponible.

De nombreuses applications sont disponibles permettant à l’utilisateur un espace de travail optimal et ainsi une meilleure productivité ou bien une expérience divertissante de grande qualité avec la possibilité de transformer n’importe quel espace en salle de cinéma avec un écran donnant l’impression de mesurer 30 mètres de large.

Ainsi, l’Apple Vision Pro constitue une avancée technologique majeure que ce soit pour les professionnels ou les particuliers, celui-ci offre une expérience visuelle révolutionnaire grâce à ses nombreuses fonctionnalités.

Ce nouveau casque de réalité augmentée entre donc dans tout un nouveau commerce, une nouvelle avancée technologique qui n’a, pour l’instant, pas vraiment marché : les réalités virtuelles totalement immersives.

Ce marché a émergé en 1968 avec le premier casque de réalité virtuelle, fabriqué par Yvan Suzurland. À l’époque, il ne permettait que d’afficher de simples formes basiques superposées au monde réel. Et c’est sur cette base que, 27 ans plus tard Sega va faire entrer le premier casque accessible a tout le monde sur le marché, mais cela fut une défaite technologique à cause d’une chose : ce casque rendait malade toute personne l’essayant, causant un mal semblable au mal de mer. C’est ainsi que, dans son sillage, toutes les entreprises accès sur l’informatique s’y sont plus ou moins essayées pour, aujourd’hui, arriver à cet apple vision pro.

Ces évolutions aujourd’hui extrêmement impressionnantes ont beaucoup d’avantages et pourraient être utiles dans beaucoup de domaines différents.

Premièrement, ce serait le domaine le plus sain de la planète qui pourrait en profiter, en effet, ces casques offriraient à la médecine un moyen de s’entraîner n’importe où, n’importe quand, et surtout sans danger en imitant des êtres humains bien mieux que ne le ferait de simples mannequins, de manière bien plus réaliste, permettant d’augmenter et d’évaluer le niveau de chaque chirurgien par exemple. De plus, ces avancées, si elles permettent de recréer un organisme complet pourraient même permettre de faire de grandes découvertes qui auraient sollicité des cobayes vivants.

Ensuite, le domaine professionnel en général pourrait beaucoup bénéficier de tout cela. En effet, pour expérimenter, fabriquer, évaluer et communiquer sur certains sujets, cela pourrait être extrêmement utile. Comme pour le domaine de l’architecture, où les architectes pourraient aller dans ce « monde parallèle » et construire les murs d’un mouvement de la main, choisir les matériaux en appuyant sur un bouton puis voir les conséquences qu’auraient différentes situations par exemple météorologiquessur leur travail avant de confirmer le plan.

Enfin, le domaine du divertissement se verrait obtenir des possibilités infinies dans par exemple la participation à des évènements, dans les jeux vidéo voire même les sensations fortes. Entraînant ainsi une nouvelle vague artistique de nouvelles créations inenvisageables avant.

Mais, ces casques ne sont aujourd’hui souvent même pas envisagés pour la plupart des utilisateurs voire des entreprises à cause de plusieurs choses. En effet, ces casques sont très inaccessibles premièrement a cause de leur prix, trop élevés même pour de grandes entreprises. Par exemple, l’Apple vision pro, qui est un des plus abordables coûte 3500 €. De plus, ce prix n’est au final pas vraiment justifié a cause du manque de contenu et d’applications possibles car, même s’ils permettent de faire beaucoup d’actions différentes, il faut qu’une entreprise se décide à coder toutes ces actions ce qui, aujourd’hui, n’est pas du tout rentable.

Ces casques sont aussi critiqués par beaucoup pour des raisons éthiques. En effet, le moindre bug arrivé au mauvais moment pourrait avoir des conséquences extrêmement graves sur la vie réelle. De plus, une entreprise maîtrisant tout ce qu’une personne voit et ressent peut lui faire strictement n’importe quoi pour gagner de l’argent, ce qui est le but premier d’une entreprise. Ils pourraient par exemple afficher des pubs extrêmement ciblées et que les utilisateurs sont obligés de regarder, vu qu’ils ne maîtrisent même plus ce qu’ils voient. Enfin, beaucoup de régimes politiques pourraient utiliser ces nouvelles technologies pour répandre une propagande énorme et inévitable.

Finalement, ces casques de réalité augmenté/virtuel offriraient des avancées incroyables dans énormément de domaines et pourraient sauver et aider énormément de gens, mais il faudra réussir à restreindre leur utilisation, que ce ne soit pas un nouveau moyen, mille fois plus efficace que tous les autres, de nous manipuler.

Sources :

Nos propres expériences

https://www.apple.com/fr/newsroom/2023/06/introducing-apple-vision-pro

Jean Devernay et Anaïs Gabriel

L’impression 3D à ultrasons : une révolution médicale en marche.

Une équipe de chercheurs de la Harvard Medical School, dirigée par le Dr. Xiao Kuang, a récemment élaboré une encre pour imprimante 3D qui peut être solidifiée par polymérisation grâce à des ultrasons. Cette technologie innovante offre la possibilité de remplacer certaines procédures chirurgicales invasives par des interventions moins traumatisantes pour le corps humain. La réaction se déclenche par la chaleur générée par les ultrasons émis par un transducteur focalisé.

Publiée dans la revue Science en décembre, l’étude a démontré en laboratoire la capacité de cette imprimante 3D à intervenir à distance, à travers des tissus biologiques ex vivo. Comparée aux imprimantes 3D classiques, elle offre une vitesse d’impression accrue et un rendu plus régulier grâce à la méthode de polymérisation volumétrique.

Actuellement, la bio-impression est principalement utilisée dans la recherche de nouveaux médicaments, mais elle présente des limites en termes d’invasivité. En utilisant des ondes ultrasonores, la nouvelle approche, appelée « impression volumétrique acoustique à pénétration profonde », ouvre la voie à des interventions mini-invasives et à la réparation des tissus directement à l’intérieur du corps.

L’utilisation des ultrasons offre une pénétration plus profonde, nécessaire pour la régénération des tissus et des organes à l’intérieur du corps. Les premiers tests ont confirmé la capacité de cette technologie à imprimer des objets à plusieurs centimètres de profondeur dans des environnements opaques, ouvrant la voie à des applications potentielles en médecine régénérative.

L’impression 3D médicale est déjà une révolution. Les implants personnalisés, les prothèses sur mesure et les modèles anatomiques précis sont aujourd’hui monnaie courante. La bio-impression de tissus vivants ouvre même la porte à la création d’organes humains fonctionnels.

Les matériaux utilisés dans l’impression 3D médicale sont cruciaux. Des plastiques médicaux tels que le PLA et l’ABS aux métaux comme le titane, les choix dépendent de la biocompatibilité, de la durabilité et de la résistance nécessaire. La bio-encre est également utilisée dans la bio-impression, où des cellules vivantes sont suspendues dans une matrice pour créer des structures tridimensionnelles.

Les applications concrètes de l’impression 3D dans la santé sont déjà multiples. Des prothèses sur mesure aux modèles anatomiques pour la planification chirurgicale, cette technologie a transformé la pratique médicale. L’impression 3D a également révolutionné le secteur dentaire en offrant des solutions rapides et précises pour des problèmes variés.

L’avenir de l’impression 3D médicale est encore plus prometteur. Des entreprises telles qu’Organovo aux États-Unis travaillent sur l’impression 3D d’organes humains fonctionnels, tandis que des sociétés françaises comme Poietis développent des modèles de foie imprimés en 3D. De plus, l’utilisation de l’impression 3D pour la fabrication de médicaments et l’introduction de matériaux intelligents ouvrent des perspectives encore inexplorées.

En conclusion, l’impression 3D a révolutionné la pratique médicale, offrant des solutions sur mesure et précises. De la création de dispositifs médicaux à la bio-impression, cette technologie continue de repousser les limites notamment avec l’apparition de l’intelligence artificielle à la pointe de la technologie. Bien que l’avenir de l’impression 3D médicale soit encore en pleine évolution, une chose est certaine : elle a déjà profondément modifié le paysage de la santé et promet des avancées encore plus remarquables à l’avenir.

Sources :

-formlabs.com

-nouvelleecole.fr

-neozone.org

-santelog.com

Neela Shillingford

Les armes imprimées en 3D, un danger ?

Depuis plusieurs années déjà, de fortes controverses et protestations tournent autour d’un sujet, l’achat et le port d’armes en Amérique, en effet, la législation d’achat d’une arme en Amérique est très légère. Dans certains Etats, ni permis, ni vérification des antécédents judicaires ne sont obligatoires pour acheter une arme. Cette facilité à acheté des armes ont entrainé un surarmement de la population, et une multiplication de meurtres de masse. Les problèmes du système de l’armement et les lois concernant les armes en Amérique, ne sont donc plus à démontrer, malgré cela, une autre menace pèse sur ce système déjà fragile, celui des armes imprimés grâce a des imprimantes 3d.

Les armes imprimables chez soi.

Des premiers modèles d’armes pouvant être imprimés en 3d chez soi avait été mis en ligne en 2013, sous forme de pistolet pouvant être imprimé pièce par pièce et montable rapidement, entièrement en plastique, et portant le nom de Liberator. Ce pistolet ne représente pas un grand danger pour le moment, car il est peu fiable, tire un seul coup a la fois, et en raison de sa composition en plastique, se brise très souvent après un coup. Le seul véritable danger de ce pistolet est le fait qu’il soit intraçable par les autorités, car personne ne peut savoir qui l’a imprimé. En effet : cette arme entièrement composée de plastique ne se détecte pas au détecteur de métaux, et deux journalistes anglais ont réussi à entrer dans un train avec l’arme démontée dans leurs poches, et l’ont remonté dans les toilettes du train.

Une autre arme, le Solid Concepts 1911, est une arme totalement imprimée en 3D, et fiable, bien que l’imprimante nécessaire pour l’imprimer soit une imprimante d’entreprise, très chère, faisant de ce pistolet une pièce de collection plus qu’une véritable arme.

Les « armes fantôme ».

La vraie menace provient des armes appelés armes fantômes, qui sont les armes ne comprenant pas de numéros de série, et donc aussi totalement intraçables, inexistantes. Les fabricants de ces armes ont mis en place des stratégies pour pouvoir vendre ces armes sans être forcé de graver des numéros de séries, ni de vérifier le casier judiciaire de l’acheteur. Pour cela, ils vendent les armes « en kit ». Cela veut dire qu’ils impriment une partie de l’arme en 3D, ou la grave dans des blocs de métal, puis vendent les deux parties de l’arme séparément, pour qu’aucune des deux parties ne soit légalement considérée comme une arme, c’est donc à l’acheteur de monter l’arme, qui se monte très rapidement.

Le vrai danger de ces armes réside dans le fait qu’elles n’aient pas de numéro de séries ce qui les rendes intraçables, et inidentifiables en cas de crime.

Malgré cela, la vente de ces armes est toujours totalement légale au Etats Unis, et elles font de nombreux morts chaque année.

Sources :

États-Unis : que sont les « ghost guns », les armes en kit qui déferlent sur les États-Unis ? (francetvinfo.fr)

États-Unis : que sont les « ghost guns », les armes en kit qui déferlent sur les États-Unis ? (francetvinfo.fr)

Jean Salva

Un geste pour notre planète : le chargeur universel


Le 4 octobre 2022 le passage au chargeur universel de type USB-C a été voté par le Parlement européen. « Les consommateurs n’auront plus besoin d’un dispositif et d’un câble de chargement différents à chaque fois qu’ils achètent un nouvel appareil, ils pourront utiliser un seul chargeur pour tous leurs appareils électroniques de petite et moyenne taille », justifie le Parlement.

Le chargeur USB-C sera imposé en automne 2024 pour les téléphones, tablettes, liseuses, casques audio, appareils photo numériques et autres objets numériques. A partir de septembre 2026 cette réforme sera également obligatoire pour les ordinateurs pour donner aux fabricants plus de temps pour s’adapter, même si un grand nombre d’entre eux dont Apple utilise déjà l’USB-C.

La réforme ne s’arrête pas là. Les appareils électroniques seront vendus sans chargeur. Le consommateur pourra ainsi acheter un chargeur séparément, s’il n’en a pas un déjà. Un coup dur pour Apple qui va devoir abandonner son chargeur Lightning (Iphone et Ipad). Apple est le plus impacté car la plupart des fabricants d’appareils numériques et électroniques a évolué vers l’USB-C. Ils seront obligés de retirer le Lightning d’ici l’automne 2024 sous peine d’amende.

Cette réforme a pour but de réduire les tonnes de déchets électroniques produites chaque année. En effet, 11 000 tonnes de déchets sont jetées chaque année et cette réforme permettra de réduire le nombre de chargeurs en circulation. Selon les estimations, elle sera réduite de 1000 tonnes par an.

Cette loi permet également d’encourager les innovations afin de contrôler les technologies de chargement sans fil, de plus en plus répandues. Les consommateurs pourront réutiliser davantage les mêmes chargeurs pour plusieurs appareils et économiser leur argent en évitant des achats de chargeur inutiles.

Et il n’est pas difficile d’imaginer la portée encore plus significative de l’impact environnemental sur notre planète si cette loi s’appliquait au reste du monde. La Chine étudie déjà de développer un chargeur rapide universel.

Qu’en est-il du reste du monde ?

Maya RIO

https://www.blogdumoderateur.com/apple-contraint-chargeur-universel-usb-c-2024/
https://www.forbes.fr/business/apple-devra-passer-aux-chargeurs-usb-c-a-partir-de-2024/
https://www.europarl.europa.eu/news/fr/press-room/20220930IPR41928/chargeur-universel-pour-les-appareils-portables-une-realite-en-2024
https://www.nouvelobs.com/europe/20221004.OBS64071/le-chargeur-universel-pour-les-smartphones-devient-obligatoire-dans-l-union-europeenne.html
https://fr.businessam.be/alors-que-lue-cherche-a-imposer-un-chargeur-universel-la-chine-sattelle-a-deployer-une-charge-rapide-commune/

Star Wars : quand la fiction devient réalité.

Aujourd’hui, l’espace est devenu un marché comme un autre dont l’activité estimée pourrait atteindre 170 milliards de dollars en 2045. En 60 ans d’activité spatiale, plus de 42 000 objets ont été mis sur orbite autour de la Terre, selon l’agence spatiale européenne. En 2019, un satellite par jour a été mis sur orbite autour de notre planète, en 2025 ce chiffre pourrait passer à 3 par jour. Des dizaines de lanceurs de fusées, comme Firefly, offrent à celui qui le veut, la possibilité de placer son satellite dans le ciel. SpaceX enverra dans l’espace 12 000 petits satellites d’ici 2027 pour proposer l’internet à haut débit dans le monde entier. L’organisation américaine Aerospace Corporation prévoit plus de 67 000 alertes au crash par an dans un avenir proche. Certains milliardaires ont des projets, comme amener des touristes dans l’espace ou faire des randonnées lunaires avec le fondateur d’Amazon, Jeff Bezos.

Ces chiffres illustrent bien l’exploitation de l’espace comme un espace d’affirmation de la puissance d’un pays, de tension et de conflits mais également d’enjeux commerciaux. Ce qui paraissait hier comme de la pure fiction est devenu une réalité. L’espace est devenu un territoire de conflit entre les pays qui disposent de satellites. En 2020, plus de 1500 satellites civils ou militaires tournent autour de la Terre. Si ces satellites sont détournés de leur trajectoire ou perturbés, ils peuvent menacer le fonctionnement de nos sociétés ou des opérations militaires. La Russie a déjà mené des opérations d’intimidation envers la France dans l’espace qui devient un territoire disputé et contesté. Le Président de la République, Emmanuel Macron, a créé un grand commandement de l’espace rattaché à l’armée de l’air qui devient l’armée de l’air et de l’espace. Le général Philippe Lavigne est devenu depuis le mois de juillet 2020, le premier chef d’état-major de l’armée de l’air et de l’espace. Dans un article du Monde daté du 24 novembre 2020, il explique que des pays comme l’Inde, la Russie et la Chine ont la capacité de détruire un satellite depuis le sol. La France doit donc être à la hauteur pour faire face à ces menaces. 

L’accès à l’espace devient de plus en plus facile, pour les opérations militaires comme pour les entreprises et acteurs privés, ce qui amène l’espace à être saturé. Les applications spatiales sont nées en Allemagne et en URSS dans les années 1950. L’URSS a mis en orbite le premier satellite artificiel de la Terre, Spoutnik, en 1957, puis dans les années 1970 des stations spatiales habitées (stations Saliout). Les applications spatiales commerciales se sont développées dans les années 1960 avec les télécommunications par satellite. L’observation depuis l’espace s’est banalisée avec l’apparition des premiers opérateurs commerciaux dans les années 1980 et devient indispensable à notre quotidien : météorologie, visualisation gratuite en ligne…

Aujourd’hui, l’espace est à tout le monde, ne connait pas de frontières et n’appartient à personne. Le président américain, Donald Trump, veut dominer l’espace pour en faire un terrain militaire. La Chine souhaite mettre sur orbite une première centrale à énergie solaire pour alimenter la Terre en énergie verte. L’Inde veut explorer le pôle sud de la Lune avec une station spatiale habitée dans quelques années.

« Si nous perdons la guerre dans l’espace, nous perdrons la guerre tout court », a dit devant l’Assemblée nationale le général Philippe Lavigne. La « guerre des étoiles » est devenue une guerre silencieuse mais une réalité.

Sources :

Le Monde, mardi 24 novembre « Défense, il nous faut conserver notre supériorité » entretien avec le général Philippe Lavigne.

L’Echo, « l’espace, zone de non-droit » janvier 2020.

France Culture : « L’Espace : un milieu toujours plus conflictuel et encombré »

Mathilde HEMERY

18 heures dans les nuages, un rêve ou une réalité ?

C’était le 11 octobre dernier que Singapore Airlines, compagnie aérienne nationale de Singapour et meilleure compagnie aérienne mondiale, a inauguré le vol SQ22,  le plus long du monde. Depuis ce jour, Singapore Airlines opère quotidiennement la liaison entre l’aéroport de Changi à Singapour (SIN) et celui de Newark à New York (EWR), soit 15 344 km. Ce vol, durant en moyenne 18 heures, est assuré par un Airbus A350-900ULR (de l’anglais « Ultra Long Range » ou ultra long courrier en français) ; Singapore Airlines étant la seule compagnie aérienne à le posséder. Après avoir décollé, le vol SQ22 met le cap vers le nord pour survoler l’arctique avant d’atteindre New York. Sans ce vol, il nous faudrait plus de 28 heures et une escale pour rejoindre New York au départ de Singapour.

En raison de la durée de ce vol, la compagnie nationale singapourienne a décidé de laisser tomber la classe économique pour se concentrer sur deux classes : la classe dite « Business » et la classe économie Premium. Les sept A350-900 ULR de la compagnie sont prévus pour supporter 67 passagers en classe affaire et 94 en Premium. Pour voyager à bord de ce vol, comptez de 2000 € à 8000 € l’aller-retour.

Jusqu’en 2013, la ligne SIN-EWR était opérée par un Airbus A340-500. Après trois ans de travail, les ingénieurs d’Airbus ont réalisé un appareil plus léger permettant d’assurer la même distance en réduisant de 25% la consommation de kérosène.

En vue de l’avancée technologique permettant de relier Singapour à New York en 18 heures sans escale, pouvons-nous imaginer que d’ici quelques années nous pourrions monter dans un avion capable de faire le tour du monde ?

Source : Flightradar24, Wikipedia, Singapore Airlines, Traveller

Source photo 1 : Dn280 (Airliners)

Source photo 2 :Flight report

Source photo 3 :Travel sort, The Points Guy

Yann Arnould

la tête brûlée du carding

Cela fera bientôt  un an que le russe Roman Seleznev, une personnalité importante de l’empire du carding a été jugé. Le carding consiste à dérober des informations bancaires et receler des cartes bancaires.

A l’issu de plusieurs enquêtes, le spécialiste du cybercrime n’aura pas respecté des principes de sécurité de base et cela causera une peine à purger de 27 ans.

Pendant dix ans, il régnera sur le monde du carding et on le surnommera «nCuX» ce qui veut dire « tête brûlée ». Il a commencé dans l’informatique en 2002 jusqu’en 2014. Durant ces années, il se spécialisera dans le recel de données bancaires surtout celles des américains. Ces derniers prendront contact avec les services secrets de Russie, le FSB ou Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie  chargé des affaires de sécurité intérieure. Mais «nCuX» arrive à passer à travers les mailles du filet. Cependant, la première erreur de Roman Seleznev est qu’il va utiliser une adresse mail et le serveur Yahoo. Les comptes Paypal qui ont été employés pour pouvoir faire des achats en ligne ont été tracés . Les plus grandes personnalités du carding étaient des clients fidèles sur son site nommé « 2PAC ». Son succès se décline au fur a mesure du temps Jusqu’au 5 juillet 2014 où il se fait incarcéré par les agents de US secret service.

Source :.scmagazine, le courrier de Russie.

SALIF DIARRA

Quand un espion est adepte de footing.

En cette fin janvier, l’application Strava a fait parler d’elle en publiant une carte d’utilisation de l’application dans le monde. Mais quelle est cette mystérieuse application ? Strava est le leader mondial du réseau social spécialisé dans les activités sportives. En effet, avec Strava, vous aurez la possibilité d’enregistrer vos déplacements à vélo ou  votre course matinale afin de les analyser et les publier sur votre compte Strava. Cela permet de vous comparer à vos amis mais aussi avec le reste du monde. Cette application mondialement connu compte 27 millions d’utilisateurs et fut créée en 2009.

La carte de Strava qui fait polémique :

Vous ne voyez peut-être pas le souci qu’aurait pu causer cette magnifique application mais sachez qu’elle a fait trembler le Pentagone. Pas si magnifique que ça Strava en fin de compte. En effet, Strava par sa branche « labs » a fait le choix de publier une carte montrant toutes les trajectoires que ses utilisateurs empruntaient entre 2015 et 2017. Mais l’application ne s’est pas souciée des informations des soldats occidentaux qui pour certains l’ont utilisée en zone de guerre et permit de repérer des bases militaires en Afghanistan, Irak, Niger, ou encore Mali. C’est sur Twitter que l’information a été révélée par un certain Nathan Russer. Cela n’a pas été très compliqué car des traits lumineux représentant les trajectoires des coureurs se trouvant en plein milieu du désert étaient visibles. Ces traits, après rapide observation, se trouvaient à des positions de base militaire. Ces informations sont donc extrêmement préoccupantes pour les armées dont les militaires utilisent l’application. En effet, elles permettent de repérer un bâtiment spécial comme des dortoirs ou encore un chemin souvent fréquenté. Cela permettrait donc à des organisations terroristes ou adversaires militaires de planifier des attaques ou intensifier des frappes aériennes sur une position précise.

Cependant la précision des informations est trop faible pour être vraiment utile de part son imprécision temporelle. Une des armées les plus touchées est l’armée américaine. En cause des montres de la marque « fit bit » distribuée au nombre de 2500 aux soldats américains à l’occasion d’une opération contre l’obésité ayant eu lieu en 2013. Les consignes concernant les réseaux sociaux en opération étaient pourtant très strictes. Des rappels sur l’utilisation de Facebook ou encore instagram avaient lieu à chaque début d’opération mais peut-être pas pour des applications comme Strava ou Nike+Run club (application équivalente à Strava).

Les réactions gouvernementales et de Strava :

Pour se défendre, la société a expliqué qu’il existait des réglages simples pour définir une zone géographique « privée » à ignorer par Strava ou encore d’interdire à la plateforme de collecter et de publier les données de géolocalisation. La fameuse application a aussi envoyé une lettre précisant la politique de confidentialité de l’entreprise rédigé par son CEO (directeur générale) James Quarles. Dans cette lettre il explique que la carte fut créée en fonction du niveau de confidentialité de chaque utilisateur. Il explique que l’affaire est prise très au sérieux et qu’il comprend l’inquiétude des soldats. Il finit par la présentation d’un plan d’action qui va être mis en place par la société :

« -Nous nous engageons à travailler conjointement avec l’armée et les membres du gouvernement pour dresser une liste des données potentiellement sensibles.

-Nous passons en revue l’ensemble des fonctionnalités développées à l’origine pour inspirer et motiver les sportifs afin de s’assurer qu’elles ne peuvent être utilisées à des fins mal intentionnées.

-Nous poursuivons notre travail de sensibilisation sur les outils de sécurité et de protection de la vie privée mis à disposition

-Nos développeurs et notre équipe en charge de l’expérience entament un travail de simplification de gestion des paramètres de confidentialité et de sécurité pour que les membres Strava puissent y avoir recours encore plus facilement. »

Les armées touchées ont réagi, comme les Etats-Unis par le biais du ministre de la Défense : « Nous prenons cette affaire très au sérieux et nous analysons la situation pour déterminer si de nouvelles règles ou de nouvelles formations sont nécessaires ». Les français ont expliqué qu’une prévention en interne avait été appliquée.

Ce que l’on retient de cette affaire :

Cette affaire nous montre bien l’omniprésence des objets connectés et de la dangerosité et de l’accumulation des données de géolocalisation. Cela aurait bien sur pu être plus important car Strava n’a accès qu’a peu d’informations. Je vous laisse imaginer si des entreprises comme Google qui accumulent ce genre de donnée en masse par le biais des smartphones Android venait à fuiter cela serait dévastateur. Tout cela nous montre encore une fois la fragilité de notre société à protéger la vie privée de chacun et donc par la même occasion de mettre en danger des opérations militaires même si ces thèmes sont très éloignés. Comme quoi notre monde n’a que très peu de protections avec l’arrivée des nouvelles technologies mais pense pouvoir les contrôler. Strava a donc éveillé les consciences sur ce sujet même si cela n’était pas son but premier. Cette affaire a permis d’ouvrir une nouvelle fois le problème des chartes de confidentialité des réseaux sociaux.

Peut-on faire confiance au réseaux sociaux pour protéger nos informations personnelles ?

Source photo : strava heatmap, viesaine.ca

MICHEL Martin