Une femme fume un cigare en lisant le journal « Juventud Rebelde » dans une rue de La Havane à Cuba, le 26 novembre 2016, au lendemain de la mort du dirigeant révolutionnaire cubain, Fidel Castro âgé de 90 ans.


Astenza Brun
Ce blog est celui de la classe médias du lycée Montaigne. Les élèves postent leurs articles, font des reportages et réagissent à l'actualité.
Une femme fume un cigare en lisant le journal « Juventud Rebelde » dans une rue de La Havane à Cuba, le 26 novembre 2016, au lendemain de la mort du dirigeant révolutionnaire cubain, Fidel Castro âgé de 90 ans.
Astenza Brun
Seul…
Seul au monde
Le meilleur des mondes
Il était une fois…
Imaginez que vous êtes un petit garçon, sans nom, sans visage. Vous vous réveillez, glissant du haut d’un rocher, au milieu d’une forêt lugubre. Vous êtes perdu, seul dans cet obscur décor, vous avez peur mais pas de demi-tour possible. Alors vous continuez, mais pourquoi ?
Armé de votre courage uniquement, vous devrez vous aventurer dans cet univers délabré. Lâché en pleine nature, ce sera à vous et seulement vous de comprendre les intrigues et trouver les réponses à vos questions. Aucune information ne vous sera donnée. Vous ne savez pas qui vous êtes, ni quel est votre but, ni pourquoi vous êtes là. Et plus vous avancerez, et plus vous vous enfoncerez dans les tréfonds de ce paysage, plus vous découvrirez de sombres et cruels secrets.
Au cours des premières minutes de jeu, vous apprendrez les principes de fonctionnements de base du jeu (déplacements latéraux, saut par-dessus les obstacles, interactions avec des objets divers pour arriver à vos fins…), très simples et limités, mais qui permettent tout de même des possibilités de situations très nombreuses et variées. Le gameplay (règles de base de la jouabilité du jeu, expérience) est essentiellement constitué d’énigmes, de parcours d’obstacles et d’explorations des différents décors, afin de trouver la clé des énigmes ou l’interrupteur qui vous permettra d’ouvrir les portes qui mènent à la suite.
Inside est la dernière création du studio indépendant Danois Playdead, fondé en 2006 par Arnt Jensen et Dino Patti. Avec seulement 20 employés, Playdead a tout de même réussi à se faire une renommée grâce à leurs deux jeux vidéo (Inside et Limbo). On reconnaît dans Inside certains aspects de leur jeu précédent, Limbo (sorti en 2010), dans lequel le personnage incarné était aussi un petit garçon ; les deux jeux partagent les mêmes teintes monochromes.
Vous ressentirez peut-être une sensation de malaise, de gêne ou de dégoût à la vue de certaines images ou de certaines séquences. Inside a une portée onirique, voir cauchemardesque, qui nous replonge dans nos peurs enfantines. En effet, le fait que les créateurs aient choisi un petit garçon comme personnage principal a son importance. Le manque d’information sur son histoire et son identité, nous permet une totale identification. Dans Inside, tous les personnages que vous croisez ne vous veulent pas forcément du bien, ce qui vous amènera à maintes reprises à vous faire attraper, échouer et mourir. Et, contrairement à d’autres jeux – comme les jeux de tir et d’action où vous pouvez mourir dans l’indifférence – lorsque l’enfant meurt par notre faute, on est touché par sa souffrance. Cette peur, cette ambiance cauchemardesque, cette impression d’être prisonnier sont alimentées par une ambiance sonore et visuelle tout à fait originale : vous n’aurez droit à aucune cinématique, aucun dialogue, mais plutôt à une bande sonore terrifiante et hypnotisante, sans parler des graphismes singuliers et du travail sur la profondeur de champs, qui donne lieu à des images et des décors sublimes.
Au bout de quelques heures de jeu (4 à 6 heures), vous voilà arrivé à la fin de votre aventure, une fin encore plus choquante et perturbante que tout le reste. Non seulement vous serez face à de nouvelles questions mais vous aurez droit à une fin alternative cachée, plus noire et troublante que la fin originale. Pour y arriver, vous devrez trouver et interagir avec des objets particuliers (14 collectibles) dissimulés un peu partout dans le décor tout au long du jeu. Pour ce faire, vous n’aurez pas de nombreuses options : si vous êtes curieux, vous arpenterez sûrement le moindre recoin de chaque séquence et vous tomberez dessus par hasard, sinon vous devrez vous efforcer de chercher par vous-même jusqu’à les trouver, ou alors, pour les moins patients, de nombreux sites vous proposeront la solution en indiquant leur emplacement. Personnellement, je l’avoue, j’ai choisi cette dernière solution. À chacun sa méthode et sa philosophie – même s’il est plus drôle de chercher par soi-même – le plus important est d’y jouer, et dans sa totalité. Mais si vous parvenez, à force de patience, à trouver tous les collectibles, vous aurez encore une chose à accomplir avant d’assister à cette fin atroce. Alors, vous obtiendrez un indice qui vous aidera à répondre à la plupart des réponses à vos questions. Mais soyez prévenus, vous risquez d’être sous le choc pendant quelques secondes après avoir terminé. Je ne vous en dirai pas plus.
Inside n’est pas un jeu comme les autres, mais reste tout de même très facile d’accès, y compris aux non initiés à ce type de jeu, catégorie à laquelle j’appartiens. En tant que joueur d’Overwatch, Assassin’s Creed et Call of Duty, je n’étais absolument pas habitué à ce genre d’univers et de gameplay, plutôt déconcertants au début.
Comment ai-je découvert ce jeu ? Grâce au YouTuber français Squeezie, que certains connaissent sûrement. Et même si, de cette manière, toute l’intrigue et la progression du jeu nous sont révélées, cela ne m’a pas empêché d’y jouer, au moins pour vivre et comprendre cette aventure, où il reste toujours à interpréter l’histoire. Mais vous en savez déjà trop. Maintenant, empressez-vous de vivre l’expérience qu’est Inside.
Adam Lecuyer
Synopsis
Le film Nerve est l’histoire d’une jeune femme appelée Vee, très introvertie, ses amis la poussent à jouer au jeu Nerve car ils lui reprochent de ne pas prendre de risques dans sa vie.
Ce jeu sépare les adolescents en deux groupes : les voyeurs et les joueurs.
Les joueurs doivent réaliser des défis qui deviennent de plus en plus dangereux qui sont regardés et jugés par les voyeurs.
Le premier défi de Vee est un simple baiser qui va lui faire rencontrer Ian, un autre joueur. Les voyeurs décident alors de leur faire réaliser des défis à deux, des défis qui mettront leurs vie en danger.
Casting des acteurs principaux
Le rôle de Vee a été attribué à Emma Roberts, américaine de 25 ans et fille du célèbre acteur Eric Roberts.
Ses meilleurs amis, Sydney et Tommy, sont interprétés par Emily Maede, actrice américaine de 27 ans ayant tournée dans de nombreux films et séries comme par exemple « Sex Therapy » et Miles Heizer, acteur américain de 22 ans qui a joué dans les séries « Parenthood » ou encore «Gost Whisperer » .
Mon avis
Ce film m’a énormément marquée car il est en accord avec notre société, je trouve que cela reflète ce que les adolescents sont aujourd’hui car nous sommes totalement obnubilés par un monde virtuel.
Ce film m’a beaucoup touchée car je trouve dommage de se cacher derrière un écran en regardant des gens risquer leurs vie.
J’ai réalisé que ce phénomène existait réellement : par exemple avec « Pokémon Go » où les gens font tout pour attraper des Pokémons au point de risquer leurs vies. Autre exemple, traverser une route en ne regardant que son téléphone.
Au final je vous conseille de regarder ce film au plus vite, je pense qu’il vous fera autant réfléchir qu’à moi, dans tous les cas il ne vous laissera pas indifférent.
Marion Péalat
« Pour raison d’état, ces agents n’existent pas. »
CHERUB est une série de romans écrite par Robert Muchamore et qui existe depuis 12 ans maintenant. Elle est composée de deux saisons avec deux personnages principaux différents dans chacune des deux saisons : James Adams dans la saison 1 et Ryan Sharma dans la saison 2. Elle est composée de 19 romans (dont 17 « missions », une « mission » bonus, un livre bonus) et une bande dessinée racontant la première mission. Le dernier livre sorti est la mission 17 qui est parue le 2 novembre dernier en France.
CHERUB est une agence de services secrets composée exclusivement d’adolescents de 10 à 17 ans. Cette idée consiste à utiliser des agents mineurs pour accomplir des missions périlleuses, mais étant donné de leur jeune âge, personne ne les soupçonnera jamais de quoi que ce soit. Tous les agents de CHERUB, à l’exception de quelque rares personnes, sont orphelins afin qu’il n’y ait aucun lien avec le monde extérieur. Dans le but de pouvoir mener à bien leur mission, les agents doivent respecter des critères d’intelligence et de capacités physiques exceptionnelles. Et en dehors des missions, ils suivent un enseignement bien supérieur à la moyenne ainsi que des entraînements sportifs quotidiens et des cours spéciaux tels que l’infiltration, le piratage informatique ou encore des cours de conduite. Enfin ils parlent tous couramment plusieurs langues étrangères afin d’avoir un champ de déplacement dans le monde le plus large possible. Des enfants sont aussi recrutés avant l’âge de 10 ans, dans ces cas-là, ils vivent dans le bloc junior et suivent aussi un enseignement et un entrainement intensif pour se préparer à accomplir des missions dans les années à venir. Tous se préparent aussi au programme d’entrainement pour devenir agent opérationnel. Ce programme est obligatoire pour tous les futures agents, même ceux qui sont arrivés en ayant plus de 10 ans, il est extrêmement difficile et se déroule pendant 100 jours dans des conditions très rudes. C’est d’ailleurs le programme d’entrainement de James Adams, le personnage principal de la première saison, qui est raconté dans le premier tome de CHERUB : 100 jours en enfer. La série nous propose à travers chacun de ses romans une mission différente accomplie par James Adams ou Ryan Sharma.
Robert Muchamore, l’auteur, travaillait dans une agence de détective privé lorsqu’à 29 ans il écrit son premier livre (qui est aussi le premier tome de CHERUB) pour donner de la lecture à son neveu. Après y avoir longtemps réfléchi, il finit par l’envoyer à un agent littéraire qui le rejettera la première fois mais acceptera de s’en occuper la deuxième fois. Après de nombreuses tentatives d’envois à de nombreuses maisons d’éditions qui répondirent toutes négativement, CHERUB 1.0 est enfin acheté par Hodder Children’s Books en mars 2003. Il sort alors pour la première fois en avril 2004 en Angleterre (mais il ne sortira en France que le 16 février 2007). Il ne devient pas tout de suite populaire mais est très prometteur pour un premier roman. Le deuxième CHERUB : Trafic, sorti en octobre 2004 fonctionne moins bien et c’est à la sortie de Arizona Max, le troisième tome, que CHERUB parvient à avoir enfin du succès. A partir de là, les livres s’enchaineront tous aussi populaires les uns que les autres et le nombre de fans du monde entier augmentera avec eux.
Il existe aussi, écrite par le même auteur, une série qui raconte comment est née l’organisation CHERUB : Henderson’s Boys. Pour ma part, je ne l’ai jamais essayé mais d’après les critiques, cette série est aussi bonne que CHERUB.
Aujourd’hui CHERUB est devenu un best-seller international, traduit en 27 langues, et vendu à plus de 8 millions d’exemplaires, la série aura gagné de nombreux prix comme l’une de ses plus prestigieuses récompenses pour le premier tome : le Red House Children’s Books Award.
Je conseille vraiment cette série de livres à tout le monde, elle est pleine d’action, de suspens et rebondissements. Je n’ai pas encore acheté le dernier livre, le tome 17, mais je vais m’empresser d’aller le chercher. J’ai vraiment adoré tous les livres et je vous conseille d’essayer au moins le premier tome. Même si c’est à l’origine une série pour les jeunes je pense que les adultes peuvent aussi l’apprécier car c’est un style d’écriture qui correspond, à mon avis à un très large public, pas forcément mineur.
Battista Casilli
De nouveaux emplois, pour une nouvelle économie ?
Depuis quelques années de nouveaux métiers dans la restauration rapide ont été créés : Les coursiers à vélo. Ils travaillent pour les grandes plateformes de livraison à domicile (Foodora, Deliveroo) et sont de plus en plus nombreux. Mais que se cache derrière ces nouveaux emplois ? Pourquoi séduisent-elles autant ? Sont-elles aussi bien qu’on ne le pense ?
1 Une activité très organisée
Le métier de coursier consiste à livrer des plats préparés dans des restaurants en un certain temps chez les clients qui les ont commandés via une application mobile. Ils doivent disposer d’un vélo qui leur appartient, d’un sac pour mettre les plats, d’une tenue et d’une application sur leur smartphone pour savoir où et quand ils doivent travailler (tous les trois fournis par l’entreprise). Le poste de coursier est facile d’accès puisqu’il suffit juste de créer son autoentreprise, de remplir un questionnaire, d’indiquer la plage horaire qui leur convient puis ils peuvent directement aller chercher le matériel, suivi d’une formation d’une demi-heure. Dans ce métier, tout tourne autour du smartphone, qui sert à accéder à l’application pour connaître chez qui prendre les plats et chez qui les livrer.
Cette application contient un agenda on-line où les livreurs ont accès à ce qu’ils appellent un « shifts » (une tranche horaire de la journée). Dans le cas de Take it Easy, les « shifts » sont renouvelés tous les lundis à 23h mais les shifts partent très vite car tous les gens se connectent. Les meilleurs coursiers son favorisés car les 20 meilleurs de l’entreprise ont droit à aller sur les shifts à 23h puis les 30 prochains à 23h10 et le reste à 23h15. Il ne suffit pas juste de savoir faire du vélo, il faut être aussi très performant ! Les coursiers sont notés par les restaurateurs, les clients et sont pénalisés en cas de retard ou de non présentation à un « shift ».
Une fois le « shift » attribué, il faut se rendre dans ce créneau horaire sur la zone indiqué (normalement près de chez soi) et effectuer les missions attribuées. Certaines plate-formes laissent les coursiers dans la zone, d’autres font évoluer les zones selon le parcours du coursier. Ils sont rémunérés à l’heure, à la livraison ou un mélange des deux selon les entreprises. D’après les témoignages, cela correspond à un peu plus que le SMIC (entre 15 et 20 €).
En dehors des misions, les relations avec la plate-forme se fait via des groupes fermés sur facebook ou wechat. Il y a peu de contacts physiques.
Les coursiers sont en général des hommes, étudiants et sportifs. On les appellent les « slashers ».
2 Travailler librement …
Le fonctionnement proposé par ces plateformes est différent des autres entreprises utilisant des travailleurs intérimaires comme les fast-food ou des grandes marques vestimentaire (Mac Donald, H&M…). En effet, les employés peuvent choisir leur horaires, qui sont souvent décalés par rapport aux cours de beaucoup d’étudiants (en soirée ou le week-end). Par ailleurs, l’activité est complètement flexible et permet de travailler selon ses envies. On peut s’arrêter quand on veut (sauf les « shifts » déjà pris) et recommencer très facilement.
C’est donc une activité idéale, payée un peu plus que le SMIC selon les témoignages, pour avoir un complément de revenu afin de financer des études ou pour des personnes en manque de revenus qui peuvent combiner plusieurs activités en même temps. Cela permet aussi à certains de concrétiser des projets personnels (start-up, projet artistique) tout en gardant une sécurité financière. En 2013, selon l’INSEE, 8,5 % de la population française exerçait plusieurs emplois simultanément.
De plus, ces plate-formes recrutent sans se soucier des diplômes ou des origines ethniques comme peuvent le faire certaines entreprises. C’est une véritable porte d’accès à l’emploi. Ainsi Take eat Easy a employé 2 500 coursiers en France après seulement 2 ans d’activité.
Les coursiers sont plus libres et il n’y a pas d’ambiance de concurrence direct avec d’autres personnes sur une même activité comme dans certaines entreprises. Par ailleurs, les missions données par ces plates-formes sont dans une zone proche de la position du coursier, ce qui limite les déplacements. Il n’y a donc pas de frais de transport à la charge du coursier pour aller travailler.
3 … mais sans protections
Le principal défaut est que les coursiers sont travailleurs indépendants et pas salarié. Ainsi ils ne disposent d’aucune assurance en cas d’accident de travail ou de chômage. Comme cette activité est plutôt dangereuse, aucun revenu n’est prévu en cas de chute ou d’accident. De même, en cas d’arrêt de travail long, il n’y a pas d’assurance chômage prévu, puisque le coursier est son propre patron. Même dans une situation extrême, la faillite de la plate-forme, comme c’est arrivé à Take eat easy cet été, les coursiers n’ont pas de garantie de salaires en cas de faillite comme c’est le cas pour les salariés.
De plus en plus de coursiers demandent que leur statut soit redéfini. Des procès ont donc été intentés contre ces plate-formes, qui ne veulent pas donner à leurs coursiers des assurances ou des garanties de salaires en cas d’accident.
Par ailleurs, la rémunérations de ces emplois peut se situer en dessous des minimaux sociaux. Par exemple, à Londres, Deliveroo a voulu changer le mode de rémunération en passant d’une rémunération par heure à une rémunération par livraison, ce qui était beaucoup moins avantageux pour eux et en dessous du salaire minimum vivable. Suite à cette annonce, des manifestations ont eu lieu devant le siège de Delivroo à Londres. Finalement, la startup a cédé et laissé le choix du mode de rémunération aux coursiers.
Enfin, les relations sociales, à distance via des groupes facebook, sont très froides et occasionnent des comportements très durs et sans état d’âme vis à vis des coursiers. Ainsi, le moindre faux pas peut être désavantageux sans possibilité de discuter. Par exemple, Take It Easy a mis en place un système de pénalités automatiques. Si un livreur se désinscrit d’un « shift » il reçoit une pénalité et au bout de trois pénalités, le coursier est convoqué par son manager. Les coursiers sont aussi constamment suivis et notés par les clients et les restaurateurs.
Le développement des plate-formes de livraison de plat a permis la création rapide de nouveaux emplois : les coursiers à vélo. Selon la Fedae, 80 000 personnes travailleraient pour ces plate-formes (y-compris Uber). Elles offrent un complément de revenu rapide et très flexible en terme d’horaires. Cependant, en imposant le statut d’auto-entrepreneur aux coursiers, elles contournent le statut classique de salarié. Cela pose de vrais problèmes aux coursiers qui peuvent se trouver démunis face à un accident ou une faillite.
Les coursiers commencent à s’organiser afin d’obtenir des protections équivalentes aux salariés, voir même à requalifier leur contrat de prestations de services en contrat de travail. Une autre solution pour les coursiers peut être de se regrouper en coopérative comme c’est le cas en Belgique afin d’avoir le meilleur des deux mondes : le salariat via la coopérative et la flexibilité de la plate-forme.
Sources :
– http://www.devenircoursiervelo.com
– Plates-formes numériques : les droits sociaux en discussion – LE MONDE 17.10.2016 Par Sarah Belouezzane
– La double vie des « slashers » – LE MONDE ECONOMIE 13.09.2016 Par Audrey Tonnelier
– Livraisons de repas à domicile : les coursiers à vélo s’organisent pour obtenir des droits – LE MONDE ECONOMIE 12.09.2016 Par Francine Aizicovici
– Travail à la demande, un futur qui se casse la gueule. – Organises-toi – JeunesOrganisésCombatifs – Medium.com
– Travailleurs indépendants : le revers du modèle de l’économie collaborative – LE MONDE ECONOMIE 11.08.2016 Par Sarah Belouezzane
– Jérôme Pimot, le coursier qui court après le salariat – LE MONDE ECONOMIE 07.11.2016 Par Francine Aizicovici
Ludo Meulle et Lilou Mayaux Barbero
Au cours de l’année 2013, de nombreux habitants de Clermont-Ferrand se sont mobilisés pour partir à la recherche d’une fillette de 5 ans, Fiona, déclarée disparue. En effet, au mois de mai, sa mère Cécile Bourgeon avait exprimé sa détresse devant les caméras.
Or au cours de l’enquête pour retrouver Fiona, Cécile et son compagnon Berkane Makhlouf, interrogés par les policiers, ont avoué que Fiona n’avait pas disparu contrairement à ce qu’ils avaient prétendu pendant des mois, et se sont accusés l’un l’autre de l’avoir battue à mort. Ils ont ajouté qu’ils l’avaient enterrée à « la lisière d’une forêt ». L’enquête a révélé la toxicomanie de la mère et du beau père de Fiona, leurs mensonges et les incohérences de leur récit mais le corps de l’enfant n’a pas été retrouvé. En l’absence d’autopsie, les causes véritables de la mort de Fiona n’ont pas pu être établies.
La sympathie des habitants de Clermont-Ferrand, qui avaient été émus par Cécile Bourgeon lorsqu’elle avait déclarée la disparition de Fiona, s’est transformée en colère haineuse après la mise en examen et les aveux du couple. Lors du procès qui s’est ouvert le 14 novembre dernier devant la Cour d’Assise du Puy du Dôme, le couple a été accusé de « violences ayant entraÎné la mort sans intention de la donner sur mineure de moins de 15 ans, par ascendant ou par personne ayant autorité et en réunion », « non assistance à personne en danger » et de « recel ou dissimulation de cadavre ». Le père de Fiona, Nicolas Chafoulais, sept associations de protection de l’enfance et le propre père de Cécile Bourgeon se sont portés parties civiles. L’avocat général a requis trente ans de réclusion pour le couple. Une foule importante, très hostile aux accusés, comme c’est souvent le cas dans les affaires d’infanticide, s’est pressée aux assises de Riom et pas moins de 70 journalistes sont venus assister au procès.
Le verdict a été rendu vendredi 25 novembre. Berkane Makhlouf a été condamné à vingt ans de réclusion et reconnu seul coupable des coups mortels. A la surprise générale, Cécile Bourgeon a été acquittée partiellement du chef d’accusation de violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Elle a été déchue de son autorité parentale sur ses deux autres enfants mais elle écope de « seulement » cinq ans de prison, ce qui a déchainé la colère de la foule à la sortie du procès. Les parties civiles considèrent que « le mensonge a triomphé sur la vérité » tandis que l’avocat de Cécile Bourgeon se félicite de ce que la cour ait su « se départir de l’émotion et rendre la justice sereinement ». Quant à l’avocat de Berkane Mekhlouf, il envisage de faire appel.
Au-delà de l’émotion que suscite l’assassinat d’un enfant par ses parents, cette affaire a rappelé l’importance de la recherche de la vérité et de l’établissement des responsabilités. L’audience a protesté contre le verdict mais c’est bien un jury populaire qui l’a prononcé en son âme et conscience, estimant que les éléments à charge contre Cécile étaient insuffisants et que le doute devait, comme c’est la loi, profiter à l’accusée.
Pauline Griton
24K Magic est le troisième album studio du chanteur américain Bruno Mars, publié chez Atlantic Records.
Ça y est l’album le plus attendu de cette fin d’année est sorti le 18 novembre 2016. Après le succès de Unorthodox Jukebox, Bruno Mars revient avec 24K Magic, enregistré entre 2015 et 2016, dont un premier single extrait du même nom est sorti le 7 octobre dernier.
Cet album suit la lignée R&B du chanteur mais inclut aussi des sons funk, très propre au chanteur. 24K Magic est composé de 9 pistes musicales d’environ 4 minutes chacune.
En voici un aperçu :
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C’est un album travaillé et de qualité à écouter partout.
L’album a été très vite en rupture de stock, si vous voulez vous le procurer il est toujours temps. Bonne écoute !
Kimberley Barret
Fantastic Beasts ou Les Animaux Fantastiques, est un film réalisé par David Yates et scénarisé par J. K. Rowling, sorti cette année en 2016. Il fait partie de l’univers bien connu de Harry Potter, monde fantastique rempli de magie. Le film n’est néanmoins pas joué par les mêmes acteurs que dans la saga de Harry Potter, mais par Eddie Redmayne (Norbert Dragonneau, le personnage principal), Katherine Waterston (Porpentina Goldstein), Colin Farrell (Percival Graves), Ezra Miller (Credence ou Croyance), et Dan Fogler (Jacob Kowalski).
Ce film est un réel plaisir à regarder (il faut avoir lu ou vu les Harry Potter) car on y retrouve le style,et les sortilèges de Harry Potter mais tout cela à une époque différente (le film se déroule en 1926 alors que la saga de 1991 à 1998). Les Animaux Fantastiques n’est pas un film mauvais pour faire de l’argent, mais est plutôt bon et arrive, presque, au niveau de Harry Potter.
C’est donc l’histoire de Norbert Dragonneau qui collectionne, essaie de comprendre et protège des animaux fantastiques de tous genre. Il arrive donc à New-York, mais cette ville est «attaquée» par quelque chose de très puissant et dangereux, aussi bien pour les sorciers que pour les Non-Maj’ (terme utilisé pour désigner les moldus). Le problème étant que les Non-Maj’, à cause de la créature qui attaque les rues de la ville, sont terrorisés. Les sorciers doivent donc agir mais c’est là que les choses se compliquent ! Comme dans Harry Potter, les Non-Maj’ ne doivent en aucun cas connaître l’existence du monde des sorciers, c’est une loi fondamentale. Dans le film, ils nous disent que cela pourrait entraîner une guerre entre ces deux mondes. Le héros et ses compagnons vont donc essayer de comprendre ce qui se passe, en restant le plus discret possible.
Le film vous est recommandé, vivement, Les Animaux Fantastiques est un film absolument fantastique ! Ni trop long, ni trop court, un timing parfait pour une de vos soirées.
Pierre Larchet
Ademo et N.O.S, les deux rappeurs du groupe Peace N’ Lové entrent Dans la légende c’est le nom de leur dernier album (le troisième) qui est disque de platine 2 semaines après sa sortie et aujourd’hui deux fois disque de platine (200 000 ventes). Pourquoi tant de bruit pour seulement du rap me direz-vous, vous qui n’écoutez pas ce genre si développé de la musique française ? En fait ces deux rappeurs détrônent même Céline Dion en terme de vente en France, et écrasent les compteurs Youtube avec plusieurs millions de vues en seulement quelques jours.
On ne sait pas grand chose de ces deux frères, originaires de Corbeille-Essonne car ils n’acceptent aucune interview (sauf une pour un journal américain).
Ils sont les précurseurs français d’un sous-genre du rap nommé le cloud rap qui n’est pas vraiment politisé et qui comporte des textes très peu élaborés, parfois même sans aucun sens avec des nappes musicales faisant du son quelque chose de plus lent, de planant sans oublier l’utilisation de l’autotune (un vocodeur très utilisé dans le rap).
Ils ont un style et un univers bien défini car l’image renvoyée par leurs clips est totalement différente du cliché le plus connu du rap (celui du rap nommé « gangsta ») avec le bling bling, les grosses voitures, filles en string et autres stéréotypes . Dans leurs clips, pas de femmes, pas de voitures ni de richesse mais la nature sauvage et le fer à lisser sont au rendez-vous, d’ailleurs le message passé dans leur texte est totalement différent du rap classique où la vente de drogues est un sujet de vantardise. PNL veulent « arrêter la bicrave » (le deal) et « sortir de la galère » comme ils le disent dans leurs nombreux titres.
Leur style touche donc un très grand panel de gens et fait d’eux les rappeurs français les plus écoutés de tout les temps.
Quentin Lerille
31 jours de mobilisation à iTélé, une grève record depuis mai 68 dans l’histoire de l’audiovisuel.
Les grévistes avaient peu de revendications :
Au cours de cette grève sans précédents, plus de 30 journalistes ont annoncé leur départ de la chaîne dont notamment le journaliste politique Jean-Jérôme Bertolus, Alexandre Ifi, spécialiste de l’international, Amandine Bégot ainsi qu’ Olivier Ravanello.
Cette grève a pris fin le mercredi 16 novembre.
Au final, le retrait de Jean-Marc Morandini de la chaîne n’a pas été obtenu, cependant les journalistes ne souhaitant pas travailler avec ce dernier n’y seront pas obligés. Le directeur de la chaîne, Serge Nedjar devra nommer un adjoint garant de l’indépendance de la rédaction. La direction dera rapidement créer un nouveau comité d’éthique. Les rédactions de Direct Matin et d’iTéle seront séparées.
Les seules importantes concessions de la direction de la chaîne se situaient surtout au niveau des conditions de départ…
Joachim Schauving et Ludo Meulle