À la Une

10 ans déjà !!!

Il y a 10 ans

C’est en 2013, que l’option éducation aux médias intégrée parmi les autres options proposées par le lycée Montaigne.
L’option éducation aux médias est une option proposée au début de l’année de seconde, dans le but d’apprendre aux élèves à faire la différence entre les fausses informations (Fake news) et les informations certifiées apportées par des sources sûres (journal). Sachant que depuis la création des réseaux sociaux, les fakes news s’acharnent et nous ne savons plus quoi croire. Mais aussi d’écrire, d’argumenter et de donner leur avis sans penser aux conséquences.

Depuis 10 ans l’option éducation aux médias n’a cessé d’évoluer, grâce à des professeurs compétents qui font de leur mieux pour améliorer ce projet. Pour cela, ils accompagnent les élèves dans leurs choix de rédaction. Grâce à eux, nous avons appris à nous exprimer et à donner notre avis sans devoir l’imposer aux autres. La classe média est un moment de la semaine durant lequel, chacun écoute l’autre en intervenant s’il y a besoin. C’est aussi un moment d’échange, qui permet de faire des rencontres avec des élèves de classes différentes.

Nous pouvions écrire des articles pour parler de ce qui nous touche ou nous marque durant une période exacte. Nous pouvons également écrire des articles sur des sujets sensibles qui visent à défendre des valeurs précises (égalité, liberté…) , ou dénoncer des actes intolérables ( violences policières, discrimination …)
Cette option nous ouvre plusieurs portes sur le niveau scolaire. Nous nous entraînons à rédiger des dissertations et à analyser des documents. Grâce à elle notre niveau d’écrit évolue de plus en plus. Sans oublier que les professeurs sont là pour nous corriger et nous conseiller.
Durant cette année, plusieurs interventions nous ont marqué comme celle de Etienne Gae, ancien élève du lycée Montaigne. Cet ancien élève travaille actuellement dans le domaine de l’intelligence artificielle, son intervention nous a apporté beaucoup d’informations par rapport à ce sujet, qui est toujours d’actualité, car l’intelligence artificielle est utilisée par beaucoup d’entreprises qui s’en servent pour améliorer leur qualité de travail et d’assurer les tâches difficiles.
La visite de Madame Cécile Prieur, rédactrice en chef du Nouvel Obs était aussi intéressante que celle des autres journalistes, qui nous ont communiqué des informations concernant notre thème principal, « comment s’informer et informer en temps de guerre ? ». Cette dernière nous a communiqué des informations par rapport à la sécurité des journalistes sur le terrain, et aux difficultés qu’ils trouvent pour obtenir les informations en temps de guerre (conflits de transport, etc…). Elle nous a très précisément expliqué comment le Nouvel Obs assure-t-il la sécurité des journalistes ?
Cette année nous a tous marqué, en étant très enrichissante grâce à toutes les rencontres professionnelles et les interventions de personnes ayant vécu des expériences dans le monde des médias, de l’intelligence artificielle, de la photographie.

Cette option ayant un grand succès, a aujourd’hui 10 ans, et pour sa dixième année les élèves et le lycée Montaigne ont organisé un colloque, invitant les anciens élèves, les parents d’élèves et quelques anciennes invités de la classe média.
Après l’arrivée des invités, les professeurs de l’option éducation aux médias commencent le colloque en faisant leur discours dans lesquels ils remercient les invités pour leur présence et rendent hommage au journaliste français Arman Soldin, mort en Ukraine. Puis le proviseur du lycée Montaigne prend le relais.

Ensuite, Arnaud Mercier professeur d’université Paris II ASSAS, fais sa conférence sur le thème de l’information et la désinformation en temps de guerre. Ce moment était très intéressant et enrichissant, car il a effectué un exercice pour distinguer les images retouchées. Il y a eu des moments assez drôles où il échangeait avec le public. Il nous a également parlé de la propagande et de son impact sur les médias. Surtout en temps de guerre.

La deuxième partie de la matinée était consacrée à la « Table ronde », qui réunissait quatre journalistes de quatre journaux différents. Commençant par Nicolas Charbonneau, journaliste du journal « le Parisien » est directeur de rédaction au Parisien, administrateur et vice-président du presse Club de France. Ensuite, François Saltiel est journaliste, auteur, réalisateur et producteur. Le grand public le découvre en 2016 grâce à l’émission d’actualité 28 Minutes diffusée quotidiennement sur Arte. Il rejoint la grille de France Culture à la rentrée 2021 pour animer Le Meilleur des Mondes. Sans oublier, Jean Michel Thénard, auteur et journaliste dans le journal du Canard Enchaîné. Et pour finir, madame Cécile Prieur nous a honoré avec sa présence comme d’ailleurs les autres journalistes, qui ont répondu précisément à toutes nos questions, et avec lesquelles nous avons abordé le thème principal de la classe média de cette année « comment s’informer et informer en temps de guerre, »

Pour clôturer la matinée, notre professeur fait son discours, en remerciant les élèves de la classe média, les journalistes présents et les parents étant présents avec leurs enfants. Cela fut un moment très touchant, les professeurs et les élèves se sont beaucoup investis pour améliorer la « Tribune de Montaigne » , et c’est avec fierté que les professeurs célèbrent cette dixième année de succès, de travail, et d’une onzième année qui commence.

Khadija

Article rencontre avec Cécile Prieur :
https://classemediaslyceemontaigneparis06.home.blog/2023/02/05/cecile-prieur-nous-repond/

Lien du blog :
https://classemediaslyceemontaigneparis06.home.blog/

La police va trop loin.

Que cherchent-ils ?
Depuis quelques années, et malgré tous les accidents qui ont eu lieu depuis les années 80, les forces de l’ordre ne cessent de commettre des bavures en mettant la vie de la population en danger. A force de les voir provoquer de plus en plus de souffrances dans les familles, de voir une mère pleurer, son fils tué lors d’une course poursuite, ou lors d’un contrôle de police, d’un frère qui regrette d’avoir laissé son petit frère sortir avec ses amis le soir, ou d’une épouse pleurant son mari mort pour refus d’obtempérer, nous nous sommes posés la question sur le rôle réel de la police.

Depuis longtemps, les policiers prétendent être en danger et n’ont recours à l’utilisation de leur arme qu’en cas de légitime défense. Mais la réalité nous prouve le contraire. Ils disent ne pas avoir le choix, on a toujours le choix de « tuer une personne », ou de l’arrêter. Mais si on se sent incapable de l’arrêter, ce n’est pas la peine d’essayer de montrer son autorité et sa force en tenant une arme et en se cachant derrière un uniforme, car le travail de la police consiste à maintenir l’ordre, à protéger les citoyens et à sauver la vie des gens, et n’ont pas à persécuter la population et à détruire des vies.

Le jeudi 13 avril 2023, entre 23h et minuit dans le XXème arrondissement de paris, trois adolescents rentraient de la mosquée sur un scooter. La conductrice âgée de 17 ans, son petit frère de 13 ans et un ami de 14 ans, ce dernier ne portant pas de casque, a attiré l’attention d’une voiture de police. S’en est suivi une course poursuite, le policier conduisant le véhicule décide de stopper le scooter par tous les moyens, au départ en ouvrant la portière pour renverser les passagers, lorsque la manœuvre n’a pas fonctionné, il a décidé de les renverser en braquant violemment le volant de son véhicule.

Cet acte grave, qui est interdit par la loi, a entraîné des conséquences très graves pour les trois adolescents.
La conductrice âgée de 17 ans était grièvement blessée est restée dans le coma plusieurs jours, son frère âgé de 13 ans a subi un choc et un traumatisme psychologique. Quant à leur ami de 14 ans, il a été blessé au
genou. Ces trois adolescents, savaient que ce qu’ils faisaient était illégal et dangereux et n’ont pas su faire le bon choix, comme d’ailleurs tous les adolescents. Mais tenter de les tuer ou les blesser n’est pas la bonne manière pour leur apprendre à ne plus le refaire. Nous sommes conscients de la dangerosité de ce qu’ils ont fait, mais nous sommes plus conscient de la dangerosité de l’acte de ces policiers qui ont faillit les tuer à leur jeune âge. Malheureusement, ces accidents sont de plus en plus fréquents. Il faut réagir au plus vite pour éviter de briser des familles, et de faire des victimes.


Pour rendre justice aux familles des victimes, une enquête est lancée par l’IGPN (inspection générale de la police nationale) sous les ordres du parquet de paris, afin d’établir les conditions dans lesquelles s’est déroulé l’accident.
Pour le moment, une plainte est déposée par l’avocat des deux familles, pour tentative d’assassinat par personne dépositaire de l’autorité publique, avec arme par destination sur des personnes mineures.


Khadija


SOURCES :

https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/paris/trois-adolescents-en-scooter-blesses-lors-d-une-course-poursuite-avec-la-police-a-paris-une-enquete-confiee-a-l-igpn-2756126.html
https://www.tf1info.fr/justice-faits-divers/video-adolescents-a-scooter-blesses-lors-d-une-interpellation-a-paris-ils-les-ont-percutes-volontairement-2254873.html

La guerre de l’eau a commencé…

Méga-bassines : une manifestation sous tension

Près de 30 000 personnes ont défilé samedi après-midi à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, pour s’opposer au projet de méga-bassines. Une manifestation où les organisateurs dénombrent plus de 200 blessés dans leur rangs. “Ce déchaînement de violence est absolument inexcusable”, a déclaré Gérald Darmanin ce samedi soir, évoquant des “groupuscules d’extrême-gauche” et une “extrême violence contre les gendarmes”. C’est tout ce qu’ils retiendront. Une fois de plus, le gouvernement, et son ministre de l’intérieur, qui avait qualifié les manifestations d’octobre contre les méga-bassines, “d’éco-terrorisme”, se montre déconnecté de la réalité.
Les manifestants défilaient pourtant pacifiquement à Sainte-Soline malgré une manifestation interdite dans toute la région, contre ce projet de méga-bassines, qui prévoit de pomper en été l’eau des nappes phréatiques de l’hiver, afin que 5% des agriculteurs de la région puissent irriguer leurs terrains. Ce projet est financé par 70% d’argent public. Il prévoit en fait une privatisation de l’eau, bien commun, qui va manquer et qui manque déjà. Les opposants dénoncent “un accaparement de l’eau”.

Plus de 3000 forces de l’ordre ont été mobilisées et encerclaient la méga-bassine. Dès que le cortège s’est approché des forces de l’ordre, des affrontements ont débuté. La police a ainsi tiré plus de 4000 grenades lacrymogènes et de désencerclement. Le ministère de l’intérieur dénombre 24 blessés parmi les forces de l’ordre, et les organisateurs plus de 200 blessés, dont dix hospitalisés et un dans le coma avec pronostic vital engagé. “C’était un scénario écrit d’avance avec un positionnement démesuré de forces de l’ordre”, a réagi le sénateur EELV d’Ille-et-Vilaine Daniel Salmon. Enfin, Edith, manifestante, estime que “c’est tellement absurde d’avoir une répression aussi forte par rapport à ce qu’on défend. On se sent tellement en devoir de défendre le bien commun qu’on va continuer à se mobiliser”. Encore une fois, les forces de l’ordre font preuve de violence et le gouvernement les soutient.

A vous de voir:

Source: http://www.leparisien.fr

Aliosha

Et la démocratie …

Et la démocratie ?

Jeudi, la Marseillaise retentit à l’Assemblée nationale. Elisabeth Borne entonne pour la énième fois cette petite chanson que l’on commence à connaitre par cœur : “Sur le fondement de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution, j’engage la responsabilité de mon gouvernement sur l’ensemble du projet de loi de financement rectificative de la Sécurité sociale pour 2023”. Autrement dit, la Première Ministre a fait passer en force la réforme des retraites sans le vote des députés. Toute la journée, les ministres ont fait des allers-retours dans Paris entre l’Elysée et l’Assemblée nationale. En début d’après-midi, Emmanuel Macron fait convoquer un Conseil des ministres en urgence, ce qui signifie que le texte va être passé grâce au 49.3.


Rappelons-le, les Français trouvent cette réforme injuste, et ce sont plus de deux tiers d’entre eux, et plus de 90% des actifs qui sont contre. Cela montre encore une fois la déconnexion de notre Président aux Français. Le gouvernement a eu peur d’un désistement de certains députés Les Républicains, et même de la macronie, qui, après avoir rencontré les travailleurs dans leur circonscription, étaient indécis ou réticents au texte.

Fabien Roussel, ex-candidat aux élections présidentielles et député communiste, pense que ce que fait le gouvernement est “plus qu’un déni de démocratie”. Pour lui, “la première ministre vient de finir de bafouer et d’humilier le Parlement”. “La suite, c’est le référendum d’initiative partagée que nous allons défendre”, a-t-il poursuivi, car “nous avons encore l’espoir de faire respecter le monde du travail”. En effet, les députés de la Nupes vont essayer de faire aboutir un référendum d’initiative partagée, qui doit recueillir 4,7 millions de signataires avant d’être soumis aux urnes.

Avant cela, des textes de motions de censure, proposés par le Rassemblement national, ainsi que par le petit groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoire. Ils ont déposé une motion de censure transpartisane, qui pourra être votée lundi après-midi par l’Assemblée nationale. Cette motion a des chances d’aboutir, et dans ce cas-là, le gouvernement devrait démissionner.


L’intersyndicale s’est réunie jeudi soir, et a annoncé des rassemblements de proximité ce week-end, avant une grande manifestation ce jeudi 23 mars. Alors, jeudi, tous dans la rue, pour faire plier le gouvernement !


Aliosha Laruelle

Des manifestations hors-normes.

Les mobilisations contre la réforme des retraites se sont déroulées ce mardi 7 mars. La CGT revendique 3,5 millions de personnes dans la rue. Du jamais vu.

Pendant qu’Emmanuel Macron boit des bières à Kinshasa dans le cadre de sa tournée africaine, la France gronde. Dans les manifestations, les pancartes indiquent “Tu nous mets 64, on te mai 68”, ou encore “Macron, prend ta retraite, pas les nôtres”. 3,5 millions de manifestants ont défilé dans les rues selon la CGT. La police, elle, dénombre 1,4 millions de personnes. A Paris, 700 000 contestataires ont protesté et 3 500 à Mende, petite ville de Lozère. Le rejet de cette réforme touche tous les secteurs, et toute la France.

Les grévistes dénoncent une déconnexion de la part du président avec les Français. En effet, plus de deux tiers de la population se déclarent contre la réforme des retraites, dont la mesure majeure est le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans, et soutiennent même les grèves reconductibles. Une mauvaise communication du gouvernement a permis ce soutien qui dure. Un avis qui change aussi chez Emmanuel Macron, qui déclarait en 2019 : “Tant qu’on n’a pas réglé le problème du chômage dans notre pays, franchement ça serait assez hypocrite de décaler l’âge légal. Quand aujourd’hui on est peu qualifié, quand on vit dans une région en difficulté industrielle, quand on est soi-même en difficulté, qu’on a une carrière fracturée, bon courage déjà pour arriver à 62 ans. C’est ça la réalité de notre pays”. Un président qui prend les Français pour des imbéciles.

Durant ses deux quinquennats, il aura réussi à provoquer le mouvement des gilets jaunes, faire monter le Rassemblement National, favoriser le privé au public notamment en supprimant la redevance audiovisuelle et en ne taxant pas les superprofits, ne pas agir face à l’urgence climatique, et enfin, faire descendre 3 millions de personnes dans la rue avec cette réforme des retraites. Un bilan réussi ?

Aliosha

Une réforme qui dépasse les Borne.

“Métro, Boulot, Tombeau” peut-on lire sur les pancartes dans les différentes manifestations contre la réforme des retraites. Rappelons-le, le projet de réforme des retraites du gouvernement consiste au passage de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 et à l’allongement de la durée de cotisation.

Quels sont les arguments du gouvernement et pourquoi sont-ils faux ?

Le gouvernement avance comme principal argument que le système actuel des retraites est déficitaire. En effet, « Un écart entre les recettes et les dépenses est prévu dans les 10 ou 15 prochaines années, mais a plutôt tendance à se réduire après », explique l’économiste Michaël Zemmour. Le Conseil d’orientation des retraites prévoit même un retour progressif à l’équilibre d’ici 2070 dans trois scénarios sur quatre.

Par ailleurs, Elisabeth Borne et ses ministres affirment qu’ils vont revaloriser les retraites à 85% du SMIC. Or, ce minimum retraite est prévu depuis une loi passée en 2003 mais n’a jamais pu être appliqué. De plus, « le gain est de l’ordre de 1 % à 3 % pour 0 à 2 années supplémentaires travaillées » poursuit Michaël Zemmour.

Enfin, la réforme profiterait aux femmes avec la prise en compte du congé parental dans les dispositifs « carrières longues ». Toujours selon l’économiste, elle « devrait avoir des effets très limités, et c’est de toute façon limité à 4 trimestres ».

Des métiers pénibles

Dans leurs interventions, les différents représentants du gouvernement parlent peu de la pénibilité au travail. Emmanuel Macron a retiré de nombreuses professions de la liste des métiers pénibles. Pourtant, les personnes exerçant ces professions sont les premiers touchés par cette réforme.

Une aide-soignante au service traumatologie souffre de poly-arthrologie. « Je travaille sous morphine à force de porter. Deux ans de plus, c’est pas possible… Ils se rendent compte ? »

Un monsieur qui travaille chez Valéo témoigne :« Je suis sur les embrayages de camion, mais le pire, c’est que Macron, il a éliminé de la pénibilité le port des charges lourdes. Qu’il vienne se trimbaler les embrayages de camion ! Du coup, entre ces deux réformes, je prends trois années de plus. Jusque 65 ans. ».

Un autre est dans l’entretien des cimetières : « On est déjà abîmés, faut pas croire, moi c’est le dos. On est dehors dans le froid, la pluie, la chaleur. Et surtout, les tondeuses, c’est des vibrations. Les taille-haies, toute la journée, c’est des vibrations…». Il devra travailler deux ans de plus.

Ces centaines de milliers travailleurs de l’ombre, peu payés et mal reconnus, qui souffrent au travail, devront partir deux ans plus tard !

Des mobilisations hors normes

Le jeudi 19 et le mardi 31 janvier ont été de fortes journées de mobilisation contre la réforme des retraites. A chaque fois, plus de 2 millions de personnes ont manifesté à travers la France. Toutes les organisations syndicales se sont réunies et ont déferlé sur les villes de France. Même dans les petites villes, des affluences records ont été enregistrées. C’est le cas de Guéret, préfecture de la Creuse de 13 000 habitants, où 4 300 personnes ont défilé le 31 janvier. Du jamais vu. Idem à Guingamp, ville de Bretagne de moins de 7 000 habitants, où 2 500 manifestants sont descendus dans la rue. A Paris, les organisateurs ont compté 500 000 manifestants. Des mobilisations conséquentes qui montrent que les français sont largement opposés à ce projet de loi. De quoi faire reculer le gouvernement ? Non, Élisabeth Borne a reconnu des manifestations importantes mais est restée inflexible sur le contenu de la réforme. Pendant ce temps, Emmanuel Macron s’est retiré à Barcelone le 19 janvier puis aux Pays-Bas le 31. Cela montre encore une fois l’arrogance et l’éloignement à l’égard du peuple de la part du président, presque roi, qui, tel Louis XVI pendant la Révolution Française, fuit Paris.

Aliosha et Paul

Conséquence tragique d’une rixe…

Un jeune tué à Thiais suite à une rixe
Le 16 janvier 2023, Tidiane se retrouve mortellement poignardé devant son lycée pendant une rixe entre bandes rivales dans le Val de Marne. Quatre mineurs âgés de 15 et 16 ans ont été mis en examen mercredi pour homicide volontaire et tentative d’homicide volontaire en bande organisée pour leur participation à la rixe.
L’adolescent de 16 ans a été tué d’un coup de couteau devant son lycée alors qu’il tentait vraisemblablement de calmer les protagonistes impliquant deux bandes rivales entre ceux de Choisy-le-Roi et de Thiais. Les premiers enquêteurs ont découvert non loin de la scène du crime un club de golf brisé, deux « gazeuses » et, à plus de 300 m de là, la police municipale a retrouvé un couteau qui pourrait être l’arme du crime. Des analyses sont en cours.

En retour, son père demande aux jeunes de la ville « aucune forme de violences », il le décrit comme «un garçon simple, sincère, travailleur, honnête, qui n’a jamais fait partie de quoi que ce soit, d’aucune bande».

Une marche blanche a été organisée en l’honneur de Tidiane. Le maire de Thiais, Richard Dell’Agnola , a également apporté son soutien aux proches de l’adolescent sur place.

La région parisienne est le théâtre régulier d’affrontements parfois très violents entre jeunes de quartiers ou de villes rivales, même si l’origine de ces rivalités reste souvent inconnues. A Paris et dans les départements limitrophes, les autorités ont recensé au moins trois morts et 279 blessés pendant des affrontements entre bandes en 2022.

Est-ce que cette violence s’arrêtera un jour ?

Breston

La France face aux nouveaux défis géopolitiques.

La France face à son avenir

De Gaulle avant même la fin de la Seconde Guerre mondiale avait compris une chose: si la France voulait redevenir une grande puissance elle devait dialoguer avec tous. C’est alors qu’il décide de garder le contact Staline, de reconnaître la Chine communiste et de quitter le commandement intégré de l’OTAN. Bien que depuis 1940 la France n’ai plus été envahie, la question revient dans les esprits : Comment redevenir une grande puissance ?

L’idée d’une Europe de l’Atlantique jusqu’à l’Oural étant complètement annihilée depuis “l’opération militaire spéciale” lancée par Vladimir Poutine, la France doit trouver sa place dans la rivalité du XXIème et XXIIème siècle, celle sino-américaine. Cette dernière se matérialise dans l’immense espace de l’Indo-Pacifique. Cependant, alors que cet espace géographique grâce à sa croissance démographique et économique importante concentre l’intérêt des grandes puissances depuis déjà de longues années, la stratégie française dans cet espace semble hésitante. En effet, malgré la présence d’îles appartenant à la France dans l’Indo-Pacifique, ces dernières ont une présence militaire très faible alors que la Chine en ce moment même dévorent les ZEE des pays trop faibles pour lui résister. Mais pourtant la France à décidé de déployer en 2021 un de ses sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) en mer de Chine méridionale comme pour montrer sa présence. Une posture donc hésitante et surtout qui manque de coordination, de logique et de moyen. En effet, pour couvrir ces sept régions et ses 1,6 million d’habitants, la France ne dispose que de 8000 hommes, dont une partie ne se trouvent pas sur des îles françaises puisque un quart d’entre eux sont répartis entre les Emirats Arabes Unis et Djibouti. Et moins de 3000 hommes sont présents en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie Française alors que c’est elles qui sont le plus sous le joug de l’appétit chinois. En plus de cela, les moyens sont faibles et vieillissant, chaque îles ou ensemble d’îles de ne disposent que de 3 à 5 navires ce qui parfois les empêchent d’intervenir en cas de violation des ZEE françaises selon un récent rapport du sénat. Les forces françaises de la zone sud de l’océan Indien n’ont même pas les moyens de lutter contre la pêche illégale alors qu’en serait-il si en plus, une grande puissance venait interférer ?

Mais au-delà des risques pour notre souveraineté territoriale, le manque de moyens en Indo-Pacifique remet en question l’avenir de la ligne diplomatique française. En effet, elle voudrait se montrer comme une “troisième voix” dans la l’affrontement sino-américain, vers laquelle pourraient se tourner les pays qui ne souhaitent pas s’aligner dans cette nouvelle guerre froide. Mais aussi permettre de faire dialoguer les deux géants qui pourrait en cas d’affrontement, embraser tout le globe. Mais est-ce vraiment possible de se montrer comme une puissance émancipée de la Chine et des Etats-Unis alors que le traité de l’Atlantique Nord nous obligerait à soutenir l’Oncle Sam en cas d’agression chinoise. Et que tous les pays européens, a part la France, font vivre leurs armée en grande partie grâce au complexe militaro-industriel américain. Afin de trouver un nouvel objectif à la France qui pourrait intervenir dans l’Indo-Pacifique il faudrait, pour commencer, s’assurer que nous ayons les capacités de nous défendre.

C’est peut-être la nouvelle loi de programmation militaire (LPM) récemment annoncée par Emmanuel Macron qui redonnera à la France des capacités d’agir afin de protéger ses territoires d’outre mer. En effet, les effectifs et les équipements seront augmentés afin de, selon les mots du président de la république ; “donner un coup de griffe à celui qui voudrait s’en prendre à nos intérêts.”
Mais, dans une France où l’économie patine, où les fractures sociales sont béantes, et qui se retrouve reléguée au rang de “puissance de moyenne impuissance”, n’est-ce pas trop tard pour se donner une ligne de conduites dignes de celles américaines, la France est-elle passée à côté de son histoire ?

Armand Branchet

Sources:

Terra Bellum:
https://www.youtube.com/watch?v=mYYJO3A3BPo&t=7s
https://www.youtube.com/watch?v=mYYJO3A3BPo&t=7s

Wikipédia:
https://fr.wikipedia.org/wiki/France_d%27outre-mer#/media/Fichier:France_Overseas.svg

Le Monde:
https://www.lemonde.fr/international/article/2020/11/13/dans-l-indo-pacifique-une-strategie-francaise-inclusive_6059642_3210.html
https://www.lemonde.fr/international/article/2023/01/26/la-strategie-peu-lisible-de-la-france-en-indo-pacifique-selon-des-senateurs_6159465_3210.html
https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/14/dans-l-indo-pacifique-l-armee-francaise-tente-de-s-affirmer_6080214_3210.html

49.3 : Ça fait beaucoup là, non ?

Après le déclenchement mercredi d’un septième 49.3 en trois mois, on peut se demander si le gouvernement n’abuse pas de cet article.

Et de sept ! Mercredi, Elisabeth Borne a annoncé devant l’Assemblée nationale le énième recours du gouvernement au 49.3 pour faire adopter la dernière partie du projet de loi du budget de la Sécurité sociale. L’article 49.3 est un article de la Constitution qui permet au gouvernement en place de faire passer une loi sans l’accord de la majorité de l’Assemblée nationale.

La totalité du budget de la Sécurité sociale est votée. Elle prévoit notamment l’augmentation du prix du tabac pour 2024. La taxation sur le tabac rapporte chaque année plus de 13 milliards d’euros à l’année. De plus, des consultations de préventions gratuites seront proposées aux âges clés de la vie et la contraception d’urgence sera gratuite pour toutes les femmes. Des avancées utiles mais sûrement pas assez conséquentes par rapport à la crise de l’hôpital public en ce moment.

Mise à part le contenu du projet de loi, ce dernier a été adopté à l’aide d’un nouveau 49.3, contré comme à chaque fois par une motion de censure de la part de la Nupes, rejetée largement car les députés de la gauche ont fait tout pour que le Rassemblement national ne vote pas cette motion.

Le gouvernement met en danger la démocratie et supprime aux députés de la Nation leur mission principale et ce sur quoi les français les ont élus, à savoir participer au débat démocratique et voter des lois. Alors quand les députés Renaissance applaudissent la Première ministre lorsqu’elle annonce un énième 49.3, ils applaudissent la banalisation de leur travail. Contradictoire.

France Info, Libération, Midi Libre

Aliosha Laruelle

Il est temps de s’intéresser à autre chose.

Dans pas très longtemps, un autre évènement mondial aussi festif que la Coupe du Monde aura lieu. C’est le championnat du monde de Formule 1 2023 . Il est temps de changer .

La Formula 1 , c’est quoi ?

La F1 est un sport automobile fondé en 1950 dont le PDG est Stefano Domenicali, considéré comme la reine du sport automobile, qui, au fil des années, a pris une dimension mondiale auprès des Jeux Olympiques et de la Coupe du monde de football . Ce sport regroupe des joueurs venant de différents pays jouant pour des entreprises constructrices de voitures, non seulement de course mais aussi des voitures de sport comme Charles Leclerc, pilote automobile de Ferrari à la Formula 1 qui a remporté la coupe du monde en 2011.

Lewis Hamilton , pilote automobile britannique jouant pour Mercedes est septuple champion du monde de Formula 1 2008, 2014, 2015, 2018, 2019 et 2020 .

Sans oublier Marx Verstappen , pilote automobile néerlandais double champion du monde de Formula 1 en 2021 et 2022. Ce dernier, fils de l’ancien pilote Jos Verstappen, est l’un des seuls pilotes à pouvoir empêcher Lewis Hamilton de décrocher un 8e titre de champion du monde en 2021 . En 1996, près de 40 milliards de téléspectateurs ont le spectacle offert par la F1 .

Durant la course, ces pilotes mettent leur vie en danger, et se posent la question suivante : avant d’entrer dans la voiture « sortirai-je vivant de cette voiture ? » et pensent à leurs parents, à leurs enfants à leur famille, aux personnes qu’ils aiment en général . Qui dit Formula 1, dit vitesse extrême, c’est la raison principale de la mort des sportifs dans cette course .

Les accidents les plus marquants de la Formula 1 :

A la première place, on retrouve Tom Pryce qui a perdu la vie dans l’une des courses de la F1 en 1997, il n’est pas la seule victime de cet accident mais le commissaire de piste aussi a perdu la vie en essayant de porter secours au pilote italien Renzo Zorzi dont le véhicule était en train de brûler, il traversa la piste alors que la voiture de Tom Pryce roule à grande vitesse .

Puis en 1994, Ayrton Senna triple champion mondial de la F1, perd la vie dans le virage Tamburello en heurtant le mur de soutènement de face .

Niki Lauda, l’un des meilleurs pilotes de tous les temps a perdu le contrôle de son véhicule, alors qu’il est toujours dans la cabine, le monoplace prend feu. Le triple champion du monde a été brûlé au 1er et 3e degrés au niveau du visage et des bras .

Pour finir cet article, je voudrais aborder un autre sujet «  se battre pour réaliser ses rêves » . Tous les pilotes que j’ai cité ne se sont jamais imaginés arriver à réaliser leurs rêves et à devenir champions de la F1, mais n’ont jamais baisser les bras . Il n’étaient pas tous riches ou en bonnes conditions financières pour apprendre à conduire des voitures de courses, mais ils avaient les gens qui les aiment et qui croient en eux autour d’eux .

Rien n’est facile mais tout est possible, donc pourquoi ne pas se battre pour réaliser ses rêves. Il ne faut pas se dire qu’on a pas les moyens de réussir, parce que tant qu’on a la volonté, on a tout . Les rêves ne sont jamais impossibles, il faut tout faire pour et ne rien lâcher .

Khadija