La mondialisation en ordre de marche

Depuis les années 1990, le phénomène de mondialisation monte en puissance et marque la création d’un nouveau système à l’échelle planétaire. La mondialisation est définie par l’intervention de multiples acteurs et par l’intensification des flux de marchandises, de biens, d’informations, de personnes et de capitaux à travers le monde. La mondialisation crée une interdépendance entre les pays et met en avant le libre-échange entre ceux-ci. Toutefois, on note une inégale intégration des territoires dans la mondialisation et une hiérarchisation des espaces en fonction de leur degré d’intégration. Pour cela, la mondialisation reste un sujet controversé et débattu.

D’un côté, nous avons les centres d’impulsion de la mondialisation. Autrement dit ceux qui dirigent et diffusent les pôles de la Triade (États-Unis, Union européenne, Japon). Il s’agit des pays dits du Nord. D’un autre côté, il existe des pôles secondaires. Ce sont les pays émergents tels que le Brésil, la Russie, la Chine et l’Afrique du Sud (B.R.I.C.S.) qui prennent une place croissante dans la mondialisation et ont pour objectif de pouvoir concurrencer les pôles majeurs. Elle modifie les paysages des littéraux avec la construction de ports capables d’accueillir des bateaux comme les portes-conteneurs ou les vraquiers. En France, le port du Havre s’est adapté aux nouvelles exigences du commerce mondial en aménageant ses quais aux plus grands des navires.

porte-conteneurs    

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Certains territoires se retrouvent en difficulté dans ce système concurrentiel; de ce fait, la mondialisation met en avant les inégalités entre les pays. Les territoires intermédiaires comme l’Amérique latine ou l’Afrique du Sud se retrouvent endettés pour acheter des biens, fournir des matières premières et main d’œuvre à la Triade. Les pays exportateurs de pétrole comme les pays du Golfe sont quant à eux dépendants de leur rente en pétrole. Pour finir, les pays les moins avancés (P.M.A.) sont en marge de la mondialisation et parviennent difficilement à s’intégrer à la mondialisation. La quasi-totalité de l’Afrique centrale est délaissée.

La mondialisation est donc source de nombreux débats. Certains évoquent un renouvellement de la mondialisation ou « alter mondialisme » tandis que d’autres parlent même de « démondialisation ». La volonté de rétablir un nouvel ordre mondial existe mais le projet semble encore compliqué.

Heydari Olya Ariane

 

La Russie en questions

Dans ce dossier, nous avons voulu faire une présentation de la Russie aujourd’hui, c’est-à-dire une puissance « réémergente ». Nous avons cherché à la présenter sous un angle nouveau. Notre démarche repose sur une série de questions que nous nous sommes posés au moment de constituer le dossier. Qui est Poutine ? Qu’en est-il de la démocratie en Russie ? Quelle est la place des médias ? Quelle est la place de l’opposition en Russie ? Quelle influence exerce la Russie sur le continent européen et dans le monde ? Est-elle une véritable puissance industrielle ou un colosse aux pieds d’argile ? Voilà de nombreuses questions qui méritent autant de réponses.

Qui est Poutine ? Le nouveau tsar de Russie ?

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Vladimir Vladimirovitch Poutine, né le 7 octobre 1952 à Léningrad, est un homme d’État russe président du gouvernement de 1999 à 2000 et de 2008 à 2012. Il est aussi président de la Fédération de Russie depuis 2012, et par intérim l’a été de 1999 à 2000, puis de 2000 à 2008.
A l’âge de 16 ans, il procède à une formation pour le KGB (anciens services secrets russes devenus aujourd’hui « FSB »). Il devient officier opérationnel      dans le service du contre-espionnage local. Il deviendra directeur du FSB, mais aussi responsable des relations entre le Kremlin et les régions avant que Boris Eltsine lui demande d’être Premier ministre.

En 1999, après la démission de Boris Eltsine, Vladimir assure les fonctions de président de la Fédération de Russie. Il remporte l’élection en mai 2000, dans des conditions polémiques lorsque des rumeurs révèlent le trucage de l’élection de celui-ci. Ses deux mandats permettront au pays de se relever économiquement, rendant à la Russie un peu de sa puissance d’antan mais le président Poutine affiche sa volonté de reprendre les rênes de toute l’administration. Pour lutter contre l’exil fiscal des oligarques financiers, il emprisonne certains d’entre eux, dont le plus célèbre reste l’ancien président de Ioukos, enfermé en Sibérie. En 2008, à la suite de deux mandats consécutifs de quatre ans et « soucieux » de ne pas changer la constitution, Vladimir Poutine offre à Dmitri Medvedev la possibilité de devenir président de la Russie, sous la bannière du parti Russie unie, à condition que celui-ci soit nommé Premier ministre. Poutine est réélu en 2014 au moment où la Russie connait un redressement de l’économie. Il a pour ambition de redonner à la Russie sa puissance.

Il se forge, une conception totalement martiale des rapports humains, une capacité certaine à la confrontation physique et psychologique qui lui sert durant toute sa vie politique et dans ses rapports avec ses adversaires. Cependant, plus des deux tiers de la population approuvent sa politique. Il vise un quatrième mandat jusqu’en 2024 où il aura 72 ans. Bien que l’annexion de la Crimée et la guerre en Ukraine lui soit reprochées, le nouveau tsar de Russie n’a pas fini d’étendre son empire dans la sphère politique actuelle.

Qu’en est-il de la démocratie en Russie ?

En apparence, il existe une démocratie en Russie. La démocratie est un régime politique dans lequel le peuple est souverain. En Russie, c’est effectivement le peuple qui vote au suffrage universel direct et qui décide donc de la présidence de son pays. Depuis 2003, le parti de Vladimir Poutine possède la majorité aux élections législatives, avec 64,30% des voix en 2007. De plus, il en est aujourd’hui à son troisième mandat après deux consécutifs de 2000 à 2008, il a ensuite dû laisser sa place à Medvedev, un ami, et a été réélu en 2012. Sa présence au pouvoir semble donc être voulue par une majorité importante de la population russe.

Mais, après son troisième mandat, des manifestations anti-Poutine ont lieu à Moscou et dans les grandes villes du pays. Si ce nouveau succès est tant contesté, on peut s’interroger sur les méthodes suivies par le maître du Kremlin pour gagner les élections. Différents procédés sont utilisés…

Président, Vladimir Poutine contrôle fortement les médias : il a dissout l’agence de presse officielle Ria Novosti pour la remplacer par l’organisme Rossia Segodnia. Les médias sont muselés. Une émission de cette nouvelle chaîne est très regardée et populaire pour ses positions conservatrices anti-opposition, anti-américaine et anti-gays. Effectivement, étrangers et homosexuels sont extrêmement mal vus en Russie et peuvent être persécutés.

S’il est tenté quelque chose contre le système, la prison est inévitable. Les colonies pénitentiaires russes sont des goulags modernes où la violence est pratiquée sur les prisonniers comme le témoigne, entre autres, Nadejda Tolokonnikova, une membre des Pussy Riots. Le moindre faux pas à l’égard du gouvernement est risqué, ce qui fait peur à la population. Mais les témoignages sont rares…

Le 27 février 2015, Boris Nemtsov, un opposant à Poutine trouve la mort à Moscou. Une attaque par balle violemment contesté par la population qui a manifesté en grand nombre dans les rues. Qui est responsable de cette mort ? Le Kremlin est suspecté mais peut-être que l’enquête ne sera jamais résolue.

En Russie, avec Vladimir Poutine au pouvoir, il y a une absence de liberté ; les médias sont contrôlés, l’emprisonnement devient la règle ou la mort des opposants une banalité. La dictature de Poutine est cependant cachée par des élections démocratiques en apparence. La pression exercée diffuse la peur dans la population et, malgré quelques manifestations, le pouvoir de Poutine est bien installé.

Muniglia-Raynal Mathilde

Quelle est la place des médias en Russie ?

Влади́мир Влади́мирович Пу́тин, Vladimir Vladimirovitch Poutine en russe, est le onzième président de la fédération de Russie et président actuel du plus grand pays géographiquement parlant. Il est malheureusement connu en Europe, comme étant un despote russe utilisant l’information comme un outil de conquête…
Vladimir Poutine a très bien compris que, pour se maintenir au pouvoir, il doit contrôler les médias et embrigader la jeunesse. Il n’hésite pas par ailleurs à développer un culte de la personnalité et la propagande. En quelques mots, la propagande se résume à un ensemble d’actions visant à endoctriner, embrigader ou influencer le peuple par l’application de techniques de manipulation psychologique de masse. Elle se distingue de la publicité par son caractère non-commercial et elle est fortement utilisée dans beaucoup de gouvernements autoritaires comme celui de Vladimir Poutine…
On peut noter la présence d’une « jeunesse pro-Poutine » appelée « nachi » qui signifie « les nôtres » en russe, ce qui n’est pas sans rappeler les jeunesses d’un ancien dictateur mort, il y a 70 ans. Un site russe du nom de « sputnik » en est une parfaite illustration.
On peut s’interroger sur le rôle des journalistes et leur capacité à informer objectivement le peuple russe. Existe-t-il une presse libre ? Que risquent les journalistes dans une société où les pratiques de l’ « ancien régime soviétique » réapparaissent ?

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Caricature d’un journal néerlandais représentant Vladimir Poutine, trainant en laisse les médias ici incarnés par un chien portant une muselière.

Jean-Baptiste Walbecq

Quelle est la place de l’opposition en Russie ?

La véritable opposition politique en Russie est mise à mal depuis l’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine en 2000 avec la construction du parti de pouvoir Russie Unie et la marginalisation des partis politiques libéraux et démocrates qui ne sont plus représentés au parlement depuis les élections législatives de 2003. L’opposition s’incarne dans des mouvements informels développés depuis 2005. Dans le sillage de cette mobilisation, des mouvements sociaux locaux assez limités se sont développés dans le pays et jouent d’une certaine façon ce rôle de contre-pouvoir face au gouvernement russe. On a pu voir la convergence de ces mouvements à l’hiver 2011/2012 au moment des grandes manifestations contre la falsification des élections. Ce mouvement de protestation, également appelé mouvement des Rubans blancs fêtera le 5 décembre 2015 son quatrième anniversaire. En effet, en 2011, au lendemain des élections législatives, eu lieu ce fameux meeting et la marche vers la Loubianka. Par la suite, les citoyens ont pris part à une action sur la place Triomphale. Enfin, le 10 décembre, la plus grande manifestation des vingt dernières années se déroulait sur la place BolotnaÏa. En raison des évènements, Alexeï Malachenko, expert au Centre Carnégie de Moscou déclarait : « Il n’y a plus aucune confiance envers les dirigeants, c’est une crise politique grave. »

Manifestation anti-Poutine dans les rues de Moscou, le 10 décembre 2011.

Depuis 2003, les assassinats d’opposants russes ne cessent d’accroître, une longue liste de meurtres tout aussi inquiétants les uns que les autres : enlèvement, empoisonnement… D’autres encore sont retrouvés abattus d’une ou plusieurs balles. De nos jours, être opposants au Kremlin en Russie se résume à risquer sa vie au quotidien.
Depuis son retour au Kremlin en mai 2012, Vladimir Poutine a brutalement durci la ligne à l’égard de toute contestation. Arrestations, procès, inculpations pour le simple de fait de participer à des manifestations, intimidations, lois contre «le blasphème» et «la propagande en faveur de l’homosexualité»… Et durant la nuit du vendredi 27 février 2015, Boris Nemtsov, opposant et ancien vice premier ministre fut tué par balle devant les murs du Kremlin, en plein centre de Moscou, à l’âge de 55 ans.
(http://bcove.me/10tyittd, le Figaro, durant la marche en hommage à Nemtsov où 70.000 personnes défilaient.)

Un assassinat de trop ?
Boris Efimovitch Nemtsov est né le 9 octobre 1959 à Sotchi et est mort assassiné, le 27 février 2015 à Moscou. C’était un homme politique libéral russe, qui avait notamment été l’un des chefs de la file de la vague de contestation sans précédent qui avait marqué en 2011-2012 la campagne de Vladimir Poutine. Plusieurs fois interpellés par les forces de l’ordre au cours de manifestations, il avait également subi des perquisitions et été mis sur écoute, sans jamais cesser de critiquer la corruption de ce qu’il appelait « système oligarchique » du Kremlin. Il est le premier gouverneur de l’oblast de Nijni Novgorod de 1991 à 1997. Il devient par la suite ministre de l’énergie et vice président du gouvernement chargé de l’économie sous la présidence de Boris Eltsine, de 1997 à 1999. Il restera un vif opposant à Vladimir Poutine.
Boris Efimovitch Nemstov, celui qui parlait trop…

Boris Efimovitch Nemstov, 55 ans, a été abattu par quatre balles dans la nuit du vendredi 27 au samedi 28 février dans le centre de Moscou à quelques pas du Kremlin. Il a été abattu alors qu’il « se rendait avec une jeune femme à son appartement, qui est situé non loin du lieu des faits. Il est évident que les organisateurs et les auteurs de ce crime étaient informés de son trajet », selon les enquêteurs russes qui évoquaient également cet assassinat comme « minutieusement planifié ». Cependant cinq suspects du meurtre de l’opposant russe Boris Nemtsov d’origine tchétchène ont été présentés à l’opinion publique, ainsi que déférés devant le tribunal de Basmany de Moscou, qui les a placés en détention préventive jusqu’au 28 avril 2015.

Plusieurs personnes ont été témoins de cet assassinat, selon les forces de l’ordre. Identifiés, les deux premiers, Anzor Goubachev et Zaour Dadaev ont été « inculpés » de meurtre. Sur les trois autres individus, considérés comme leurs « complices », dont le frère d’un des deux accusés est seulement suspecté. Parmi ces cinq hommes, un seul aurait reconnu le dimanche 8 mars 2015 avoir participé au meurtre de Boris Nemtsov.

Eva Vuarnesson, Chloée Thuaud

 

Quelle influence exerce la Russie sur le continent européen et dans le monde ? Est-elle une véritable puissance industrielle ou un colosse aux pieds d’argile ?

Pendant la seconde moitié du XXème siècle, la Russie s’est illustrée par de multiples conquêtes et tentatives de conquêtes sur les pays avoisinants. De l’Afghanistan en passant par la Tchétchénie ou encore plus récemment l’Ukraine, la Russie possède de grandes et inquiétantes ambitions sur les possessions de ses proches voisins. Dans cette première partie du dossier consacré à ce thème, nous présenterons les différents conflits qui ont eu lieu depuis les 50 dernières années et ayants eu pour belligérants l’ogre insatiable Russe et essaieront d’en expliquer les raisons. Rappelons que jusqu’en 1991, la Russie n’est pas encore Fédération, mais elle est l’URSS (Union des républiques socialistes soviétiques). En premier lieu, en janvier 1968, les troupes du Pacte de Varsovie (Alliance opposée à l’OTAN occidentale), composées essentiellement de soldats soviétiques envahissent la ville de Prague, capitale de la Tchécoslovaquie où le dirigeant Alexander Dubcek s’était dressé contre Moscou en réformant le système soviétique en place. Cette intervention s’explique par la volonté de la Russie de conserver une unité au sein de la vaste URSS, qui, au cours de la Guerre froide, eu tendance à s’effriter. En 1979, l’Afghanistan est victime d’une série de coup d’État. Le 14 septembre 1979, le président Taraki, un proche de Moscou, est assassiné et le pouvoir est pris par un régime communiste n’ayant pas les faveurs du grand frère Russe. Cet enchaînement d’événements conduit à une intervention armée de l’URSS qui durera 10 ans, jusqu’en 1989. Le conflit le plus meurtrier est sans doute celui de Tchétchénie, qui débuta en 1994 et finit en 1996 avec les accords de paix de Khassaviourt. Cette guerre fait suite à l’éloignement de la Tchétchénie de Moscou après l’effondrement de L’URSS en 1991. Cette sanglante guerre a un bilan humain extrêmement lourd : près de 70 000 personnes furent tuées. En 2008, les séparatistes russes d’Ossétie du Sud entre en conflit armé avec la Géorgie. Ceux-ci seront soutenus par la Russie, soucieuse de conserver une province Russe en Ossétie sudiste. Ce court conflit fera 162 morts (chiffres de la justice russe).

Enfin, en 2014, pendant les jeux olympiques d’Hiver russes, le peuple Ukrainien se soulève et renverse la pouvoir corrompu et oligarchique en place. Le nouveau gouvernement est vu d’un mauvais œil par les pro-russes de l’Est de l’Ukraine, ce qui déclenche une guerre civile ainsi qu’une tentative d’annexion de la Crimée par les forces russes.

Profitant d’un contexte politico-économique favorable, la Russie a entrepris de reprendre la main sur l’espace qu’elle définit comme « étranger proche », c’est-à-dire le territoire post-soviétique qu’elle vise à recontrôler. Stratégie confirmée par les propos récurrents du président russe, Vladimir Poutine, qui dit vouloir protéger les minorités russes de pays voisins. La Russie veut en tout cas réaffirmer sa prééminence déchue et par sa politique d’expansion, elle réaffirme son retour à une géopolitique (et idéologie) soviétique. Deux buts à cette expansion : le premier élément de la stratégie russe consiste à affaiblir ses concurrents européens, en tentant de réduire leur taille, à travers le soutien aux mouvements indépendantistes qui se renforcent suite à la crise économique : «diviser pour mieux régner». Parallèlement, la Russie représente par sa superficie le plus grand pays au monde. Elle souffre néanmoins de sa population trop faible, 143 millions d’habitants, qui peine à se reproduire, ce qui ne l’empêche pas de détruire les autres Etats. Le premier élément a donc pour but de renforcer son poids démographique. Mais la Russie cherche autant à accroître sa population que son territoire, les deux étant étroitement liés lorsqu’on parle d’expansion. Les possibilités s’offrent alors à l’ouest pour elle. La présence importante de pays aux populations d’origine russe et de russophones, laisse la possibilité à Moscou de s’accaparer de régions comprenant aussi des minorités non russophones. D’où la préoccupation de la Moldavie ou de la Lettonie dont plus d’un tiers est d’origine russe. C’est le cas pour l’Ukraine, dont 8 millions sont des russes ethniques, mais également la Biélorussie avec ses 9,5 millions. Avec sa politique d’expansion et d’immigration, la Russie peut espérer former une entité d’individus assez importante pour mener à bien sa politique militaire contre les autres états.

L’Ukraine

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Cette expansion du territoire russe a de lourdes conséquences : tout d’abord, sur le plan international, la Russie perd de la crédibilité car, si en théorie, elle se dit « démocratique», elle n’agit pas systématiquement comme telle. De même, sur le plan humain, le bilan est lourd car on recense des milliers de morts, de nombreux blessés et donc des familles endeuillées ; sans compter les multiples villes détruites (tels que les crimes de guerre recensés en Tchétchénie). Cependant les conséquences les plus terribles sont celles que subi le peuple russe même. Car il faut savoir que la guerre (celle contre Ukraine actuellement) ruine l’économie russe. La population souffre donc directement de ces conflits auxquels elle assiste impuissante.

Simon Le Luong, Mona Laboule et Fanta Bah

Fast & Furious 7

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Le 7ème volet de la saga Fast & Furious est sur les grands écrans depuis le 1er avril. C’est un film d’action américain réalisé par James Wan. Le tournage du film a débuté entre l’été et la rentrée 2013 et s’est déroulé principalement au Moyen-Orient et à Los Angeles.

Synopsis :

Dominic Toretto (Vin Diesel) et sa famille doivent faire face à Deckard Shaw (Jason Statham) qui veut venger son frère Owen Shaw (Luke Evans) qui a été gravement blessé par la bande de Dominic dans le précédent volet. Shaw va tuer Han (Sung Kang) à Tokyo puis va tenter de tuer Hobbs, chasseur de primes (Dwayne Johnson), qui sera gravement blessé. La bande va essayer d’attraper Shaw grâce à « L’œil de Dieu » et l’emprisonner.

Hommage à Paul Walker :

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Le tournage a été interrompu par le décès de Paul Walker le 30 novembre 2013 suite à un accident de voiture en Californie, l’acteur devait encore tourner de nombreuses scènes importantes le scénario a donc été réécrit et les scènes déjà tournées par l’acteur ont été conservées. Le tournage a repris en avril 2014, Cody et Caleb, frères de Paul Walker le remplacent. Cody Walker, cascadeur pour le cinéma, assure la doublure pour certaines scènes.

Durant les dernières minutes du film, Vin Diesel rend hommage à Paul Walker et une chanson lui est également dédiée :

See You Again – Wiz Khalifa ft. Charlie Puth : https://www.youtube.com/watch?v=RgKAFK5djSk

Abinaya Kantharooban et Julie Kang

Rubrique Musique : Les 6 cordes révolutionnaires

La guitare … tant de choses à dire, de noms à retenir que nous vous parlerons uniquement de six grandes légendes de la guitare : Jimi Hendrix, Eddie Van Halen, Jimmy Page, Chuck Berry, Eric Clapton ainsi que Robert Johnson.

Jimi Hendrix, le guitariste classé premier par le magasine Rolling Stones depuis des décennies, a bien mérité son titre de « King de la guitare », notamment par son renouvellement du jeu de la guitare et ses leaks, restés gravés dans l’histoire de cet instrument, rendant hystérique les foules du monde entier. Son titre le plus connu semblerait être sa reprise de Bob Dylan : « All along the Watchtower ».

Hendrix

https://www.youtube.com/watch?v=TLV4_xaYynY

Eddie Van Halen a popularisé le tapping qui est une technique de guitare consistant a jouer des notes en faisant des hammer-on et des pull-off avec la main gauche tout en faisant des notes avec la main droite. Un de ses morceaux les plus connus est un solo de 1 minute 45

Eddie Van Halen

https://www.youtube.com/watch?v=z_lwocmL9dQ

Jimmy Page est un guitariste connu pour avoir rendu célèbre la Gibson EDS-1275, guitare à double manche (6 & 12 cordes) dérivée de la Gibson SG, qu’il utilise en studio pour jouer Carouselambra ainsi que sur scène pour interpréter Stairway To Heaven ou The Song Remains The Same.

Jimmy Page

https://www.youtube.com/watch?v=9Q7Vr3yQYWQ

Chuck Berry cumule tous les talents. En 2003, il est classé par le magazine Rolling Stone 6ème  meilleur guitariste et 25ème plus grand chanteur de tous les temps. Il est également classé 7ème sur la liste des 10 plus grands joueurs de guitare électrique par le magazine Time en 2009 .

Chuck Berry

https://www.youtube.com/watch?v=I8JULmUlGDA

En 2011, le mensuel Rolling Stone classe Eric Clapton deuxième meilleur guitariste de tous les temps. Ses fans le surnomment « Slow Hand » (Main Lente) en hommage humoristique à sa virtuosité à la guitare.

Eric Clapton

https://www.youtube.com/watch?v=Q_L-0Ryhmic&index=3&list=PLChXeamhJLHrrKSHT_NQV3__knoeSGhYN

Robert Johnson, classé 5ème meilleur guitariste de tous les temps par le magasin Rolling Stones, a commencé sa carrière deux ans avant sa mort. Il est source d’inspiration pour de nombreux guitaristes comme Jimmy Hendrix, Jimmy Page ainsi qu’ Eric Clapton. On dit de lui qu’il a pactisé avec le diable tant son talent pour la guitare est exceptionnel et soudain. Bluesman talentueux, on ne peut qu’apprécier son morceau Crossroad.

Johnson

https://www.youtube.com/watch?v=Yd60nI4sa9A

Pour continuer à vous extasier, voici les prestations à la guitare de groupes célèbres :

https://www.youtube.com/watch?v=5i7qZxICwgQ Dragonforce

https://www.youtube.com/watch?v=ZcoweoZ6jpM Ozzy Osbourne

https://www.youtube.com/watch?v=pAgnJDJN4VA AC/DC

https://www.youtube.com/watch?v=np0solnL1XY Lynyrd Skynyrd

https://www.youtube.com/watch?v=G7b-_YcACuQ Steve Vai et Orianthi

Mahé Droz-Bartholet / Guillaume Kaczmarek

Nous sommes nés avant 1900

 

Dans le monde, il ne reste que quatre personnes nées avant 1900. En effet c’est une rareté qui surprend les internautes. Est-ce un privilège d’avoir vécu tout le 20e siècle ? Comment arrivent-elles à vivre aussi longtemps ? C’est assez drôle pour elles de voir comment la société a évolué. Espérons qu’elles vivront encore pour un bout de temps. C’est ce que souhaite des milliards de personnes.

Comment ses personnes ont-elles réussi à vivre aussi longtemps et pour longtemps encore peut-être ? Telle est la question. Eh bien, elles ne font rien de spécial, mis à part d’être en bonne santé. En mangeant sainement. Nous aussi, nous rêverions d’être « immortel ». Ces personnes ont vécu l’Histoire avec un grand H : avoir connu les deux guerres mondiales puis la guerre froide.  Être aussi présent lorsque l’électricité est apparue, la télévision,  le premier homme à avoir marché sur la Lune et l’ordinateur.

Une japonaise nous a quitté après avoir soufflé sa 117e bougie. Par ailleurs une américaine née en 1898 lui succède. On remarque un autre homme japonais né en 1903. Les japonais sont plutôt vieux dis donc ! Les États-Unis sont derrière avec trois femmes nées en 1890. L’Italie possède une femme âgée de 116 ans. Sacré vie !

Julie Kang

L’humanité fusillée

Fin mars 2015, l’État de l’Utah aux États-Unis rétablit les pelotons d’exécution pour les condamnés à mort. Trente-deux États sur cinquante appliquent la peine de mort mais l’Utah est le premier à utiliser le peloton d’exécution.

Quelles sont les raisons de ce changement de méthode ?

Auparavant, les condamnés à mort se faisaient exécuter par injection létale. Mais depuis 2011, l’Union européenne a interdit l’exportation de ce produit qui était fabriqué majoritairement par une entreprise danoise. En pénurie, les États cherchent à esquiver ce boycott ou à trouver de nouvelles méthodes. L’Utah a donc décidé de s’en remettre au peloton d’exécution après un vote.

Le condamné est attaché sur une chaise avec le torse couvert d’une cible en tissu blanc. A huit mètres de lui, cinq tireurs munis de fusils dont un est chargé à blanc pour qu’on ne sache pas qui a tiré le coup fatal. Puis ils font feu.

Après le rétablissement du peloton d’exécution en Utah, les élus du Sénat d’Oklahoma à leur tour ont voté pour la construction d’une chambre à gaz pour le condamnés à mort.

Condamnés mais sont-ils coupables ? S’il y a erreur judiciaire, elle ne peut pas être rectifiée. La question ne semble pas inquiéter les Américains, qui se demandent plutôt si ces méthodes d’exécution sont douloureuses. Alors à quand l’abolition de la peine de mort et l’humanité respectée ?

Mathilde Muniglia

RUBRIQUE SERIES TELEVISEES

 GREY’S ANATOMY

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Grey’s Anatomy est une série américaine créée par Shonda Rhimes et diffusée depuis le 27 mars 2005 sur le réseau ABC. Elle est seulement sortie en 2006 en France sur TF1. Elle a attiré 18 millions de spectateurs à sa sortie.

Cette série met en scène une équipe médicale d’un hôpital fictif de Seattle : le Seattle Grace Hospital. Le titre fait référence à Meredith Grey, interne, résidente puis titulaire en médecine, qui a un lien plus ou moins direct avec tous les personnages principaux.

La série commence lors du premier jour d’internat de Meredith en chirurgie au Seattle Grace Hospital. Elle va devoir travailler sept années si elle veut réussir sa spécialité. Tout comme ses camarades internes de première année, Cristina Yang, Izzie Stevens, George O’Malley et Alex Karev. Aujourd’hui, ils sont tous médecins, un métier où l’apprentissage peut mener les patients à la vie comme à la mort.

Cette série est composée de 11 saisons, dont une en cours, et certains acteurs ont signés pour une 12ème saison à venir. Les saisons contiennent chacune 9 à 27 épisodes de 43 minutes environ.

Il faut ajouter à cela les hauts et les bas des vies personnelles des internes. Leur quotidien n’est pas de tout repos… Mais très vite, ils prennent leurs marques, tissent de forts liens d’amitié et d’amour, s’entraident, tout en découvrant très vite les personnalités cachées des uns et des autres…

Léa Angelvy, Louison Guyomar, Chloée Thuaud

How to get away with murder

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Peut-on être impliqué dans un meurtre tout en ayant une avocate en guise de professeur?

Annalise Keating est une avocate et professeur de droit très réputée autoritaire et douée. Elle choisit cinq élèves, les cinq meilleurs. Pour eux, elle favorise les exercices pratiques aux cours magistraux. Autrement dit, elle implique ses élèves dans ses enquêtes et ses interventions au tribunal. L’avocate est chargée de plusieurs affaires; les cinq élèves choisis doivent trouver des indices et des preuves pour innocenter les clients en question. Si cette pratique paraît en premier lieu plutôt originale et distrayante, elle s’avère dangereuse quand un surprenant retournement de situation se produit. En effet, on comprend rapidement que ses élèves vont eux-mêmes être impliqués dans un crime. A chaque épisode, un flash back nous révèle un peu plus de choses à chaque fois sur la situation catastrophique dans laquelle les élèves se sont retrouvés à la fin de la saison.

Créée par Shonda Rhimes (réalisatrice de Scandal ou Grey’s Anatomy), cette série a vu le jour en septembre dernier, faisant plus de 14 millions de téléspectateurs.

Pleine de suspense, regorgeant d’actions et sublimée d’une pointe d’émotion, c’est LA série à voir !

Katia Boumghar, Julie Kang et Fanta Bah.

Eye Candy

Mais qui est le tueur Flirtual ?

Une série dramatique appartenant au genre thriller est diffusée sur la chaîne MTV. Elle comporte une saison de dix épisodes et les fans sont impatients de connaître la suite.

Lindy est une jeune hackeuse douée en informatique; elle est accompagnée de Georges. Elle se charge des affaires confiées par les familles dont un membre est porté disparu. Un jour, elle se lance à la recherche de sa sœur, Sara, qui se fait enlever sous ses yeux. Lindy se fixe comme objectif de la retrouver ! Elle se rapproche du service de police chargé de retrouver les personnes disparues. Tommy, un détective, tombe secrètement amoureux de Lindy alors qu’il est censé la surveiller.

Parallèlement à cela, sa meilleure amie l’inscrit sur un site de rencontre Flirtual où elle devient la cible d’un détraqué. Ce serial killer tue des personnes inscrites sur Flirtual qui ne répondent pas à ses critères de « perfection ». Un soir, il s’en prend à son compagnon qui travaillait aux côtés de Tommy. L’un de ses prétendants la traque, lui envoie des messages, la surveille et lui offre des cadeaux comme le bracelet de Sara qu’elle avait perdu.

Au fil des épisodes, aucun indice sur l’identité du tueur n’est révélé. Il faudra attendre l’épisode 10 pour le connaître. Cependant les fans sont à la fois déçus pour l’intrigue et désarçonnés par la fin de l’histoire. Ils sont surpris de savoir que le tueur est en réalité celui qu’on ne soupçonnait pas.

Mahé Droz-Bartholet et Julie Kang

Rubrique sport : Il était une fois le « Classico »…

1 match de foot, 2 clubs, 11 joueurs par équipes, 90 minutes (sans oublier la mi-temps) : jusque là, rien d’exceptionnel !  Pourtant lorsque ce sont d’illustres équipes qui se retrouvent sur le même terrain, ce match prend alors un tournant peu banal. Real Madrid vs Barça me direz vous ? Eh bien non, à deux jours de leur rencontre, nous avons décidé de vous parler du « Classico » qui verra s’affronter l’Olympique de Marseille et le Paris Saint Germain ! Chacun sait à quel point la rivalité entre ces deux antagonistes est forte ; ce qui n’est pas pour déplaire à la presse qui se fait un malin plaisir à alimenter, discuter et mettre en avant cette rivalité.

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Il faut savoir qu’à la base, cette rivalité entre les deux clubs a été provoquée et alimentée par les dirigeants de l’OM comme du PSG. Poussés par l’aspect commercial de l’enjeu, Bernard Tapie et Michel Denisot avaient, à l’époque, trouvé cette idée ingénieuse. Rivalité qui dure depuis maintenant 20 ans et qui semble avoir fini par en convaincre plus d’un. Lors de chaque rencontre, les médias s’emportent et consacrent une grande partie de leur temps à décrypter les moindre gestes des joueurs, qui eux aussi jouent le jeu. On peut prendre pour exemple la déclaration de Jérémy Morel évoquant cette rencontre : « On a hâte de jouer ce match, d’autant qu’il a une saveur particulière puisque les deux équipes sont dans les trois premiers » ou encore celle de Blaise Matuidi qui atteste : «on sait que ça va être un match difficile face à une adversité féroce». D’ailleurs, parfois réunis sous la coupe de l’équipe de France, les joueurs ne ratent pas l’occasion de faire référence à ce « Classico » ; c’est le cas de Dimitri Payet et Blaise Matuidi qui ont partagé leurs railleries avec plusieurs organismes de presse : « Si je pense au Clasico ? Un peu.  Avec Blaise, on s’est chauffé toute la semaine ! […] je lui ai dit qu’ils allaient perdre ! » lance le premier.

Cependant il est vrai qu’un match entre ces deux équipes réveille de nombreux différents : un match PSG-OM c’est un peu le Nord contre le Sud, la Ville contre la Provence : l’expression suivante en dit long : « Marseille la populaire contre Paris la hautaine ». Mais, lorsqu’on connait la provenance de l’appellation « El Clásico » pour qualifier le match antique entre Real Madrid et FC Barcelone, peut-on réellement appeler cette rencontre « Classico » ? Cette mise en scène dont une grande partie est orchestrée par les médias n’ébranle-t-elle pas cette notion de fairplay qu’est sensé transmettre le sport ?

Fanta Bah

LA PHOTO DE LA SEMAINE

résultats 2ème tour

France –  Dimanche 22 et 29 Mars, les français ont été appelés aux urnes pour élire leur conseillers départementaux (plus de 4 000 au total). A l’issu du second tour, c’est l’Union Mouvement Populaire forte de l’UD (Union de la Droite) qui s’est imposée face au Parti Socialiste, lui-même talonné par le Front National. De ces élections, on retiendra la ferme volonté du Premier Ministre de lutter contre la montée du FN, appelant même parfois à voter Pour l’UMP en cas de duel contre le FN. Ceci étant, on mesurera également le bilan du FN qui, même s’il n’est à la tête d’aucun département, obtient 54 sièges de conseillers régionaux. Nous noterons également le fort taux d’abstention qui est de plus de 50%, et les nombreux français absents dans les bureaux de vote.