Plus de deux millions d’Ukrainiens (presque tous des femmes et des enfants) ont fui l’Ukraine depuis l’invasion russe du 24 février 2022.
L’afflux imprévu de réfugiés ukrainiens est d’une ampleur sans précédent en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.
Les attaques militaires russes ont tué plus de 400 civils ukrainiens. Les maisons et les abris des civils ont été largement détruits et les Russes ont souvent pris pour cible des civils qui fuyaient.
L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés prévoit que le nombre d’Ukrainiens déplacés dépassera les 4 millions d’ici juillet 2022. Environ 59 % des réfugiés ukrainiens s’installent temporairement en Pologne, le pays voisin. Les agences d’aide humanitaire et les citoyens locaux se démènent pour fournir de la nourriture, de l’eau potable, des abris, des moyens de transport et de l’argent aux Ukrainiens qui arrivent.
La migration des réfugiés ukrainiens a suscité une vive réaction internationale et locale, allant de la collecte de fonds en ligne auprès de célébrités, qui a permis de réunir plus de 18 millions de dollars, à l’ouverture des portes des pays européens aux Ukrainiens. L’ONU et les organisations partenaires n’ont reçu jusqu’à présent que 7 % des 1,1 milliard de dollars qu’elles demandent aux pays de donner pour soutenir les réfugiés ukrainiens et les communautés d’accueil de mars à mai 2022. Des particuliers, ou des entreprises ont eux aussi fait des dons considérables, pour pouvoir aider les civils, victimes de la guerre.
Mais nos recherches montrent que l’attention du public envers les réfugiés est souvent éphémère, bien plus courte que la durée pendant laquelle les réfugiés restent généralement loin de chez eux et ont besoin d’aide. L’attention du public (effet de buzz), va baisser au fil des mois, et les aides humanitaires vont donc commencer à être sous-financées, et donc certains réfugiés pourrait donc se retrouver dans une situation fragilisée.
Pour soutenir les réfugiés, il faudrait arriver à un équilibre fiscal et politique. Il faudrait les accueillir, mais aussi les intégrer, pour qu’ils participent à notre économie, et que leur présence ne nous handicape pas trop.
Alors que l’Europe a imposé à ses membres que les réfugiés pourraient rester légalement 3 ans, avant de devoir demander asile, certains critiquent l’ironie de la situation. En effet, en Septembre 2021, la police aux frontières polonaises a stoppé de force des réfugiés syriens, iraqiens et yéménites, causant plusieurs morts.
Alors qu’en Colombie (avec les réfugiés vénézuéliens), ou en Turquie (avec les syriens), des mesures avaient été prises pour les intégrer parfaitement en Colombie.
L’exemple concorde : on est plus aptes à accueillir des personnes avec la même culture.
Également, la décision de l’Union Européenne ne s’applique pas aux étudiants étrangers en Ukraine, qui eux, restent soumis aux règles précédentes.
Costa