Ces derniers-jours à Pompéi

Je sais, ce n’est pas un scoop : la cité romaine de Pompéi a été engloutie sous 3 mètres de cendres le 24 août 79. La date précise est connue grâce à l’historien Pline Le Jeune. Ce n’est qu’en 1748 que la ville a été redécouverte. En 1915, l’archéologue italien Vittorio Spinazzola découvre et fouille un édifice exceptionnel de 2 étages, l’académie des Gladiateurs. Mais en 2010, celle-ci s’effondre. Les dégâts sont occasionnés par la fragilité du bâtiment mais aussi et surtout par celle de la cité en générale et du manque de soin pour la conservation des vestiges.

Un mal pour un bien : depuis l’incident, les découvertes se multiplient à cet endroit, à l’angle de la rue des Noces d’Argent et de la rue des Balcons. On a notamment découvert en 2018 de magnifiques fresques dans la demeure des Dauphins et dans la maison de Jupiter : de très belles peintures murales sur fond rouge vif, sur fond jaune, une fresque de 1,12 m sur 1,5 m représentant un combat de gladiateurs particulièrement réaliste, une fresque intitulée Léda et le cygne (en réalité Jupiter métamorphosé pour séduire Léda), le portrait d’une patricienne dans un grand médaillon parfaitement conservé. Plus surprenant, on a aussi trouvé un graffiti portant la date d’octobre 79 (même à l’époque, il y avait des tags).

L’explosion du Vésuve aurait donc eu lieu au cours de l’automne 79 et non en été. La confusion pourrait venir des passages successifs du calendrier romuléen, pour lequel octobre est le 8eme mois de l’année, au calendrier julien puis au calendrier grégorien à la fin du XVIème siècle. Dans ce calendrier, août est précisément devenu le 8éme mois. La confusion a peut-être été faite au XVIIème ou au XVIIIème siècle quand l’œuvre de Pline a été publiée.

Pompéi est vraiment un site archéologique extraordinaire, loin d’avoir révélé tous ses secrets. Pour les fans d’Indiana Jones, il y a peut-être un trésor à découvrir ! Mais Pompéi est fragile. Il faut le préserver à la fois d’un tourisme parfois dévastateur et des intempéries. Et il ne faut pas oublier Herculanum et Stabies.

Rendez-vous au Grand-Palais du 28 mars au 8 juin 2020 où une exposition proposera un parcours immersif dans la cité et présentera les dernières fouilles !

Sources texte : franceinfo.tv ; franceculture.fr ; lefigaro.fr ; grandpalais.fr

Source image : © Kontrolab – Getty

Jade Souleyreau

LA PHOTO DE LA SEMAINE

Ce samedi le Président Donald Trump a participé à la March For Life à Washington. Il l’a annoncé mercredi via son compte twitter. Il est le premier Président américain a joindre un mouvement anti-avortement. Il a annoncé vendredi vouloir restreindre les possibilités aux femmes d’avorter ce qu’il a déjà fait de nombreuses fois dans le passé.

Source : Photo Pete Maravich pour le New York Times 

Céleste Batteur

Nessie

Nessie, aussi connu comme « Le monstre du Loch Ness » serait un reptile au long cou vivant dans le lac du Loch Ness en Écosse. Cet animal aquatique est sûrement l’un des cryptides les plus connus, mais il fait aussi partie de ceux dont l’existence est le moins probable. Toutefois, malgré le fait que personne n’y croit vraiment, il fait à présent partie de la culture moderne. En effet, il a fait son apparition dans un jeu vidéo, un film et même une BD. Il aurait fait sa première apparition en 1933 et serait aperçu régulièrement depuis, faisant l’objet de nombreux canulars et photo-montages, dont certains légèrement plus crédibles que les autres. Ont permis à leur auteur de devenir célèbre et même, pour Bjarne Sj Strand, de gagner de l’argent (suite à un concours) : alors si vous souhaitez faire le buzz, n’hésitez pas à aller jeter un coup d’œil à ce fameux lac !

Sources photo : Pinterest

Ian Auger

#5 Agatha Christie : entre réalité et fiction.

“Un crime peut être une œuvre d’art, et un détective un artiste.”

I. Les débuts

La petite Agatha Mary Clarissa Miller est née le 15 septembre 1890 à Torquay au Royaume Uni. Elle est la cadette d’une famille de trois enfants. Elle a la chance de bénéficier d’une éducation à domicile, menée par son père et sa gouvernante. Cependant à la mort de son père, alors qu’elle avait 11 ans, c’est sa mère qui s’occupe d’elle. Dès son plus jeune âge, elle lit beaucoup et écrit encouragée par sa mère.

En 1906, cette dernière l’emmène à Paris pour y terminer ses études. Elle étudie notamment le piano ainsi que le chant et veut continuer dans une carrière d’artiste lyrique. Mais sa timidité excessive eut raison de son talent et elle retourne à Torquay avec sa mère. Mais en 1910, sa mère tombe malade, elles se rendent donc toutes les deux au Caire, où le climat est plus chaud. Agatha passe le plus clair de son temps à chercher un mari convenable pour son rang.

De retour en Angleterre, sa mère l’oblige à écrire une histoire. Elle écrit alors sa première nouvelle, the House of Beauty. Elle en écrit d’autres et les envoient sous différents pseudonymes mais aucune d’elles n’est publiée. La même année, c’est sa sœur qui la met au défi d’écrire un roman policier. Elle relève le défi et écrit the Lonely Petit ; mais les éditeurs refusent de le publier. Son agent littéraire Hugues Massie, lui suggère d’en écrire un deuxième.

En 1912, elle rencontre lors d’un bal Archibald Christie, un  séduisant aviateur. Ils tombent rapidement amoureux et se fiancent. Ils se marient précipitamment, le 25 décembre car son époux était appelé pour la première guerre mondiale.

Durant la guerre Agatha s’engage comme infirmière volontaire à la Croix rouge et obtient son diplôme de pharmacienne. Elle se familiarise alors avec les poisons, médicaments et autres drogues qui lui seront utiles pour écrire ses romans. Elle écrit aussi, et suite à un autre défi de sa sœur, sort son premier roman publié : la mystérieuse affaire de Styles, où Hercule Poirot apparait pour la première fois.

Mais c’est en 1926, lors de la publication de son septième roman, le meurtre de Roger Ackroyd, qui sera vendu à 8 000 exemplaires (ce qui est beaucoup à l’époque), que Agatha Christie devient l’une des figure du roman policier !

Dans le prochaie épisode :  Agatha disparait !

Sources textes et photos :

Lise Junique

Un média libre…

Le Canard Enchaîné : histoire d’un journal libre

Le Canard Enchaîné est un journal hebdomadaire qui sort tous les mercredis en France depuis 1915. Ce journal de renom est aujourd’hui un incontournable par tous les amateurs de presse satirique. Mais qu’en est il de son histoire et de son évolution ?

La Première Guerre mondiale…

Le Canard enchaîné est fondé le 10 septembre 1915 par Jeanne et Maurice Maréchal aidés par Henri-Paul Deyvaux-Gassier. Leur première série se termine au cinquième numéro, puis le journal redémarre le 5 juillet 1916, moment où débute la série actuelle. Il est connu pour être indépendant financièrement et être toujours au cœur de l’investigation.
Son nom est fortement inspiré du quotidien « L’homme libre » édité par Clemenceau, journal qui critiquait ouvertement le gouvernement durant la seconde guerre mondiale. Il subit une modification de son nom du 15 octobre 1918 au 28 avril 1920 en se nommant « le Canard Déchaîné ».

Le journal coûte environ 1.20 euros et environ 500 000 exemplaires sont vendus chaque semaine, il comporte huit pages grand format, avec des dessins. Une centaine de salariés travaillent, y compris des pigistes. Le Canard Enchaîné est l’hebdomadaire le plus ancien de la presse satirique française, celui-ci paraît donc tous les mercredis. On peut constater que la fiabilité ainsi que la crédibilité du journal ne sont que peu remises en question. Cependant, comme tous médias, le Canard Enchaîné fait fasse à la critique. En effet, en 2008, Karl laske et Laurent Valdiguié publient un essai allant à l’encontre du Canard Enchaîné, puis, en 2013 Jean-Yves Viollier ancien collaborateur du Canard écrit lui aussi un roman à charge envers le journal.

Un siècle de combat pour la liberté de la presse…

Pendant l’entre deux guerres, ceux-ci font paraître de nombreux papiers montrant leur soutien au Front Populaire et en dénonçant la montée des régimes totalitaires. L’ironie du journal se déchaîne : ses journalistes sont volontiers satiriques et polémistes.
Lors de la seconde guerre mondiale, Le journal connaît cependant une forte censure.
Lors de la guerre d’Algérie, le Canard s’oriente vers un journalisme d’investigation jusqu’à devenir une référence en la matière dans les années soixante. Il s’oriente également vers un journalisme de dénonciation de tous les extrêmes, celui-ci est pour l’indépendance de L’Algérie.
Dans les années soixante, le journal s’étoffe et augmente sa pagination. Il s’efforce de répondre aux demandes du public et développe un style différent du conformisme. L’arrivée du Général de Gaulle donne un nouvel élan au journal avec la création de la rubrique « La Cour » par Roger Fressoz.

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Le Canard Enchainé

Dans les années 1970, le Canard poursuit son orientation vers un journalisme d’investigation en dénonçant les scandales politiques et économiques. En octobre 1979 le journal révèle l’affaire des diamants de Bokassa (échange de bijoux entre le président français Valéry Giscard d’Estaing et l’ancien empereur de Centrafrique Bokassa. Cette affaire a été préjudiciable pour VGE car il n’a pas été réélu). En 1981, le journal révèle l’affaire Papon (révélant le rôle de Maurice Papon, préfet de Bordeaux pendant la Seconde Guerre mondiale dans la déportation des Juifs bordelais). Dans les années 1990, le journal évolue et s’effectue de grands changements au sein de la tête du journal. Suite à l’attentat du 5 janvier 2015 contre Charlie Hebdo, le Canard annonce dans son édition du 14 janvier avoir aussi reçu des menaces de mort. Le Canard rend également hommage au dessinateur Cabu dans ce numéro. Et, en 25 janvier 2017, le Canard Enchaîné affirme que Penelope Fillon, épouse de François Fillon, a été rémunérée 500 000 euros brut pour des emplois d’attachée parlementaire.

Un média libre…

Le Canard Enchaîné est donc un des journaux les plus importants et significatifs du paysage médiatique français, qui a fait face à plusieurs événements publics importants durant les années mais s’en est toujours relevé plus fort. Rares sont les médias totalement indépendants de nos jours, médias où les journalistes peuvent librement s’exprimer et travailler. Un média à défendre pour préserver et défendre la démocratie en France….

Céleste Batteur, Emma Bonnard et Amel Brun 

La dispute

Cette pièce de Mohamed El Khatib nommée « La Dispute », nous explique le divorce à travers les yeux des enfants. Cette pièce est actuellement jouée au Théâtre de la Ville.

Mais en quoi cette mise en scène cherche à inverser les rôles ?

La scénographie : un univers modulable

Le décor de la pièce est intégralement fait en Lego que ce soient les chaises, les tables ou le sol tout est fait à base de briques colorées. C’est donc un décor complètement modulable qui s’offre aux spectateurs, puisque durant la pièce, les acteurs feront en sorte de modifier ce qui est comme leur terrain de jeu sur scène. Ils n’hésiteront pas à rajouter, déplacer ou enlever des morceaux du décor. Durant la pièce, ils se serviront de ces briques pour créer un pupitre afin d’exprimer leur avis au sujet du divorce ou poser des questions au public et même pour mettre en lumière leur situations familiales. Ce décor représente avant tout l’enfance car rappelons-le, les acteurs n’ont qu’environ neuf ans. C’est donc dans un monde coloré représentant l’enfance que Mohamed EL-Khatib nous plonge

L’utilisation de la vidéo sur scène : des dizaines de divorces

Dés le commencement de « La dispute », le spectateur visionne la vidéo d’une jeune fille se brossant les cheveux. Elle s’excuse de ne pouvoir être présente sur scène car elle n’est pas « chez le bon parent ». La présence de vidéos sera très importante tout au long de la pièce puisqu’à plusieurs reprises des enfants interviewés par Mohamed El Khatib racontent leur expérience du divorce. Les extraits les montrent expliquant leur situation, que ce soit l’annonce de la séparation, leur réaction face à ce bouleversement ou même ce que cette double vie a changé dans leur quotidien avec les beaux-parents et les tensions familiales. Les explications des parents sont ainsi répétées : « Mon papa m’a dit que le couple c’est comme une équation à deux inconnues ». Certains ne comprennent pas vraiment ce qu’est le divorce mais ils « nous montrent comment ils le vivent.

Le jeu des comédiens : d’une grande maturité

Dans cette pièce les enfants parlent de leurs problèmes, leur vécu. Ils ont chacun des situations parentales particulières.

Par exemple, Elona construit, dans une des premières scènes, le visage de son père avec des Lego, elle se l’imagine, elle l’idéalise. De plus, on comprend qu’elle a sûrement décidé d’apprendre la musique pour plaire à ce père « invisible ».

Ninon parle de son expérience au quotidien avec les ponts. Elle explique que pour aller de chez son père à chez sa mère et inversement, elle doit emprunter un pont, toute seule. Lors de la traversée, elle ressent le manque du parent laissé, puis un vide au milieu du pont, et au bout du pont, elle est heureuse de retrouver son autre parent. Elle finit sa scène sur un « Je déteste les ponts » très poignant.

Au début de la pièce, les enfants se mettent à jouer de la flûte, et l’un des enfants joue faux. Par la suite on apprendra que cet enfant a menti sur ses conditions de vie puisque ses parents ne sont pas séparés. Cela explique peut-être pourquoi il n’était pas en harmonie avec les autres. (Il voulait être dans le spectacle, sur scène.)

Dans cette pièce, Mohamed El Khatib nous montre une face particulière de l’enfance, celle où les enfants vivent tout autant le divorce que les parents. Dans cette mise en scène, il a fait en sorte que ses innocents puissent s’exprimer sur cette rupture jusqu’à faire la leçon aux adultes. Les rôles sont donc échangés. Tout montre dans la pièce que les acteurs sont des enfants puisque le décor est fait de jouets et l’instrument dont la plupart des enfants jouent est une flûte à bec. De plus, lors de la scène du pont, des Playmobil géants ont été rajoutés au décor, figurant les parents. Ces jeunes font passer un message aux parents et adultes à travers ce spectacle en leur posant des questions et en racontant leurs expériences personnelles pour faire comprendre aux parents qu’ils ont aussi, et malgré eux, un rôle à jouer dans le divorce.

Charlotte Gourdin

Vers une 6ème extinction ?

Une extinction massive ou grande extinction, est un événement assez court par rapport aux temps géologiques (quelques millions d’années au maximum) au cours duquel 75 % minimum des espèces animales et végétales présentes sur la planète disparaissent.

Il y a déjà 5 grandes extinctions qui ont eu lieu :

-L’ordovicien, il y a environ 45 millions d’années ou 86% des espèces marines ont disparu.

-Le dévonien supérieur, il y a environ 360 millions d’années ou 75% des espèces marines auraient disparu.

-Le permien-trias, la plus destructrice de toutes ou entre 85% et 96% des espèces marines ont disparu, il y a 250 millions d’années.

-Le trias jurassique, il y a environ 200 à 215 million d’années ou la quasi-totalité des espèces terrestres et 70% des espèces marines ont disparu.

-Et enfin l’extinction la plus connue, le crétacé tertiaire, il y a 66 millions d’années ou presque tous les dinosaures ont disparu.

La 6e extinction, donc celle que nous sommes en train de vivre est inédite car d’une part elle est causée par l’homme et d’autre part elle est bien plus rapide car le très grand nombre d’espèces que nous sommes en train de perdre disparaît depuis 100 à 150 ans alors que dans les extinctions précédentes les espèces disparaissaient sur des périodes de plusieurs millions d’années.

Alors vous pouvez vous demander, en quoi la biodiversité est importante pour nous ?

Elle est importante pour nous car elle est nécessaire pour notre alimentation (pour ne pas manger toujours la même chose et avoir une diversité dans notre nutrition), la science et les recherches (étudier par exemple l’évolution grâce à l’étude des espèces) et au tourisme qui rapporte beaucoup d’argent (zoos et aquariums, écotourisme, safari…).

La perte de la biodiversité est une crise écologique qui implique l’extinction d’espèces (végétales ou animales)sur terre, la réduction ou la perte locale d’espèces dans un espace, et la disparition d’écosystèmes. Cette perte pourrait causer la sixième crise d’extinction majeure.

Cette perte de la biodiversité est causée par 4 facteurs :

-La destruction et la pollution de certains habitats (la forêt amazonienne, la grande barrière de corail…).

-La surexploitation (surpêche du cabillaud, la chasse des éléphants pour leurs défenses…).

-Le changement climatique (le crapaud doré d’Amérique central éteint à cause de la sécheresse, l’ours polaire qui voit son habitat de plus en plus réduit à cause de la fonte des glaces…).

-Et l’introduction d’une espèce invasive dans un milieu (le crapaud buffle en Australie qui risque d’avancer vers le sud et menace la biodiversité…).

Énormément d’espèces animales (12 500) sont menacées d’extinction. Elles le sont toutes à cause d’au moins une de ces raisons.

La tortue marine par exemple, est affectée par l’intégralité de ces raisons. Les tortues marines peuvent être trouvées dans tous les océans sauf l’océan Arctique. La taille moyenne des espèces va de 50 cm à 1 m. Ces espèces sont toutes vulnérables ou menacées. Elles font localement l’objet de protection ou de plan de restauration. Elles sont victimes de chasse et de braconnage : leur viande et leurs œufs sont mangés. Elles sont également tuées pour être empaillées et vendues en souvenir aux touristes. Les chercheurs estiment que chaque année les braconniers prélèvent 30 000 tortues vertes en basse Californie et que 50 000 tortues marines sont tuées en Asie du Sud-Est et dans le Pacifique Sud. Dans les années 60, plus d’un million de tortues étaient tuées tous les ans sur la côte pacifique du Mexique. Elles sont également victimes de nombreuses captures accidentelles. La pollution sonore des activités humaines les oblige à s’en aller des côtes et les véhicules sur les plages les obligent à trouver de nouveaux lieux de ponte. La pollution visuelle, telles que les lumières des routes et des bâtiments, empêchent les nouveaux nés de s’orienter et de rejoindre la mer. Les principales sources d’alimentation des tortues telles que les récifs coralliens ou les massifs d’algues sont régulièrement mis à l’épreuve ou détruit. En fonction de la région des tortues, des prédateurs qui n’étaient pas là autrefois peuvent s’attaquer à leurs œufs. Les changements climatiques et le réchauffement de la planète auront certainement un impact sur la survie des tortues marines. La détermination de leur sexe dépendant de la température, une augmentation de la chaleur au niveau des plages à pondaison, modifiera la proportion de mâles et de femelles et conduira à un déséquilibre des populations. De plus la montée des eaux réduira leurs espaces de pontes.

Malheureusement l’exemple de ces tortues est un exemple parmi tant d’autres.

Vous vous demandez peut être à présent, comment enrayer cette perte de la biodiversité ?

A notre échelle d’individu, on peut :

-Respecter la nature, ne pas tuer d’insecte, ne pas s’approcher des nids d’oiseaux, ne pas arracher de fleurs…

-Ne pas utiliser de désherbant ou d’insecticide.

-Privilégier les produits locaux et de saison

A l’échelle national ou international on pourrait :

-Interdire la pêche et le braconnage,

-Limiter le nombre d’hectares de forêt coupés,

-Protéger les océans, les coraux et tous ce qui y vie,

-Créer encore plus de réserve naturelle où les hommes n’auraient pas le droit d’aller,

-Limiter et interdire la production de certains plastiques.

En faisant des actions comme celles ci, en militant et en donnant à des associations à but non lucratif, on peut sauver notre planète et empêcher cette extinction de masse.

Orlando Fairbrother