Ce mardi 2 juin sur Instagram, un carré noir suivi du hashtag Blackouttuesday a été posté plus de 25 millions de fois. Mouvement qui a pour but de ne plus diffuser de photos afin de soutenir le mouvement Black Lives Matter suite à la mort tragique de Georges Floyd asphyxié lors de son interpellation par la police. Sa mort a entraîné de nombreuses manifestations contre les violences policières.
Une vidéo de 4 minutes publiés sur Facebook a fait le tour d’Internet en seulement quelques heures. Sur cette vidéo on observe une personne portant un masque du film V pour Vendetta et qui parle avec une voix déformée et robotique. Marques de fabrique des Anonymous.
Anonymous est un mouvement décentralisé sans hiérarchie de cyberactivistes apparu en 2003 défendant la liberté sur Internet. Ce n’est pas un mouvement fermé au contraire tout le monde peut être un Anonymous. Ils se définissent comme des défenseurs de la liberté d’expression. En 2008, ils se font connaître en s’attaquant à l’Église de scientologie qu’ils accusent de censure sur le Web. Ils ont soutenus d’autres organisations comme Occupy Wall Street et WikiLeaks. Après 5 années discrètes ils sont de retour, le 29 mai une vidéo a fait le tour d’Internet, ils menacent la police de Minneapolis à la suite de la mort de George Floyd, un afro-américain mort après son interpellation par la police. Depuis son décès le 25 mai, les Etats-Unis ont été le centre de dizaine de manifestations dénonçant les violences policières, prônant le mouvement Black Lives Matter. Les Anonymous ont rejoint ce mouvement, dans la vidéo ils annoncent : « Vous avez peut-être renvoyé ces agents pour sauver la face, mais il est clair que ce genre de comportements est cautionné, si ce n’est encouragé, au sein de vos services, comme il l’est dans d’autres (…) Nous ne faisons pas confiance à votre organisation corrompue quand il s’agit de mener à bien la justice. Nous allons donc montrer au monde vos nombreux crimes. »
La vidéo se finit par le slogan des Anonymous « We are legion, expect us » (« Nous sommes légion, redoutez-nous »).
Cette année, les élèves de la Classe médias du lycée Montaigne ont participé au concours Médiatiks Paris 2020. Notre blog est arrivé parmi les 5 premiers… Une très belle place d’honneur… Mais une élève de l’option « Education aux Médias », Magdalena, a gagné le premier prix ex-aequo pour le dessin de presse.
Devant les transformations rapides de nos sociétés, nous avons voulu savoir comment nos élèves de premières voient les médias dans un avenir proche. Ils devaient surtout insister sur les risques et les conséquences d’une presse « sans papier », c’est-à-dire la généralisation du numérique.
Les élèves s’interrogent. Quelle presse pour demain ? Répondre à cette question s’est tenté de se projeter dans un avenir proche. Comment sera fait notre monde demain ? Tous les médias, seront-ils numériques ? Les tablettes, auront-elles envahi notre quotidien ? Le papier omniprésent hier aura-t-il totalement disparu demain ? Fera-t-il parti de notre histoire ? Une presse sans papier… Il ne sera plus alors possible de déployer les pages d’un journal, l’odeur de l’encre aura totalement disparu et le support de l’information sera dématérialisé. Est-ce que ce monde peut exister ? N’existe-t-il pas déjà ? Sommes-nous les acteurs, les témoins ou les victimes de cette révolution médiatique ? Et la démocratie… Nos libertés individuelles… Notre République… Notre Etat de droit… peuvent-ils accepter ou survivre à cette transformation ? Les élèves répondent…
La Classe Médias et Jules Morel.
« Quelle presse pour demain ?”
Depuis le Moyen-Âge et jusqu’au début de la radio dans les années 1930, l’information était exclusivement diffusée via des livres manuscrits et imprimés, puis par la presse. Cette dernière n’a cessé de se développer à partir du XIXème siècle et a augmenté son influence grâce à des affaires telles que celle d’Alfred Dreyfus dans laquelle elle joua un rôle très important. Les évolutions technologiques récentes contraignent la presse telle que nous la connaissons à innover et à s’adapter aux nouveaux outils de communication. Avec l’avènement d’Internet notamment, notre conception de la presse est donc amenée à changer et à évoluer. A une époque où la presse papier rivalise avec la nouvelle presse numérique on peut donc se poser la question suivante : Que avenir aura notre presse du futur? Pour répondre à la problématique, notre réflexion s’effectuera en deux axes : dans un premier temps nous comparerons les différents supports qu’offrent ces types de journaux puis nous aborderons la question de la liberté de la presse.
En 2018, la part de lectures de presse numérique était de 54% contre 46% pour le papier dans notre pays. Cet écart ne fait que se creuser d’avantage au cours du temps et à mesure qu’internet se démocratise. Aujourd’hui, près de 89% des ménages en France y ont accès.
Au cours de l’année, on estimait à environ 1,3 million d’exemplaires le nombre de journaux vendus chaque jour en France. Le premier quotidien étant Le Figaro avec quelques 325 938 ventes par jour, talonné par Le Monde qui en totalisait 323 565 en 2019, selon l’ACPM, Alliance pour les chiffres de la presse et des médias. La presse papier est considérée comme traditionnelle et les informations peuvent y paraître plus vérifiées, plus fiables. Par ailleurs, les gros titres des journaux interpellent toujours plus le lecteur que le titre d’un article consulté sur un téléphone portable, quelque soit sa police ou sa taille. Apparue il y a plus de 200 ans, les journaux font partie de notre culture collective et ont bien souvent permis de défendre des causes, d’exposer accords et désaccords ainsi que d’informer la population. La presse papier a un côté plus concret et plus marquant. Ainsi, on conserve les journaux des jours marquants, parfois en guise de souvenir, quand les articles en ligne ne sont que consultés et moins conservés par le lecteur. Par exemple, acheter et conserver un journal au lendemain de l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris n’aura pas le même effet que lire un article en ligne. Les journaux sont des preuves historiques, et encore plus marquantes sur le papier, « verba volant, scripta manent ». La presse numérique est moins détaillée et moins vérifiée que la presse écrite. Cependant, la presse papier connaît un certain déclin depuis quelques temps déjà. En effet, à partir de 1960 la télévision fait son apparition, suivie d’internet en 1990. L’information est rendue plus accessible grâce à ces nouveaux médias, accessibles à tous en temps réel et gratuit dans le cas d’internet. La presse papier, plus chère et moins compacte, a donc tendance, quant à elle, à tomber en désuétude, notamment chez les nouvelles générations qui ont presque été élevée avec internet. Celui-ci permet un accès facile à de nombreuses sources d’information, et est gratuit la plupart du temps, ce qui représente un avantage non-négligeable. Il rend accessible une quantité ineffable d’informations et représente une réelle opportunité. Cependant, internet peut comporter des risques dans la mesure où les flux d’informations peuvent plus facilement y être erronées ou encore volontairement manipulées. On appelle fake news ces fausses nouvelles diffusées dans un but malintentionné.
La presse est importante dans la vie politique du pays car elle constitue un contre-pouvoir et fait partie de la démocratie. Les journaux désignés comme traditionnels connaissent un déclin avec la progression d’Internet mais cela ne signe pas forcément leur disparition. Cependant, on voit la presse numérique se développer de plus en plus au cours du temps car elle paraît plus simple et plus rapide à utiliser; elle ne permet parfois que de survoler l’actualité et reste moins développée que la presse imprimée. La presse papier est plus longue à lire mais également plus complète que la presse numérique qui veut son usage plus rapide et plus facile. On connaîtra donc certainement dans l’avenir une hausse plus importante encore des contenus multimédias sans pour autant voir disparaître la presse papier. La presse a donc encore un bel avenir devant elle bien que la presse papier soit un peu éclipsée par la presse numérique, plus facile d’accès.
La liberté d’expression est l’un des droits les plus importants en France, elle figure dans notre devise républicaine : Liberté, égalité, fraternité. Les philosophes des Lumières commencèrent à discuter cette idée au XVIIIème siècle, après le règne de Louis XIV marqué par la censure et le despotisme. Ainsi, dès la révolution française de 1789, ceux qui furent nos premiers députés inscrirent dans l’article 11 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen que : “ La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dan les cas déterminés par la loi”. Ce combat au nom de la liberté se poursuit tout au long du XIXème siècle et est encore actuel de nos jours.
La presse est donc un excellent moyen de diffuser des idées sans être inquiété ni être censuré. Cependant, il existe parfois une différence entre presse écrite et presse traditionnelle, l’une se voulant plus libre que l’autre. Cette première possède une sorte de légitimité plus importante que la dernière. Par ailleurs, on retrouve beaucoup plus de ressources, qui plus est fiables, dans les journaux papier où rien ne doit être laissé au hasard, étant rédigés et examinée par des journalistes. De plus, cette liberté se manifeste également dans les journaux satiriques et controversés qui sont publiés. Sur Internet, ils peuvent être signalés et censurés tandis que la presse imprimée ne peut être supprimée, n’en déplaise certains. L’hebdomadaire Charlie Hebdo fût victime d’une attaque terroriste en raison de ses caricatures et de son contenu le 7 janvier 2015 à Paris; cela coûta la vie à grand nombre de ses journalistes. Cet événement marqua énormément la France, pays très attaché à cette liberté d’expression que nos ancêtres ont eu tant de mal à obtenir. D’autre part, on accorde plus de confiance aux journaux, libres de publier le contenu qu’ils souhaitent. Ainsi, les grandes affaires sont le plus souvent révélées par des journaux connus et fiable. Par exemple, l’affaire Benalla éclate le 18 juillet 2018 suite à une publication du Monde et le scandale des Panama Papers fût initialement révélé grâce au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung en 2015.
La presse est synonyme de liberté d’expression et est très importante dans la société dans laquelle nous vivons. C’est un contre pouvoir actif qui permet d’éviter aux idées de circuler et aux gens de s’exprimer. La presse a donc encore un bel avenir devant elle bien que la presse papier soit un peu éclipsée par la presse numérique, plus facile d’accès. Elle est synonyme de liberté d’expression et est très importante dans la société dans laquelle nous vivons. C’est un contre pouvoir actif qui permet d’éviter aux idées de circuler et aux gens de s’exprimer. La presse s’adapte aux innovations technologiques et aux changements. Elle est très importante dans notre démocratie et saura certainement perdurer dans la continuité. On peut être amené à se poser à question suivante : qu’en est-il du financement de la presse, en déficit chronique ?
Cécilia Didier, élève de première du lycée Montaigne (Paris).
Quelle presse demain ?
Pendant les périodes de guerres d’ampleur internationale par exemple, la presse a toujours eu une place extrêmement importante ainsi qu’un pouvoir non négligeable, et c’est la raison pour laquelle dans ces temps de crises, la censure de ces médias n’était pas rare. En effet, la presse représente un moyen de transmission de l’information très efficace. Alors, ces médias transmetteurs d’informations, si puissants puissent-ils être, n’ont pour autant jamais cessé d’évoluer, entre la presse écrite, l’apparition du transistor, l’essor de la radio ou de la télévision et bien évidemment la fulgurante montée en puissance de la presse numérique et d’Internet. Ainsi, on peut se demander comment nous pouvons imaginer la presse du futur. En premier temps, il convient de revenir sur la place qu’a occupée la presse écrite et de se demander comment cette place a pu évoluer, avant de voir en quoi l’apparition de la presse numérique a changé notre rapport à l’information. Enfin, nous essaierons d’imaginer à quoi pourrait ressembler la presse de demain. Dans un premier temps, il est nécessaire de faire un point sur la presse écrite, de son apparition à aujourd’hui, en voyant quelle place elle a occupée. La presse écrite a connu une grande évolution technique à partir du XIXème siècle, grâce notamment à l’invention du télégraphe électrique ou de la linotype, qui permettait d’augmenter la cadence d’impression des journaux et d’en augmenter le nombre par la même occasion. Alors, c’est tout naturellement qu’à cette époque, c’était la presse écrite qui avait le monopole de l’information et de la bonne transmission de celle-ci. Ainsi, en France, l’âge d’or de la presse écrite se situe pendant la IIIe République, essentiellement après la loi sur la presse de 1881. C’est aussi pendant cette période qu’a eu lieu une des affaires d’État les plus importantes de France, l’affaire Dreyfus, durant laquelle la presse a joué un rôle très important, en participant directement au clivage de la population. Toutefois, c’est jusqu’en 1914, à la veille de la 1ère guerre mondiale, que la presse écrite est le premier moyen au monde de diffusion d’informations par habitant. En revanche, aujourd’hui, on remarque une forte baisse de l’influence de cette presse, car même si la diffusion de journaux a augmenté de près de 10% en Asie, au moyen Orient ou en Afrique du Nord, en Europe, elle a diminué de plus de 25%.Cette baisse peut être liée à un changement structurel du modèle économique de la presse qui a eu lieu très brusquement.
Pourtant, si elle a survécu à la naissance de la radio, de la télévision ou de l’accès gratuit à l’information, la presse écrite s’est retrouvée très atteinte par la montée en puissance d’Internet. Cette faiblesse face à Internet peut s’expliquer par différents points. Tout d’abord, il est important de notifier que les nouvelles générations grandissent dans une ère où tout accès à l’information est gratuit, ou du moins, semble gratuit. Aussi, on sait qu’il est beaucoup plus cher de produire une presse écrite qu’un média sur Internet car c’est bel et bien la presse écrite qui représente le plus gros employeur de journalistes : 40% de ceux-ci travaillent dans la presse écrite, pour seulement 6% dans le domaine du numérique. Ainsi, la presse numérique peut se permettre de proposer une transmission de l’information gratuite, généralement financée par la publicité.
Par ailleurs, aujourd’hui, on assiste à l’essor des intelligences artificielles, qui tendent à nous guider de plus en plus. Ainsi, dorénavant, le succès d’un média numérique dépend en grande partie de l’algorithme mis en place par les moteurs de recherches. Ce succès n’est pas déterminé par la pertinence des arguments, mais par l’efficacité de l’algorithme utilisé par le moteur de recherche. En effet, les intelligences artificielles imposent ce que nous devons savoir en mettant en avant un certain type d’information grâce à cet algorithme. Aujourd’hui, sur Internet, la hiérarchisation des infos dépend du nombre de clics générés, ce qui n’est bien évidemment pas une donnée pertinente pour juger la qualité de l’information.
En outre, s’il est très facile pour tout le monde de partager des informations sur Internet, on voit que certaines personnes s’improvisent très vite journalistes. Or, le fait que tout le monde se croit capable d’être émetteur d’information peut s’avérer dangereux. En effet, par exemple, lors de la crise en Crimée, certaines personnes sur les réseaux sociaux ont commencé à partager une information très importante. Ainsi, en un rien de temps, le monde se retrouvait inquiété en apprenant que la Russie avait décidé de réaliser un essai nucléaire avec une fusée intercontinentale. Rapidement, l’information a fait le tour du monde et des réactions se sont fait entendre. Les journalistes ont alors commencé à écrire des articles en se fondant uniquement sur une information non vérifiée. Et effectivement, à peine une heure plus tard, le monde apprenait que l’essai était programmé depuis longtemps et que les États-Unis étaient non seulement au courant, mais qu’ils avaient donné leur accord. Ainsi repose le principal danger de l’information sur Internet : si les journalistes prennent les informations annoncées sans sources ni vérifications pour argent comptant, alors la fake new ne peut que se répandre et perdurer.
Enfin, après avoir évoqué les deux principaux médias de notre société ainsi que leurs inconvénients, il est légitime de se demander à quoi pourrait donc ressembler la presse de demain. Si aujourd’hui on voit des figures mondialement reconnues de la presse écrite disparaître à petit feu, on peut tout de même imaginer qu’il existe un certain avenir pour la presse écrite. En effet, après avoir vu son chiffre d’affaires annuel réduit de 2 milliards en dollars en 2007 à 1 milliard en 2012, le Washington post a été vendu pour 250 millions de dollars à Jeff Bezos, propriétaire d’Amazon et de l’une des plus grosses richesses du monde. Cet investissement montre bien que la presse écrite n’est pas promise à une futur difficile. Bien au contraire, si l’information commence à se regrouper de plus en plus sur Internet, on peut imaginer que la presse écrite sera dans quelques années le seul moyen de communication impossible à surveiller, ou du moins difficile. En effet, sur Internet, tout est facilement traçable et identifiable. Alors, on peut imaginer que la presse écrite n’est encore une fois pas prête à plier face aux nouvelles technologies.
Ainsi, on peut imaginer qu’avec cette nouvelle forme de presse pourrait se développer un métier trop peu répandu aujourd’hui, celui de fact checker. En effet, vérifier une information demande du temps. Or, Internet a pour principal avantage celui de la rapidité d’accès à l’information. Alors, on pourrait imaginer que certains journalistes, ayant reçu une bonne formation, se spécialiseraient dans le fact checking afin d’offrir une information plus vérifiée, accompagnée de sources et de preuves bien réelles. Ce rôle, bien qu’en pleine expansion aujourd’hui, reste très peu présent en France.
Par ailleurs, les plateformes publicitaires sont destinées à s’étendre et à évoluer. C’est notamment la raison pour laquelle les presses numériques privilégient un financement par la publicité. Alors, on peut imaginer que la presse du futur fera aussi appel, en partie du moins, à ce financement. Toutefois, cela représenterait sûrement seulement une partie du financement, permettant à la population d’avoir accès à l’information à un prix réduit, sans que cet accès soit forcément gratuit. Alors, le fait que la source de revenus de ces quotidiens ne soit pas uniquement fondée sur les publicités offre une certaine stabilité dans les revenus.
Ainsi, on assisterait à un accès à l’information à deux vitesses, ce qui veut dire que ceux qui souhaitent être bien informés, en ayant accès à des informations vérifiées et fiables, le pourraient en faisant l’effort d’aller chercher ce média vérifié. Toutefois, ceux qui ne voudraient pas faire cet effort resteraient alors victime de l’infobésité.
En conclusion, la presse a considérablement évolué depuis son apparition, depuis la presse écrite et son essor au XIXème siècle, jusqu’à l’apparition de la presse numérique, privilégiée de nos jours, en passant bien entendu par la radio ou la télévision. Au demeurant, cette presse est encore aujourd’hui amenée à évoluer et on peut imaginer dans un futur proche l’apparition d’un nouveau média. Cette nouvelle presse serait probablement en partie financée par la publicité mais pas uniquement, afin d’offrir une certaine stabilité financière au média. On pourrait aussi imaginer le développement du rôle de fact checker, qui deviendrait un métier à part entière. Enfin, cela ne ferait qu’accentuer l’accès à l’information à deux vitesses à laquelle nous avons tendance à assister aujourd’hui, en permettant à ceux qui le souhaitent d’avoir accès à une base d’information de qualité, produite par des journalistes de métier, ayant reçu une formation et ayant certaines aptitudes. Ainsi, si aujourd’hui, avec l’essor des réseaux sociaux et d’Internet, on voit de plus en plus de journalistes improvisés, partageant des informations parfois non fondées, il n’est pas illégitime de rêver à une nouvelle forme de presse, plus fiable et de meilleure qualité.
Matéo Ludger
Quelle presse pour demain?
La presse a connu de très nombreux changements et bouleversements dans son histoire. La presse écrite apparaît pour la première fois au début du XVIIe siècle avec la naissance de publication périodique, et va être le seule média jusqu’au XXe siècle. Elle va, à partir de cette période, rencontrer de nouveaux concurrents tels que la radio et la télévision mais le réel bouleversement de cette presse est l’apparition de la presse numérique. Tout d’abord il est important de définir ce qu’est la presse, selon le dictionnaire Larousse, cela signifie l’ensemble des journaux et des revues périodiques. Pendant longtemps, ce mot ne comprenait que les journaux imprimés mais depuis l’arrivé de la presse numérique, ce terme s’est élargie. Car, en effet, la presse se scinde en deux groupes, la presse écrite, c’est-à-dire les journaux papier, et la presse numérique, c’est à dire soit les journaux papier qui se sont adapté au format numérique, soit les journaux uniquement diffusés sur Internet. En rappel il est important de préciser que la presse, qu’elle soit écrite ou numérique, est un média, et qu’un média est un moyen de diffusion ou de communication de documents, de messages et d’informations. On parle de média de masse lorsqu’un média détient une large audience dans une société démocratique.
Nous nous trouvons donc aujourd’hui dans une situation où ces deux types de presses se partagent (assez inéquitablement) le paysage informationnelle et où l’un d’entre eux voit son intégrité peu à peu mise en danger. Une question peut alors se poser, laquelle de ces deux presses doit subsister, laquelle est la plus propice à subsister et pourquoi? Il conviendra d’aborder dans un premier temps ces deux supports, leurs avantages puis dans un second temps leurs désavantages et pour finir les questions qu’ils soulèvent.
La presse papier et la presse numérique connaissent chacune des avantages qui leurs sont propres et qui leurs permettent d’être lues. Premièrement pour ce qui est des avantages, en ce qui concerne le support papier elle en détient plusieurs. Tout d’abord le fait d’acheter un journal, ou bien d’être abonner et de le recevoir à son domicile permet d’avoir une sorte de rituel, de s’informer entièrement à un moment précis. Le papier permet également d’avoir l’esprit calme lors de la lecture. De plus, les informations ont eu généralement un minimum de temps pour être réfléchit et mise au clair du fait des tirages. Le temps de l’élaboration du journal d’information papier permet de s’assurer de sa qualité, de son intérêt et ainsi de ne pas se précipiter au risque de faire des erreurs. Un autre point important et parfois oublié, l’impact écologique. Cela dépend bien sur de nombreux facteurs comme la quantité ou le type de papier par exemple mais partons du principe de le papier du journal est recyclable, son impact environnemental sera moindre par rapport à celui d’un journal numérique (cela dépend aussi bien sur du temps passé sur l’article etc…). Mais globalement, nous pourrions croire à l’inverse car l’idée d’acheter du papier pour le jeter ensuite semble très peu écologique, la presse papier a un impact environnemental moins important que celui du support numérique.
Pour ce qui est des avantages de la presse numérique il y en a également de nombreux tel que la rapidité de l’information à nous parvenir, le fait qu’elle nous arrive en temps réel est un des grand avantage du numérique (bien que cela soit contestable). La presse numérique a aussi l’atout d’être gratuite (pas pour tous les sites d’information mais néanmoins une grande partie). Il n’est plus non plus nécessaire d’être abonné, de s’engager à un journal pour pouvoir le lire. Le fait que l’information soit trouvable sur internet la rend plus susceptible d’être lu, à titre d’exemple le journal étatsunien le Washington Post, un an après qu’il se soit établie sur internet a vu son nombre de lecteurs passé de 10 000 à 400 000. La presse numérique est également avantagé car elle est accessible depuis tous les objets connectés qui ont accès à internet (ordinateur, tablette, smartphone) ce qui lui permet d’être consulté, pour une grande partie de la population, partout et n’importe quel moment. Peut être serait-il nécessaire de créer un nouveau support sur lequel nous pourrions avoir accès à la presse numérique, un support indépendant qui ne serait liés à aucune entreprise afin qu’il n’y est par exemple pas de publicité. Un support de la taille d’une tablette serait peut être envisageable car cela permettrait de pouvoir le transporter avec soit, comme une sorte de journal papier portable sur lequel seuls les informations des journaux papier apparaîtrait.
La presse papier a donc l’avantage d’être plus réfléchie, de pouvoir soi-même mieux y réfléchir et d’avoir un impact écologique moindre. La presse numérique à l’avantage de fournir de l’information en temps réel, d’être gratuite et d’y avoir accès très simplement. Mais qu’en est-il des inconvénients? La presse papier comme la presse numérique connaissent certains désavantages. Le support papier a des inconvénients qui mettent en danger son intégrité. La presse papier est payante (pour la plupart) ce qui est un critère assez important, c’est comme une étape de plus, il faut faire quelque chose, donner de l’argent pour avoir de l’information, ce qui peut paraître, à l’époque d’internet, assez superflu. De plus, les nouvelles générations ne sont pas habitués à n’avoir de l’information qu’une seule fois par jour, les journaux papier peuvent donc paraître “en retard”, l’information qu’ils diffusent (pour ce qui est des nouvelles du monde et non des enquêtes ou sujets comme cela) n’est pas “nouvelle”, se sont généralement des informations que nous connaissons déjà car nous l’avons entendu ou lu sur internet dans la soirée ou dans la nuit. En cela, la presse papier perd un petit peu de son importance lorsqu’il s’agit de purs faits, de pures informations.
Pour ce qui est des inconvénients de la presse numérique, il en existe un assez grand nombre. Premièrement les informations trouvables sur internet ne sont pas toujours fiables, un grand nombre de fake news peuvent y être trouvé. Se concentrer pour lire un article sur un écran est aussi complexe, les pages sont généralement remplies de publicités ou de lien vers d’autres articles, nous ne sommes donc pas dans des conditions propices à la concentration et c’est pour cela que peu de personnes lisent des articles numériques dans leur intégralité. De plus, le fait que nous puissions avoir accès à de l’information en continue peut faire de l’information une sorte de drogue. La crise du Covid-19 peut en être un exemple, de nombreuses presses numériques diffusent de l’information à la minute près, cela donne l’impression que quelque chose de fondamentale a lieu à chaque instant et qu’il faut donc absolument être présent. Devoir lire un article paru il y a plus de deux heures peut être vu comme inutile car les presses d’information continue en font apparaître de nouveaux en permanence ce qui fait de l’article de départ un article dépassé.
La presse numérique a également un grand défaut, celui de créer une bulle de filtre. Ce concept développé par le militant Eli Pariser signifie qu’en tant qu’internautes nous sommes destinés à ne lire que des informations qui, d’après les algorithmes, sont susceptible de nous intéresser. Cela signifie que nous n’avons pas à disposition toutes les informations, elles sont « prétraitées » pour nous. Cela a donc pour conséquence de nous isoler intellectuellement. Un autre problème survient à propos du support numérique, le fait tout simplement que tout le monde n’y ait pas accès, 7% des français ne disposerait d’objets connectés et moins de 20% des pays d’Afrique n’aurait pas accès à internet. Cela crée donc une fracture numérique et une inégalité devant l’information. Le support papier semble donc être, au vu du grand nombre d’inconvénient du support papier, le support à privilégier.
Il existe des désavantages au support papier comme au support numérique. La presse papier est payante et est assez éloigné des pratiques des nouvelles générations. Le support numérique n’est pas toujours fiable, n’est pas propice à la concentration et au jugement, il créer une bulle de filtre et n’est pas accessible pour tout le monde. Quelles sont les questions et les problèmes que ces deux presses soulèvent ? La presse papier et la presse numérique soulèvent de nombreuses questions.
Tout d’abord la question de la qualité, la presse papier, comme dit précédemment, a tendance à être plus complète, de meilleures qualités grâce au temps dont disposent les journalistes pour traiter et analyser les informations. De plus, puisqu’avant d’être publié les journaux sont vérifiés, la question des sources est très importante, elles sont vérifiés contrairement à certaines presses numériques. Pour ce qui est de la qualité de la presse numérique elle peut parfois être discutée. Dans un certain nombre de cas les articles sont écrits très rapidement pour pouvoir être le premier à donner l’information, on peut donc y trouver des fautes d’orthographes ou de syntaxe. Les informations ne sont pas non plus toujours analysées comme il se doit, il arrive que parfois des articles soient l’exact copier-coller d’un autre mais cela soulève une autre question, celle du pluralisme de l’information.
Mais il y a également la question de la fiabilité, comme encore une fois énoncé précédemment. Il est plus simple de diffuser des fake news sur internet car tout n’est pas vérifié. Cela peut être une simple erreur ou bien une diffusion intentionnelle mais dans tous les cas, les fake news portent à conséquence. De plus, tout le monde peut écrire sur internet et non uniquement à des journalistes ou à des personnes certifiées. Cela signifie que n’importe peut faire croire à n’importe quoi.
Un autre point très important et qui ne se réduit pas uniquement à la presse papier ou numérique mais également à d’autres médias tel que la radio ou la télévision, celui de la liberté d’expression et de la liberté de la presse. Pour appuyer mon propos je me référerais principalement à ce qui concerne le cas de la France. La presse est protégée par, premièrement, la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen mais également par la loi de 1881 qui définit les libertés et les responsabilités de la presse française. En France, la presse papier est considérée comme étant le quatrième pouvoir car elle est indépendante de l’État. Depuis l’apparition de la presse numérique à la fin des années 1990, la loi et les droits définis dans la DDHC et dans la loi de 1881 se sont étendues à ce nouveau support. Les mêmes sanctions sont appliquées ainsi que les mêmes devoirs. Mais le cas de la presse numérique connaît certains problèmes, les Etats, qu’ils soient démocratiques ou non, veulent et peuvent contrôler les informations publiées sur internet par le biais d’outils technologiques et législatifs. Par exemple pour le cas de la France, avec la crise sanitaire du Coronavirus, le gouvernement avait mis en place une page nommée “Désinfox” pour lutter contre la promulgation de fake news au sujet du Covid-19 et avaient ainsi créé un espace (supprimé le 5 mai) dans lequel le gouvernement classait les articles en établissant leur véracité et leur fiabilité. Cela a bien évidemment soulevé un grand nombre de protestation, l’Etat étant accusé de se faire l’arbitre de l’information. Mais les exemples sont largement pires pour les pays qui ne sont pas en démocratie, internet permet la propagande à grande échelle, la Russie ou la Chine par exemple sont très touchés par ces pratiques.
La question est donc assez compliquée car la presse numérique n’est, à juste titre, pas assez libre mais les dangers sont tels qu’il est compliqué de dire que la presse numérique nécessiterait une plus grande liberté. Pour ce qui est des pays non démocratique il va de soit que la presse numérique doit être plus libre car cela peut apparaître comme l’un des seuls moyens pour sortir du régime en place. La presse numérique comme la presse papier devrait être libre partout mais des organisations indépendantes et neutres pourrait être créé pour s’assurer que les fake news soient dévoilées sans pour autant que la liberté d’expression soit mise en danger… La presse papier et la presse numérique soulèvent de nombreuses questions telle que la qualité du traitement de l’information, la fiabilité de l’information et la liberté de la presse en générale et plus particulièrement celle de cette nouvelle presse, la presse numérique.
Le support papier comme le support numérique ont des avantages et des inconvénients qui leurs sont propres. Le support papier représente une habitude, il permet une plus grande concentration, est plus écologique et est souvent de meilleures qualités, mais il est payant et représente une pratique assez ancienne pour les nouvelles générations. Le support numérique quant à lui offre une information en temps réel, est gratuite et plus accessible mais n’est pas toujours fiable, est plus susceptible de diffuser des fake news, n’est pas propice à la concentration et créer un isolement intellectuel. Ces deux presses soulèvent des nombreuses questions telles que la qualité, la fiabilité mais également leur liberté. La presse papier, du moins dans les pays démocratique, plutôt libre tandis que la presse numérique semble être le parfait outil à la propagande et est plus facilement contrôlable malgré le fait que ce soit un support ouvert à tous.
La presse papier est en danger, la presse numérique est en perpétuel extension. Le support papier semble être primordial au maintien d’une société démocratique comme celle de la France (bien sur si celle-ci est entièrement libre). Mais le support numérique apparaît comme le support gagnant, il représente pourtant une menace. La presse papier est voué à peu à peu disparaître car les nouvelles générations n’ont pas connu cette sorte de culture du journal papier. A moins d’un radical changement des mentalités et des usages, lorsque les générations nées avec cette coutume disparaîtront, cette presse suivra. Elle ne disparaîtra peut être pas définitivement, elle subsistera surement en cas d’événements exceptionnels. La presse numérique, si elle devient la source d’information unique de toute la population (ce qui paraît très probable) doit impérativement être libre mais à la fois contrôlée. Il serait à la fois plus que dangereux qu’elle soit contrôlé par un ou des Etats mais également qu’elle ne soit pas contrôlée du tout. C’est pour cela, selon mon opinion, que, puisque le support papier est voué à disparaître, il serait judicieux de créer un objet connecté (puisque ce type de support semble être celui à privilégier pour éviter un désintéressement à l’information) indépendant de tout organisme sur lequel les informations de la presse puissent être accessible gratuitement ou non. Cet objet serait contrôlé par un organisme créé à cet effet dont le but serait uniquement de s’assurer du respect des lois sur la liberté d’expression et sur la liberté de la presse ainsi que de vérifier la véracité des propos tenus en toute neutralité. La presse, selon moi, devrait être entièrement libre de tout dire en respectant bien sur les simples règles énoncé dans les lois (sanctions pour injure, diffamation, discrimination…) et n’être inspectée que pour la vérification qu’elle ne diffuse pas de fake news. Une question peut alors se poser, la presse numérique connaîtra-t-elle un jour le même sort que la presse papier?
Lila Fontanel
Quelle presse pour demain ?
Si la presse papier a été dominant jusque dans le premier tiers du XXe siècle, elle est concurrencée par la radio, la télévision puis Internet. La quantité d’informations disponible aujourd’hui est telle qu’il devient quasiment impossible pour un citoyen de les assimiler. La frontière est fragile entre excès d’informations et désinformation ; et chacun s’informe différemment en fonction de sa situation individuelle. La diffusion des informations passe par des supports matériels. Leur évolution liée aux progrès technologiques entraîne des mutations spectaculaires dans les médias. En France, il y a actuellement 14 quotidiens nationaux et 43 quotidiens régionaux. On compte en moyenne 5,8 millions de téléspectateurs pour le journal de 20 heures de TF1 et 4,3 millions de posts Instagram par jour dans le monde. Les médias actuels sont donc sous différentes formes : papier, télévisé, par Internet. Une question se pose alors : quelle presse pour demain ? Quelle forme ?Vers une information fragmentée ? Pour répondre à ces questions nous allons aborder les nouveaux supports et le potentielle élargissement de la liberté. La presse existe sous plusieurs supports à l’heure actuelle, cependant, ces dernières années, la presse connaît des évolutions et transformations.
Les supports de communication n’ont jamais été nombreux qu’aujourd’hui. Les individus disposent d’un accès inédit à l’information, dans son instantanéité mais aussi dans sa quasi-exhaustivité : il est ainsi possible de savoir ce qui se passe partout dans le monde à chaque instant.Cette omniprésence médiatique peut avoir des effets pervers. La masse des éléments transmis par les canaux est en effets impossible à trier et à assimiler pour le citoyen, aboutissant à une surcharge informationnelle. La surcharge informationnelle désigne la situation de désinformation à laquelle peut mener une multitude excessive d’informations. L’individu ne peut les comprendre et finit par être mal informé. C’est un phénomène d’accélération et d’accumulation visible notamment à travers les chaînes d’information en continu comme BFMTV ou Cnews en France. Le temps long de l’analyse n’est pas compatible avec cette information éclair. De nouveaux supports se développent à travers une individualisation de l’information. Si le support papier a gardé jusqu’au début des années 2000 un réel avantage par rapport à Internet, l’apparition des tablettes numériques, des smartphones et de la connexion sans fils a radicalement changé la donne, accélérant notamment la crise de la presse. Les médias traditionnels s’adaptent à Internet. Les journaux proposent des éditions en lignes comme le Washington Post, dès 1998 ; la radio et la télévision développent les podcast et les replays : il y a une complémentarité.
Avec l’apparition des réseaux sociaux, chacun peut avoir accès à une information totalement individualisée. En s’abonnant aux pages Twitter ou Instagram des médias qui les intéressent, les internautes ne reçoivent que les informations qui les concernent directement en particulier les plus jeunes. Les nouveaux supports de la presse sont reliés au numérique. La nouvelle génération est née avec les nouvelles technologies, qui est donc peu tournée vers les médias traditionnelles de types papiers va forcément favorisée le développement de la presse numérique et donc une individualisation de l’information qui est moins globale.
Internet est une innovation récente à l’échelle du temps long de l’histoire des médias, il constitue un bouleversement équivalent à celui de l’invention de l’imprimerie. Cependant il présente les ambiguïtés d’un média surpuissant. Il donne un accès presque illimité aux faits et aux idées : une révolution médiatique. Internet est un espace d’expression inédit. Les nombreux blogs en ligne regorgent d’écrits rédigés par de simples citoyens et la présence de caméras sur les téléphones transforme des témoins en journalistes. Les réseaux sociaux relayent une vidéo ou une information très vite et à grande échelle. Les nouvelles actualités circulant sur Internet sont parcellaires du fait des sources diverses. Il est aujourd’hui difficile de suivre un fil d’actualité tant les faits s’empilent et tendent à se contredire. Les nouvelles sur la Toile peuvent se révéler être erronées. Personne n’est à l’abri de commettre une erreur ou de rependre une fausse nouvelle, néanmoins avec Internet les conséquences sont proportionnelles à l’auditoire qui est massif.
Ces « fake news » peuvent être des erreurs délibérées. Ce sont des informations fallacieuses qui véhiculent mensonges et contre-vérités et qui alimentent les théories du complot. L’exemple de Donald Trump peut être utilisé : celui-ci traite les médias qui ne lui sont pas favorables de menteurs, Donald Trump a contribué à populariser l’expression alors qu’il a lui même tendance au mensonge dans ses nombreux tweets . Internet apparaît aussi comme hors de contrôle car vaste et protéiforme. L’intéractivité offerte par Internet est à l’origine d’une nouvelle circulation de l’information, plus horizontale. Valorisant les prises de position spontanées des citoyens, elle se fait au détriment des professionnels de la communication, des médias traditionnels et des intellectuels. Ce mode de diffusion fait d’Internet un lieu où règne une grande liberté d’opinion .
Pour conclure, la presse de demain relève du numérique, selon moi, car c’est un élément omniprésent dans la vie des nouvelles générations que ce soit ordinateurs, montres connectées , smartphones,etc… Il va donc de soit que la presse numérique soit la presse de demain. La question des supports est simple, la surcharge informationnelle noie le téléspectateur dans une information éclair tandis que l’individualisation de l’information cible les intérêts de celui-ci . La liberté d’expression est nettement plus grande via le numérique en particulier sur les réseaux sociaux cependant elle entraîne un autre problème : celui des « fake news ». On peut se demander comment maîtriserla presse numérique.
Melissa BANAKEA BRIA
Quelle presse pour demain ?
L’expression presse écrite désigne, d’une manière générale, l’ensemble des moyens de diffusion de l’information écrite, ce qui englobe notamment les journaux quotidiens, les publications périodiques et les organismes professionnels liés à la diffusion de l’information. Le XXè siècle est celui de la révolution des communications est a annoncé un tournant dans l’histoire mondiale de la presse. En effet, avec les révolutions du son avec l’âge d’or de la radio, de l’image avec l’essor de la télévision après 1945 et l’apparition dans les années 1990 de Internet, aujourd’hui ces trois médias d’informations coexistent, se complètent et s’enrichissent mutuellement au détriment de la presse écrite. Il serait alors opportun de se demander quel sera l’avenir de la presse à l’ère de l’information numérisée. Dans le but de répondre à cette question nous présenterons dans un premier temps les différentes évolutions technologique jusque la presse d’aujourd’hui ainsi que les possibilités et les opportunités que le numérique offre par rapport au papier. Dans un second temps nous nous intéresserons à l’évolution de la perception de la liberté et du contrôle de l’information à l’heure de la presse numérisée.
La presse écrite, acquiert une place prépondérante environ vers la fin du XIXè siècle jusqu’à la moitié du XXè siècle : c’est l’âge d’or de la presse écrite. De nouveaux progrès techniques accélèrent la diffusion de l’information. L’industrialisation s’accompagne du développement des transports et de l’essor des télécommunications. Parallèlement, l’invention de la rotative et de la linotype permet d’imprimer beaucoup plus rapidement et en grande quantité. Elle occupe une position de monopole de fait, avant que la radio et la télévision ne s’imposent, à leur tour, sur le marché des médias. En France, la loi sur la liberté de la presse est enfin promulguée le 29 juillet 1881. Lire la presse devient une pratique quotidienne. Le tirage des journaux est multiplié par trois entre 1880 et 1914 en France, 9 millions de journaux sont vendus chaque jour en 1913 et on dénombre 60 titres parisiens et 250 en province. L’information à cette époque est alors accessible à tous ceux qui savent lire et écrire, c’est le premier véritable média. De plus elle est davantage diversifiée avec l’apparition d’une opinion publique et plus rapide avec l’arrivée de la presse quotidienne.
Au début du XXè siècle on assiste à l’apparition de l’information par le son et l’image ; c’est le début de la radio et de la télévision. Grâce à l’invention de la télégraphie sans fil au début du XXè siècle la radio fait son apparition. Elle permet pour la première fois de diffuser une information sonore. Dans les années 1920 elle concurrence la presse écrite en proposant une information instantanée. Grâce au transistor en 1954, la radio devient un objet portatif à usage individuel, ce qui en fait réellement un média de masse. La télévision, elle, apparue dans les années 1930 connaît son âge d’or au cours des années 50. Elle devient en France le média dominant dans les années 1960 et bouleverse le rapport de la population à l’information. Son contrôle devient rapidement un enjeu politique.
L’information devient mondialisée et individualisée lors de la naissance et l’extension du réseau Internet en 1990. Internet est le média qui connaît la plus forte croissance de l’histoire des télécommunications. Le développement des smartphones et des tablettes démocratise encore plus l’accès à l’information, puisque celle ci devient accessible gratuitement, à tous et à tout moment. L’information devient cependant interactive et pose tout de même des problèmes de fiabilité sachant que nous pouvons tous nous improviser journalistes. On établit ainsi assez facilement une corrélation entre le recul de la presse papier et l’essor du numérique. Entre 2013 et 2017 les statistiques de l’ACPM ( l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias) révélaient que sur une base de 100 la vente sur support numérique de 60 quotidiens français est passé de 100 à 398 en 2017 tandis que la vente sur support papier est passée elle de 100 à 72. La presse numérique offre de nombreux avantages est notamment celui de pouvoir concentré sur un seul et même support tous les quotidiens et les journées hebdomadaires. Chacun peut accéder à l’information gratuitement, plus facilement et grâce à Internet. La plupart des lecteurs ont cessé d’acheter leurs journaux, pour cause, les nouvelles technologies et les nouvelles générations. De plus pour des raisons économiques, certains journaux choisissent de mettre leur journal en version papier et numérique. Ce qui représente des milliers de journalistes licenciés chaque année (16 000 journalistes en Amérique en 2008). Internet bouleverse la presse économique. D’après les réseaux sociaux, les blogs etc, les professionnels de l’information ont perdu le contrôle de leur monopole, mais ne change pas leurs façon de travailler pour autant. Son efficacité réside aussi dans sa mobilité, à l’aide d’un smartphone, d’une tablette et d’un ordinateur, vous avez accès à votre recherche en un temps-record.
Depuis toujours les enjeux de la liberté ou du contrôle de l’information sont au coeur d’un débat politique fondamental. Jusqu’en 1981 la France oscillait entre liberté et contrôle jusqu’à ce que la liberté complète de l’information se généralise à la radio et à la télévision. Un service public d’information, dont la liberté est garantie par l’existence du Conseil supérieur de l’audiovisuel, se maintient à côté d’une offre qui se diversifie et depuis les années 1990, le développement du numérique. Les réseaux sociaux numériques sont apparus au milieux des années 2000. Ils permettent à leurs utilisateurs de publier des textes, des images, des vidéos, et des les partager à grande échelle. Les réseaux sociaux sont en effet parfois le seul moyen d’accéder à une information libre et variée. Ils permettent de contourner la propagande médiatique officielle pour s’informer et communiquer.
On peut donc se poser la question suivante concernant la presse de demain : tous journalistes ? En effet, l’information diffusée par les réseaux sociaux a donné naissance à un nouveau type d’acteur. La production et la diffusion d’informations, longtemps réservée aux professionnels, est désormais accessible à tous. Le journalisme s’est alors adapté face à l’affirmation des réseaux sociaux. En France, 95% des journalistes utilisent ces réseaux et ses plateformes dans le cadre de leur activité professionnelle. De nombreux journalistes alimentent un blog pour communiquer l’actualité, livrer leurs analyses et s’exprimer de manière indépendante.
Cependant papier et numérique peuvent être complémentaire car avec l’apparition du numérique on assiste à une rapidité au détriment d’une véracité des faits. En effet, l’absence de contrôle et la rapidité de diffusion des informations sur les réseaux sociaux sont propices à la généralisation d’infox ( ou fakenews). Elles portent généralement sur des sujets polémiques (immigration, guerre, politique ou finance), touchent des millions d’internautes et sèment parfois le doute dans l’opinion. N’importe qui peut alors être à l’origine de fausses informations sur les réseaux sociaux. Le rapport de la presse papier et la presse numérisée pourrait être complémentaire à condition que l’on tienne compte de leurs spécificités respectives : à Internet, la gratuité et des nouvelles brèves, des dépêches d’agence, du contenu multimédia, des dossiers pédagogique ; au journal papier, des analyses de fond payantes qui prennent du recul. Cependant la presse écrite ne pourra survivre qu’en devenant des plateformes d’informations multimédias. De manière plus générale, il faudra réfléchir au financement d’Internet de manière à desserrer l’emprise de la publicité.
Ainsi, la presse et la diffusion de l’information, après avoir connu maintes évolutions au cour des dernières années (avec l’apparition du numérique et des réseaux sociaux notamment) semblent tendre vers une co-existence de la presse papier ou numérisée et des réseaux sociaux. Cependant au fur et à mesure du temps il semble évident que le pourcentage des lecteurs sur du papier plutôt que sur écran va sensiblement diminuer et peut être même s’éteindre mais cela ne semble pas à l’ordre du jour. Le problème de la liberté se pose alors plus que jamais nous faisant nous interroger sur la liberté d’expression et la liberté de pensée.
Il serait enfin intéressant de se demander comment arrivera-t-on à un meilleur contrôle sur les nouveaux supports tels que les réseaux sociaux.
Rose Grangreco
Quelle presse pour demain ?
Les élèves s’interrogent. Quelle presse pour demain ? Répondre à cette question s’est tenté de se projeter dans un avenir proche. Comment sera fait notre monde demain ? Tous les médias, seront-ils numériques ? Les tablettes, auront-elles envahi notre quotidien ? Le papier omniprésent hier aura-t-il totalement disparu demain ? Fera-t-il parti de notre histoire ? Une presse sans papier… Il ne sera plus alors possible de déployer les pages d’un journal, l’odeur de l’encre aura totalement disparu et le support de l’information sera dématérialisé. Est-ce que ce monde peut exister ? N’existe-t-il pas déjà ? Sommes-nous les acteurs, les témoins ou les victimes de cette révolution médiatique ? Et la démocratie… Nos libertés individuelles… Notre République… Notre Etat de droit… peuvent-ils accepter ou survivre à cette transformation ? Les élèves répondent…
“La presse est le quatrième État du royaume”. Comme le dit Thomas Carlyle, la presse joue un rôle très important dans l’Etat. Cette presse n’a cessé d’évoluer depuis sa création jusqu’à aujourd’hui. La presse imprimée apparaît fin XIXème début XXème, puis à partir des années 30 la radio va prendre de la place suivi de la télévision dans les années 1960 et enfin une révolution vraiment majeure avec Internet dans les années 1990. Lorsque l’on constate toutes ses évolutions, on peut se demander comment sera la presse demain ? Pour répondre à cette question, nous allons voir l’évolution de la place de la presse papier, les nouveaux supports et quel sera la presse de demain. Nous allons voir les débuts de la presse papier et son âge d’or et les raisons du déclin de la presse papier. La presse papier fut le premier véritable média.
Elle apparaît fin XIX° siècle début XIX°, grâce à la presse papier l’information devient accessible à tous ceux qui savent lire et devient ainsi le premier véritable média. C’est à cette période que la presse papier va atteindre son heure de gloire et prendre de plus en plus de place comme avec l’affaire Dreyfus où les journaux ont tenu une place très importante dans le dénouement de celle-ci. En France, c’est lors de la “Belle Époque” que l’essor de la presse française est le plus important avec plus de 9.5 millions de diffusion des titres. On voit donc que la presse papier a occupé la place de premier média et une place très importante même dans le domaine politique. Toutefois avec les révolutions de l’information la place de la presse papier dans l’information ne cesse de diminuer. C’est surtout Internet et sa popularisation qui a fait considérablement baissé le nombre d’exemplaires vendus ainsi après avoir atteint un pic de 10.982 millions d’exemplaires vendus. Le nombre d’exemplaires vendus chute de manière vertigineuse alors que les ventes sur support non papier empruntent une courbe inverse. La diminution de la place de la presse papier peut s’expliquer de plusieurs façons ainsi le développement de façon de s’informer alternative et de manière plus aisé voir moins cher tels que la radio la télévision ou bien même internet. Elle peut aussi s’expliquer par une évolution dans la société ainsi la plupart des gens préfèrent s’informer via leur téléphone ou le journal télévisé de 20h plutôt que de se rendre dans un kiosque pour acheter un journal (il paraît aujourd’hui inconcevable a beaucoup de gens de payer pour s’informer). Ainsi, la place de la presse écrite est bien moindre qu’auparavant pour de nombreuses raisons telles que l’apparition de nouveaux médias, l’évolution de la société ou bien l’évolution des plateformes sur lesquelles la presse papier peut se développer. Il me semble important d’étudier la place qu’a pris et que prend la presse papier (son évolution) pour savoir ou tenter de prédire quel sera la pres
Comment Internet et de nouveaux supports ont-ils tout changé dans l’univers de la presse ? Grâce à Internet, l’information devient accessible à tous, en temps réel, interactive (ce qui peut présenter des défauts) et, surtout, gratuite. Avec Internet, la presse papier a dû s’adapter en effet alors qu’Internet se démocratise, les ventes de presse papier chute et les journaux se voient donc obligés de prendre le virage du numérique pour continuer à exister et conserver ce qu’on appelle le quatrième pouvoir (qui regroupe en fait tous les médias). Le papier et internet peuvent être complémentaire, même si le rôle c’est inversé, si autrefois internet prolongeait le papier, c’est aujourd’hui l’inverse. D’ailleurs la plupart des journaux existe sous les deux formes telles que Le Monde ou Libération. Cela permet de rendre l’information accessible à tous et en temps réel. Au niveau du modèle économique, internet a changé beaucoup de choses ; si avant les journaux faisaient recette avec leur prix attractif et des emplacements de publicité, ils doivent aujourd’hui revoir leur formule pour pouvoir continuer d’exister. Ainsi nombre de grands journaux proposent un abonnement payant qui permet d’accéder à des articles exclusifs.
Avec internet, l’information devient aussi interactive ce qui peut présenter des inconvénients ; ainsi internet a permis de multiplier les fake news et autres théories du complot. Sur les réseaux sociaux, qui diffusent des actualités, ses fake news sont de plus en plus combattus notamment par les plateformes telles que Twitter, qui a récemment mis en place un système qui avertit lorsque les tweets contiennent des informations controversées. Ce nouveau système a touché le président américain, Donald Trump, qui a immédiatement réagi en signant une ordonnance exécutive relative à ce sujet. Toutefois, Twitter prend des risques car ce système ne s’applique pas à tout le monde, il doit donc faire un choix où contrôler tous les tweets (ce qui représente un travail monstre) ou bien assumé leur politique et le fait que cela ne touche que le président américain. Ainsi Internet a présenté une première révolution que les médias n’ont d’ailleurs pas fini de relever et doivent continuer à s’employer dans ce sens. Internet représente la presse de l’avenir, mais encore d’une autre manière. On voit aussi que les supports sur internet diffèrent que ce soit site de journal ou réseaux sociaux.
Quelle presse dans l’avenir ? Comme on a pu le voir, Internet représente la presse du futur ; or, celle-ci a du adapter ses formats et autres, mais Internet continue de représenter l’avenir. En effet, de nombreux journaux se sont développés sur les deux supports. Elle vend de moins en moins de papier, mais ses rédactions continuent de rayonner et d’apporter leurs expertises peu importe le support. On voit de plus en plus de journaux se créer et n’exister que sur Internet. Certains fonctionnent très bien comme Médiapart qui a révélé de nombreux scandales politiques notamment sur l’ancien ministre François de Rugy. Pour que la presse continue de maintenir son influence, elle se doit aussi de maîtriser les réseaux sociaux. Ainsi l’AFP, qui n’est pas un journal en soit, mais une agence de presse qui propose ses dépêches sur son site internet et n’hésite pas à faire des recaps d’actualité tous les jours de l’actualité sur leur compte Twitter notamment, possède un site tout comme le journal Le Monde. Internet représente la presse de l’avenir ; la différence et le succès se feront sur les supports utilisés. Ainsi grâce à Internet, la presse du futur sera beaucoup plus libre. Pour la presse de l’avenir, il est sûr que son terrain de jeu sera Internet. Dans l’avenir, les journaux uniquement présents sur Internet se multiplieront et prendront de plus en plus d’influence.
Finalement, l’évolution de la place de la presse papier nous donne des indices cruciaux sur la presse de demain. Internet a représenté pour la presse papier un défi majeur. Toutefois Internet continue de représenter la presse du futur, mais celle-ci devra optimiser l’emploi des réseaux sociaux et autres pour retrouver voir gagner de l’influence. De plus, avec Internet, il est presque certains que les journaux spécialisés ou uniquement disponibles en ligne se multiplieront. La question que l’on peut se poser : est-ce que la presse va réussir à se réinventer pour acquérir l’influence qui a été la sienne ? Cette transformation apportera-t-elle une plus value aux citoyens ? Quelles en seront les conséquences sur notre vie démocratique ?
Jules Morel, élève de première au lycée Montaigne (Paris).
Sujet: “Quelle presse pour demain ? »
Depuis des siècles, la presse joue un rôle primordiale dans la société. Elle sert à informer et à partager des informations ou des connaissances avec ses lecteurs mais aussi à les divertir. En créant des liens avec son public, la presse peut faire passer son opinion sur un fait et donc avoir un réel impact sur la société. La presse a surtout été très présente et utile lors de grands événements comme l’affaire Dreyfus ou pendant les guerres mondiales où elle permettait de s’informer et prendre position dans un camp. Cependant depuis quelques années, suite aux avancées technologique très rapides, la presse écrite connaît une forte diminution de lecteurs. Ils préfèrent se tourner vers d’autres moyens d’informations très innovants comme des applications ou des journaux numériques. La presse est un ensemble des médias édités sur des supports papiers. Nous allons nous demander comment devrait évoluer la presse de demain ? Dans un premier temps, nous nous intéresserons aux nouveaux supports dans lequel devrait investir la presse puis dans un second temps nous verrons si la presse nécessite plus de liberté.
Le public se tourne de plus en plus vers d’autres moyen de communication, comme la télévision, la radio ou les réseaux sociaux , qui leur permettent d’accéder plus facilement, plus rapidement et plus efficacement aux informations peu importe où ils se trouvent. Le public ,qui était habitué à l’utilisation de la presse écrite, vieillit et se restreint.La presse écrite est donc menacée de disparaître suite au manque de lecteurs soit être remplacé par un autre support plus innovant. Afin de continuer à exister, la presse doit se procurer de nouveaux lecteurs ainsi viser le public le plus large et le plus nombreux c’est-à-dire les jeunes.
Cependant, les jeunes possèdent une tout autre habitude de s’informer. Ils misent tous sur les moyens numériques de communication qui leur offrent toutes sortes d’avantages comme la multitude des sources (audio,sons, textes photos..). Par conséquent, la presse devrait davantage se tourner vers des supports numériques et s’adapter aux avancées technologiques ainsi qu’à la demande des consommateurs. Certains journaux existent déjà en numérique mais la plupart nécessité un abonnement ou un paiement. Cette solution réduit le nombre de lecteurs puisqu’ils ne peuvent pas ou ne veulent pas le payer car ils peuvent accéder aux même ressources gratuitement. C’est donc pourquoi la presse devrait être gratuite.
De plus, la presse devrait créer des sites internet, des applications mais surtout transmettre les informations via des réseaux sociaux en ajoutant des vidéos, des sons, des images, des schémas interactifs pour rentrer dans une relation plus complexe avec son lecteur. Ce qui ne serait pas possible dans un journal en papier. Ce qui rend les journaux online plus attractifs et plus adapter au nouveau public. Par ailleurs, pour avoir une efficacité et une rapidité que les réseaux sociaux tout en gardant leurs fiabilités, la presse devrait créer un nouveau support avec plusieurs onglets. Un onglet dans lequel les informations partagées proviendraient de sources peu fiables, puis un deuxième onglet dans lequel les informations seraient validé et assuré par des preuves. Ainsi, la presse doit se développer et s’adapter sans cesse aux nouvelles avancées technologiques pour ne pas disparaître.Elle doit surtout miser sur le numérique qui occupe une place centrale dans nos vies. Mais quand est-il de sa liberté.
La presse se base sur deux libertés : la liberté de la presse depuis le 29 juillet 1881 et la liberté d’expression depuis le 24 août 1789. Ces deux libertés lui accordent le droit de s’exprimer sur tous les sujets et sans aucune censure. Cependant, la presse ne possède pas réellement ces droits et subit une censure qui lui interdit d’aborder ou se moquer de certains sujets. Cette censure est établie par plusieurs institutions. Premièrement, par l’État qui exerce une pression sur la presse. Il contrôle les articles qu’ils peuvent ou ne peuvent pas publier, sous peine de couper les subventions reçues, d’une amende, d’un procès ou tout simplement d’une suppression. Deuxièmement, par des sociétés privées qui achètent les entreprises de presse, car celle-ci n’ont pas suffisamment d’argent pour survivre sur le marché. Ils éditent leur propre presse et rédigent des articles qui cherchent à peser des débats et une séparation dans la société.
En conséquence, la presse devrait se battre pour obtenir son indépendance et sa liberté d’entreprendre afin que l’État ou certains groupes d’intérêts proches du pouvoir, ne prennent pas son contrôle. Ce qui lui permettrait de ne pas dépendre d’opinions privées, ni d’intérêts privés. En outre, la presse est devenu de moins en moins consulter et a perdu sa fiabilité. Elle cherche à tout prix de faire la une sans se soucier de la qualité de ses articles, ni de vérifier ses sources qui est due au manque de temps et de ressource auquel elle a accès pour rédiger les articles. La presse doit obtenir davantage de liberté. L’accès facile aux ressources nécessaires et aux experts dans tous les domaines lui permettrait de publier des articles de qualité et qui seraient fiables. De cette manière, elle regagne la confiance de la société. Par ailleurs, les lois liberticides et les restrictions qui mènent à la censure devraient être supprimés pour offrir une plus grande liberté à la presse et lui permettre de composer des articles solides sans aucune intervention extérieure. Ainsi, la presse ne possède pas totalement sa liberté d’expression car elle est limitée de tous les côtés.Elle est constamment sous la pression et en combat contre les intérêts des privés qui essayent de la dominer tous en faisant transmettre leurs propres idées à toute la population.
Pour conclure, la presse de demain est une presse principalement numérique. C’est un moyen efficace, rapide et plus facile d’accéder aux informations. Elle offre à ses utilisateurs de nombreuses ressources qui ne serait pas possible dans un journal écrit. La presse de demain devra donc s’adapter aux avancées technologiques et évoluer à la même vitesse afin de pouvoir satisfaire les demandes de ses consommateurs. La presse de demain doit être une presse libre, avec plus de liberté et plus de droits que ce qu’elle prétend avoir maintenant. La presse doit être un moyen d’information puissant et surtout indépendant de tous les groupes privés ou État qui interviennent et la contrôlent. Elle ne doit pas être objective mais neutre montrant tous les points de vue pour laisser son lecteur s’en créer un. Nous pouvons néanmoins nous demander si la presse de demain réussira à être à la hauteur de la demande des nouveaux lecteurs.
Karolina Lkomy
Quelle presse pour demain ?
Depuis la création de la presse, il y a quatre cents ans, l’information est de plus en plus présente dans notre société. La variété de médias existant aujourd’hui permet au plus grand nombre d’être bien et rapidement informé. Cependant, ces médias ne distribuent pas tous une information de qualité. La presse ou presse écrite désigne l’ensemble des journaux. Plus généralement, elle englobe tous les moyens de diffusion de l’information écrite : quotidiens, hebdomadaires et autres publications périodiques ainsi que les organismes professionnels contribuant à la diffusion de l’information écrite. C’est le premier média de masse, média à large audience dans les sociétés démocratiques. Elle a été concurrencée par la radio, puis la télévision et enfin Internet. Depuis ces dernières années, une nouvelle forme de presse est apparue : la presse numérique. Est-ce que la presse de demain sera toujours un contre-pouvoir ? Pour répondre à ce questionnement, nous verrons dans un premier temps l’évolution des supports de presse, et dans un second temps nous verrons l’influence de ces supports sur la liberté et la qualité de la presse.
Depuis le début du XXIème siècle, un nouveau support de presse est apparu. C’est le support numérique. Avant cette apparition, le papier était le seul support avec les journaux, les affiches et les tracts. On peut notamment penser aux affiches qui annonçaient les Premières et Deuxièmes Guerres mondiales à la population. Aujourd’hui, l’information nous est distribuée de façon totalement différente. En effet, les affiches en papier sont aujourd’hui remplacées par des écrans dans les pays les plus développés. Les journaux imprimés sont de plus en plus remplacés par les journaux en ligne, soit les sites Internet des journaux imprimés, c’est le cas de Le Monde ou de Libération, soit par des journaux que ne paraissent que sur Internet. C’est le cas de Médiapart ou d’Agoravox. Avec l’essor de la presse numérique, on ne peut que penser qu’elle continuera à se développer et à prendre de plus en plus de place. Le support papier est privilégié par les personnes âgées, qui ont vu Internet être créé et se développer. Ils y sont donc moins familiers. Cependant, ce n’est pas le cas des nouvelles générations, qui ne sont pas habituées au papier, et s’informent majoritairement avec la presse numérique. Lorsque les anciennes générations vont disparaître, les nouvelles ne vont pas forcément se tourner vers le papier.Nous sommes en effet habitués à avoir une information immédiate et gratuite, sans avoir à nous déplacer et à payer pour l’acquérir. On voit déjà que depuis trente ans, le tirage quotidien de beaucoup de journaux a fortement diminué, surtout pour ce qui est des journaux généraux et politiques. Déjà présente sur les smartphones, tablettes et ordinateurs, la presse numérique va sûrement s’étendre en paraissant sur des écrans géants dans la rue, comme c’est déjà le cas dans certains quartiers des villes les plus modernes (New York, Tokyo, Hong Kong). Elle va aussi être citée de plus en plus dans les autres médias, comme la télévision ou la radio, ce qui a déjà commencé à se faire. Les réseaux sociaux commencent et seront de plus en plus un outil de diffusion de cette presse numérique. Elle est donc beaucoup plus accessible. Cependant, le passage à la presse numérique ne veut pas dire abandonner la presse traditionnelle. En effet, des journaux en ligne comme Médiapart présentent une analyse et des enquêtes aussi poussées que les journaux imprimés comme Le Monde. Le numérique permet à plus de monde de s’exprimer à travers la presse, car il est à la portée de beaucoup de rédiger un article en ligne. La qualité des articles ne sera donc pas toujours la meilleure mais beaucoup de journaux en lignes ont et auront la même offre que les journaux papier. Pour conclure, la presse papier recule face à la presse numérique sans totalement disparaître. La rédaction d’articles de presse est donc accessible à tous, même si la qualité se voit donc diminuer. Cependant, de nombreux journaux en lignes apportent les mêmes offres que les journaux papier, ce qui permet à la presse traditionnelle de subsister malgré ce changement de support.De nombreuses lois protègent, dans les pays démocratiques, la liberté de la presse. Toutefois, les supports numériques sont beaucoup plus exposés à la censure que les supports imprimés. Dans la prochaine partie, nous allons voir si le numérique permettra à la presse de rester le quatrième pouvoir.
La liberté de la presse et la qualité de l’analyse de l’information déterminent son rôle de contre-pouvoir. En effet, des lois régissent, dans les pays non autoritaires, la liberté de la presse imprimée. Cette liberté est plutôt étendue. Cependant, la presse numérique n’en bénéficie pas forcément. De nos jours Internet est un très bon moyen d’espionner nos vies. On peut en effet voir quel site nous avons consulté et ainsi connaître nos idées politiques, des éléments de notre vie privée, etc. De plus, lors d’une recherche Internet, les résultats s’affichent en fonction de critères déterminés par le moteur de recherche. Les moteurs de recherchent sont eux-mêmes soumis à des critères de l’Etat où l’ont se trouve. Ainsi, l’Etat peut indirectement contrôler les sites que nous consultons. De plus, l’algorithme Internet nous affiche uniquement les résultats qui peuvent potentiellement nous intéresser. Beaucoup d’informations ne nous sont ainsi pas facilement révélées. En France, l’ARCEP est un organisme indépendant dont les dirigeants sont nommés par l’Etat. Même s’il est indépendant, l’Etat a quand même une influence sur lui, qui pourrait mener à de la censure, s’il devenait autoritaire. De plus, dans les États autoritaires, Internet est extrêmement censuré. En Corée du Nord, par exemple, il n’existait que vingt-huit sites Internet disponibles en 2016. Internet est beaucoup plus censurable que le papier car les administrateurs peuvent facilement supprimer un site. La presse imprimée, même si la loi ne lui accorde très peu voire aucune liberté, peut se développer de façon clandestine. Il est beaucoup plus difficile d’empêcher un journaliste d’écrire que de supprimer un site Internet. Ainsi, le rôle de contre-pouvoir de la presse papier est assuré, ce qui n’est pas toujours le cas de la presse numérique. Enfin, la création de fake news peut parfois avoir pour but de manipuler l’opinion publique.
La liberté de la presse n’est pas le seul moyen de la maintenir en quatrième pouvoir. Il faut aussi qu’elle soit de bonne qualité. Un des avantages de la presse numérique est que les sources ou des liens annexes sont accessibles immédiatement. Cela permet d’élargir sa connaissance et la connaissance est ce qui permet à la presse d’être un contre-pouvoir. Cependant, depuis plusieurs années, la presse commence à se fragmenter. En effet, les articles, papier et Internet, sont de moins en moins relus par des correcteurs spécialisés et les documents iconographiques varient très peu en fonction des médias. De plus, les analyses sont de moins en moins développées. Avec l’avancée du numérique, nous souffrons d’infobésité. C’est-à-dire que nous recevons trop d’informations, ce qui nous empêche de nous focaliser sur certaines, et ainsi de nous forger une réelle opinion. Pour se faire une opinion, il faut consulter l’opinion d’autres personnes, et généralement, du journaliste qui écrit l’article. Mais la presse numérique présente beaucoup d’articles dans lesquels les analyses sont inexistantes ou très peu poussées. Les articles qui possèdent les analyses les plus poussées sont payants, en raison du travail qui est fourni. Beaucoup de personnes n’ont pas envie de payer et se tournent donc vers des articles sans analyse, ne faisant que prendre connaissance de l’information. Microsoft, par exemple, travaille désormais avec l’intelligence artificielle, qui certes permet de prouver la véracité et trouver les détails de l’information, mais pas de l’analyser. La presse est un contre-pouvoir à condition que ses lecteurs analysent les informations, à travers l’analyse des journalistes. Dans notre situation, la presse perd sont rôle de contre-pouvoir car la majorité de la population n’est plus en mesure de se créer une opinion en la lisant. On peut aussi ajouter à cela la quantité importante de fake news, qui fait perdre aux citoyens leur confiance envers la presse numérique. La presse numérique, si elle veut reprendre le rôle de contre-pouvoir de la presse papier, doit garder sa liberté et sa qualité d’analyse. Mais Internet est soumis à un important contrôle et les analyses sont de moins en moins approfondies. Il va donc être difficile à la presse de rester le quatrième pouvoir.
La presse papier recule face à la presse numérique sans totalement disparaître. La rédaction d’articles de presse est donc accessible à tous, même si la qualité se voit donc diminuer. Cependant, de nombreux journaux en lignes apportent les mêmes offres que les journaux papier, ce qui permet à la presse traditionnelle de subsister malgré ce changement de support. Pourtant si la presse numérique veut reprendre le rôle de contre-pouvoir de la presse papier, elle doit garder sa liberté et sa qualité d’analyse. Mais Internet est soumis à un important contrôle et les analyses sont de moins en moins approfondies. Il va donc être difficile à la presse de rester le quatrième pouvoir. Le passage du papier au numérique a bouleversé notre société. En effet, avant le numérique, les gens étaient habitués à faire des recherches approfondies afin d’accroître leurs connaissances. Cependant, depuis que la connaissance est à portée de main, les nouvelles générations développent un paresse intellectuelle, qui les fait se contenter du l’information la plus accessible. La presse restera un contre-pouvoir uniquement si la population se forge sa propre opinion à travers une analyse poussée. C’est malheureusement de moins en moins le cas, ce qui met ce pouvoir de la presse en péril. Quels moyens faudrait-il employer pour permettre à la presse de rester un contre-pouvoir ?
Laureline Manuel.
La presse de demain…
“A un moment où on dit que les jeunes ne regardent plus les JT, ne lisent pas la presse quotidienne d’information, allons les chercher là où ils sont et proposons-leur des vidéos sur la politique, la société, grâce aux codes des réseaux sociaux.” a déclaré Guillaume Lacroix, fondateur de Brut (média en ligne français). L’aventure de la presse, de nos jours depuis sa “création” ne cesse de connaître des changements et tournants considérables débutant pratiquement à l’air de Gutenberg avec l’invention de l’imprimerie en 1450 et les journaux en papier:le monde entier est à la quête de l’information. Passant par les pigeons voyageurs à l’époque de Havas suivit par l’invention du télégraphe à la même époque (1845) enchaîné par la création de la radio (1920), la télévision (1945), les satellites de communication (1962), Internet (1983), Google (1998), Facebook (2004) et enfin tous les réseaux sociaux, médias de nos jours et les nouvelles inventions technologiques, la presse ne cesse de connaître de nouveaux supports ainsi accessible à travers le monde entier. De notre temps, les individus disposent alors d’une large gamme de sources et moyen de diffusion accompagné d’un bouleversement du champ médiatique connaissant alors de “l’infobésité” et de la “désinformation”. C’est ainsi que chacun s’informe comme il le souhaite adoptant la manière la plus efficace, c’est à dire souvent selon sa tranche d’âge et ses attirances et moyens favoris pour y tirer de l’information. Cependant les moyens technologique ne cesse d’évoluer nous amenant à une réelle révolutions techniques de l’information… Tout ceci nous amène à se poser une question: quel sera l’avenir de la presse? Pour répondre à cette question il conviendra alors dans un premier temps de démontrer les méthodes de diffusion de l’information et dans un deuxième temps la qualité de la presse de demain…
A l’époque, nos arrières grand parents de même que nos parents s’informer d’une manière très différentes par rapport à la nôtre en 2020 car depuis un siècle le journal papier connaît de nombreuses concurrences que ce soit avec la radio, la télévision ou le numérique… On assiste alors à une réel numérisation de l’information notamment et surtout de la presse papier qui tente de ne pas faire faillite face à une génération qui se détourne de plus en plus de tout ce qui est papier et journal télévisé. C’est ainsi qu’une étude anglaise de la société “Kantar” a démontré qu’il y a seulement 14% de la population française qui s’informe auprès la presse écrite quotidienne en 2019 contrairement à 2018 dans lesquels il y avait 19% de la population, soit une chute de 5% ce qui est énorme. Malgré que les articles journalistiques sont de meilleur qualité que ce qu’on peut retrouver sur Internet, 53% des jeunes français de 18 à 24 ans aujourd’hui se tourne vers les réseaux sociaux (sur les comptes des médias reconnues) et la presse quotidienne en ligne qui eux sont souvent plus “truffés d’erreurs” selon le journaliste Stéphane Delorme. Cependant, les médias en tentant de s’intégrer “à notre époque”, il essaye au maximum d’être les plus originales utilisant alors toutes forme de méthode que ce soit par la presse en ligne, les stories (vidéo en ligne résumant l’actualité ou traitant des thèmes de manières modernes et rapides pour attirer l’attention des jeunes), les podcasts, news games, etc… Ainsi les médias de masse ou encore la presse sont à la quête du numérique collaborant ainsi avec de nouveaux métiers utilisant de moins en moins de correcteurs,iconographe, etc… ils se tournent de nos jours plutôt vers des designers et des graphistes pour pouvoir produire une information rapide et original suscitant surtout l’intérêt du public. Le journaliste dans ce contexte n’exerce plus réellement le même métier qu’avant, car il n’est plus celui qui trouve l’information mais celui qui transmet et relaie l’actualité en prenant compte bien sûr des réseaux sociaux mais en la vérifiant et en construisant une information aux sources multiples et point de vue variés “On vit dans une époque où il faut de plus en plus donner son opinion, être clivant. Mais le journalisme consiste-t-il à apporter des réponses aux questions ? On peut s’interroger. Parvenir à susciter les bonnes questions auprès du lecteur et lui laisser le soin d’élaborer sa propre réponse, n’est-ce pas la base du fonctionnement journalistique ?…” a déclaré le journaliste français Patrick Saint-Exupéry. C’est ainsi que le journaliste devient presque un scénariste qui rédige un scénario dans lesquels il remet tous les informations collectées dans son contexte pour limiter l’infobésité et aller vers l’essentiel. De plus que de nos jours les journalistes se tourne de plus en plus vers de nouvelle méthode et style d’écriture comme le fameux “storytelling”. L’avenir de la presse trouvera alors, à mon avis, sa place que dans le numérique avec l’extension progressive de la presse “en papier” face aux avancements numériques qui permettent au plus grand nombre de gens à travers le monde de consulter l’actualité plus facilement malgré la “fracture numérique” qui exclue jusqu’à aujourd’hui plusieurs personnes (minoritaires) qui ne se servent pas d’Internet pour plusieurs raisons…
Finalement nous constatons que la presse écrite diminue de plus en plus de popularité malgré le fait qu’elle soit à l’origine de la presse, c’était le seul moyen de s’informer mais face à la “modernisation” et l’air du numérique elle fait faillite au fur et mesure. Cependant, la qualité de la presse est aussi mise en jeu… passons donc à la seconde partie dans lesquels nous allons aborder ce sujet. Les réseaux sociaux, je le rappelle, ont été le cordon ombilicale de plusieurs mouvements sociales, notamment les gilets jaunes, l’élection présidentiel de Donald Trump,etc… C’est alors un lieu dans lesquels tout le monde publie ce qu’il veut librement se croyant pour certain même des journalistes. Ce qui reste tout à fait problématique car les gens ont tendance à croire n’importe quel fait sans réellement avoir un esprit critique pour être suffisamment à la hauteur de détecter les fakes news…
Cependant il y a des points positifs car les gens peuvent s’exprimer librement et dire ce qu’ils ne peuvent pas dire tout haut. Malgré tout la presse digital paraît plus “libre” que la presse écrite dans laquelle tout doit être parfaitement neutre pour ne pas forcément heurter la sensibilité de certains ni perdre de l’audience… tandis que sur les réseaux sociaux les internautes présentes et montre ce qui se passe de manière plus “véridique” et simple à comprendre car de notre époque l’image et vidéo sont plus significatifs, ils remplacent le texte. Malgré tout au fur et à mesure du temps, comme précisé avant, la presse écrite se convertie petit à petit au digital publiant des stories incluant des petits articles (ou pas) comme le font Brut, Le Monde, Le Figaro et même BFM TV, etc… cependant comme nous le savons tous ces services sont offerts gratuitement, par contre ce que tout le monde ne sais pas, c’est que tout ce que nous faisons sur internet est “pisté” “observé” par des puissances économiques. En prenant l’exemple de Google qui est utilisé par des millions d’utilisateurs, les données sont sont stockés et traités dans une trentaine de centre de données. Ainsi en “revendant” ses données ils se rémunèrent à l’aide des publicités qui sont ainsi personnaliser selon nos recherches, les types de sites qu’on consulte, les personnes qu’on suit sur les réseaux sociaux et toute forme de mots clés qu’ils récoltent qui permettent à ses entreprises de personnaliser leurs publicités et leurs produits commerciales qui apparaissent sur ces derniers à l’aide de cette algorithme. Pour mieux comprendre ce système peut être comparé à une carte sim qui enregistre toute sorte d’appel qu’on effectue dans tel lieu tel heure,l’accès à différents services,etc… en bref toutes formes de transactions qu’on effectue qu’ils traitent pour personnaliser des publicités ou aussi nous sensibiliser à différents sujets car cette algorithme est aussi utilisé par de nombreux “complotistes” exactement come à la campagne de Donald Trump. Ainsi cette révolution numérique dans lesquels assiste Internet, est ambigu car elle garantit la liberté mais elle vas de pair avec un accroissement du contrôle social qui porte atteinte directement à la vie privée, ce que les lois de l’informatique se montrent encore incapable de protéger. Finalement on constate que la presse est libre ainsi que les individus sur Internet mais que la vie privée est menacé car grâce à différentes algorithmes qui détectent les goûts des individus leur centres d’intérêts ou encore même leurs opinions, il y a plusieurs entreprises commerciales ou même politique derrière qui en profite pour les sensibiliser à leurs produits ou idéologies.
Au terme de notre étude nous constatons qu’au niveau de “l’air numérique” qu’on vit, la presse écrite est en diminution très progressive au profit du numérique et évolution technologique. C’est ainsi qu’elle s’adapte en faisant des articles numériques, vidéos, stories, etc… publié sur Internet qui paraît être un lieu sûr et libre mais qui réellement assiste à la violation de la vie privée des utilisateurs auxquels on récolte leurs données. L’avenir de la presse paraît alors compliqué car déjà il y a de nombreux pays qui non pas encore appliqué réellement la liberté de la presse (majoritairement en Afrique) de plus que la numérisation de ces dernières, malgré le contenue majoritairement de bonne qualité, les utilisateurs se mettent en “danger” étant alors au profit de nombreuses sociétés… Trouverons-t-on une solution contre la violation de la vie privée sur Internet?
Dans ce contexte si particulier du confinement ou du déconfinement, nombreux sont ceux qui se sont interrogés, questionnés ou ont essayé de se projeter dans ce monde de demain… Comment le voient-ils ? Sera-t-il meilleur ou pire ? Les hommes et les femmes, qui le composent, tireront-ils les conclusions du monde d’avant ? Seront-ils des forces de propositions pour le monde d’après ? Nous avons demandé à nos élèves de terminales littéraires de répondre à la question suivante: quel sera le monde d’après ?
Le monde d’avant, le monde d’après 2020, une année qui restera marquante pour grand nombre d’entre nous. Celle-ci n’est même pas encore écoulée que nous avons du mal à en voir la fin… Entre les problèmes environnementaux, les conflits politiques, la situation sanitaire de pandémie et le monde économique en débâcle, ces cinq derniers mois auront été rudes et complexes à surmonter, de par leur imprévisibilité notamment. Ces nombreux événements nous mènent à beaucoup nous questionner : que nous attend ces prochains mois ? Dans quelles situations va-t-on encore se retrouver ? Où le monde se dirige-t-il ? Pourquoi et comment en est-on arrivé à là ? Ces questions sont légitimes à se poser. Cependant, nous ne pouvons y attribuer de réponses sûres et affirmées, mais une chose est sûre, le monde dans lequel nous vivons sera transformé à jamais après tous ces événements.
Ainsi, il nous serait intéressant de comparer notre situation actuelle et future, à une antérieure, notamment celle du XXème siècle, qui est une période qui a, de la même manière, vu naître de nombreux événements et situations alarmantes. Dans un premier temps, nous pouvons évoquer la situation politique du monde entier aujourd’hui. On sait que les conflits n’ont pas cessé depuis les Guerres mondiales, même si dans les années cinquante, l’objectif, notamment en Europe, était d’apaiser les différends. Cela n’a pas beaucoup aidé car, dès 1947, commence le conflit qui oppose principalement les deux Grands de l’époque, les Etats-Unis d’Amérique et l’URSS, sans combats directs : la Guerre Froide, qui dura près de 44 ans. Après cela, se sont enchaînées de nombreuses guerres, comme les guerres de Yougoslavie, les guerres du Golfe, ou même la guerre contre le terrorisme, toujours en cours… Et aujourd’hui, la situation est toujours très complexe dans plusieurs régions du monde. En effet, on trouve beaucoup de révoltes en Asie par exemple : des tensions majeures existent entre le Pakistan et l’Inde, pour la région la plus militarisée au monde, le Cachemire. Puis, le 3 janvier 2020 Qassem Soleimani, un général iranien, fut assassiné par les ordres de Donald Trump. Cela fut un événement capital, sachant que les Etats-Unis n’entretiennent pas de bonnes relations avec plusieurs pays du Moyen-Orient, dont l’Iran. Après cet assassinat, certains craignaient même une Troisième Guerre mondiale…
Ainsi, les conflits perdurent dans le monde et de nombreux mouvements de contestations populaires ont lieu. Les tensions entre pays semblent infinies, mais nous pouvons toujours espérer que les pays réussiront un jour à apprendre à coopérer, à s’unir pour le mieux, à l’avenir, afin de ne pas refaire les mêmes erreurs passées, qui auront beaucoup coûté à tous. Puis, au niveau économique, la situation n’est pas la meilleure non plus. Effectivement, le monde a connu un rebondissement majeur ces derniers mois : la pandémie dû au coronavirus aura bouleversé la planète à jamais, et notamment l’économie. Ce virus aura littéralement mis l’économie mondiale à l’arrêt : l’investissement et la consommation ont chuté, conduisant même le FMI (Fonds Monétaire International) à évoquer un risque de récession mondiale… Il est sans nul doute que le virus représente une crise majeure pour tous, ce qui impliquera de nombreuses pertes : l’augmentation du chômage, la diminution des PIB…
Cependant, nous pouvons tout de même mettre en avant quelques points positifs de cet évènement : il a permis à beaucoup d’entre nous d’apprendre à se gérer soi-même, à savoir prendre des responsabilités, notamment à travers le télétravail, une chose complètement étrangère et nouvelle pour la plupart. Ainsi, il faudra sûrement des années pour revenir à une sorte de normale, mais on peut voir par ce long processus peut être un mal pour un bien. En effet, on peut estimer que ce sera justement une occasion pour changer des choses du système économique post-covidien, pour l’améliorer, et justement permettre d’éviter d’autres situations similaires dans le futur.
Enfin, plus généralement, nous pouvons discuter de la situation de la société dans laquelle nous vivons. Il est vrai qu’elle renferme de nombreux thèmes et sujets intéressants, cependant il me semble important d’évoquer le sujet des crimes de haine raciaux. Les inégalités que nous voyons toujours avoir lieu aujourd’hui alarment et choquent : comment autant de cruauté sont-elles aujourd’hui toujours possible ? Pourquoi les anciennes générations noires se sont-elles battues pour leurs droits, si aujourd’hui des hommes tuent toujours leurs descendances pour leur couleur de peau ? Pourquoi permettons-nous autant de violence et de meurtres ? Pourquoi certains traitent des êtres-humains différemment à cause d’une couleur de peau ? Comment autorisons-nous des policiers, censés assurer la sécurité, tuer des hommes sans raison ? Ces questionnements sont certes révoltants, mais il est aujourd’hui très important de se rendre compte du grand problème d’injustice et de crimes raciaux qui règne dans le monde. Cette situation, malgré que très différente, peut nous faire penser en certains points aux crimes commis durant la Seconde Guerre mondiale. En effet, des millions de gens furent exterminés ou torturés à cause de leur religion, leur orientation sexuelle, leurs couleur de peau, etc. : le nazisme voulait une hiérarchisation des êtres humains, pour les diviser en “races”. On trouve dans cette idéologie la même idée que nous pouvons constater chez les crimes contre les noirs que nous voyons tous les jours aujourd’hui : tuer des hommes pour leur couleur, leur appartenance, leurs idées. Ces injustices sont plus que consternantes et nous semblent interminables. Malgré cela, il nous reste l’espoir et la volonté de changer les choses dans notre futur proche. Les crimes contre les noirs par exemple, sont aujourd’hui au vif de l’actualité. “Grâce” au tragique événement arrivé le 25 mai 2020 au noir américain George Floyd, de plus en plus de gens, tout autour de la planète, se rendent compte de l’ampleur du problème. Même si celui-ci existe depuis des années et des années, il n’est jamais trop tard, l’espoir reste que les choses vont changer, et ne plus jamais revenir en arrière. Toutefois, cela ne sera possible qu’avec un engagement des plus grands, et une vraie volonté de voir changer le monde et la vie des minorités, en faisant disparaître les crimes de haine, et ainsi, toutes inégalités raciales.
Finalement, il nous semble évident de conclure que la situation actuelle dans le monde est très complexe, sur tous les points, aussi bien politique, qu’économique, ou sociétal. Il est ainsi de notre devoir de changer les choses si nous le souhaitons. Je pense cependant que nous ne devons pas rêver d’un monde parfait et idéal, mais d’au contraire prendre les problèmes qu’on rencontre un par un afin de les résoudre.
Nous devons ainsi toujours espérer que les choses iront pour le mieux dans le monde, pour les hommes, mais également pour la planète, la cause écologique étant un bon exemple montrant notre engagement actuel pour changer les choses…
Katarina MARJANOVIC
Big bang Covid-19 Nous ne serons plus jamais comme avant. Nous, citoyens, allons changer. L’Etat changera. Les entreprises changeront. Une partie retrouvera sa normalité, et l’autre, changera à tout jamais.
“We´re not going back to normal”, dit Gideon Lichfield, rédacteur en chef de la MIT Technology Review’s. En effet, revenir normalité nous semble peu réaliste. Le monde est affecté par la pandémie du covid-19 SARS-CoV-2, provoquée par le corona virus.
Gideon Lichfield s’appuie également sur un rapport publié le 16 mars par des chercheurs du Imperial College London. Si on compare cet étude avec tous les autres virus de notre époque, les courbes récurrentes sont quasiment identiques. Nous observons que le HIV/SIDA, l’Ebola, SARS et tant d’autres, en plus de leurs mutations sans fin (car nous savons que le covid-19 paru en Chine n’est pas le meme que nous avons en France ) seront présents dans nos vies constamment. Hélas ou bien heureusement, cette maladie pandémique actuelle est seulement un hôte opportuniste de notre vie contemporaine. D’autres, fatalement, viendront. Certains accusent la mondialisation. Celle-ci désigne le processus d’ouverture des économies nationales sur un marché planétaire, favorisant les échanges de biens et capitaux, informations, personnes… D’une manière globale, nous n’avons plus de frontières. Nous voyageons davantage, en ayant une très forte compréhension du monde qui nous entoure (même si ce n’est que virtuel). De plus, notre population ne cesse d’augmenter. Il se peut que cet environnement soit l’ideal pour la prolifération d’un virus. D’après l’historien Yuval Noah Harari, certains virus furent pendant très longtemps étudiés, et d’autres sont « l’effet purement contemporain des sociétés actuelles ». Avec l’augmentation des corrélations mondiales, il dit que « nous sommes tombés dans le piège de notre propre évolution ».
Big bang en ligne. La pandémie covid-19 va transformer notre société. Les prévoyances ont transformé nos habitudes comportementales, notre convivialité et nos relations, notre consommation, notre accès à la culture, le sport et le divertissement, en plus de modifier la façon dont nous étudions et nous acquérons le savoir. Le monde après cette maladie changera la façon dont nous suivons notre santé, ainsi que tout ce système. Nous avons bien évidemment remarqué un impact dans notre quotient, surtout pendant le confinement, comme aller dans des restaurants, cafés, théâtres, cinémas, concerts, événements sportifs, écoles… Le fait est, que sans se rendre compte, nous changeons malgré nous. Le virus a numérisé le monde à la vitesse de la lumière. Soixante dix ans après la révolution de la technologie et de l’information, il est clair qu’en 2020, bien que nous pensions que la technologie est « énorme », la TI avait bel et bien changé le monde, et ce virus en a profité. Avant cette pandémie, beaucoup d’alternatives digitales existaient : dans la santé, l’éducation, les finances; et la nécessité a dû faire face à un big bang en ligne. Pour respecter les gestes barrières imposés durant la quarantaine, tout ce qui pouvait être en ligne, l’est devenu.
Le télétravail – Notre maison est notre château. L’évolution a amené un long progrès, notamment dans la technologie. Avant, nous avions tous cette routine, de « métro, boulot, dodo ». Après cela, la plupart des résidences auront des espaces dédiés à des bureaux, et ainsi, nous imaginons qu’après cette pandémie, le télétravail deviendra la norme et le bureau l’exception. Avant, travailler chez soi était un privilège. Cependant, quand la covid-19 est arrivé, le télétravail s’est soudainement paru nécessaire pour tous. Ce soudain changement a surpris beaucoup de nous. Désormais, travailler de manière productive est devenu plus qu’avoir un ordinateur et une connexion Internet. C’est beaucoup plus. Beaucoup plus que choisir de travailler dans la cuisine, le salon ou la chambre. Il s’agit d’un combat pour la survie – pour l’avenir de son travail. Après cette pandémie, nous travaillerons essentiellement en télétravail. Ceci dit, nos maisons, avec un bureau, sont devenues des châteaux : elles ont un lieu avec un réseau et des plateformes pour se connecter, créer, travailler de la meilleure façon possible. C’est un lieu où nous pouvons nous isoler, afin de mieux nous concentrer.
Machines humaines La technologie fut la plus grande responsable de notre génération antisociale. Appareils = distractions. Surcharge d’informations = attention limitée. Pendant ce confinement nous avons appris à aimer ces communautés digitales, et à leur donner le respect qu’elles méritent. En outre, elles sont devenues la seule chose qui nous ont maintenu connecté pendant l’isolement.
Les voyages perdront leurs enchantement. L’humanité n’a jamais autant voyagé, grâce à la grande quantité de hubs, plate-forme de correspondance aéroportuaire, mis-en-place dans le monde entier. Malheureusement, le clima ne supporte plus. Des changements dans le secteur aérien ont été annoncé comme une réponse à ces changements climatiques. D’après les statistiques de l’insee, les 12% des français qui ont fait plus de six voyages par an, chacun d’eux a émis en moyenne trois tonnes de carbone par an. Souvenons nous, nous sommes en 2020. Peut-être le plus important, historiquement parlant, a été comment le ralentissement économique prolongé de 2020-2022 a interrompu les affaires frénétiques du monde entier. Cela nous a permis de faire un pas en arrière, de respirer profondément et de se rendre compte de la façon dont nous vivons sur notre planète bleue. En ce moment de déconfinement, il est devenu évident pour tout le monde, sauf les plus myopes, que le virus était un appel de secours d’un écosystème qui gémissait sous le poids de passer de 1,8 à 7,7 milliards de personnes en moins de 100 ans.
Il appartient à nous, humains, de choisir le meilleur, et d’ensemble, savoir ce qu’est mal et essayer de changer pour le mieux.
Extrait d’un blog sur notre actuelle pandemie Maya VALETTE – TL2
Le dernier article est celui de Giacomo. Un texte d’exception, mais trop long pour être publié sur le blog. Pour que tout le monde puisse en bénéficier, nous avons mis un lien qui vous permettra de le lire…
La Passe-Miroir est un roman de fantaisie écrit par Christelle Dabos.
La Passe-Miroir est un roman de fantaisie écrit par Christelle Dabos. Ses trois premiers tomes ont énormément plus ! À ce jour, c’est plus de 300 000 exemplaires vendus en France pour les trois seuls premiers tomes. C’est en 2019 que le quatrième tome est sorti.
C’est l’histoire d’une jeune fille, Ophélie, qui cache des dons singuliers. Elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Lorsqu’elle est de fore fiancée à Thorn, qui habite au Pôle, elle doit quitter l’endroit où elle a vécu. Mais sans le savoir, Ophélie devient le jouet d’un complot mortel…
A l’instar de J.K Rowling, quand elle envoie son premier manuscrit, Christelle Dabos se trouve un peu au au bord du précipice. La jeune femme alors âgée de 32 ans est une bibliothécaire au chômage, mais surtout, elle sort tout juste gagnante d’un long combat contre un cancer de la mâchoire. L’écriture se révèle alors comme une échappatoire.
Je vous conseille fortement ce livre car il est très absorbant. On a tout le temps envie de savoir la suite. Ses personnages sont très attachants, et on ne s’attend jamais à la suite.
Trouble de la personnalité Borderline. Borderline, bOrDerLiNe, borderline, BORDERLINE, borderline
Ce mot là on l’a déjà tous entendu (ou pas), que ce soit dans : Des musiques : Columbine, Ariana Grande, Madonna, the Veer Union ou Philippe Katerine, il y en a pour tout les goût ! Des films : des personnages borderlines, il y en a dans certains films Des livres ? Il y en a aussi Mais savez-vous vraiment ce que c’est ? Parce que le trouble de la personnalité borderline ce n’est pas qu’une expression de la collègue d’un de vos parent pour dire qu’elle frôle le burn out, c’est un vrai syndrome et à côté de ça, un peu de fatigue parce qu’on travaille trop, c’est pas grand-chose. Littéralement « au bord de la ligne » (ça montre bien de quoi on va parler) « En équilibre au bord du gouffre, gouffre Borderline, toute ma vie à bout de souffle, plus d’bien, plus d’mal » comme dirait Lujipeka
Attention ça part sur une définition Wikipédia (je saurais pas comment mieux expliquer) : « Le trouble de la personnalité borderline est caractérisé par une impulsivité majeure et une instabilité marquée des émotions, des relations interpersonnelles et de l’image de soi » Joyeux non ?
Une personne atteinte du TPB (c’est plus facile à écrire que trouble de la personnalité borderline chaque fois) a du mal à gérer les interactions qu’il a avec d’autres personnes, ses relations peuvent passer de l’idéalisation d’une personne à sa dévalorisation d’un claquement de doigt.
La principale peur d’une personne ayant des comportements pareils, c’est la peur de l’abandon, ils ne veulent pas rester seuls et pourtant s’isolent du monde, ont une trouille viscérale qu’on les abandonne, qui se traduit par de nombreux vecteurs : peur de grandir et de devenir indépendant donc ne plus nécessiter de l’aide de ses parents, peur de s’engager dans une relation amoureuse pour ne pas finir abandonné par une rupture, peur de quitter des personnes pourtant nocives pour eux… Et j’en passe.
Le truc c’est qu’avec le TPB, on ne peut pas prévoir. Les comportements des individus, varient et on ne peut pas savoir comment celui-ci réagira avec le TPB. Et l’angoisse ressentie par la peur de l’abandon conduisent à des comportements dite ‘‘à risque’’ : Des réactions impulsives, voir agressives (il a été démontré que certaines personnes à l’origine de violences conjugales avaient des comportements borderline) Des troubles alimentaires Des conduites addictives qui sont une caractéristique fondamentale du TPB : addiction à l’alcool, au tabac, à la drogue, au sexe, aux jeu d’argent… Des tentatives de suicide ou de l’automutilation Ces comportements engendrent ensuite de la culpabilité qui peut conduire à nouveau à des comportements addictifs : un cercle vicieux quoi.
Mais quelle est la cause ? C’est vrai le trouble de la personnalité borderline n’apparait pas tout seul chez des personnes au hasard. Il n’est pas non plus inné, et ce n’est pas une maladie qu’on attrape comme une grippe. La cause peut être due à des maltraitances passées, plus de 50% des personnes souffrant du TPB, ont subi des maltraitances sexuelles ou physique qui ont provoqué un traumatisme. ON NE FRAPPE PAS ET ON VIOLE PAS LES GENS ! Merdouilleuuh ! Regardez ce que ça provoque ! vive le consentement et le pacifisme !
Et si je vous disais que Anakin Skywalker a, selon des théories, des comportements borderline ? (Pour ceux du fond qui savent pas qui c’est, c’est le personnage principal de la prélogie Star Wars, père de Luke Skywalker, Dark Vador quand il était encore un gentil Jedi) C’est le personnage de la ‘‘pop-culture’’ le plus connu ayant des comportement de TPB.
SPOILER ALERT !!! si vous avez pas vu le film (outrage !) ça va vous divulgâcher pas mal dans le prochain paragraphe, vous êtes prévenus. Quelques exemples : il a du mal à contrôler ses émotions comme il faut pour être un Jedi, est impulsif, idéalise Padmé et tombe amoureux d’elle alors qu’elle a genre 10 ans de plus que lui (j’ai rien contre la différence d’âge mais il a genre 8 ans dans le 1 et elle en a approximativement 20), il est prêt à tout pour la garder près d’elle et quand il apprend qu’elle veut s’enfuir avec Obi-wan Kenobi quand elle voit qu’il devient dangereux à cause du côté obscur, il l’étrangle et veut l’emmener avec lui de force pour pas qu’elle l’abandonne. Et quand elle meurt en donnant naissance aux jumeaux, il est pris de culpabilité et se met à hurler. Aussi, il est prêt à tout pour convenir aux désirs de Palpatine, qui le manipule clairement, jusqu’à tuer Mace Windu et les enfants Jedi (gros génocide yes !). Pour le côté ‘‘psychologique’’ il est insomniaque et fait beaucoup de cauchemar, hanté par la mort de ses proches (qui l’ont abandonné donc), et par les actes qu’il a commis et il passe de petits sourires et roulades dans l’herbe à colère noire, yeux rouges et batailles avec des sabres lasers sur Mustafar. Et il a peur de lui-même et des réactions qu’il pourrait avoir et qu’il ne contrôle pas.
Côté lecture, de nombreux livres de psychologie traitent le sujet (mais ils sont un peu chiant, j’ai déjà essayé d’en lire un, je me suis endormie). Mais j’ai lu un livre super trop cool accessible à tous parce qu’il est sur Wattpad : il est en 6 tomes (je les ai tous lu mais juste lire le tome 1 est suffisant pour avoir une idée de la vie d’une personne ayant des comportements borderline.) → La décadence des flamants (tome 1 à 3), puis La délivrance des flamants (tome 4 et 5) et La magnificence des flamants (tome 6).
Petit résumé : Cole Triaghan, milliardaire et patron d’une grande entreprise de protection, vit dans l’excès. Pour se donner une meilleure réputation que celle d’un homme dicté par l’argent et l’alcool, il décide d’organiser une mariage blanc pour prouver aux autres qu’il est capable d’avoir une vie stable. Il choisit Heather Duncan, mais tout ne se déroulera pas exactement comme prévu. Je suis pas là pour faire une critique littéraire complète mais franchement il est bien rédigé (pour une livre wattpad en tout cas), on s’y accroche facilement et les rebondissements sont incroyables. On suit la vie d’une milliardaire, borderline, hanté par son enfance difficile, alcoolique, et mal-entouré, que demander de plus ? Il est disponible en ligne (et c’est gratis), sur l’application Wattpad et je le recommande.
Pour finir, cet article je vais mettre dix signes caractéristiques d’une personne borderline, si un patient en a au moins 5 sur les 10, sur une période de plusieurs mois, un diagnostic du TPB peut être envisagé. N’hésitez pas à vérifier, si vous connaissez des personnes instables à les aider, leur tendre la main, leur prendre un rendez-vous chez un psychiatre ou juste être à l’écoute et être là pour eux, mine de rien, ça sauve des vies (pétage d’ambiance bonjouuur, enfin c’est quand même important de le préciser). Les ‘‘critères’’ sont : Efforts effrénés pour éviter un abandon, réel ou imaginé. Mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisées par l’alternance entre idéalisation et dévalorisation excessive. Perturbation de l’identité : instabilité marquée et persistante de l’image de soi. Impulsivité dans plusieurs domaines (sexualité, toxicomanie, alcoolisme, conduite automobile dangereuses, crise de boulimie ou d’anorexie). Répétitions de gestes, comportements ou menace suicidaire ou automutilation. Réactivité de l’humeur (dysphorie, irritabilité, anxiété). Sentiments chroniques de vide et d’ennui constant. Colère ou rage intense et inappropriée ou difficulté à contrôler sa colère. Peur du rejet, essai de s’intégrer n’importe où. Dissociation et méfiance envers ses proches en cas de stress.
Voilà, c’était un sujet que je trouvais intéressant à aborder, de mettre en lumière les problèmes liés à ce syndrome, même si ce n’est pas une sujet amusant. Tout ce qu’on peut faire quand on connait une personne borderline c’est être présent, et la soutenir.
Flore
Sources : Wikipédia, le début du livre où je me suis endormie, la décadence des flamants sur Wattpad, quelques articles traitant de ce sujet.