L’intelligence artificielle.

L’intelligence Artificielle est un ensemble de sciences, théories, techniques qui ambitionne d’imiter les capacités cognitives d’un être humain. Durant la deuxième guerre mondiale, l’IA se développe de plus en plus. Pour Norbert Wiener (1894-1964), un mathématicien américain, il fallait unifier la théorie mathématique, l’électronique et l’automatisation. Au début des années 50, le terme d’IA n’est pas encore créé néanmoins John Von Neumann et Alan Turing sont considérés comme les pères fondateurs de la technologie qui est a l’origine de l’IA. C’est Alan Turing qui pose la question de l’éventuelle intelligence d’une machine dans son article de 1950 «Computing Machinery and Intelligence ». Le terme IA est créé par John McCarthy du MIT en 1956. Néanmoins, la technologie fascinante soit-elle et regorgeant de promesses, voit l’enthousiasme provoquée retombée en 1960 car les machines disposaient de courte mémoire ce qui rendait problématique l’utilisation d’un langage informatique. Depuis 2010, l’IA est en essor grâce à des données massives et d’une nouvelle puissance de calcul.

Les avantages de l’intelligence artificielle

Aujourd’hui, l’intelligence artificielle est omniprésente dans notre quotidien. Elles nous aident à faire des taches plus facilement comme par exemple trouver un itinéraire. Elle est extrêmement précise et puissante ce qui permet un accès a de nombreuse données. L’IA permet aussi d’analyser toute information en temps réel et prend des décisions importantes dans l’immédiat. Elle apprend en continu. Grâce au développement technologique, l’IA permet aux chercheurs de comprendre comment fonctionnent certaines partis du cerveau humain à travers des simulations et expérimentations virtuelles. Cela permet d’étudier le cerveau de manière précise mais aussi de pouvoir créer des traitements pour les maladies mentales et neurologiques. Elle est aussi utile pour trouver des idées pour des devoirs à rendre dans le cadre scolaire.

Les inconvénients de l’intelligence artificielle

Les inconvénients chez l’IA suscitent beaucoup d’inquiétude chez les experts. Le principal problème lié à son développement est la possibilité de passer outre le bien-être des humains puisqu’elle menace les emplois. On l’utilise pour remplacer des emplois, qui étaient occupés par des humains, par des machines. Une autre préoccupation se manifeste : elle risque de limiter l’avancement personnel et les capacités intellectuelles des être humains. En effet, les robots ont une grande facilité a traiter des tâches essentielles tels que le traitement administratif avec précisions en plus. Cela peut mener un ralentissement cognitif pour les générations futures…

Elle est aussi un danger pour la protection des données personnelles et au respect de la vie privé individuelle. Il y a également un risque que les systèmes informatiques peuvent commettre : prendre inconsciemment des décisions discriminatoires ou abusives qui pourraient affecter des populations vulnérables. C’est pour cela qu’il est important qu’un cadre juridique conforme aux normes internationales soit mis en place.

Il est important de rester vigilant face à cette nouvelle technologie naissante afin qu’elle ne devienne pas une source d’injustice sociale ou économique.

Sources :

https://www.coe.int/fr/web/artificial-intelligence/history-of-ai

Faradji Kenza, Ponchy Lucie

Une transition pleine de défis.

L’Angleterre change la tête de sa couronne 70 ans plus tard…

C’est le 6 mai dernier que le couronnement du roi Charles III et de son épouse la reine consort Camilla Parker Bowles a eu lieu. Ils sont nommés roi et reine du Royaume-Uni et des autres royaumes du Commonwealth. Ces derniers, héritiers de la génération précédente, remplacent la reine Elizabeth II et de son époux Philip, duc d’Édimbourg.

Il est officiellement nommé roi suite au décès de sa mère, le 8 septembre dernier mais ne sera couronné que 8 mois plus tard.

Si le couronnement était attendu comme en témoignent les nombreux drapeaux, et accessoires à l’effigie de l’évènement, peu d’enthousiasme et d’excitation se dégageaient des Britanniques. En effet, si sa mère était très populaire et appréciée par son peuple, le nouvel héritier quant à lui a du mal à provoquer cette émotion et la formidable vague d’espoir et de nouveauté qu’a apportée sa mère sept décennies auparavant.

Charles détient tout de même un record dans l’histoire de la monarchie britannique puisqu’il est le plus âgé à monter sur le trône, à 74 ans. Il est aussi devenu le premier monarque à se faire couronner au XXI ème siècle.

Son fils aîné, William, prince de Galles est également nommé successeur officiel.

Son couronnement a été plus court que celui de sa mère, en 1953, et de nombreux changements ont eu lieu, avec pour but l’ouverture, en représentant notamment d’autres religions, cultures et communautés à travers le Royaume-Uni. La cérémonie débute par l’onction du roi, qui symbolise son entrée spirituelle dans la royauté, puis vient son couronnement et enfin son intronisation. Camilla est ensuite couronnée mais sa cérémonie est plus courte et plus modeste.

Après avoir été couronné dans les règles à l’abbaye de Westminster, lors de son apparition au balcon du palais de Buckingham avec les membres actifs de a famille royale, l’engouement ne s’est pas fait beaucoup ressentir chez les Britanniques. Le manque de la reine s’est fait particulièrement ressentir, avec en corollaire la reine consort qui sembla « déranger » le peuple. Tous les Britanniques ont probablement eu une pensée pour Lady Diana, première épouse Charles et mère de William et Harry, décédée tragiquement en 1997 à Paris, qui aurait pu être présente sur ce balcon. Un certain malaise s’est dégagé et le peuple l’a exprimé clairement devant les médias en évoquant son nom avec beaucoup de nostalgie.

Son fils cadet Harry était également présent, mais son apparition est restée très discrète et n’a duré que le temps du couronnement à l’abbaye. Il est arrivé seul, et n’était pas présent aux côtés de son frère et de sa belle sœur. Les rapports sont donc restés assez froids et l’espoir d’un début de réconciliation reste vain.

C’est donc un nouveau chapitre de l’histoire qui s’ouvre laissant à Charles III les années futures pour conquérir le coeur des Britanniques, comme l’avait fait parfaitement sa mère avant lui. Maintenant officiellement couronné, la comparaison constante va le suivre durant les années à venir en espérant qu’il sache faire perdurer cette stabilité et la confiance de son peuple sur le long terme.

Son engagement historique, pour le développement durable et pour une croissance responsable, pourrait constituer un de ses meilleurs atouts au regard des enjeux qui sont les nôtres, avec notamment un réchauffement climatique très préoccupant.

Sources :

– image : pixabay

– Wikipédia, Le Monde, Le Point

Julie Abry

XO Kitty: Découverte de soi, romance, secrets et mensonges

Après la trilogie de film A tous les garçons que j’ai aimés, où l’on suivait l’histoire de Lara Jean Covey et de Peter Kavinsky, c’est maintenant au tour de la petite sœur de Lara, Catherine Song Covey surnommée Kitty de briller.

Kitty veut en apprendre plus sur Eve, sa mère décédée et retrouver son petit-ami Dae, elle décide donc de s’inscrire à KISS (Korean Independent School of Seoul), un lycée élitiste de Séoul. Le lycée où sa mère a étudié pendant un an. C’est l’occasion pour elle d’en apprendre plus sur ses origines et surtout de revoir après plusieurs années Dae qui étudie lui aussi à KISS. Mais rien ne se passe comme prévu et Kitty qui pensait tout savoir notamment au sujet des relations amoureuses va vite se rendre compte qu’elle se trompait.

Sorti sur Netflix ce 18 mai, cette série regroupe tous les éléments pour une bonne comédie romantique, tournée à Séoul, et avec des personnages qui parlent coréen et anglais XO Kitty est sans aucun doute, le K-Drama le plus américain jamais fait.

Si au premier abord elle peut sembler clichée ce n’est finalement pas tellement le cas, les personnages sont attachants et les nombreux retournements de situations, même si certains n’ont pas été forcément très appréciés par les spectateurs, rendent l’intrigue presque imprévisible et ce jusqu’à la fin. Il est possible de la regarder sans avoir vu les trois films centrés sur la grande sœur de Kitty puisque ce spin-off est, même s’il se déroule dans le même univers, complètement détaché de l’histoire de Lara Jean et Peter. Ils n’apparaissent d’ailleurs pas du tout dans la série. On retrouve Anna Cathcart qui jouait déjà Kitty dans la trilogie, Sang Heon Lee, Gia Kim, Anthony Keyvan (Love, Victor) mais également des acteurs coréens déjà connu comme Choi Min Young (Twenty-five Twenty-one) ou Kim Yu Jin (Money Heist: Korea) et même un acteur français, Théo Augier Bonaventure (Mytho).

La série comporte tout de même quelques problèmes notamment des petites incohérences comme le déroulement des saisons qui n’ont pas toujours l’air d’être dans l’ordre. Elle a aussi beaucoup été comparée à Emily in Paris, comme dans cette série dans laquelle on voit la France vu par les américains dans XO Kitty c’est parfois la Corée du Sud vu par les américains quelques moments peuvent donc être un peu étranges voir dérangeants. La présence de Kpop a aussi beaucoup agacé car certaines chansons n’ont pas de rapport avec la scène qui se déroule en même temps et surtout car la Kpop ne résume absolument pas toute la musique coréenne. Il s’agit plusieurs fois de mettre de la K-pop parce que c’est coréen, et que l’histoire se déroule en Corée du Sud sans chercher un rapport quelconque avec la scène. Malgré ces quelques problèmes, l’ensemble reste parfaitement supportable et agréable, impossible de s’arrêter, XO Kitty est définitivement une série qu’on veut regarder sans faire de pause.

Netflix n’a pas encore annoncé de saison 2 et avec une fin pareille il est dur de croire que l’histoire va s’arrêter là. Mais si une suite est annoncée, elle ne sortira sans doute pas avant fin 2024 début 2025 il faudra donc patienter un peu pour avoir la suite des aventures de Kitty, Dae, Yuri, Minho et tous les autres.

La bande annonce: XO, Kitty | Official Trailer | Netflix

PRIVAT DIAWARA Lucie

Une icône française prometteuse pour les JO.

La vie de Teddy Riner

Teddy Riner est né le 7 avril 1989 à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. Il quitte rapidement l’île pour la métropole et Paris où sa famille était installée depuis quelques années, dans le quartier de la Chapelle. À cinq ans, ses parents l’inscrivent au club de sport de l’Aquaboulevard où il découvre plusieurs disciplines dont le judo, activité à laquelle il se consacre définitivement dès ses treize ans, en dépit de son intérêt pour le basket-ball et le football. Il intègre ainsi la filière élite du judo national malgré des réticences vis-à-vis de son âge puisque Riner n’est encore qu’un cadet. Il commence sur les circuits seniors à 17 ans. Il honore une première sélection en équipe de France lors d’un championnat international à l’occasion des Championnats d’Europe juniors 2005 disputés à Zagreb en Croatie, d’où il revient avec la médaille de bronze. Il devient champion du monde pour la première fois à 18 ans et par la même occasion le plus jeune champion d’Europe de l’histoire ainsi que le plus jeune poids lourd médaillé européen.

Teddy Riner évolue actuellement dans la catégorie des plus de 100 kg (poids lourds), détenteur d’un record de onze titres de champion du monde, champion olympique à Londres en 2012, à Rio de Janeiro en 2016 puis par équipes mixtes à Tokyo 2020, médaillé de bronze à Pékin en 2008 et à Tokyo en 2021, quintuple champion d’Europe. Il a été nommé Ambassadeur de bonne volonté de l’UNICEF en 2018.

Championnats du monde mai 2023

Après six ans d’absence, Teddy Riner a remporté le 13 mai 2023, au Qatar, une onzième étoile mondiale aux Championnats du monde de judo de Doha, en battant le russe Inal Tasoev, un poids lourd de taille. Tasoev, au vu du contexte mondial de la guerre en Ukraine, n’a pas pu concourir sous les couleurs de son drapeau mais sous drapeau neutre. A 34 ans, le judoka voulait se mesurer aux plus grands un an avant les JO de Paris, ultime objectif de son immense carrière. « Ces championnats du monde vont me permettre d’aller chercher la concurrence, de me situer par rapport à cette concurrence ». Au matin du match, Teddy Riner n’était classé qu’au 17e rang mondial. Ne faisant pas partie des têtes de séries, il a été contraint de commencer sa journée par un tour préliminaire. Teddy Riner a accéléré en demi-finales, expédiant Temur Rakhimov en vingt-sept secondes. Une performance remarquable lorsqu’on sait que le Tadjik est n°1 mondial. Arrivé en finale, le judoka tricolore a fini par l’emporter après près de quatre minutes de golden score, où il a frôlé la défaite.

Une victoire remise en question ?

La Fédération internationale de judo s’est excusée mercredi pour une erreur d’arbitrage qui aurait profité au Français lors de sa victoire en finale des Championnats du monde + 100 kg. Sans en modifier le résultat.

Quatre jours après la finale des + 100 kg, entre Teddy Riner et Inal Tasoev, la Fédération internationale de judo (IJF) a publié un communiqué dans lequel sa « commission d’arbitrage s’excuse » pour une erreur d’arbitrage dont aurait profité le Français au détriment du Russe.
L’action en question intervient après 3’05 »dans le golden score de la finale. Alors que ce serait au Russe de prendre l’initiative pour éviter d’être sanctionné d’une fatale pénalité pour non-combativité, c’est Riner qui lance une attaque de hanche (harai-goshi) que Tasoev parvient à contrer, entraînant son rival dans une roulade lors de laquelle le Français tombe sur le dos. Pensant avoir marqué un avantage, qui dans le golden score offre la victoire, Tasoev crie de joie. Mais, sans aucune hésitation, Raul Camacho, l’arbitre espagnol, indique immédiatement à Tasoev de se remettre en position pour reprendre le combat. Sans accorder de valeur à son action. Sans faire appel non plus à la vidéo, comme il en a la possibilité. En bord de tatami, les superviseurs à la table d’arbitrage peuvent, eux aussi, demander via l’oreillette à l’arbitre d’attendre pour valider ou invalider une action. Ce qu’ils n’ont pas fait.

Le règlement a en effet changé. « Il n’y a aucune erreur d’arbitrage, ni des superviseurs. Ils n’ont fait qu’appliquer le règlement en vigueur depuis septembre 2022 ». l’IJF confirme que cette action ne peut être validée.

lefigaro.fr

francetvinfo.fr

lemonde.fr

wikipedia.org

francebleu.fr

lequipe.fr

Lucas Le Roy et Lou Lewis Lucas

Entretien exclusif avec Veronique Corgibet, auteure de livres pour les jeunes.

Véronique Corgibet, auteure d’ouvrages documentaires pour les jeunes, journaliste et ancienne rédactrice en chef de magasines Dysney, nous parle de son dernier livre « Ados, le guide indispensable » qui apporte des conseils concrets à la plupart des difficultés rencontrées par les jeunes, dans cette période de découverte de soi qu’est l’adolescence.

Bonjour Véronique et merci d’avoir accepté de répondre à mes questions.

– Pouvez-vous nous présenter votre parcours professionnel?

Mon parcours professionnel s’est toujours centré autour de l’enfant et l’adolescent. Études de sciences de l’éducation ( Psycho, philo, sociologie), professeure des écoles puis journaliste en radio (France Inter) et presse pour enfants ( magazines Disney). En parallèle, j’ai écrit plus de vingt livres pour enfants : romans, encyclopédies, documentaires.

– Pourquoi avoir choisi de traiter de l’adolescence ?

Les années adolescentes sont des années pendant lesquelles les grandes questions existentielles explosent : émotions, quête d’identité, amour, amitié, avenir, choix de vie… Ce sont des problématiques passionnantes car elles sont au cœur de la vie.

– Parmi tous les sujets abordés dans votre guide, lequel à été le plus compliqué à traiter ?

La laïcité a été pour moi un sujet délicat à traiter. Je n’avais à ma disposition que deux pages pour évoquer les religions et leur pluralité. Le choix qu’a fait l’Etat français de poser la laïcité comme principe républicain a soulevé des polémiques. Je me suis attachée à en faire un exposé factuel et non partisan.

– Quel témoignage vous a le plus étonnée ?

Le témoignage d’un adolescent qui évoquait ses TOC ( troubles obsessionnels compulsifs) qui le contraignent à sortir du système scolaire classique. Il suit avec succès son enseignement à distance, le temps de mieux maîtriser ses TOC.

– Quelles différences avez-vous remarqué entre les adolescents d’aujourd’hui et ceux de la génération précédente ?

Mais la grande différence entre ces deux générations est la présence des réseaux sociaux qui n’existaient pas dans la génération d’avant. Et aussi le rapport au temps est différent : l’immédiateté des informations, des échanges, des actions/réactions.

– Avez-vous un message optimiste pour les adolescents en 2023 ?

Jamais dans l’histoire de l’humanité, on n’a constaté autant d’adolescents concernés par l’avenir du monde et prêts à renverser les comportements dangereux des adultes, en matière d’écologie et de sauvegarde de la planète.

– Avez vous d’autres projets en préparation et pouvez vous nous en parler ?

Je travaille sur un autre projet de livre pour adolescents avec cette fois l’objectif de présenter des questions existentielles des années adolescentes et de demander : es-tu pour ou contre? Je m’appuierai sur des pensées de philosophes spécialisés dans la jeunesse et la pop culture qui partageront avec nous leurs réflexions.

– Une question pratique : comment devient-on auteure ?

Il n’y a pas qu’une seule voie pour devenir auteure. Des études de littérature peuvent aider à maîtriser les principes de la langue mais cela ne peut suffire. Il faut avoir en soi une envie de partager ce que l’on écrit. Quand on sait qu’un-e Français -e sur deux écrit (poèmes, journaux intimes, pensées, nouvelles), on devient un-e auteur-e le jour où l’on ose envoyer ce qu’on a produit à une maison d’édition. Si on écrit tous les jours et qu’on est capable le lendemain de relire ce qu’on a écrit la veille avec distance et objectivité, alors on pourra devenir un jour écrivain.

Alba Rouvrais.

La Reine remplacée par une effigie aborigène sur les billets de banques australiens.

L’Australie a annoncé le jeudi 2 février 2023 que le portrait du roi Charles III ne sera pas sur ses nouveaux billets. Le portrait d’Elizabeth II sera remplacé sur les nouveaux billets par un motif honorant les populations autochtones, présentes depuis des millénaires sur le territoire australien, les aborigènes.

Jusqu’ici, la reine Elizabeth II figurait sur les billets de 5 dollars car l’Australie est une ancienne colonie britannique. Celle du roi Charles III figurera seulement sur les pièces. Les souverains britanniques figurent sur les billets de banque australiens depuis 1923 et ce, jusqu’en 1953, année du couronnement d’Elizabeth II, ils étaient présents sur toutes les coupures.

« Cette décision, prise indépendamment par la Reserve Bank en consultation avec le gouvernement, est donc l’occasion de trouver un bon équilibre. Le monarque sera toujours présent sur les pièces, mais le billet de 5 dollars en dira plus sur notre histoire, notre patrimoine et notre pays, et je considère cela comme une bonne chose », explique Jim Chalmers, ministre du Trésor australien.

L’Australie est l’un des 15 royaumes du Commonwealth qui ont officiellement pour chef d’État le roi Charles III, représenté par un gouverneur général. La disparition de l’effigie des souverains a été saluée par le Mouvement républicain australien (ARM). En effet, les peuples indigènes occupaient ce territoire avant la colonisation britannique et ont subi les conséquences destructrices ainsi que des traumatismes liés à l’esclavage.

Le nouveau design des billets prendra du temps car il fera l’objet d’une longue concertation notamment avec les milieux aborigènes. De plus, les billets existants, à l’effigie de la défunte reine déjà en circulation, continueront d’être valables. Enfin, selon l’agence d’information Bloomberg, les nouvelles pièces de monnaie australienne commenceront à être fabriquées à l’effigie du roi Charles III courant de l’année 2023.

Le cordon ombilical avec la Grande-Bretagne n’est pas encore définitivement coupé…

Maya Rio.

Cécile Prieur nous répond…

S’informer en temps de guerre.

Comment les journalistes du Nouvel Obs obtiennent-ils des informations en temps de guerre ?

C’est compliqué car en temps de guerre, les informations sont contraintes et souvent, la propagande prend le pas sur l’information, en tout cas du côté des gouvernants.
« La propagande, c’est un gouvernement qui va dire des choses allant dans son sens, rendre la réalité la meilleure possible même si ça ne se passe pas comme ça sur le terrain ». Par exemple les Russes, pendant la guerre, avant qu’ils ne reconnaissent que ça ne se passait pas si bien que ça pour eux, ils ont longtemps dit que la guerre était formidable, sans même employer le mot guerre mais « opération spéciale », et qu’ils allaient bientôt renverser le gouvernement de Kiev et rentrer chez eux. Il s’est passé de longs mois avant que les Russes n’admettent que ça se passait mal, mois pendant lesquels des citoyens russes regardaient la télé en Russie et à qui le gouvernement disait que la guerre se passait super bien. “Ça c’est de la propagande. »
Mais, en temps de guerre, souvent, les journalistes n’ont que cette voie là. Heureusement ils ne sont pas qu’ à Moscou, à écouter ce que dit Vladimir Poutine, il y a aussi les faits, et ce qui se passe sur le terrain.

Comment Le Nouvel Obs assure-t-il la sécurité des journalistes sur le terrain ?

Dans le travail de journaliste, il est important d’y aller si possible et s’il y a les moyens nécessaires disponibles et les autorisations pour y aller, “on ne va pas sur un terrain comme l’Ukraine si facilement”. Il faut des moyens techniques et physiques importants qui nécessitent de grosses dépenses (gilet par balle, casque, assurances pour évacuer la personne rapidement en cas de problème,….). Il faut que de nombreuses conditions soient respectées pour que la décision d’envoyer quelqu’un soit prise, mais il faut avant tout que la personne soit volontaire. Aucune rédaction ne force une personne à se rendre sur un lieu même si elle le connaît parfaitement “ce sont des journalistes qui ont cette particularité, ils ont l’envie et le courage d’y aller” de plus ce n’est pas quelque chose de neutre, ça a des répercussion sur eux. Ce sont des endroits où on peut être témoin de choses difficiles (des morts, des gens blessés, traumatisés..) et où on risque sa vie “on peut mourir, il y a des journalistes qui meurent régulièrement”. Même s’ils exercent leur métier de journaliste, qu’ils sont protégés et que c’est leur mission d’aller sur le terrain pour récupérer des informations, pour ensuite en faire un article ou un reportage. Ce sont des pensées qui protègent psychologiquement mais un journaliste reste un humain. C’est un risque de pris sur sa vie, “quand il reviendra, il ne sera peut-être pas bien dans sa tête”. Des journalistes sont donc envoyés sur le terrain seulement s’ils l’ont déjà fait, qu’ils connaissent les « ficelles » et “savent sentir quand le danger devient trop important”. Ils ont une équipe autour d’eux, la rédaction paye des “fixeurs”
( des citoyens du pays, journalistes, interprètes ou simplement des gens qui connaissent bien le pays) qui vont accompagner le journaliste, lui “ouvrir les portes”. Il est toujours mieux, peu importe le journal pour lequel on travaille d’avoir avec soi des gens qui connaissent la langue “ les gens dans des endroit reculés ne parlent pas anglais”, grâce aux fixeurs, les gens accordent aussi leur confiance plus facilement. L’ensemble coûte beaucoup d’argent, mais c’est ce qu’une rédaction met en place pour envoyer un reporter de guerre.

Êtes-vous inquiète pour la sécurité des journalistes sur le terrain ?

Quand la personne est sur place, la rédaction a beaucoup de relations avec elle, enfin ça dépend des journalistes, « certains préfèrent être un peu tranquilles, et d’autres acceptent de jouer le jeu et de dialoguer avec nous ». C’est aussi important de communiquer car ils se déplacent beaucoup et il est important de savoir où ils sont. En Ukraine, L’Obs a envoyé 4-5 journalistes et 6-7 reportages ont été réalisés depuis le début de la guerre, surtout au début quand ça a éclaté. Il y avait un journaliste sur place dans le sud de l’Ukraine qui a suivi les ukrainiens pendant qu’ils quittaient le pays. Ça a duré 5-6 jours et c’était vraiment dangereux, « on attendait fébrilement des nouvelles le soir en se demandant comment il nous recontacterait ». De plus, les déplacements étaient compliqués car il n’y avait plus d’essence et se déplacer était un problème énorme, même simplement pour mettre de l’essence dans sa voiture.
Il est compliqué d’être dans un pays en guerre, où il n’y a plus d’avions, très peu de trains et ceux qu’ils y a sont pris d’assaut, où vous êtes à 3000km de la frontière, “quand on est reporter de guerre on se retrouve dans la même situation que les gens dans la guerre, on est emporté par la situation”. Quand ce reporter est sorti de l’Ukraine, la rédaction de L’Obs était soulagée et a ensuite envoyé des reporters dans des situations plus classiques, dans un périmètre précis en sachant ce qu’ils font.
Un autre exemple, moins classique, qui était en Afghanistan le 15 août 2021, lorsque les talibans ont repris le pouvoir. Il n’y avait personne sur place a ce moment-là, la reporter de L’Obs devait partir mais elle n’a pas pu prendre l’avion, donc il a fallu attendre trois semaines-un mois pour envoyer la reporter, Sara Daniel. Elle est partie en avion jusqu’en Ouzbékistan, elle a pris un autre avion là-bas pour passer la frontière avec l’Afghanistan et elle est arrivée par la route à Kaboul. Le voyage d’aller s’est plutôt bien passé, elle est restée une une semaine – 10 jours à Kaboul pour faire son reportage. Cependant, en repartant il n’y avait plus d’avion pour sortir d’Afghanistan donc elle s’est retrouvée pendant 3 jours dans sa voiture avec son interprète et son fixeur, elle ne pouvait que prier que tout se passe bien, qu’elle ne se fasse pas arrêter, car il pouvait se passer n’importe quoi « ces jours-là on était stressé, on essayait de prendre de ses nouvelles comme on le pouvait, c’est aussi ça être reporter de guerre, c’est prendre des vrais risques ». Pour les rédactions derrière, c’est une grosse responsabilité car s’il se passe quelque chose, le reportage aura quand même été autorisé, parce qu’elles souhaitaient parler de l’Afghanistan à ce moment là.
Ce reportage avait énormément de valeur parce qu’elle était une des seules journalistes sur place. Le reportage est sorti un mois après le renversement du régime d’Afghanistan par les Talibans. La reporter, qui connaît très bien l’Afghanistan y étant allé plusieurs fois, est retournée là-bas en été 2022, pour faire une Une sur le sort des fillettes afghanes.
Ça fait partie du “droit de suite”, « on ne parle pas que de certains pays seulement au moment où c’est le plus chaud, on essaie de continuer à raconter ce qu’il s’y passe ».
L’Obs a aussi fait une Une sur l’Iran, car la révolution en cours est extrêmement importante et personne ne sait comment elle va tourner. L’Iran est un pays très violent et la répression peut casser aussi la dynamique de révolution. « Pour moi c’était très important de faire une Une sur l’Iran, c’est très symbolique ». En effet, l’Iran est un régime islamiste plus que rigoriste donc c’est important que 50 ans après la révolution islamique, il y ait un mouvement de révolution mené par des femmes et rejoint par des hommes, qui essayent de renverser ce régime.
“Notre travail, c’est de mettre ça à la Une en disant : regardez, c’est important”. C’est ça que les rédactions appellent les “arbitrages”, les choix qu’elles doivent faire. La réalité, ce n’est jamais : on va faire la guerre , et c’est ça qui s’impose. Quand la guerre a éclaté, pendant un mois L’Obs a fait 4 numéros spéciaux consécutifs, car « c’était un événement mondial qui allait changer la face du monde ». Régulièrement, L’Obs refait des numéros sur ce sujet, par exemple sur Poutine, un dictateur fascinant et dangereux.
Le magazine fait beaucoup d’explications sur lui, car “il a une partie de notre avenir dans les mains”. L’Obs a fait un numéro, « La bombe humaine », sur les risques nucléaires, et à l’époque de Mme Prieur, personne n’imaginait que ça pourrait arriver “nos prédécesseurs ont fait des erreurs et ont compris qu’il ne fallait plus y toucher” mais le risque nucléaire qui n’était plus censé exister est un risque qui est revenu au goût du jour. Il se pourrait qu’un jour Poutine utilise une bombe tactique nucléaire et tue des millions de personnes, chose qui serait complètement incroyable car c’est une arme interdite et inhumaine. “Le fait que quelqu’un du Kremlin puisse utiliser cette menace c’est stupéfiant ». Le travail des journalistes c’est mettre ce genre de choses sur le devant de la scène régulièrement pour que “chacun mesure le risque, réfléchisse et se mobilise”. Le travail des journalistes c’est d’éclairer le citoyens le plus possible.

Quelle est la part de l’objectivité des journalistes dans les informations transmises ?

Définir ce qu’est l’objectivité est difficile, il y a la réalité qui est multiple et qui peut être regardée de plusieurs côtés, et l’honnêteté du journaliste. Plus que de l’objectivité, Mme Prieur attend d’un journaliste de l’honnêteté mais aussi évidemment qu’il tende à la plus grande objectivité : “être toujours le plus près de faits, de la réalité”. Il faut que le journaliste soit honnête que si une information le dérange ou qu’elle n’est pas dans le sens qu’il veut, “il l’assume, il l’enquête”. Ou si le point de vue est personnel, qu’il puisse le dire clairement ou en tout cas que ce soit clair pour le lecteur. C’est le contrat de lecture entre les lecteurs et l’Obs. Les lecteurs connaissent la ligne éditoriale et c’est dans ça que se joue l’objectivité de l’Obs. “Ils ne cachent pas qui ils sont, ils doivent le dire franchement”. C’est seulement dans ces conditions que l’on peut arriver à un maximum d’objectivité. “Pour moi l’objectivité n’est pas forcément en contradiction avec la subjectivité », tout le monde a son point de vue et voit les choses d’une manière différente. On peut avoir globalement la même vision mais “on ne voit pas le réel de la même manière”, ce qui compte, c’est que les gens sachent où le journaliste se situe. “C’est important dans le débat public que chacun parle d’où il est”. Pour illustrer ses
propos, Mme Prieur prend donc l’exemple de Cyril Hanouna “il ne dit pas forcément ce qu’il pense et joue sur cette ambiguïté tout le temps”, il n’est jamais nul part, “il joue avec cette ambivalence constante, typique pour troubler le débat public” et c’est un gros problème de ne pas pouvoir savoir d’où il parle. Le principal dans l’objectivité c’est qu’ “on assume clairement de là où on est, ce qu’on dit, qui on est, que ce soit le plus transparent possible et surtout le plus honnête”. Il ne faut pas se créer des murs, exclure des pans de la réalité parce qu’ils nous dérangent.

ROUVRAIS Alba
PRIVAT DIAWARA Lucie

Avis des lecteurs…

« Mes meilleurs voeux à tous ces lycéens futurs journalistes peut-être. Les questions sont bien amenées mais il aurait fallu expliciter quelque peu le règlement du port d’armes aux Etats-Unis. Je croyais qu’il n’y en avait pas. Peut-être serait-il intéressant de démontrer que les armes ne résolvent jamais aucun problème personnel ou de société mais accroissent les actes de violence. J’ai l’impression que lorsque l’on détient une arme, on a tendance à vouloir s’en servir. C’est comme pour les guerres. Les dépenses d’armement dans le monde n’ont jamais été aussi élevées : 2 100 milliards de dollars en 2021. Si les Etats en fabriquent ou en achètent c’est pour s’en servir…. »

Annie Frison

Ce sont les lecteurs qui le disent…

COP 27: Des paroles, mais peu d’actes.

Article intéressant. Ce jour samedi 12 novembre 2022, de nombreux rassemblements, manifestations, chaînes humaines, en France, pour dire le mécontentement actuel des citoyens de voir que les dirigeants de tous les pays et de la France ne prenaient aucune décision permettant d’espérer conserver une planète vivable pour les jeunes générations.

Frisson Annie

Bella Hadid, la nouvelle icône de la mode.

On ne la présente plus c’est la nouvelle star des défilés, les marques se l’arrachent. Elle est présente à tous les défilés de fashion week que ce soit à New-York, à Milan ou même à Paris. Elle a même été élue par le chirurgien Julian Da Silva comme étant la femme la plus belle du monde

Pour ceux qui ne la connaîtraient pas Bella Hadid de son vrai nom Isabella Khair Hadid est un mannequin de 26 ans. Sa grande sœur ainsi que sa mère et son frère sont eux aussi mannequins. Elle débute sa carrière en signant chez IMG Models une agence de mannequin se trouvant à New-York. Elle apparait tout d’abord aux côtés de sa sœur Gigi Hadid lors de campagne publicitaire. Elle défile ensuite pour de nombreuses maison de haute couture comme Balmain, Dior ou encore Versace. Elle apparait sur de nombreuses couvertures du célèbre magazine de mode Vogue. Elle a récemment fait sensation lors de la dernière fashion week de Paris au défilé Coperni ou un spray lui a été vaporisé directement sur la peau lui créant une magnifique robe blanche. Ce moment a eu un impact médiatique énorme. Sa valeur est mesurée par Launchmetrics à 26 ,3 millions de dollars.

Côté privée, Bella Hadid a fait beaucoup parlé d’elle de 2015 à 2019 lorsqu’elle est sortie avec le célèbre chanteur the weeknd. Elle est aujourd’hui en couple avec le directeur artistique Marc Kalman.

Bella Hadid a avoué avoir eu recours à une rhinoplastie à l’âge de 14 ans mais qu’elle le regrettait fortement. Elle prend position pour des causes importantes, telle que le féminisme ou encore l’indépendance de la Palestine, pays d’origine de son père. En octobre dernier, elle est récompensée du prix de la « mental health Advocacy » lors de la seizième édition du gala annuel des golden Heart Awards à New York. Sur son compte Instagram qui compte près de 56 millions d’abonnés, Bella Hadid n’hésite pas à parler de sa santé mentale ou de la maladie de Lyme dont elle souffre. Elle souhaite aider sa communauté le plus possible.

Louna et Manuela

Sources : Wikipédia, Vogue, et fashion united.