Connaissez-vous le plus petit pays au monde ?

Saviez-vous que le plus petit pays au monde est l’État de la Cité du Vatican ? Il est aussi appelé Cité du Vatican ou tout simplement Vatican. Sa superficie est de 0.439km2

(240 fois plus petit que Paris et 2 fois plus grand que le jardin du luxembourg). Il est aussi le pays le moins peuplé, seulement 921 habitants. Le Vatican se situe dans la capitale italienne, Rome.

La personne qui dirige ce pays est le pape (actuellement François ), c’est l’évêque de Rome et le “chef” des chrétiens, il a le pouvoir absolu (judiciaire, exécutif et législatif). Le régime est une monarchie absolue (le pape a les pleins pouvoirs), de droit divin (le pape est l’élu et le représentant de Dieu) et élective (les cardinaux élisent le pape).

Source : Wikipédia

Timothé HALLARD, Joachim YALAP

18 heures dans les nuages, un rêve ou une réalité ?

C’était le 11 octobre dernier que Singapore Airlines, compagnie aérienne nationale de Singapour et meilleure compagnie aérienne mondiale, a inauguré le vol SQ22,  le plus long du monde. Depuis ce jour, Singapore Airlines opère quotidiennement la liaison entre l’aéroport de Changi à Singapour (SIN) et celui de Newark à New York (EWR), soit 15 344 km. Ce vol, durant en moyenne 18 heures, est assuré par un Airbus A350-900ULR (de l’anglais « Ultra Long Range » ou ultra long courrier en français) ; Singapore Airlines étant la seule compagnie aérienne à le posséder. Après avoir décollé, le vol SQ22 met le cap vers le nord pour survoler l’arctique avant d’atteindre New York. Sans ce vol, il nous faudrait plus de 28 heures et une escale pour rejoindre New York au départ de Singapour.

En raison de la durée de ce vol, la compagnie nationale singapourienne a décidé de laisser tomber la classe économique pour se concentrer sur deux classes : la classe dite « Business » et la classe économie Premium. Les sept A350-900 ULR de la compagnie sont prévus pour supporter 67 passagers en classe affaire et 94 en Premium. Pour voyager à bord de ce vol, comptez de 2000 € à 8000 € l’aller-retour.

Jusqu’en 2013, la ligne SIN-EWR était opérée par un Airbus A340-500. Après trois ans de travail, les ingénieurs d’Airbus ont réalisé un appareil plus léger permettant d’assurer la même distance en réduisant de 25% la consommation de kérosène.

En vue de l’avancée technologique permettant de relier Singapour à New York en 18 heures sans escale, pouvons-nous imaginer que d’ici quelques années nous pourrions monter dans un avion capable de faire le tour du monde ?

Source : Flightradar24, Wikipedia, Singapore Airlines, Traveller

Source photo 1 : Dn280 (Airliners)

Source photo 2 :Flight report

Source photo 3 :Travel sort, The Points Guy

Yann Arnould

LES PHOTOS DE LA SEMAINE

Sommet sur le climat à l’Élysée.
Le 27 novembre 2018, le Haut Conseil pour le climat composé par le président Emmanuel Macron s’est réuni pour parler de la transition écologique en présence de climatologues et d’économistes. En rappelant que la COP24 se tiendra du 2 au 14 décembre en Pologne .
Source photo : . Jean-Claude Coutausse / french-politics pour Le Monde
Alexandre Chabaudie
Les gilets jaunes, jusqu’à l’Elysée !
Le samedi 17 novembre dernier les manifestants appelés « gilets jaunes », qui protestent contre l’augmentation du prix de l’essence, ont envahi les rues aux abords de l’Élysée avant que les forces de l’ordre les évacuent.
Source de la photo : LP/Yann Foreix
Alexandre Chabaudie

Le chiffre de la semaine

282 710

 

Le rassemblement des gilets jaunes est une manifestation pour la hausse du prix de l’essence qui a eu lieu dans toutes les régions de France depuis le 17 novembre et depuis maintenant 6 jours consécutif. D’après le ministère de l’intérieur, 282.710 personnes vêtus des fameux gilets jaunes ont été rassemblés lors de la mobilisation des Gilets jaunes dans les 2000 événements organisés dans le pays. Ce chiffre a été mis en doute par plusieurs politiciens dès la journée du 17 novembre. Sur internet est né le mouvement du 17 novembre et des Gilets jaunes. Plusieurs dizaines de milliers de personnes étaient intéressées par une participation à ces événements, pendant les semaines, dû aux appels au blocage qui se sont succédés sur Facebook rendant ce mouvement viral sur les réseaux sociaux.

Jessica ARULANANDAM et Lana BAGOT

Connaissez-vous la Poutine ?

Connaissez vous la Poutine ? Non pas Vladimir Poutine!

Non, on ne va pas vous faire un article sur Vladimir Poutine mais sur la Poutine, un plat Québécois.

Ce plat est originaire du Centre-du-Québec à la fin du 1950, composé dans sa forme classique, de quatre éléments : des frites, du fromage cheddar en grains, d’un autre fromage seulement disponible au Canada et aux USA et de la sauce brune. Ce plat a longtemps été ridiculisé et utilisé pour représenter de manière caricaturale, voire péjorative, la société québécoise. la poutine est maintenant connu même en dehors du Québec. Il existe actuellement des festivals de poutine à Drummondville, à Montréal et à Québec, et également en dehors du Canada comme à Chicago, au New Hampshire, à Toronto et à Ottawa. De nos jours, la poutine se voit offerte sous différentes formes, intégrants divers condiments, et fait avec des ingrédients autres que ceux utilisés à la base de la poutine classique.

Timothé HALLARD, Joachim Yalop

Connaissez-vous les firefly squid ?

Des calamars bizarres…

Les firefly squid (en français calmar luciole) sont des calmars. Ils ne mesurent pas plus de 8 centimètres et leurs corps abritent de milliers de petits photophores qui s’illuminent d’une lumière bleue. Ils vivent habituellement dans les profondeurs, mais remontent à la surface au printemps lors de la période de reproduction. Les vents et les courants les poussent massivement sur les rivages, permettant ce magnifique spectacle. Le phénomène est observable tôt le matin, dans un endroit où des filets ont été spécialement installés pour permettre le spectacle (dans la baie de Toyama au Japon).

Les calamars clignotent, ensemble ou en alternance, permettant un magnifique jeu de lumière.

Cette baie, en plus d’être un splendide site naturel, est un lieux de pêche populaire au Japon. De ce fait, il est possible de goûter ce calamar luciole.

source: https://he.wikipedia.org/wiki/%D7%98%D7%95%D7%99%D7%90%D7%9E%D7%94_(%D7%9E%D7%97%D7%95%D7%96)

Timothé HALLARD, Joachim YALAP

Infirmières en colère : quand le personnel hospitalier est delaissé.

Infirmiers et Infirmières, les oubliés du Plan Santé 2022…

En France, il y a plus de 650 000 infirmiers et infirmières libéraux et salariés qui travaillent de jour, de nuit, pendant le week-end, les vacances ou les jours fériés. Le plus souvent dans les hôpitaux, ces infirmiers font des gardes de 12 heures : de 06:00 à 18:00, ils et elles s’occupent de patients, parfois même sans avoir le temps de déjeuner ; de 18:00 à 06:00, avec des infirmières pas assez nombreuses pour tous les patients. Mais le problème dans leurs cas, c’est qu’ils ont un salaire de 1800€ brut par mois pour des semaines entre 35 et 48 heures en cumulant les gardes à différents endroits pour certains, et que l’on redistribue leurs prérogatives (droits/avantages) à d’autres fonctions médicales. Certains infirmiers libéraux travaillent jusqu’à 68h par semaine avec plus de 20 patients par jour. De plus, l’État veut créer 4000 postes d’assistants médicaux dans le cadre du plan Santé. Ils aideraient les médecins libéraux, et il leur serait consacré 200 millions d’euros, “détournés de nos cotisations maladies” pour Thierry Amouroux, l’un des représentants des infirmiers hospitaliers (SNPI CFE-CGC).

 

 

 

 

 

 

 

 

Ils manifestent aussi pour leurs conditions de travail déplorables… Matériel délabré, vétuste et manquant, un ratio soignant/patient trop élevé et de nombreuses heures de travail à toute du jour et de la nuit sous payées… Un pèse-personne pour 2 services, un tensiomètre pour 12 patients ou même des manques de lits pour les patients. Un service entier pour deux infirmières, des chambres qui appellent à la sonnette qui peuvent attendre des dizaines de minutes à cause d’un personnel en sous effectif. En 2016, 5 soignants se sont suicidés suite à des burn-out à cause d’une charge de travail trop élevé, tandis que beaucoup abandonnent leurs postes à cause d’une fatigue extrême et d’une surcharge de tâches à accomplir durant les gardes. Les soignants sont aussi très touchés par les épreuves qu’ils et que les patients traversent, les coups durs ou la perte d’un patient.

Le personnel hospitalier a alors fait grève le 20 novembre 2018, et a manifesté à la demande de 16 organisations dénonçant le « mépris » du gouvernement. Les chiffres sont introuvables sur internet mais on sait qu’il y a eu des manifestations dans un peu plus d’une vingtaine de villes (infirmiers.com). Une infirmière s’occupe de la préparation et du suivi proche du patient lors d’une opération, elle l’aide lors de son séjour à l’hôpital, le lave, prend ses constantes, lui donne les médications. Mais elle fait surtout des choses qu’on ne peut faire qu’après l’obtention du diplôme d’IDE (Infirmière Diplômée d’Etat) comme les perfusions, les pansements post-opératoires et avant tout faire les soins, donner les médicaments et les médications. Un avion sans équipage ça ne vole pas, un restaurant sans serveurs ça ne marche pas, et les hôpitaux sans infirmières, ça ne fonctionnera bientôt plus.

Baptiste RONET

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/l-hopital-en-crise-les-infirmiers-et-les-aide-soignants-en-colere_1492124.html   PHOTO GREVE

http://www.actusoins.com/306344/mobilisation-generale-des-infirmiers-et-infirmieres-le-20-novembre-les-lieux-de-rassemblement-communiques.html

PHOTO CARTE FRANCE

La terre se réchauffe…

Réchauffement climatique : un sujet que les climatologues n’avaient jusqu’ici pas voulu aborder…

 Qu’est-ce que le GIEC ?

« Le GIEC -Groupe Intergouvernemental d’experts sur le changement climatique comprenant 195 pays-évalue l’état des connaissances sur l’évolution du climat, ses causes, ses impacts. Il identifie également les possibilités de limiter l’ampleur du réchauffement et la gravité de ses impacts et de s’adapter aux changements attendus. Ses rapports fournissent un état des lieux régulier des connaissances les plus avancées. Cette production scientifique est au cœur des négociations internationales sur le climat. Elle est aussi fondamentale pour alerter les décideurs et la société civile ».

En France, de nombreuses équipes de recherche travaillent sur ces sujets, impliquant plusieurs centaines de scientifiques. Certains d’entre eux contribuent à différentes phases d’élaboration des rapports du GIEC.

A quelle conclusion arrive le GIEC ?

Le GIEC s’alarme de la montée des températures à la surface du globe: « Le Groupe intergouvernemental d’experts sur le changement climatique (GIEC) a publié, ce lundi 8 octobre, son rapport sur « Les impacts d’un réchauffement climatique global de 1,5 °C par rapport à 2 °C et les trajectoires d’émissions de gaz à effet de serre à suivre pour limiter le réchauffement à 1,5 °C, dans le cadre plus général du développement durable et de l’éradication de la pauvreté ». Pour ce faire, 6 000 publications scientifiques ont été analysées ».

« Le climat mondial s’est déjà réchauffé d’1 °C environ en moyenne par rapport à l’ère préindustrielle. Au rythme d’émissions actuelles, le réchauffement climatique atteindra 1,5 °C entre 2030 et 2052. Sans rehaussement de l’ambition des pays signataires de l’Accord de Paris et sans mise en œuvre immédiate des mesures nécessaires, le réchauffement climatique global devrait atteindre 3 °C d’ici 2100 ».

Plus de 2°C…

« À 1,5 °C, les risques sont significativement moins importants en fréquence et intensité des événements extrêmes (canicules, précipitations intenses, sécheresses) et les impacts sur la biodiversité, les écosystèmes, les ressources en eau et en nourriture, la sécurité et la santé, les infrastructures et la croissance économique sont moindres.
Par exemple, un réchauffement de 2 °C provoquerait une élévation du niveau des mers supérieure de 10 cm (par rapport à un réchauffement de 1,5 °C) d’ici 2100 et aggraverait le risque à plus long terme d’une déstabilisation des glaces du Groenland et de l’Antarctique (le niveau marin augmenterait alors de plusieurs mètres) ».

Source: https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr

Pour limiter l’augmentation de la température sur la Terre, 195 pays se sont mobilisés et ont signés un traité, le 12 décembre 2015, appelé COP21.
La COP21, Conference of Parties, est une conférence internationale sur le climat qui réunit tous les ans les pays qui ont signé la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC).

La COP21 a été organisée par la France, suite à l’accord de Paris dans la lutte contre le réchauffement climatique, tous les pays du monde s’engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et maintenir ce réchauffement en-dessous de 2°C d’ici 2100. Mais récemment les Etats-Unis se sont retirés du traité le 1er juin 2017 avec l’arrivé de Donald Trump au pouvoir. Celui-ci prétexte, qu’au nom de la défense des emplois américains et de son slogan « l’Amérique d’abord », il se doit de se retirer de l’accord de Paris sur le climat en ajoutant, qu’il ne voulait rien qui puisse se mettre en travers de son action pour redresser l’économie américaine. Après l’annonce de Donald Trump, Emmanuel Macron a rétorqué lors d’une allocution prononcée depuis l’Élysée, que c’est une faute pour l’avenir de la planète.

Le réchauffement climatique que nous vivons en ce moment a débuté avec la révolution industrielle, un processus historique du 19ème siècle qui a rapidement changé l’industrie en approfondissant l’agriculture, l’économie et la société, en commençant en Angleterre, fin XVIIIème, puis en s’étendant dans toute l’Europe et aux Etats-Unis pendant le 19ème siècle. Les prédictions alarmistes étaient déjà discutées au début du XXème siècle. Pourtant, beaucoup de faits les contredisaient et n’ont jamais pu s’imposer. Ce n’est qu’à partir qu’en 1985 que les scientifiques ont commencé à s’interroger sur ce problème.  Aujourd’hui c’est un sujet qui touche toute la planète et qui peut engendrer de terribles dégâts amenant à l’extinction d’espèces animales et végétales ou encore à la disparition de la race humaine.

En octobre 2018, les scientifiques ont trouvé deux grands projets pour refroidir la Terre:

-Le premier est appelé « Ballons Pulvérisateurs de Souffre », capable de maintenir le réchauffement de la planète sous la barre des +1,5°C, en injectant dans la stratosphère, seconde couche atmosphèrique terrestre se trouvant entre 6 à 16 km d’altitude, un gaz qui doit bloquer une partie du rayonnement solaire. Ce projet durera, au moins, plusieurs décennies, à 25 km d’altitude, et c’est en mobilisant 10 millions de tonnes de dioxyde de soufre, dans la stratosphère, avec plus d’une dizaine de ballons pulvérisateurs de soufre qui sont toutes reliés à de géantes bombonnes de gaz au sol.

-Un projet plutôt complexe pour faire baisser la température de la Terre d’urgence en bloquant les rayons du soleil, ou encore contenir cette température pour éviter qu’elle atteigne un niveau critique pour la Terre.
Quelques scientifiques pensent à injecter des millions de tonnes de soufre dans notre strastosphère, chaque année et environ à 20 km d’altitude, pour stopper une partie du rayonnement solaire à, à peu près, 1%. Douglas MacMartin, un géo-ingénieur de l’université Cornell, annonce que si nous ne faisons pas baisser rapidement les émissions de CO2, alors cette techniques est notre seul moyen de maintenir notre climat à moins de 1,5°C ou de 2°C. Mais ce projet nous amène à prendre de gros risques puisque on intervient sur un système chaotique très sensible et très mal connu, donc c’est comme un grand saut dans le vide, et il ne faut surtout pas se tromper, même avec toutes les meilleures intentions du monde, si l’on tente quoi que ce soit en essayant de manipuler le climat terrestre, on peut vraiment fragiliser la strastosphère et engendrer d’autres effets sur la Terre.

Nous avons une vue, par les modèles, d’une très grande efficacité en 2100, car avec les résultats des modèles numériques qui nous montrent, grâce à l’injection simulée dans la stratosphère, on peut arriver à contenir ce réchauffement, autour de 1,5°C vers 2100, par rapport aux décisions des Etats qui nous conduisent à +3°C.

Mais, grâce à une étude récente anglaise, on a pu remarquer qu’injecter ce gaz dans l’hémisphère Nord pouvait déstabiliser la zone de convergence intertropicale, en agissant sur le rythme des pluies et formation de cyclones.
Ce qui est encore pire et qui inquiète les climatologues, c’est de faire un arrêt brutal de cette manipulation radiative, après plusieurs décennies, à cause d’une décision politique, d’une guerre, d’une catastrophe naturelle ou encore d’un acte terroriste…, alors cela engendra une terrible augmentation de la température globale, en moins de 10 ans, et atténuera environ 70% du réchauffement masqué, jusqu’ici, par la géo-ingénerie. Et si nous ne réagissons pas avant la fin du siècle, alors +3°C nous attendrons d’ici-là… mais, les chercheurs et les responsables politiques restent néanmoins extrêmement prudents à ce sujet!
On craint donc des effets secondaires, ce projet pour atténuer le rayonnement du soleil ne permet pas entièrement de compenser l’effet de serre, puisque le climat n’est pas tout à fait stable. Ce procédé peut, aussi, perturbé le rythme des pluies de quelques régions du monde et reprendre subitement à des vitesses inédites, le réchauffement.

Nous gardons quelques autres pistes assez intéressantes, comme l’éclaircissement des stratoculumus, c’est-à-dire que l’on injecte des microgoutte d’eau de mer dans les nuages pour renforcer leur pouvoir réfléchissant, mais il y a comme même des effets secondaires, comme la perturbation des pluies sur les côtes, augmentation des différences thermiques entre les terres et les mers…

Il y a aussi comme idée, l’amincissement des cirrus, c’est-à-dire que l’on injecte des poussières pour faire grossir les gouttelettes des nuages, qui peuvent piéger une partie du rayon infrarouge émis sur Terre qui réchauffe l’atmosphère, et les faire retomber; mais ces nuages de haute altitude sont mal modélisés et compliquer de les traquer.

Et enfin, il y a l’idée de blanchir les sols, c’est-à-dire que l’on repeint les toits et les routes en blanc et favoriser les cultures agricoles, les plus claires, ou fabriquer des céréales OGM, organisme vivant où le patrimoine génétique est modifié par l’homme, et à première impression, cela peut abaisser la température de 2 à 3°C, quand il y a la canicule; sauf qu’il n’y aura aucun impact sur les températures moyennes globalement.

Le second est appelée « Bateaux Disperseurs d’Olvine », capable d’absorber 1000 milliards de tonnes de CO2, et de stabiliser la température vers +1,5°C, en déversant des minérax dans l’océan pour l’enrichir en ions de magnésium, de sodium ou de calcium, et améliorer la solubilité du CO2 dans la mer. Ce projet durera jusqu’à fin du XXIe siècle, vers la surface des océans, ou encore vers les eaux côtières ou plages, en utlisant environ 1000 milliards de tonnes de minerai d’Olivine ou de chaux, pour la disperser il faut plus d’une flotte de milliers de navires.
Un projet plutôt ambitieux car il s’agit non seulement d’anéantir nos émissions mais également d’aspirer plusieurs centaines de milliard de tonnes de CO2 tout au long du siècle. Roland Séférian, du Centre national de recherches métérologiques, témoigne « Tous les scénarios visant les 1,5°C comprennent des mesures d’absorption du dioxyde de carbone ». La question est comment s’y prendre? Depuis environ 2 ans une solutions d’ampleur émerge, stimuler les capacités d’absorption des océans qui absorbent naturellement 28% de nos émissions. Le principe est de déverser des minéraux dans l’océans pour l’enrichir en ions magnésium, sodium ou calcium. La durée des opérations dureraient jusqu’à fin XXIème siècle. Ces opérations seraient à la surface des océans peut être sur les plages ou les eaux côtières. Ainsi, même si certains Etats se sont retirés de la course contre le réchauffement climatique, beaucoup de scientifiques venant des Etats signataires du traité de Paris se mobilisent pour trouver des solutions à long termes contre le réchauffement climatique.

Source: Science et Vie octobre 2018, M.Saemann
photo 1: BFMTV

photo 2: https://pixabay.com/fr/changement-climatique-2254711/

Auteurs: Anne-Sophie Gache, Malak Abdel Rahman

Les élections mi-mandats succès ou défaite pour Donald Trump

Le flop de Trump lors du mi-mandat…

Le 6 novembre, ont eu lieue les si attendues élections de mi-mandat aux États-Unis. Afin de comprendre leurs enjeux et l’importance capitale qu’elles ont sur la première puissance mondiale, il faut avant tout comprendre ce que c’est : il s’agit d’élections au sein des deux chambres au Congrès des États-Unis (un peu l’équivalent de notre Assemblée nationale et de notre Sénat). Elles ont lieu au milieu du mandat présidentiel et sont nécessaires car, dans le système politique américain, le Congrès a beaucoup plus de pouvoir que son équivalent en France et cela permet ainsi de contre balancer le pouvoir du président. A l’inverse, de « mauvaises » élections de mi-mandat peuvent empêcher le président d’agir et d’appliquer le programme pour lequel il a été élu deux ans plus tôt. Et cette année, c’est Donald Trump qui s’est soumis à la volonté des américains !

Souvent qualifié « d’homme excessif », ce vote avait pour objectif d’équilibrer le pouvoir. Pour les 435 sièges de la Chambre des représentants et 33 sièges au Sénat, les démocrates et les républicains se sont battus. Ces derniers étant du parti de Trump, l’enjeu était conséquent pour lui afin de pouvoir appliquer ses idées. Finalement, beaucoup de choses ont eu lieu, et non rationnelles…

Le 7 novembre 2018, les vrais résultats des mi-mandats ont été publiés et cela ne s’annonce pas très bien pour Donald Trump… Les résultats de ce mi-mandat sont pires que prévu pour les républicains et pour Trump qui est à deux ans de l’élection présidentielle de 2020 : ce mi-mandat s’annonce un signal dangereux pour lui. Les démocrates pourraient même limiter la casse au Sénat, car ils se dirigent de toute évidence vers une victoire assez large à la Chambre des représentants. A deux ans de l’élection présidentielle, ces résultats démontrent que les démocrates sont en bonne voie pour 2020, notamment dans les états de Midwest. Rappelons qu’ils ont aussi remporté quelques états qui supportaient Trump en 2016.

La situation est la suivante : depuis l’élection présidentielle les républicains bénéficiaient de la majorité au Sénat (51 sièges) et à la Chambre des représentants (236 sièges). Après les élections, ils gardent le même nombre de sénateurs (51 sièges), mais par contre ce sont les démocrates qui ont le plus de nombre représentants dans la Chambre (225 sièges alors que les républicains ont 197 sièges), ce qui est donc une défaite pour les républicains et pour Trump.

Le président Donald Trump avant même de connaître les résultats finaux a twitté : « Une immense réussite. Merci à tous ! »

Ce qui prouve qu’il est dans le déni total.
Donald Trump a perdu la Chambre des représentants et devra donc cohabiter avec les Démocrates qui ont reconquis la majorité de la Chambre et qui pourront désormais bloquer les réformes du président et lancer une nouvelle procédure de déchéance contre Trump. Mais il a pour avantage de bénéficier de la majorité au Sénat. Finalement Trump est affaibli par une vague « bleue » à la chambre des Représentants mais aidé par un Sénat plus « rouge ».

Samira ELDAHMA , Jessica Arulanandam , Marie-Océane Habyarimana , Sosthène Crozon-Cazin Caboube et Théa Delerme.

Les sources :
– France info, Europe 1, Le Monde, le JDD (le journal du dimanche), Le Point.
– Image 1 : https://www.google.com/url?
– Image 2 et 3: capture d’écran article France info
– Image 4 : capture d’écran article Europe 1

Auteurs: Eldahma samira, Habyarimana Rugwiro Marie-Océane, Arulanandam Jessica, Crozon Cazin Caboupe Sosthène et Delerme Théa

Eau non potable…

Bourgogne : un village privé d’eau potable depuis deux ans.

Le village de l’Yonne vit sans eau potable depuis deux ans. Elle est polluée par les pesticides liés à l’agriculture et par la vétusté des canalisations. Les habitants d’Étais-la-Sauvin n’utilisent plus l’eau du robinet ils se voient alors distribuer des packs d’eau par la mairie.

La préfecture de l’Yonne a interdit la consommation d’eau courante aux 676 habitants du village depuis octobre 2016, depuis que l’Autorité régionale de santé de Bourgogne a révélé la présence, entre autres, de métazachlore dans l’eau. Un pesticide épandu sur les cultures du colza dont les champs encerclent le village.

Par précaution la préfecture de l’Yonne a imposé à la municipalité de fournir des bouteilles d’eau aux habitants. Les Ethaisiens sont donc contraints de se brosser les dents de faire leur café ou laver leurs salades à l’eau minérale. 25.000 litres bouteilles d’eau sont distribués chaque mois à Étais-la-Sauvin, rapporte La Croix.

Cette pollution aux pesticides est liée aux activités agricoles locales. Devant un tel constat, un producteur de colza et de maïs d’une commune voisine en particulier est pointé du doigt par le maire en raison de la taille de son exploitation. Selon le maire, les pesticides proviennent « à 98% » de l’exploitation de ce dernier.

Se raccorder à la Fédération des eaux Puisaye-Forterre, réseau local mieux équipé qui alimente déjà 27 communes alentour a été la meilleure solution. En effet, la municipalité n’a pas les fonds nécessaires pour faire construire une unité d’assainissement. Depuis, l’eau du village est potable mais les habitants ne peuvent toujours pas la boire.

Cette fois, ce sont les canalisations qui posent problème. Trop vieilles et trop vétustes, elles laissent s’échapper l’eau propre venue de Puisaye-Forterre. Le maire promet que les travaux des 40 kilomètres de tuyauterie souterraine seront effectués en 2019.

Sources :
https://www.bfmtv.com/planete/un-village-de-l-yonne-prive-d-eau-potable-depuis-deux-ans-a-cause-des-pesticides-1509361.html
https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Environnement/Pesticides-village-lYonne-sans-eau-potable-deux-ans-2018-08-20-1200962877
https://www.capital.fr/economie-politique/bourgogne-un-village-vit-sans-eau-depuis-deux-ans-1303524

Imen MIHOUBI et Adele BARTON