Manuel VALLS, l’homme de la situation ?

 François Hollande a désigné, Manuel VALLS comme Premier ministre à la place de Jean-Marc AYRAULT après le remaniement ministériel. Cette désignation a suscité de nombreuses réactions à droite comme à gauche. Manuel VALLS est selon certaines personnes l’homme de la situation qui va remettre la France sur pied. Qui est cet homme que certains encensent et d’autres rejettent ? Quel a été son parcours politique ?

 Manuel VALLS, né le 13 août 1962 à Barcelone en Espagne, décide de se lancer dans une carrière politique après ses études qu’il finit avec une licence d’histoire faite à l’université de la Sorbonne. Il commence par participer aux élections municipales d’Évry en 2001 qu’il remporte. Il est repéré par Lionel Jospin qui voit en lui un homme dynamique et en lien avec les jeunesses socialistes. Il participe à l’élection présidentielle de Lionel Jospin en tant que conseiller en communication. A Evry, il se fait connaître pour ses positions contre le communautarisme religieux. Puis, en 2012, il est propulsé au rang de ministre de l’intérieur grâce à l’élection de François Hollande.

Durant ses années au ministère de l’Intérieur, il a combattu l’antisémitisme de  Dieudonné et s’est montré intransigeant dans l’affaire Léonarda. Toutefois l’affaire Dieudonné a suscité la critique de nombreuses personnes, qui ont considéré que Dieudonné en tant qu’ humoriste ne devait pas être l’objet de poursuite et de censure. Quant à l’affaire Léonarda, elle a suscité de nombreuses réactions du côté des étudiants qui ont dénoncé le fait qu’elle ait été arrêtée en sortant d’un car scolaire. Alors les lycéens ont demandé la démission de Manuel Valls.

 Par certains au parti socialiste, il est jugé comme « sarkozyste » ; pour d’autres, il est l’homme de la situation. Quoi qu’il en soit, aux yeux des Français, il possède une image positive. Mais jusqu’à quand ?

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Source : lesnouvautes.fr dessin de Plantu 2014

Le Henaff Salomé, Bely Mathieu     

 

Tragédie dans les eaux coréennes

Le ferry Sewol a chaviré dans les eaux coréennes le Mercredi 16 avril 2014. L’accident serait dû à une perte de stabilité causée par un ripage de marchandises. Parmi les passagers, on recense 352 lycéens ; le dernier bilan en date annonce la mort de 187 personnes morts et 115 individus portés disparus. La plupart d’entre eux sont restés coincés dans les entrailles du ferry. Plusieurs corps ont été retrouvés, les chances de retrouver les disparus se réduit de jour en jour. Les autorités coréennes ont ouvert une enquête pour trouver les causes du naufrage et de définir les responsabilités de chacun.

 Les mauvaises conditions météorologiques n’ont pas permis de venir en aide aux premiers naufragés et ont empêché le sauvetage des passagers. La Corée du Sud a reçu  une aide venant des États-Unis ;  l’US Navy a envoyé sur zone  une équipe spécialisée de sauveteurs pour aider la marine coréenne.

 Quelques heures après le naufrage, la polémique enfle. Beaucoup de questions sont posées : combien de passagers transportait le ferry ? Les marchandises étaient-elles bien arrimées ? La police s’intéresse aux hommes d’équipage et surtout au commandant. L’équipage du ferry, qui n’a pas encore été placé en détention, a été arrêté samedi tard dans la soirée a indiqué le ministère public. Le capitaine du Sewol, Lee Joon-seok, ainsi que dix autres membres d’équipage, ont déjà été arrêtés pour différents chefs d’accusation, notamment négligence et abandon de passagers.  

Le dimanche 27 avril, 11 jours après le naufrage du Sewol, qui a causé la mort de 188 personnes et près de 200 disparus, le premier ministre Chung Hong-won, visé par les critiques en raison de sa mauvaise gestion de la catastrophe, a donné sa démission. Il se sent personnellement responsable de ce naufrage et de la mort des passagers : Voici quelques extraits de ses propos tenus lors de son allocution : « J’ai présenté mes excuses pour avoir été incapable d’empêcher cet accident de se produire et incapable d’en gérer correctement les suites. J’ai estimé, en tant que premier ministre, que je devais assumer mes responsabilités et démissionner. » Les familles en colère accusent les autorités de ne pas avoir agi assez vite, d’avoir menti en disant qu’ils avaient déployé des secours importants sachant que dans les faits les moyens de secours déployés étaient insuffisants. Actuellement les familles pleurent leurs enfants disparus, la Corée est en deuil et attend avec impatience les premiers éléments de l’enquête qui ne fait que commencer.

 Finalement ce naufrage à profondément choqué et bouleversé la Corée du Sud, au plus profond des sphères du pouvoir, provoquant la démission de Chung Hong-won, le premier ministre, et la mise en détention de la totalité de l’équipage.

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Francetv info avec AFP et Reuters 17/04/14)

Pierre Aboukrat, Maxence Lefeuvre,  Camilo Arias

Le mystère aérien

Le 8 mars 2014, le vol MH370 de la compagnie Malaysia Airlines reliant Kuala Lumpur a disparu mystérieusement au-dessus de l’océan indien à 1850 km de Pékin avec à son bord 239 passagers, environ deux heures après son départ. Des recherches ont été effectuées afin de retrouver les boites noires et de comprendre les causes de la disparition.

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Pendant plus d’un mois des recherches intenses ont été réalisées afin de localiser les boites noires de l’appareil, des robots sous-marins ont même été utilisés pour ces recherches. Une dizaine de pays se sont mobilisés et de nombreuses hypothèses ont été émises durant ces dernières semaines. Une tentative terroriste a d’abord été envisagée, puis un suicide du pilote et cette dernière hypothèse justifierait les données radars de l’AMSA indiquant une vitesse excessive de l’appareil.

 Aujourd’hui, les boites noires n’émettant plus de signal, les recherches ont faibli et les unités mobilisées baissent les bras tandis que le mystère du vol MH370 enfle. Les proches des familles ont récemment manifesté leur mécontentement en prenant en otage le personnel de la compagnie.

Quelques unités continuent de rechercher les boites noires qui peuvent encore servir à expliquer ce qui s’est réellement passé ; cependant leurs localisations semblent actuellement impossibles.

 Plusieurs années seront sans doute nécessaires pour expliquer les faits, au grand désarroi des familles.

 Romane BINSSE, Sabarina GANESHAPAVAN, Joanna FIGUEIREDO

Tickets restaurants : tout le monde passe à la carte ?

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Les tickets restaurant sous forme de carte bancaires ou d’application sur smartphone sont proposés désormais dans certaines entreprises depuis le 2 avril 2014 à la place de tickets en papier. La dématérialisation de ces tickets présente des avantages comme des inconvénients.

Quand on détient une carte restaurant, on ne peut plus en faire bénéficier à ses proches, ni en faire un don à un SDF. Les fraudes sont alors minimalisées et la sécurité est d’autant plus présente car il faut entrer un code pour payer. En cas de perte de la carte, elle est remplacée ainsi que l’argent qu’il y avait dessus à l’inverse des tickets qui étaient perdus définitivement. Une carte ou une application est plus pratique et plus facile à gérer. On paye également la somme précise et c’est aussi plus pratique pour le restaurateur de ne plus avoir de tickets à trier et de monnaie à rembourser. Mais il faudra patienter pour payer, les uns après les autres, avant il était possible pour un groupe de collègues de manger au restaurant et de partir en laissant simplement une pile de tickets sur la table, que le restaurateur récupérait et comptait après. Le grand inconvénient pour certaines personnes est qu’il est impossible, sauf autorisation spéciale, d’utiliser le ticket resto dématérialisé le week-end.

 La modernisation est de plus en plus présente dans le quotidien et présente des avantages comme des inconvénients mais une question demeure sans réponse : jusqu’où la multiplication de ces petites innovations numériques vont-elles conduire ?

Tenessee Le Du