Daisy May révolutionne les clichés du mannequinat

Daisy May Demetree âgée de 9 ans, révolutionne l’univers de la mode.

A cause d’une malformation, elle a été, étant encore enfant, amputée des deux jambes.

Fan de mode depuis son enfance, c’est une star des podiums qui a déjà défilé pour plusieurs grandes marques, à la Fashion Week de New York et de Londres. Cette petite Anglaise, originaire de Birmingham rêvait de devenir mannequin et a dû faire preuve de détermination pour réaliser ses rêves. Si c’est une fan de mode, elle est aussi passionnée par le sport et le chant. Elle est capable de faire des choses que les médecins pensaient impossibles, elle ne cesse d’épater ces proches.

C’est en 2017 qu’elle est repérée par une agence de mannequins mettant en avant la diversité des beautés. Cette même année, son père lui crée un page Instagram pour encourager les autres enfants handicapés à poursuivre leur rêves. Le père de Daisy pense qu’elle marquera l’histoire de la mode et espère que d’autres enfants handicapés atteignent les podiums eux aussi.

Si je vous parle de cette enfant prodigue c’est avant tout pour prouver que le mannequinat commence à se diversifier. En effet, cette discipline ayant des critères de sélections très précis commence tout juste à sortir de ce cliché arriéré de l’homme et la femme parfait et se met à mettre au-devant de la scène de la diversité, des beautés de nature différentes. Si Daisy May Demetre est sujette à de nombreux articles, ce n’est pas la seule enfant mise sous le feu des projecteurs de la mode, qu’ils soit handicapés moteurs ou mentaux, qu’ils aient des tâches de naissances ou des cicatrices, beaucoup d’entre eux défilent sur le tapis rouge.

La mode se démarque à présent des clichés qui lui ont longtemps collé à la peau, et adhère peu à peu au féminisme, et à l’acceptation de tous types de corps. Si la mode s’y met on peut donc espérer une évolution dans toutes les disciplines qui centrent autour du physique humain, comme l’art, la danse…

Sources photo : River Island/Zebedee/Bav Media / Emma Wright

Flore H.

LES VACCINS CONTRE….. LA DÉSINFORMATION

Le 1er Janvier 2019, nous fêterons les « 1 an » de la réforme sur le fait que le nombre de vaccins obligatoires passe de 3 à 11. Et l’année dernière, en même temps que le scandale, les inquiétudes et faux arguments présentés par certains ont soudainement pris une place beaucoup plus importante dans les esprits des gens.

Scientifiquement parlant, un vaccin fonctionne en plaçant un corps antigène atténué (la maladie) afin que le corps réagisse et crée des défenses immunitaires. Ainsi, si le corps se retrouve réellement confronté au virus l’organisme est déjà prêt et a déjà préparé ses défenses. En pratique, c’est un peu plus compliqué que cela, mais c’est environ ce qu’il faut savoir [c’est un peu le même principe qu’avec la varicelle].

Les premières traces de « vaccination » remontent au moyen-âge chinois.En 1796, un médecin anglais, Edward Jenner, met des mots sur cette méthode en observant la maladie de la vaccine, la variole des vaches. Et au 19ème siècle, Pasteur généralise grâce à la rage ce qui désormais s’appellera vaccin.

La raison pour laquelle les vaccins sont aussi importants dans la société est que les maladies qu’ils traitent sont quasiment toutes hautement contagieuses. Si ça ne concernait que l’individuel, on pourrait n’en faire qu’à sa tête ; en effet, on ne va pas imposer aux gens de se protéger. Or, refuser de se vacciner, c’est exposer à la maladie les nourrissons, les personnes âgées, les femmes enceintes, et tous ceux qui ont une contre-indication médicale face aux vaccins. Donc voilà, même si pour des raisons éthiques ou religieuses on est contre les vaccins, il est nécessaire de prendre en compte les autres pour s’ouvrir et vivre en communauté.

« Se vacciner, c’est un choix personnel « 

NON.

Quand on se fait vacciner, c’est pour ÉVITER d’attraper une maladie. C’est de la PRÉVENTION.

C’est difficile à comprendre pour certain, car cela revient à prendre des médicaments pour une maladie qu’on a pas. La plupart des gens ont a du mal avec la prévention : pas fumer, pas trop boire, pas rouler trop vite…disons que c’est délicat. Or, se faire vacciner pour une maladie, c’est aussi éviter de la transmettre. Dans le cas de certaines maladies, ça revient à éviter une épidémie, et tous les problèmes qui vont avec, par exemple les handicaps ou la mort. Et pour être sûr d’éviter un épidémie, il faut que suffisamment de personnes aient le vaccin et actuellement, les seules maladies où on obtient 95% de personnes vaccinées, c’est celles pour lesquels la vaccination est déjà obligatoire. Ça s’appelle la santé publique et c’est fait pour protéger tout le monde, notamment ceux qui ne peuvent pas se faire vacciner car ils ont une contre-indication médicale. C’est un acte citoyen. La société, la communauté elle nous protège en tant qu’individu ( sécurité sociale, etc…), on se protège et on protège les autres. Donc, non, ce n’est pas juste une histoire personnelle.

-« Oui, mais y a d’autres moyens de se protéger que la vaccination ! « 

Comme quoi ? Là, on est en train de parler d’une méthode qui a réussi à mettre fin aux pires épidémies de l’histoire et d’en éviter d’autres. Et au delà des épidémies, c’est une méthode qui garantie de ne pas attraper des maladies atroces et mortelles (comme le tétanos pour ne citer que celle-là ; sachant qu’elle provoque des spasmes, entraînant une paralysie progressive du système musculaire qui peut aller jusqu’à la MORT).

D’accord, et donc et en face on propose quoi ? Rien en fait. En tout cas, rien qui a prouvé son efficacité. Donc remettre en question la seule chose qui a scientifiquement marché pour le remplacer par des méthodes, comme ça, empiriques…c’est prendre un risque énorme et voir des maladies et/ou des épidémies réapparaître. Alors, certaines personnes disent qu’on peux laisser faire notre système immunitaire de façon naturelle. Cependant, si ça marchait, y aurait pas eu toutes ces maladies, toutes ces épidémies, tout ces handicaps lourds dans un premier temps. C’est justement pour ça que les vaccins ont été créés. Parce que ça ne suffit pas.

-« 11 vaccins obligatoires, ça veut dire 11 piqûres, plus les rappels… C’est trop. »

En fait non, car on fait plusieurs vaccins, dans une piqûre, et rassurez-vous, le corps supporte ça très bien ; c’est prévu pour. Théoriquement, les vaccins plus les rappels, ça fait 10 piqûres réparties sur 2 ans. Vous allez survivre. Et aujourd’hui, plus de 70% des enfants les ont déjà ces piqûres ! On les rends juste obligatoires pour les autres.

-« Mais ces maladies, elles ont disparu de toute façon! »

Mais non, elles n’ont pas disparu. Dans la plupart des cas, soit plus personne ne les attrape, soit on a endigué les grandes épidémies, et vous savez pourquoi ? Parce que les gens se sont vaccinés !

Mais ce n’est pas assez, il y a encore des morts ou des séquelles qui sont évitables et c’est pour ça qu’il faut continuer l’effort. Et nous on a de la chance, on a accès à ces vaccins-là ! Mais c’est loin d’être le cas partout dans le monde et il y a des maladies comme la polio par exemple, qui existe encore. Et après un voyage, on peut ramener la maladie dans son pays et la transmettre ; or des voyages, il y en a de plus en plus. Et attention, rien qu’en France, de cas de rougeole, des hépatites, des infections méningocoque, il y en a encore.

-« Oui mais on nous ment sur la gravité des maladies pour nous forcer à nous vacciner ! »

Faisons simple.

La polio, elle s’attaque à notre système nerveux central et elle peut provoquer des paralysies qui peuvent même aller jusqu’à paralyser les muscles qui nous font respirer.

La rubéole, elle peut entraîner des malformations congénitales et la mort du fœtus chez les femmes enceintes.

L’hépatite B, elle peut dégénérer en cirrhose ou en cancer du foie.

La rougeole, elle peut atteindre le cerveau et les organes qu’il y a autour et causer des encéphalites. Il y a une jeune fille non-vaccinée de 16 ans qui en est morte en juin l’année dernière à Marseille.

Et je ne vous parle pas du pneumocoque, du méningocoque, de l’haemophilus influzae qui peuvent causer des méningites…… et d’autres maladies encore.

Mais globalement, elles sont toutes mortelles et contagieuses.

  • -« Mais les vaccins, c’est dangereux ! « 
  • Ah, nous y voilà !

Pour simplifier, on va dire qu’un vaccin, c’est un médicament qu’on prend non pas pour soigner une maladie, mais pour éviter de l’attraper ( il vaut mieux prévenir que guérir), et de la transmettre à tout le monde. Tous les médicaments ont des effets secondaires potentiels qui peuvent être fréquents, ou rares, bénins ou graves. Alors, pour les bénins, ça peut arriver mais on parle de réactions comme : l’endroit où on a fait la piqûre qui gratte, qui fait un peu mal, un peu de fièvre etc…

Mais les effets indésirables graves, ils sont extrêmement rares ! C’est même la condition à laquelle on autorise la vente d’un médicament ou d’un vaccin : qu’il fasse plus de bien que de mal. Cela s’appelle la balance bénéfice / risque et c’est réévalué régulièrement. Si vous ne devez retenir qu’une seule chose de cet article, retenez-ça : Le risque d’attraper une maladie mortelle si on n’est pas vacciné il est beaucoup plus élevé que d’avoir un effet indésirable grave à cause d’ un vaccin.

-« Il y a quand même des vaccins qui donnent la sclérose en plaque ou qui rendent autiste ! « 

Alors pour l’autisme, soyons très clair. Il y a UNE étude de 1998 qui disait qu’il y avait un lien entre le vaccin contre ROR ( Rougeole Oreillons Rubéole) et l’autisme. Depuis, toutes les études menées montrent que c’est faux et d’ailleurs par rapport à la fameuse étude de 1998, il a été prouvé que non-seulement elle était fausse, mais en plus elle était malhonnête. D’ailleurs, la majorité des gens qui l’avaient menée, maintenant se sont rétractés.

Alors, pour la sclérose en plaque, c’est un peu différent. Dans les années 90, quand on a commencé à beaucoup vacciner contre l’hépatite B, des gens qui ont développé une sclérose en plaque ont accusé la vaccins. Du coup, de nombreuses études  ont été menées sur ce sujet. Ce qu’il en était ressorti, c’est que la maladie s’est déclarée chez des adolescents ou des jeunes adultes, c’est a dire à l’âge où elle se développe habituellement et que les gens vaccinés n’ont pas plus de risque de développer une sclérose en plaque que les non-vaccinés.

Par contre, les gens non-vaccinés ont plus de risque d’attraper une hépatite B. Ça oui.

-« Oui, mais y a de l’aluminium dans les vaccins, ça c’est super dangereux ! ».

Et bien non, c’est toujours le même problème en fait. Il y a des gens qui disent « oh la la, l’aluminium on dirait bien que ça provoque des maladies musculaires » et derrière, rien. Enfin si, derrière, on fait des études, des recherches scientifiques, pour vérifier. Et puis, bon déjà, des adjuvants à base d’aluminium, il y en a dans quasiment tous les vaccins. Ça « booste » le système immunitaire et ça rend le vaccin plus efficace.

Et donc les études, elles disent quoi ? Bah que oui, il y a un peu d’aluminium qui reste dans la zone où on a fait l’injection, mais que non, rien ne permet de dire que ça provoque des maladies. En fait, les sels d’aluminium sont utilisés depuis plus de 90 ans. Et on vaccine des dizaines de millions de personnes dans le monde entier chaque année. Et la fameuse balance bénéfice / risque, elle est très clairement en faveur du nombre de vies sauvées. Surtout que le risque n’ a même pas été prouvé.

-« De toute façon, tout ça ce n’est qu’un complot pour engraisser les labos ! »

Eh bien dans la mesure où plus de 70% des enfants ont déjà les 11 vaccins et que les autres en ont certains mais pas tous, pour des entreprises pour des labos pharmaceutiques, ça ne représente pas un chiffre d’affaire significatif, ce n’est certainement pas le jackpot. Et cela ne va pas non plus coûter un bras à l’Etat, toujours pour le mêmes raisons, et en plus ça va permettre d’éviter des dépenses pour des maladies que l’on n’aura pas à soigner grâce aux vaccins. Et par exemple, une épidémie de grippe, coûte environ à l’état 100 millions d’euros hors vies humaines. Pour la SRAS ( Syndrome Respiratoire Aigu Sévère), au niveau de l’ économie mondial, on en était à 40 milliards de dollars. Et ce n’est pas tout ! Pour Ebola, le président de la banque africaine de développement, a estimé que la maladie devrait coûter entre 1 et 4 points de PIB ( 1 point = 1 milliard) aux pays les plus touchés comme le Libéria, la Sierra Leone et la Guinée.

Bon, faisons le point : Se poser des questions, c’est normal. Douter systématiquement des réponses, même si 99% de la communauté scientifique mondiale vous dit la même chose, voir des complots partout…moins.

Soyons factuels. Juste avec les vaccins contre la Diphtérie, le Tétanos, la Rougeole et la Coqueluche, on évite entre 2 à 3 millions de morts par an dans le monde selon OMS ( Organisation Mondiale de la Santé). D’après l’Unicef, les vaccins sauvent en tout 9 millions de vie par an. Et ils pourrait en sauver 16 millions de plus ( soit 25 en tout), si la vaccination était étendue.

C’est une méthode qui a fait ses preuves, qui a permis à des millions de personnes de pas être malades, qui a permis d’endiguer des épidémies, et toutes les études scientifiques menées montrent que vous prenez BEAUCOUP moins de risques en vous vaccinant qu’en refusant de le faire. Beaucoup moins de risque pour vous, et beaucoup moins de risque pour les autres.

Théa DELERME

Sosthène CROZON-CAZIN CABOUPE

Les radiographies bientôt (ir)radiées de nos hôpitaux ?

La nouvelle radiologie, E.O.S., remplacera peut-être bientôt toutes les anciennes machines des hôpitaux Français.

Pourquoi devrions nous cesser d’utiliser les outils de radiologie actuels pour passer à un système plus lent, plus gros et plus coûteux ?

Pour faire une radio, c’est simple. Il faut se placer devant une plaque, attendre que le système envoie des rayons X qui rebondissent sur les os et les organes et “hop” c’est fait. On attend, puis le radiologue arrive avec les images quelques temps après pour donner son diagnostic. Rapide, simple et efficace mais quelles conséquences cela peut il avoir sur notre organisme ?

Les machines utilisées en ce moment dans tous les hôpitaux de France pour faire des radiographies envoient en grande quantité des rayons X dans le corps du patient. Elles sont limitées dans leur marge de manœuvre. Effectivement, on ne peut pas prendre la totalité d’une colonne vertébrale ou d’un fémur en une seule photo. Il faudra prendre plusieurs clichés dans différentes positions. Ce qui fait que le patient est d’autant plus irradié. Le site officiel-prévention.com explique les effets de ces rayons :

Les rayons X sont des radiations ionisantes qui peuvent traverser le corps et ont des effets très nocifs sur la santé pour des durées d’exposition longues ou répétées et/ou pour de fortes intensités : atteintes cutanées, ophtalmologiques, hématologiques, cellulaires pouvant provoquer des cancers, des malformations fœtales. Les principales applications concernent les utilisations médicales (radiodiagnostic et radiothérapie) (…) et le nombre d’équipements générateurs de rayons X est en constante augmentation. La protection contre le rayonnement X est donc impérative, tant par la prévention collective (vérification périodique des appareils, formation à leur utilisation, délimitation et signalisation des zones d’émission, écrans de protection…) que par la prévention individuelle (dosimétrie, surveillance médicale renforcée, port d’équipements de protection…).

Voilà pourquoi il faut absolument éviter des répétitions trop importantes de radiographies sur le corps humain. Et là arrive… TADAM ! La radiographie EOS !

Ce nouveau type de radiologie est un système d’imagerie médicale qui permet d’avoir une image de face et de profil simultanément, avec bien moins de rayons X car le fameux système utilise la sensibilité d’un détecteur gazeux pour photographier les os. Georges Charpak est l’inventeur en 1992 de l’EOS, ce qui lui a valu le Prix Nobel de Physique la même année. EOS est commercialisé par des français, EOS imaging pour une application orthopédique pour la reconstitution en 3D de la colonne vertébrale et des membres inférieurs, le plus souvent pour des scolioses et des prothèses.

On peut prendre le corps du patient, en entier, en une seule prise. Il faut seulement que le patient soit en position fonctionnelle. Grâce à sa forme en L, on peut prendre une image de face et de profil simultanément. Le système gazeux permet d’irradier l’organisme 8 à 10 fois moins qu’une radiographie standard, ce qui est excellent pour les enfants ou les personnes ayant des radiographies récurrentes. Alors 8 à 10 fois moins oui, mais bien 2 fois plus cher (300 000 € contre 635 000€).

Alors avec la crise budgétaire, l’Etat fera-t-il l’effort d’offrir aux hôpitaux ce nouveau système ?

1ere image: https://www.maxisciences.com

2eme image : http://www.radiographie-medicale.fr

Baptiste RONET

 

À la poursuite d’Octobre Rose

On a tous déjà vu ce ruban rose qui forme une boucle. Le rouge, tout le monde le sait, c’est celui pour le SIDA, mais celui rose pâle ? Et pourquoi la Tour Eiffel s’illuminait de rose ce lundi 1er Octobre ? C’est parce que ce mois ci, on se mobilise pour le cancer du sein.

En octobre, et cela depuis 25 ans, les médecins demandent une mobilisation pour le cancer du sein.  Avec une découverte précoce d’une tumeur, grâce à une auto-palpation ou une palpation pratiquée par un médecin, des échographies et des mammographies récurrentes, on peut prendre de court le cancer du sein et les traitements seront moins lourds.

Mais depuis peu, le mois d’octobre sert aussi à la récolte de dons pour le cancer de l’enfant avec une grande course (30/09/2018), ou contre les leucémies. En effet, la recherche a besoin de beaucoup d’argent pour pouvoir avancer : avant de trouver un traitement digne d’être reconnu utile par les agences sanitaires, les chercheurs investissent entre 800 millions et 2,8 milliards d’euros.

Alors pour soigner au mieux cette maladie, il faut donc donner, et faire confiance aux chercheurs.

 

Baptiste RONET