Pomme, artiste féministe et féminine de l’année.

Révélée en 2019 par son album « les failles », Claire Pommet alias Pomme, est réputée pour ses textes tristes et poétiques. Elle aborde dans ses chansons des sujets tabous comme la mort ou l’anxiété. En ce mois de février 2021, elle remporte la Victoire de la musique de l’artiste féminine de l’année face à Aya Nakamura (artiste française la plus écoutée au monde) . A 24 ans seulement, elle est la benjamine des lauréates de cette 36ème édition.

Pomme est avant tout une artiste engagée, que ce soit au niveau de l’écologie, de la communauté LGBTQ+ ou du sort des femmes. En effet, quelques heures avant sa Victoire, dans une lettre ouverte publiée sur Médiapart, et dans le sillage du mouvement #Metoo, elle dénonce les violences sexuelles faites aux femmes dans l’industrie musicale. Elle y raconte également comment son entrée dans le métier avait été traumatisante. Lors de la remise de son prix, elle a souhaité « un avenir plus safe pour les chanteuses en espérant que cette nouvelle génération de femmes saura s’imposer et renverser les codes qui ne sont pas toujours faciles pour elles ».

La jeune artiste faut partie des 690 femmes ayant signé le manifeste contre le sexisme dans le secteur musical.

En 2021, Pomme a décidé de faire entendre sa voix.

Gaïa

Le chiffre de la semaine

                                          100, Une lueur d’espoir?

Nous avons dit au revoir il y a à peine trois mois à l’année 2020 et toutes ses catastrophes, pour repartir sur de nouvelles bases et accueillir comme il se doit l’année 2021.

Cependant, ce n’est pas sur les chiffres affolants des contaminations au covid-19 que nous avons aujourd’hui voulu nous pencher, mais sur un autre fait social, présent, lui, depuis la nuit des temps: le féminicide.   

En effet, en 2020, en France, 100 femmes ont succombé à des violences machistes. Meilleur que les années précédentes, ce chiffre reste tout de même alarmant.  Plus connus sous le terme de féminicides, ces crimes sont aujourd’hui ancrés dans notre société; ils constituent la première cause de mortalité chez les femmes de 16 et 44 ans.

Mais alors, qu’est-ce qu’un féminicide?

Le mot féminicide est utilisé pour désigner le meurtre d’une ou plusieurs femmes uniquement pour leur condition féminine: lapidation des femmes, sélection prénatale, crimes d’honneur, femmes tuées par leurs conjoints ou par des inconnus dans la rue…. Cependant, attention, tout assassinat d’une femme n’est pas considéré comme un féminicide.  La nuance est donc assez complexe. Ces pratiques sont assez répandues en Chine, notamment en raison de la politique de l’enfant unique ou en Inde, où de nombreuses jeunes mariées sont tuées par leur belle-famille en raison d’une dot insuffisante. Dans notre quotidien, les féminicides les plus fréquents sont dits “intimes” (crime individuel commis par un partenaire ou un ex-partenaire) et associés aux violences conjugales.

De nombreuses femmes et associations militantes féministes dénoncent notamment la prise en charge insuffisante des victimes par les services de police, qui jugent parfois ces problèmes comme “privés”. En effet, la formation insuffisante des autorités référentes entraîne souvent le silence des victimes jusqu’à ce que cela leur soit fatal. En France, des progrès ont tout de même été notés: avec près de 50 féminicides de moins qu’en 2019, les chiffres enregistrés en 2020 n’ont jamais été aussi bas depuis 2006: une bonne nouvelle.

Mais alors, à quoi est due cette baisse? Réaction du gouvernement? Démocratisation du sujet? Entraide et sensibilisation favorisée par les réseaux sociaux? Confinement…? De nombreux facteurs semblent intervenir. Ce phénomène reste tout de même un fléau: “Chaque crime, chaque violence est un échec pour notre société, pour notre ministère de la Justice« , a affirmé Eric Dupont-Moretti, ministre de la justice. « Cette baisse tient au regard de notre société sur ces violences, elle tient au travail des associations, elle tient aussi aux moyens mis en place par le ministère. Nous avons obtenu ces résultats, ils sont encore trop modestes mais ils sont porteurs d’espoir« .

Depuis le début de l’année 2021, 14 femmes sont mortes tuées par leur conjoint ou ex-conjoint…

Inès Rousseaux

3 ans

Le Centre d’Art contemporain Georges-Pompidou va fermer ses portes durant 3 ans à partir de fin 2023, pour réaliser des travaux. Beaubourg, inauguré en 1977 sur le projet de l’ancien président Georges Pompidou, n’a jamais connu de travaux de cette ampleur. Cet édifice, aujourd’hui largement connu de tous les français a déchainé les passions lors de sa construction. Quinze mille tonnes de métal au cœur du vieux Paris ! Georges Pompidou, élu président de la République en 1969, après la démission du Général de Gaulle, exprime dès le début de son mandat son ambition de « doter Paris d’un ensemble architectural et urbain qui marque notre époque ».Pour lui, il est essentiel de renforcer le rayonnement de Paris, distancié par New York dans le domaine de l’art contemporain.

Dans un discours prononcé en 1972, il livre son projet « Je voudrais passionnément que Paris possède un centre culturel qui soit à la fois un musée et un centre de création où les arts plastiques voisineraient avec la musique, le cinéma, les livres, la recherche audiovisuelle… »
Pompidou veut soutenir la création française et l’ouvrir à un public plus large.

Le 11 décembre 1969, le président trouve le terrain localisé sur le « plateau Beaubourg », un espace situé près des halles, abandonné au stationnement automobile sauvage. Un concours international est alors lancé, et plus de 600 projets sont reçus. Ce sera finalement, celui très étonnant de l’Italien Piano et de l’Anglais Rogers qui sera retenu et suscitera immédiatement de vives critiques. On le surnommera même parfois « Notre-Dame de la Tuyauterie » et son coût, environ un milliard de francs à l’époque sera également critiqué.

©Archives Centre Pompidou

Mais le président Pompidou a réussi son pari même s’il meurt avant l’ouverture. Lors de l’inauguration le 31 janvier 1977, Jacques Chirac, alors premier ministre de Valéry Giscard d’Estaing rend hommage au défunt président en s’adressant à Mme Claude Pompidou : « L’art et la culture porteront désormais, Madame, le nom de votre mari » ….  « Voilà la cendre et la semence de Georges Pompidou ».

Espérons que les travaux de modernisation et désamiantage intégral qui vont débuter prochainement donneront un nouveau souffle à la culture française.

Sources :https://www.lemonde.fr/culture/article/2021/01/25/le-centre-pompidou-va-fermer-pour-travaux-pendant-trois-ans-entre-2023-et-2027_6067570_3246.html

https://information.tv5monde.com/info/40-ans-beaubourg-pompidou-152216

Mathilde HEMERY.

Devenir riche grâce au vomi !

C’est l’histoire incroyable qui est arrivée à des pêcheurs du Yémen, l’un des pays le plus pauvre du monde.

Des pêcheurs ont repéré la dépouille d’une baleine flottant dans le golfe d’Aden situé au Yémen le 13 février dernier. Ils ont dû faire appel à d’autres pêcheurs pour rapporter le corps à terre. Au total, 37 personnes ont participé à cette opération.

Les pêcheurs ont ensuite découpé l’estomac de l’animal et découvert 127 kg de la précieuse sécrétion.

De quoi s’agit-il ? Le « vomi » de baleine, dénommé plus élégamment ambre gris, possède une immense valeur en raison de son utilisation dans l’industrie de la parfumerie.

L’ambre gris est en réalité une substance que l’on trouve dans l’appareil digestif des grands cachalots. C’est un amas de tout ce qu’ils ne digèrent pas, comme les os de seiche ou les becs de calamars qui s’agglomèrent pour former une masse : l’ambre gris.

Cette matière précieuse est également appelée « l’or flottant ». En effet, l’industrie de la parfumerie s’arrache le « vomi » de baleine en raison d’une de ses propriétés remarquables : l’ambre gris permet de fixer les odeurs pour préserver la senteur d’un parfum dans le temps. L’intérêt des grandes marques de luxe pour cette substance fait monter les prix, qui peuvent dépasser ceux de l’or. Les autres marques, moins prestigieuses remplacent ce luxueux « vomi » par des produits chimiques. 

Sur le marché, un kilogramme d’ambre gris peut facilement atteindre des dizaines de milliers de dollars. Déjà en 2020, un pêcheur thaïlandais avait trouvé 6,5 kg de cette substance, estimés alors à 470.000 dollars (près de 390.000 euros).

La découverte de ce trésor pour les pêcheurs du Yémen pourrait ainsi les rendre multimillionnaires.

Sources:

Pourquoi le vomi de cachalot est surnommé l’« or flottant » (vice.com)

https://www.franceinter.fr/emissions/le-billet-de-tanguy-pastureau/le-billet-de-tanguy-pastureau-18-fevrier-2021

Mathilde HEMERY.

Le football n’a pas d’âge.

L’expérience est une des clés de la réussite dans le football. Aujourd’hui, nous allons vous présenter le XI des joueurs les plus âgés évoluant encore au haut niveau.

Gardien

Gianluigi Buffon

Comment faire une liste des joueurs les plus vieux sans y inscrire Gianluigi Buffon. Le gardien de la Juventus de Turin est un doyen du football du 21eme siècle. Il compte aujourd’hui plus de 900 matchs en professionnel, dont 700 avec les “Bianchonneri”. Il est un des rares joueurs à avoir participé à 5 coupes du monde, dont une remportée en 2006.

Défenseurs

Vitorino Hilton

Le défenseur central de Montpellier obtient largement sa place dans le XI. En effet, sa carrière professionnelle est si longue qu’elle a débuté avant même la naissance de Kylian Mbappé par exemple. Sur ses 22 ans de carrière, 18 ans ont été effectués dans l’ Hexagone, notamment les 10 dernières années à Montpellier !

Pepe 

Pepe est un des meilleurs défenseurs de l’histoire du Real, ainsi que de la sélection portugaise (113 sélections). Il est aussi connu pour son caractère impulsif et tranchant avec pas moins de 13 cartons rouges tout au long de sa carrière.

Christian Maggio

Connu pour sa vitesse sensationnelle, Christian Maggio porta les couleurs des “Partenopei” (Naples) de 2008 et 2018 et contribua à la victoire de la Supercoupe d’Europe en 2014 ainsi qu’aux coupes d’Italie de 2012 et 2014.

Bruno Alves 

Le portugais de 39 ans est réputé pour sa solidité défensive. Grâce à son caractère de battant, il compte près de 100 sélections pour l’équipe du Portugal aujourd’hui. Mais il s’est surtout fait connaître lors de ses 8 premières années pro à Porto où il a disputé un total de 300 matchs.

Milieux

Shunsuke Nakamura

Connu notamment pour sa force de frappe et son pied gauche, ce milieu de terrain japonais âgé de 42 ans fait les beaux jours du Yokohama FC. Notamment passé par le Celtic Glasgow, où il a joué entre 2005 et 2009, il devient en 2006 le premier joueur japonais à marquer en Ligue des Champions grâce à un coup franc somptueux face à Manchester United. 

Leonardo Ponzio

Ce milieu défensif de 38 ans, originaire de Rosario, en Argentine, commence sa carrière au Newell’s Old Boys, avant d’enchaîner deux allers-retours entre 2003 et 2012 entre le Real Saragosse, où il va remporter la Copa Del Rey en 2004, et le club de River Plate, basé à Buenos Aires, en Argentine. Il évolue maintenant depuis 2012 chez les “El Millionaro” de Buenos Aires, avec qui il a remporté la Copa Libertadores en 2015.

Franck Ribéry

Natif de Boulogne-sur-Mer, “Kaiser Franck” rejoint le Bayern Munich en 2007 après avoir explosé avec l’Olympique de Marseille, où il montrera toute l’étendue de son talent. Sa vitesse et ses dribbles fulgurants permettront au club bavarois de remporter 9 fois le championnat allemand et la Ligue des Champions en 2013. A 37 ans, il évolue en ce moment en première division italienne, à la Fiorentina, club de la ville de Florence.

Joaquín

Joaquín Sánchez Rodríguez, de son vrai nom, ailier de 39 ans, est connu en Espagne pour sa longévité. Formé au Real Betis, il passe par le Valence CF, le Málaga CF, ou encore par la Fiorentina, avant de revenir en 2015 chez son club formateur. Célèbre pour sa qualité de centre, il remporte en 2005 la Copa Del Rey avec le Real Betis. Il est également reconnu dans le monde du football car il a inventé son propre geste technique, “la Joaquininha”, utilisé aujourd’hui par beaucoup de joueurs.

Attaquants

Zlatan Ibrahimović

À 39 ans, le “Roi Ibra” continue d’épater le monde du foot. Le joueur suédois formé au Malmö FF, passé par de nombreux grands clubs européens, notamment par le Paris-Saint-Germain entre 2012 et 2016, évolue actuellement à l’AC Milan. Sa vista devant le but et son talent de leadership permettent aux “Rossoneri” d’être les dauphins de la Serie A, derrière leur rival de toujours, L’Inter Milan.

Kazuyoshi Miura

Enfin, voici le doyen du football: Kazuyoshi Miura, 53 ans. Il évolue au Yokohama FC au côté d’un certain Shunsuke Nakamura. Il est un des rares joueurs à avoir joué sur 4 continents différents. On dit notamment qu’il a été la source d’inspiration pour le personnage  “Tsubasa Ohzora”, héros du célèbre manga “Captain Tsubasa”, ou “Olive et Tom” en français.

Maintenant voici une image du XI complet. En espérant que cet article vous aura intéressé.

(équipe réalisée sur le site www.footalist.fr)

Sources :

https://fr.wikipedia.org

https://sport.gentside.com

https://www.leparisien.fr

https://www.ligue1.fr

Adrien DA CALVA et Yanis WARNIER

Un jour sombre pour la démocratie américaine…

« À bas les voleurs ! »

            Depuis l’élection présidentielle états-unienne le 3 novembre 2020, un climat de tension et d’instabilité politique s’est installé dans le pays. Donald  Trump, candidat républicain à sa réélection refuse de reconnaître sa défaite et conteste le résultat du scrutin. C’est en effet son adversaire démocrate Joe Biden qui l’a emporté avec 306 grands électeurs contre 232 pour le camp républicain. Le 6 janvier 2021 avait lieu la validation de la victoire de Joe Biden par le Sénat et le Congrès mais cela a donné lieu à des manifestations de colère de la part des militants pro-Trump qui ont donc organisé un rassemblement ce jour là.

            Cette photo de presse, prise par le journaliste et photographe documentaire américain Phil Mcaulife, est publiée par l’agence de photos Starface. La carrière professionnelle de l’auteur s’étend sur 4 décennies. Ses photos représentent des sujets variés comme des évènements politiques ou des personnalités publiques. Il a notamment couvert l’attentat terroriste de 2001 à New York et l’ouragan Katrina en 2005. Phil Mcauliffe est publié dans le monde entier et ses images sont utilisées dans de nombreux livres. La photo qui nous intéresse représente un rassemblement de ce que l’on appelle les « trumpistes » devant le Capitole qui a tourné à l’insurrection le mercredi 6 janvier 2021 à Washington.

            En quoi cette image reflète-t-elle le malaise politique aux États-Unis ?

            Nous analyserons cette image en trois parties : une observation de la photographie, un résumé de la manifestation et des réactions et enfin une analyse sur les groupes extrémistes et un parallèle avec un passage de l’histoire de France.

            Cette photographie d’actualité montre une foule immense devant un imposant bâtiment blanc. On reconnaît le Capitole, siège du Congrès et du Sénat à Washington, aux États-Unis. Sur ses marches et sur le parvis placé devant l’entrée, les participants à la manifestation portent des drapeaux, bonnets, écharpes et pancartes à l’effigie de Donald Trump, président sortant. La couleur qui prédomine dans cette foule est le rouge et bon nombre de personnes ont des vêtements de la couleur du parti républicain états-unien. Il y a également beaucoup de drapeaux différents présents sur la photo. On distingue énormément de drapeaux états-unien, des lignes rouges sur un fond blanc avec en haut à gauche un carré bleu décoré de 50 étoiles. On voit également plusieurs étendards avec les inscriptions : « Keep america great ! », garder l’Amérique grande ou « No more bullshit », plus de conneries. Ce sont des slogans que D.Trump a prononcé lors de discours et maintenant repris par nombre de ses partisans. Le Gadsden flag, un drapeau représentant un serpent à sonnettes avec le texte :  « Don’t tread on me », ne me marche pas dessus, symbole des pro-armes et de l’esclavagisme est aussi visible plusieurs fois sur l’image. Enfin, au premier plan, on peut distinguer la bannière Women for Trump, femmes pour Trump, régulièrement brandit lors de rassemblements ou de discours en l’honneur de l’ancien président. Des manifestants brandissent aussi des pancartes comme : « Jesus is my saviour, Trump is my President » ce qui veut dire Jésus est mon sauveur, Trump est mon président ou encore « Jesus saves », Jésus sauve. La foule à l’air assez houleuse et énervée, les gens filment, crient et lèvent les bras. Les gens, en grande majorité ne portent pas le masque, alors qu’il est obligatoire dans les rues de Washington depuis juillet 2020 et ont tous relativement la peau blanche. On les voit qui montent des marches menant au Capitole et escalader tout un tas de barrières et de murs. Des grilles anti-émeutes sont par ailleurs visibles tout autour du bâtiment comme pour le protéger. Des hommes en tenues fluorescentes protègent l’entrée de toutes intrusions possibles et des caméras et projecteurs sont braqués sur la foule d’un peu partout. Le photographe est placé au milieu des gens de sorte à ce que l’on distingue bien les personnes présentes et leurs signes distinctifs. Le Capitole est vu par le dessous ce qui le rend encore plus impressionnant et imposant. Les lignes de fuites de la photo mettent en valeurs les drapeaux et les pancartes et accentuent le sentiment de foule.

            Cette photographie montre bien l’agitation qui régnait ce jour là devant le Capitole. Voyons donc comment s’est déroulée cette manifestation et comment elle a conduit à l’envahissement d’un symbole de la démocratie états-unienne.

            La Save America March commence le mercredi 6 janvier dans la matinée et voici un résumé des faits. Rudy Giuliani, conseiller de Trump prononce un discours enflammé où il répète les théories complotistes selon lesquelles l’élection a été trafiquée. Mo Brooks, membre du parti républicain prend également la parole pour galvaniser la foule à se « battre pour l’Amérique ». C’est au tour de Trump de parler et son discours a beaucoup fait réagir. Il prône : « cette élection vous a été volée, m’a été volée et a été volée au pays » et incite ses partisans à « marcher sur le Capitole ». Dans le bâtiment situé à 2km du Washington Monument, lieu du rassemblement, a lieu une séance exceptionnelle pour confirmer la victoire de Joe Biden. A la mi-journée Mike Pence, alors vice président des États-Unis, explique qu’il n’a pas les pouvoirs pour s’opposer à la victoire du candidat démocrate ce qui est qualifié comme un « manque de courage » par Trump dans un tweet. Au début de l’après midi, les milliers de personnes rassemblées sur l’esplanade The Ellipse, investissent les terrasses du Capitole et la scène installée pour la prestation de serment de Joe Biden, qui va avoir lieu le 20 janvier. La police intervient en utilisant des gaz lacrymogènes mais est rapidement dépassée par la foule. Armés d’outils en tout genres, les émeutiers forcent le passage et entrent à l’intérieur du bâtiment. Les sénateurs et les membres de la Chambre des représentants sont évacués tandis que des confrontations armés commencent un peu partout dans le bâtiment. Les militants pro-Trump prennent d’assaut les bureaux et les salles de la Chambre et du Sénat. Ils pillent et saccagent le bâtiment en écrivant des mots tels que : « Nous ne reculerons pas » ou « Ce n’est qu’une question de temps, la justice arrive ». La police et la Garde nationale reprend le contrôle des lieux après plusieurs heures mais l’attaque a tué cinq personnes dont un policier assassiné à coups d’extincteur. Dans un tweet, le président en fonction justifie cette violence mais il est rapidement effacé par le réseau social. Joe Biden désigne les événements d’« insurrection », d’« agression sans précédent » et exige de Donald Trump qu’il protège la Constitution et la démocratie. Ce dernier publie un message vidéo où il demande à ses partisans de « rentrez chez eux en paix » mais qu’il les aime et les comprend. La vidéo est également effacée par Facebook et Twitter. Pratiquement tout ses comptes sur les réseaux sociaux vont être suspendus dans les jours suivants. De nombreuses voix s’élèvent, comme celles de membres du parti républicain et de personnalités du monde entier, pour dénoncer l’attitude de Trump et la violence de ses militants. Qualifié de « tentative de coup d’État », de « méprisable » et de « crise majeure de la démocratie », le chaos du Capitole est un incident unique dans l’histoire des États-Unis. Lorsque la séance du Congrès reprend, Mike Pence annonce que les émeutiers n’ont « pas gagné, la violence ne gagne jamais ». La victoire de Joe Biden est déclaré dans la nuit et  il devient le 46e président élu des E-U. D’autres manifestations ont eu lieu dans d’autres états comme au Kansas et en Géorgie ou des militants, en soutien à ceux de Washington, tentent de pénétrer dans les sièges de la législature des états. Un couvre feu est imposé par la maire Muriel Bowser entre 18h et 6h dans la capitale. Donald Trump, que beaucoup estiment responsable de l’événement, va subir une procédure de destitution pour « incitation à l’insurrection contre le gouvernement des États-Unis ».

            L’envahissement de l’un des symboles de la démocratie états-unienne montre que ce régime politique est la cible de beaucoup de groupes extrémistes et religieux.

            Nous avons vu et décrypté les différents drapeaux et pancartes présents sur la photographie. Mais d’autres étendards ont aussi été brandis lors de l’attaque comme le drapeau des États confédérés, symbole raciste utilisé par les nostalgiques de l’esclavage et de la domination blanche comme le Ku Klux Klan et des drapeaux nazis. L’antisémitisme était par ailleurs présent dans le Capitole par l’apparition de groupes néonazis et des pancartes prônant la haine des juifs. Plusieurs représentants de mouvements complotistes et néo-fascistes proches de l’extrême droite sur l’échiquier politique ont été identifiés à l’intérieur du bâtiment comme Qanon, un groupe conspirationniste où se regroupent des adeptes de théories du complot sur une guerre entre Donald Trump et des élites démocrates ou encore Proud Boys, une organisation totalitaire et dictatoriale impliquée dans des actes de violence politique et n’admettant que des hommes. Parmi les émeutiers, CNN a donc repéré Jake Angeli aussi surnommé « Qanon Shaman » grâce aux vidéos et images de l’intrusion. Il avait le visage peint aux couleurs nationalistes, une peau de bête à corne sur les épaules et un tatouage de trois triangles entrecroisés sur le torse, symbolisant le Wotanisme, idéologie politique ouvertement raciste, antisémite et néonazie. Le « live » montrant l’intérieur du Capitole fait par le suprémaciste blanc Tim Gionet surnommé « Baked Alaska », figure connue d’extrême droite qui participe régulièrement à des manifestations violentes, a servi à plusieurs médias pour le repérer. Le groupuscule le plus violent et le plus dangereux est sans doute les « Oath Keepers », des militants paramilitaires anti-gouvernement super préparés et déterminés à semer le chaos. Ils étaient vêtus de treillis militaires, d’armes et d’explosifs. Mais il y avait également des profils moins extrémistes qui ont pénétré dans le Capitole et la grande majorité des manifestants restés dehors ne soutiennent pas la violence des assaillants. Ces derniers justifient leurs actes en expliquant qu’ils écoutent les hommes politiques de leur parti qui leur ont demandé d’investir le Capitole. Ce bâtiment est un symbole du pouvoir législatif états-unien mais il était aussi ce jour là la cible des trumpistes car cette assemblée devait valider le résultat de l’élection présidentielle. Cette insurrection est vue comme un moment de gloire par les émeutiers car il a permis de faire vaciller la démocratie et de prouver les faiblesses de ce régime politique. La présentatrice Martha MacCallum a même déclaré sur la chaîne Fox News que « c’est une énorme victoire pour ces manifestants. Ils ont énormément perturbé le système ! ».

            On peut effectuer un parallèle entre l’attaque du Capitole le 6 janvier 2021 et la crise du 6 février 1934 à Paris. Dans un contexte de crise économique, d’instabilité ministérielle et d’affaire judiciaire entre politique et escrocs, la 3ème République est très fragile. Le président de la République de l’époque, Albert Lebrun constitue un nouveau gouvernement, majoritairement de gauche. Les partis de droite vont donc utiliser le scandale de l’affaire Stavisky pour renverser cette nouvelle majorité de la Chambre des Députés. Pour cela, le 6 février, plusieurs manifestations ont donc lieu simultanément sur la place de la Concorde, en face de ce qui va devenir l’Assemblée Nationale. Les ligues d’extrêmes droites jouent un rôle très important car elles avaient beaucoup de pouvoirs. Ils y avaient par exemple l’Action française, dont le but est de restaurer la monarchie ou encore les Jeunesses patriotes, favorable au fascisme et au nazisme. Sur la place, 30 000 manifestants se rassemblent. L’objectif des ligues était de prendre d’assaut la Chambre des députés où avait lieu l’avènement du nouveau gouvernement. Mais la dispersion des manifestants les empêche d’envahir le symbole du pouvoir. Des combats éclatent alors entre militants et force de l’ordre. L’émeute est violente et dure pendant une bonne partie de la nuit. Le bilan officiel s’élève à 16 morts et 657 blessés.

            La similitude entre ces deux attaques est assez flagrante et peut se comprendre par les motivations des émeutiers dans les deux cas. En effet, le but était à chaque fois de renverser la démocratie en place par des ligues et groupes d’extrême droite pour la remplacer par un régime autoritaire et radical.

            Les conséquences de cette attaque pourraient bouleverser complètement le paysage politique aux États-Unis. En premier lieu la seconde procédure de destitution de Donald Trump, accusé d’avoir été à l’investiture des violences, a commencé à Washington. Le 13 janvier 2021, 232 élus ont adopté un chef d’accusation pour « incitation à l’insurrection ». C’est le premier président à faire face à deux impeachment. Si Trump est jugé coupable lors de son procès, il serra alors inéligible pour tout poste à responsabilité publique, comme la présidence de 2024 à laquelle il avait prévu de se présenter. Mais la plus grave menace qui pèse sur les Républicains depuis l’invasion est une fission du parti en deux camps. En effet d’un côté, de nombreux membres, très proches du président durant son mandat, se sont retournés contre lui et condamnent ses paroles. Par exemple Dan Newhouse, le représentant républicain à la Chambre des représentants affirme qu’il n’y a « pas d’excuse pour les actes du président Trump ». Et d’un autre côté, l’« Alt-right » signifiant alternative droite est une frange extrémiste et suprémaciste de l’électorat conservateur. Ce mouvement a pris de l’ampleur depuis l’arrivée au pourvoir de Trump et reflète le nouveau visage d’une partie de la population blanche aux États-Unis. Les impacts de l’attaque ne seraient qu’une conséquence d’une politique électoraliste menée depuis des années par les politiques du pays. L’électorat conservateur s’est de plus en plus radicalisé par des discours incitant implicitement à une forme de haine raciale. Mais de  nombreux spécialistes affirment que ce n’est pas seulement une petite minorité d’extrémiste qui ont participé à l’invasion mais que cela reflète ce qu’est devenu une part du Parti républicain. De plus, la facilité avec laquelle les manifestants sont entrés dans le siège du Congrès interpelle. Beaucoup dénoncent une différence flagrante de traitement entre les militants pro-Trump et les militants au mouvement Black Lives Matter. Ces deux groupes, aux antipodes l’un de l’autre, montrent bien la fracture idéologique qui peut exister entre les habitants d’un même pays.

            La photographie de presse que nous venons d’analyser montre une vraie défaillance dans le système politique états-unien. L’auteur tente de faire passer un message d’alerte pour sauver ce régime politique attaqué par une partie importante de ses propres citoyens. Il veut nous faire réfléchir sur la radicalisation de plus en plus présente dans les pays du monde et qui menacerait l’équilibre instable d’une solidarité entre les peuples. En ce qui concerne les États-Unis, le nouveau président élu Joe Biden parviendra-t-il a réconcilier son peuple ?

Sources : wikipedia.org, yahoo.com, bfmtv.com, liberation.fr, france24.com, thedaiyreports.com, msn.com, lci.fr

Oriane Frison

Les rencontres de Montaigne

Dans ce troisième opus, François Saltiel s’attarde sur La société du sans contact, tiré de son livre, et des conséquences de la numérisation de la société. Une analyse claire et efficace qui montre les dérives possibles d’une telle tendance et les parades envisageables.

Pour compléter cet article, les élèves ont lu, repris et analysé des passages du livre de François Saltiel. A vous de lire…

Encore merci pour cette rencontre.

“La société du sans contact” de François Saltiel (Flammarion).

Instagram est entré dans nos vies en 2010, sur cette application chacun poste du contenu: de belles photos de vacances ou une présentation de soi-même magnifiée en cherchant à être liké au maximum. 

Mais des études démontrent que cette course au like suscite stress, angoisse voire suicide auprès des jeunes. 

Depuis 2014, en Chine un nouveau système a été mis en place aux règles perverses: les chinois disposent désormais d’une seconde carte d’identité appelée “crédit social” qui les force à être de bons citoyens. A chaque comportement défaillant, ils perdent des points ce qui leur fait perdre des droits et des libertés. 

François Saltiel est un journaliste, réalisateur et producteur. Il a travaillé dans des émissions, réalisé des documentaires pour France Tv, et a également écrit des livres,  tel «le vendeur de thé qui changea le monde avec un hashtag» ou «la société sans contact», ouvrage que nous allons étudier. Tous les soirs, il travaille actuellement sur le plateau de 28 minutes de la chaîne d’Arte, du lundi au jeudi. 

A travers une multitude d’exemples, le journaliste François Saltiel s’intéresse aux effets dans nos vies des nouvelles technologies. Il décrypte en profondeur les thèmes suivants: l’emprise des réseaux sociaux, la surveillance induite par les nouvelles technologies ou encore la dénonciation des plateformes numériques comme Uber ou encore Deliveroo qui sous-payent leurs employés, l’amour virtuel rendu possible grâce à des nouveaux outils (chien Aibo, l’application Tinder…)… 

L’auteur s’appuie sur des études, des sondages, dresse le portrait des acteurs de premier plan du numérique pour montrer un monde presque similaire à la série britannique “Black Mirror”, la fiction devient presque réalité. L’inquiétude principale de l’auteur est un appauvrissement des relations sociales d’où le titre “La société du sans contact”, il nous invite à davantage de vigilance et d’indépendance vis à vis des écrans.

Voici quelques exemples qui nous ont particulièrement marqué:

Afin d’éviter le plus possible les accidents, la Chine a mis en place dans la municipalité de Chongqing, des voies piétonnes réservées aux piétons connectés. Il y a donc deux files parallèles, l’une sur laquelle circulent les personnes marchant d’un bon pas, actif et le regard tourné vers la réalité, tandis que de l’autre côté, des individus marchant tête baissée, focalisé sur leur portable, absorbé par la magie de l’écran, tel des zombies. Ce mot est employé par l’auteur, voulant dénoncer l’addiction de notre société si puissante que l’on en vient même à transformer l’espace public. 

En avançant dans la lecture, l’auteur évoque un point très intéressant qui nous touche tous en ce moment, la hausse du contrôle de la population durant la pandémie de COVID-19. Il dénonce dans ce passage la collecte de nos données personnelles dans les différents pays par les opérateurs ou les applications tel Stopcovid. L’auteur nous rappelle explicitement que nous sommes tous très facilement traçables par les autorités avec notre portable, et que nos libertés individuelles sont restreintes avec une politique de surveillance. 

Le point de vue de l’auteur sur la société d’aujourd’hui est très intéressant et approfondi car l’auteur étudie de nombreux sujets qui touchent notre existence de A à Z. Mais parfois l’approche est trop pessimiste. Sa thèse de la société sans contact est à nuancer, grâce aux nouvelles technologies, chacun a pu garder le lien avec autrui via ces plateformes pendant les différentes périodes de confinement. Sans cette technologie, certains se seraient réellement renfermés sur eux-mêmes. 

Louise R. et Alexandra D.

Jair Bolsonaro mis en accusation devant la CPI pour “crime contre l’humanité ».


Le chef Raoni Metuktire, défenseur emblématique pour la préservation de la forêt amazonienne et un des grands chefs du peuple des Kayapos, demande le samedi 23 janvier 2021, à la CPI (Cour Pénale Internationale), d’enquêter contre le président brésilien Jair Bolsonaro accusé de « crime contre l’humanité”.
Ce dernier est accusé de persécuter les peuples autochtones en détruisant leur habitat, la forêt Amazonienne, et en bafouant leurs droits fondamentaux.
En effet, depuis le mandat de Jair Bolsonaro en 2019, la déforestation n’a fait que s’accélérer, en augmentant de 34,5% en un an, et le taux d’assassinats de chefs autochtones est le plus élevé depuis 2011. “Cette situation, la plus dramatique sur ces dix dernières années, résulte directement de la politique d’État développée par le gouvernement de Jair Bolsonaro”, visant à “lever tous les obstacles pour piller les richesses de l’Amazonie”, déclare Raoni Metuktire dans sa plainte, dévoilée par le journal Le Monde, le samedi 23 janvier 2021.
Le chef Raoni précise un point essentiel dans sa plainte, la forêt amazonienne est indispensable pour la planète, et la régulation du climat. En 2020, celle-ci est frappée, en plus de sa déforestation, par d’innombrables incendies.
Cette communication présentée à la CPI, d’environ une cinquantaine de pages rédigée par l’avocat français William Bourdon, rassemble les accusations portées par des dizaines d’ONG, locales et internationales, des institutions internationales, et par des scientifiques spécialistes du climat. Ces dernières portent sur la suspension du démarquage des territoires autochtones, le projet de loi dans le but d’ouvrir les zones protégées à l’exploitation minière et agricole, ainsi que le budget restreint des agences environnementales reprises en main par les militaires, et les meurtres impunis de sept chefs autochtones en 2019,…
Depuis 1988, la démarcation des territoires des peuples autochtones leur donne un droit de propriété collective garanti par la Constitution. Jusqu’en 2016, ce système aurait permis de limiter la déforestation sur leurs terres, selon une étude parue dans la revue de l’Académie des sciences des Etats-Unis. Cette étude nous rappelle que les peuples indigènes ont “l’usufruit exclusif des richesses du sol, des fleuves, et des lacs qui s’y trouvent”. Mais l’Etat garde les droits de l’exploitation des sous-sols, tout en ayant “la responsabilité constitutionnelle de délimiter ces terres et de protéger et faire respecter tous leurs biens”.
Mais depuis 2019, la politique du président Jair Bolsonaro mène à des «meurtres», des «transferts forcés de population» et des «persécutions», constitutifs de «crimes contre l’humanité», tels que définis par le Statut de Rome de la CPI. “Il nous traite comme des animaux, nous sommes des humains comme les blancs”, “si le blanc continue a détruire la forêt, le monde n’aura plus d’oxygène” déclare Raoni.
Un mois plus tôt, Jair Bolsonaro avait déjà fait l’objet d’une enquête, suite aux premières accusations du chef Raoni. Il le dénonce de “profiter” de la pandémie du Covid-19 pour éliminer son peuple. Le président brésilien n’a pour l’instant pas répondu à ces accusations.

Sources : https://www.france24.com/fr/,
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/amazonie-le-chef-raoni-denonce-bolsonaro-devant-la-cpi-
pour-crimes-contre-l-humanite-20210123,
https://www.lemonde.fr/international/article/2021/01/23/le-chef-raoni-porte-plainte-contre-bol
sonaro-pour-crimes-contre-l-humanite_6067349_3210.html,
https://www.geo.fr/environnement/amazonie-bresilienne-la-demarcation-des-terres-indigene
s-meilleur-moyen-de-lutter-contre-la-deforestation-201698


Alexandra

Chiffre de la semaine

76

C’est le nombre d’années qui viennent de s’écouler depuis la libération du camp d’extermination d’Auschwitz, en Pologne, par les soldats soviétiques de l’armée rouge, le 27 janvier 1945.
Auschwitz-Birkenau n’est pas le seul camp d’extermination créé par les nazis, mais il est
devenu le symbole de toutes les victimes de la barbarie nazie et de l’horreur du génocide des juifs, durant la Seconde Guerre mondiale.
Un million trois cents mille personnes ont été déportées dans ce camp de concentration et d’extermination. On estime qu’ 1,1 million de personnes, dont 1 million de Juifs, y ont été exterminés ; la majorité dans des chambres à gaz mais également par le travail forcé, la sous-alimentation. Sur 6 millions de Juifs exterminés, 1 million l’ont été à Auschwitz.
Cette année, en raison de la pandémie de Covid-19, le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau célèbre, en ligne, le 76e anniversaire de sa libération. Les Britanniques sont donc invités à allumer une bougie et à la déposer par la suite sur le rebord de leur fenêtre, en signe d’hommage aux victimes de la Shoah, de l’Holocauste.
La “Shoah”, est un terme hébreu qui signifie “anéantissement, cataclysme, catastrophe, ruine, désolation” utilisé dans le monde francophone, pour désigner l’extermination planifiée et systématique du peuple juif, par l’Allemagne nazie. L’ “Holocauste” qui signifie en hébreu “sacrifice par le feu, ne laissant subsister aucune trace de la victime” est utilisé dans les pays anglo-saxons et l’Organisation des Nations Unis.
Des déclarations de dizaines de personnalités du monde entier ont afflué tout au long de la journée, pour appeler à ne jamais oublier; dans un monde où bientôt il n’y aura plus de survivants pour témoigner auprès des générations futures. Le Parlement européen a organisé une cérémonie virtuelle, ouverte par le discours du Président David Sassoli, puis des chants traditionnels yiddish, suivis de discours à distance de plusieurs rabbins européens et du chorégraphe Gyula Sàrközi, représentant de la communauté rom. Chaque année compte dans la commémoration du génocide du peuple juif.

Sources :
https://lepetitjournal.com/londres/auschwitz-birkenau-76-ans-apres-preservons-le-souvenir-2
97295,
https://www.sudouest.fr/2020/01/23/75e-anniversaire-de-la-liberation-du-camp-d-exterminati
on-nazi-d-auschwitz-7098496-5022.php,
https://parismatch.be/actualites/socie

Alexandra