Crash d’un avion militaire russe

crash-russe De très nombreux soldats russes sont aujourd’hui déployés en Syrie pour faire face à la menace rebelle, ainsi la Russie, deuxième puissance militaire mondiale, envoie donc nombre de ses troupes dans ce pays faisant face à une guerre civile sans précédent, actuellement on compte 4300 militaires sur place.

Le 25 décembre, un avion militaire ayant pour objectif d’amener des troupes sur la base aérienne de Hmeimim dans le nord-ouest de la Syrie s’est crashé peu après son départ. Le Tupolev Tu-154 avait disparu des écrans radars à 5h27 soir deux minutes après son décollage de la station balnéaire situé à Sotchi.

Le bilan est conséquent, 92 passagers dont huit membres d’équipage, aucun survivant du crash. Parmi ces passagers, 64 faisaient partie des chœurs de l’Armée Rouge, ils se rendaient en Syrie afin de participer aux festivités du Nouvel An.

Aujourd’hui, les recherches se poursuivent afin de retrouver les boîtes noires de l’avion, la principale boîte a été retrouvée dans la mer Noire le 27 décembre aux alentours des 12h. L’origine de l’accident est encore inconnue mais la possibilité d’un attentat est actuellement écartée par les autorités russes.

Joachim Schauving

La première route solaire au monde inaugurée en Normandie

image Jeudi 22 décembre, à Tourouve en Normandie la premier route solaire du monde à été inaugurée en présence de la ministre de l’environnement Ségolène Royal.

Les 2000 automobilistes qui empruntent chaque jour en moyenne la RD5 pour sortir de Tourouve? vont donc rouler 1km sur 2.800 m2 de dalles photovoltaïques.

Selon les initiateurs de ce projet appellé «Wattway», co-inventé par Colas et le CEA Tech, cette route solaire devrait produire l’équivalent de l’éclairage public d’une ville de 5000 habitants. Ces cellules photovoltaïques ont été fabriquées par la Scop SNA.

Un projet pour l’étranger

« C’est un prototype qui commence à intéresser au niveau international » a declaré la ministre lors d’un entretien avec l’AFP.

Lors de la COP22 à Marrakech l’Afrique (dont le Maroc) et la Chine ont marqué un intérêt pour ce projet.

L’Allemagne projette elle aussi une route test de 150m prés de Cologne.

Un déploiement national

Confiante dans cette technologie, Ségolène Royal a annoncé durant une conférence de presse les caractéristiques de son «plan de déploiement national des routes solaires», qui prévoit d’installer plus de 1000 km de voies solaires d’ici cinq ans entre autres dans le grand port de Marseille et en Bretagne.

Un procédé critiqué

Malgré un projet présentant de nombreux avantages comme celui de profiter des grandes surfaces d’infrastructures routières, déjà utilisées par des transports, des vélos ou des piétons pour produire de l’électricité sans mobiliser de foncier supplémentaire, des critiques se font néanmoins entendre.

Le coût : «On a un prototype à environ 17 euros par watt, alors qu’on arrive à 1 euro par watt pour des centrales (photovoltaïques, NDLR) au sol. La question est donc de savoir quel est le potentiel de réduction de ce coût» a expliqué Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables.

La résistance : Beaucoup se demandent si le produit aura une longue durée de vie car il est beaucoup plus sollicité qu’un panneau sur une toiture.

La production : On s’interroge aussi sur la quantité d’énergie que peut produire ces panneaux en conditions réelles.

Mais enfin nous pouvons dire que ce nouveau produit montre l’intérêt que la France et d’autres pays portent de plus en plus pour l’écologie.

Ces routes solaires vont-elles donc s’étendre a l’étranger ?

Nina Bernard

 

La dame blanche

dame-blanche-tpr-aff-tpa-nominations Une nouvelle pièce de théâtre est à l’affiche : « la dame blanche » écrite par Sacha Danino et Sébastien Azzopardi reprise au théâtre de la Renaissance.

L’acteur principal est Arthur Jugnot fils du grand comédien Gérard Jugnot. Il joue Malo Tiersen, capitaine de la gendarmerie d’une petite ville de Bretagne, marié depuis cinq ans mais sans enfants. Il trompe sa femme avec la jeune Alice et prend la décision de quitter sa femme pour pouvoir vivre avec elle . Alors qu’il est sur le point d’avouer sa décision à sa femme, celle-ci lui annonce qu’elle est enceinte. Malo renonce à lui parler.

Cette nouvelle va chambouler le cours de l’histoire. A partir de ce moment là les problèmes vont s’enchaîner : Malo va tuer accidentellement Alice et laisser le cadavre dans la forêt sans sépulture. L’esprit d’Alice va alors le hanter pendant plus de trois ans, jusqu’à le rendre presque fou et détruire sa vie. Mais ce n’est pas si facile de pouvoir se détacher de l’esprit de la morte.

Construite comme un thriller, la pièce emprunte ses références à l’univers des films d’horreur et de zombies. La mise en scène est dynamique, originale et le public impliqué.

Si vous aimez avoir des frissons … alors ce spectacle est fait pour vous ! Courez vite réserver vos places pour vivre une aventure inédite !

Chut… Je ne vous en dis pas plus

Bérénice Cahen

https://youtu.be/Z85fvWlYh18

Les deux lignes du front

La force du Front National réside dans son union d’idées : sous Jean-Marie Le Pen aucune divergence n’était permise. Le chef ultime était le père Le Pen ; une moindre opposition provoquait une exclusion. Jamais il n’était possible de s’opposer, de proposer une ligne différente du parti. Aujourd’hui, depuis que Marine Le Pen dirige le front, deux lignes se sont créées. Dans le processus de dédiabolisation du parti deux lignes se sont formées, l’une incarnée par Florian Philipot, l’autre représentée par Marion-Maréchal Le Pen.

Philippot, le nouveau FN

7785670266_florian-philippot-au-lancement-du-collectif-usagers-de-la-sante-mardi-17-mai-a-paris Le nouveau numéro 2 du parti incarne un nouveau FN. Le parti sous Jean-Marie Le Pen proposait une ligne politique basée sur le libéralisme économique, le conservatisme sociétal et la radicalité sur l’immigration. L’ancien poujadiste se définissait comme un véritable homme de droite radicale. Philippot représente cette nouvelle image du parti ; le nouvel homme fort du front se revendique gaulliste et propose le maintien des 35 heures, l’augmentation du SMIC et la sortie de l’UE, et bien évidemment le retour au franc. Il incarne une politique sociale qui serait proche d’une extrême gauche. Beaucoup de responsables politiques taisent cette vérité mais elle est pourtant présente. C’est un homme qui est sur l’échiquier politique à droite, une droite souverainiste, gaulliste radicale en effaçant toutes les traces des vieux fantômes du passé sulfureux du front. Il est l’acteur principal de la gauchisation du FN, de sa dédiabolisation. Le Mazarin de Marine déploie ses forces pour les présidentielles à venir. C’est aussi celui qui séduit et qui entraîne avec lui ce qu’on appelle le quatrième pouvoir.

La bête médiatique

C’est l’homme des médias, il multiplie les matinales, fait la pub du FN, et met dans sa poche les grands médias. Il rythme la vie médiatique à coup de clash et de buzz ; il détruit ses adversaires ; les débats sont sa force et les interviews qu’il mène à la baguette sont des sabres contre l’UMPS. Dans toutes ses interventions médiatiques il se définie dans ses paroles comme un antisystème, l’homme du peuple contre les élites médiatiques. Or il symbolise à la perfection ce système politico-médiatique. Pendant que la reine du front parcourt les villes, le cardinal gaulliste séduit les journalistes. Il est dans une perpétuelle drague qui forme la nouvelle campagne de Marine Le Pen. Mais Florian Philippot, en imposant sa parole et son style, écarte des membres importants du parti et notamment la petite fille de Jean-Marie Le Pen, Marion Maréchal Le Pen.

Marion Le Pen ou l’incarnation d’une droite traditionaliste

10205993-marion-marechal-le-pen-son-age-une-force-ou-une-faiblesse Ses cheveux blonds, son regard charmeur, son sourire ravageur et son discours  feraient tomber de nombreuses têtes. Mais sous ses airs de jeune bourgeoise ravissante, se cache une radicalité politique. Elle est l’incarnation même de la droite traditionaliste : elle est contre le mariage pour tous, contre l’avortement et se montre comme une catholique assumée. Elle se définit facilement comme libérale et réaffirme les valeurs catholiques de la France. De quoi faire rougir Fillon. Cette idéologie traditionnelle à la droite se distingue de la ligne officielle du parti. Car à l’inverse de Marine Le Pen et de Florian Philippot qui prônent une laïcité classique, elle revendique le catholicisme européen. Elle montre sans difficulté sa foi catholique. Sa jeunesse séduit l’électorat jeune ; dans une France lassée de ces politiques éternels, Marion Maréchal incarne un renouveau politique. Cette foi profonde vient de son enfance : élevée dans une école catholique traditionnelle elle ne s’est pas détachée de son éducation religieuse. Et les paroles qu’elle prononce à la télévision sont le fruit d’une certaine éducation.

Le Front national en péril ?

hqdefault Bien qu’elle soit donnée par tous les sondages au premier tour de la présidentielle, Marine Le Pen pourrait être affaibli ou renforcer.

Deux cas de figures peuvent s’illustrer : l’un, celui de la division au sein du mouvement frontiste, une campagne qui s’ouvre pour Marion Maréchal Le Pen et l’ultime chance de Marine Le Pen d’atteindre l’Elysée est foutue. Une possibilité s’offre à la présidente du parti : la stratégie du râteau. Elle a dans ses mains deux armes, deux électorats. Un électorat de la droite gaulliste de la droite sociale, et un électorat de la droite traditionnelle, la droite libérale, bourgeoise, la droite de la manif pour tous. Une merveilleuse attaque électorale, on ratisse large. Alors le face à face Philippot-Maréchal fera t-il perdre ou gagner le FN ?

Corentin Masson

ETRE A SENANQUE

img_5575Située près du village de Gordes dans le Vaucluse, l’Abbaye Notre-Dame de Senanque a été construite il y a près de 900 ans (848 ans en réalité), en juin 1148.

Le monastère est situé entre deux collines, avec au-devant un immense champ de lavande et un petit sentier d’entrée. Se dire que ce bâtiment est légèrement plus vieux qu’un de nos monuments les plus connus de Paris, Notre Dame, et qu’il a une histoire, un passé. Les moines subviennent à leurs besoins notamment grâce à la vente de leurs produits artisanaux.

Cette Abbaye est un Monastère Cistercien, c’est-à-dire que les moines vivent dans la simplicité et sont rattachés à la règle de Saint Benoit, qui définit leur vie monastique (les temps de prière, de travail, de détente, la nourriture, la façon de s’habiller, le silence…) et à laquelle les moines doivent obéir. Cette Abbaye est toujours active et composée d’une quinzaine de moines.

img_5569L’Abbaye, construite au XIIe siècle dans un style roman, est uniquement composée de pierres, ce qui intensifie la fraicheur des pièces. Le monastère est isolé pour favoriser une plus grande immersion dans la prière et la réflexion dans ce lieu calme et pur que la belle campagne provençale offre. D’ailleurs, il est vivement demandé aux visiteurs de respecter le silence de l’Abbaye.

Tout au long de la visite du monastère, on entre dans des pièces diverses telles que le dortoir des moines de l’époque (ce n’est plus là qu’ils dorment, ils sont aujourd’hui dans des chambres individuelles appelées cellules), le cloitre, qui est une cour intérieure avec au centre un jardin qui représente le jardin d’Eden, bordé de quatre couloirs qui donnent sur d’autres salles, nous avons ensuite le chauffoir, qui est la seule pièce chauffée du monastère en dehors de la cuisine, l’église où la communauté monastique se rassemble pour célébrer les temps de prière, et enfin la salle du chapitre où se réunissent quotidiennement les moines pour une lecture de la règle de Saint-Benoit.

img_5610Les moines de l’Abbaye de Senanque ont des journées toutes semblables, qui se partagent entre les offices (les temps de prière), la lecture, le travail manuel (ils font pousser des légumes qui constituent principalement leurs repas, cultivent de la lavande qu’ils vendent…) et les heures de repos (environ 7 heures). Ils sont vêtus d’une tunique blanche.

Ce silence, la beauté du lieu inspire une certaine réflexion, une remise en question sur soi-même. La vie des moines est faite de simplicité et de dénuement ; ces derniers sont en opposition à notre société où accumuler signifie exister. Le choix de vie qu’ils ont fait m’a touchée. C’était un moment de pause, de tranquillité hors du temps, bien rare de nos jours dans une société ou « avoir » s’est substitué à tout simplement « être ».

Léonor Berche

Démocratie 0 – Populisme 1 = Trump vainqueur.

Les élections américaines sont toujours à l’échelle de la planète un événement de première importance. Cela s’explique aisément. Les Etats-Unis sont depuis le début du XX° siècle la première puissance mondiale. Par son poids économique et politique, elles influent sur toutes les décisions. Dès lors, le choix de son président est attendu avec impatience et détermine pour quatre ou huit années les orientations géopolitiques de notre monde.

Cette année, les électeurs américains devaient se porter sur deux candidats: une femme, une démocrate, Hillary Clinton, épouse de Bill Clinton, ancien président des Etats-Unis d’Amérique et ancienne secrétaire d’Etat aux affaires étrangères et un homme, un républicain, homme d’affaires au parcours à la fois classique, mais aussi atypique. Ce dossier construit par les élèves de la Classe Média du lycée Montaigne pendant et après la campagne électorale nous permet de suivre pas à pas la percée d’un homme, Donald Trump, sa progression, sa stratégie et surtout sa politique.

Étonnant parcours d’un homme, que les sondages donnaient perdant, et pourtant, il sera le grand vainqueur, mais à quel prix, de cette campagne électorale la plus violente, la plus basse et la plus populiste que l’Amérique n’ait connue.

Tout d’abord, qui est celui qui a profité cette présidentielle pour se faire de la publicité à moindre frais.

Donald Trump, l’homme qui vient de l’immobilier… 

dt1Donald Trump. Qui aurait cru que cet homme, qui n’était pas destiné à faire de la politique, devienne en quelques mois le nouvel homme fort de l’Amérique et, surtout, le nouveau président. C’est un rêve américain qui se réalise, il est l’égal de Washington ou de Roosevelt. L’homme de la télévision et des grands buildings est désormais l’homme le plus puissant de la planète. Comment ce personnage grossier et vulgaire est-il arrivé à la présidence de la première puissance mondiale ? D’où vient-il ? Qui est-il ?

Un fils d’émigré
Le petit Donald est né en 1946, dans le quartier du Queens ; il est le quatrième enfant de Mary Anne et de Fred Trump. Sa tendre mère est écossaise et son père est un immigré allemand né dans le Bronx. Il est issu d’un mélange unique ; comme des millions d’Américains, Trump est l’enfant de l’immigration, car l’Amérique n’est peuplée que d’immigrés européens. Sa force réside dans sa diversité, dans sa mixité, il en fait donc partie.
La famille Trump a le monopole des affaires : du grand-père paternel au petit fils, les affaires sont le plus important, l’Etat importe peu et l’argent est roi. Il est l’enfant du marché. Trump est également un jeune homme troublé par la mort de son frère. Ce dernier buvait beaucoup ; c’est donc pour cela que Trump ne fume pas, ne boit pas et ne touche à aucune drogue ; il l’a juré.
C’est à l’âge de treize ans qu’il est envoyé à l’école militaire; c’est un enfant hyperactif et énergique. Il rejoint son père après avoir obtenu son diplôme d’économie.

Les affaires sont dans son sang.
Trump est un homme d’affaires, il a ça dans le sang. Il commence sa carrière très tôt aux côtés de son père ; tous les deux mènent un projet immobilier gigantesque. De là, il grimpe tout en haut et atteint le sommet. Il mène de grands projets, il est passé maître dans les affaires immobilières ; parmi ses plus grandes constructions, on compte la Trump Tower de New York et de Chicago ou encore la Trump World Tower. Mais ces immenses buildings n’appartiennent point à Trump, il n’est que l’humble constructeur ; il les construit et les vend. Sa fortune atteint les 4 milliards de dollars mais derrière ces chiffres hallucinants se cache des faillites et des échecs financiers retentissants.

Des défaites formant une contradiction dans le parcours du nouveau président ; de son investissement raté dans l’aviation à son plaisir pour la vodka , l’homme d’affaires multiplie les faux pas. Dépensant des millions pour les avions, exigeant que son nom soit inscrit sur tous les avions et que le décor de ces derniers soit un peu plus chic, Trump augmente également le prix des voyages et sa clientèle réputée riche, rentre chez elle. Alors Trump et les avions  n’ont jamais marché. Son investissement avec la vodka pose un problème similaire ; il se lance dans le grand marché de l’alcool et investit beaucoup pour rien ; ses nouveaux cocktails T&T ne rapporteront rien, ils ne seront pas bus, la marque disparaît en à peine deux ans.
Les affaires font partie de lui, mais, comme tout empereur qui se respecte, l’abus devient sa doctrine et son investissement ne se fait plus que dans cela. Il a donc contrôlé les bâtiments et les jeux; il se lance ensuite dans un monde où il est un novice celui de la politique.

Une entrée fracassante en politique
Trump et la politique ne sont pas  choses similaires, mais plutôt éloignées. Cependant le nouveau maître de la Maison Blanche a su faire une entrée remarquée.
Il est, à la base, un démocrate, mais, très vite, il se tourne vers un néo-libéralisme, notamment avec Reagan. Il se range aux côtés de ce dernier et soutient la nouvelle économie mondiale impulsée par les ultra-libéraux comme Thatcher et  Reagan. Trump n’est pas un homme de conviction, c’est un pur opportuniste et un pragmatique. C’est cet opportunisme politique qui sera son avantage. Tout d’abord la campagne menée en 2016 était sa première et sans doute sa dernière, elle fut difficile à commencer, notamment avec l’humiliation qu’il a subi par Obama. Le milliardaire s’est juré de le battre. Avec son slogan « Make America great again », Trump rassemble un électorat large ; il se lance à partir de là dans une campagne « coup de poing », il revendique une parole décomplexée et politiquement incorrect. Il possède plusieurs cordes à son arc ; il mène une campagne de communication basée sur des paroles fortes et percutantes voire vulgaires et agressives, il tape sur les populations immigrées, en particulier sur les Mexicains. Malgré cette personnalité hors du commun, il remporte la primaire républicaine.

La Classe Média

L’homme du Parti républicain, pas vraiment…

 

Sa fondation

republicanlogo-svgFondé historiquement en 1854 à Pittsburg, le Parti républicain voulait alors s’opposer à la loi Kansas-Nebraska car il y voyait un plan de la part des propriétaires d’esclaves pour s’emparer du pouvoir fédéral et étendre l’esclavage à tout le pays. Le premier programme du Parti républicain s’opposait à l’aristocratie et à la corruption, proposait une vision progressiste et libérale et était totalement contre l’esclavage.
Il s’étendit très rapidement sur tout le territoire (sauf le sud qui était démocrate et pratiquait encore l’esclavage). Les premiers membres du parti étaient des anciens démocrates qui étaient contre l’esclavage, mais c’était en grande majorité des membres du Parti Whig, qui s’effondrait.

Le 20 mars 1854, à Ripon a lieu la première convention du Parti républicain. La mise en place du pays fut très rapide mis à part le sud esclavagiste où il ne comptait quasiment aucun partisan. En 1856, John Frémont est le premier candidat républicain à l’élection présidentielle. Il obtient rapidement le soutien des Yankees de Nouvelle-Angleterre, de New York et du Mid-Ouest. Il est finalement battu avec 33 % des voix par le démocrate James Buchanan (45 %), tandis que le vieux Parti Whig avec seulement 22 % des voix, s’effondre. Néanmoins, le Parti républicain remporte un incontestable succès immédiat puisqu’il s’impose en Nouvelle-Angleterre, à New York et dans les États de la région des grands lacs, mais n’arrive toujours pas à s’imposer dans le sud.

Ses présidents

Depuis la fondation du parti en 1854, vingt présidents se sont succédés à la tête des Etats-Unis. C’est d’ailleurs le parti ayant eu le plus de présidents américains loin devant le parti démocrate (14). Ils ont d’ailleurs remporté 23 des 39 élections présidentielles dont 7 des 11 dernières élections depuis 1968. Il a dominé le Congrès des États-Unis de 1995 à 2007 et la Chambre des représentants depuis janvier 2011.

Aperçu de trois présidents américain venant du parti républicain

Abraham Lincoln (1861-1865): Il est né dans le Kentucky le 12 février 1809 et est mort assassiné à Washington le 14 avril 1865. C’est un homme d’Etat américain. Il est le seizième président des Etats-Unis, il est élu à deux reprises président des États-Unis, en novembre 1860 et 1864 et il est le premier président républicain de l’histoire des Etats-Unis. Il a dirigé les États-Unis lors de la Guerre de Sécession puis il a fait ratifier le XIIIe amendement de la Constitution des Etats-Unis et abolit l’esclavage. Assassiné deux mois après la fin de la guerre d’où il sort victorieux il ne termine pas son second mandat.

Théodore Roosevelt (1901-1909): Théodore Roosevelt est né le 27 octobre 1858 à New York et est mort le 6 janvier 1919 à Oyster Ba. Il est le vingt-sixième président des Etats-Unis. Il fut également soldat, explorateur, naturaliste, écrivain et historien. Il est le plus jeune président des Etats-Unis. Son entremise dans la guerre russo-japonaise lui vaudra le prix Nobel de la Paix.

Ronald Reagan (1981-1989): Né à Tampico le 6 février 1911 et mort à Los Angeles le 5 juin 2004, Ronald Reagan est un homme politique américain. Il est le 40e président des Etats-Unis. Il est élu gouverneur de la Californie en 1966. En 1980, il se présente à l’élection présidentielle face à Jimmy Carter. Il remporte l’élection  (51% des votes). Son second mandat est marqué par un scandale qui révèle la vente secrète d’armes par les États-Unis à l’Iran. En raison de problèmes de santé, il se retire de la vie politique à la fin de son mandat. Atteint de la maladie d’Alzheimer, il décède le 5 juin 2004 à Los Angeles.

Liste des présidents américains républicains

1. Abraham Lincoln (1861-1865)
2. Andrew Johnson (1865-1869)
3. Ulysses S. Grant (1869-1877)
4. Rutherford B. Hayes (1877-1881)
5. James A. Garfield (1881)
6. Chester A. Arthur (1881-1885)
7. Benjamin Harrison (1889-1893)
8. William Mckinley (1897-1901)
9. Theodore Roosevelt (1901-1909)
10. William Howard Taft (1909-1913)
11. Warren G. Harding (1921-1923)
12. Calvin Coolidge (1923-1929)
13. Herbert Hoover (1929-1933)
14. Dwight D. Eisenhower (1953-1961)
15. Richard Nixon (1969-1974)
16. Gerald Ford (1974-1977)
17. Ronald Reagan (1981-1989)
18. George H. W. Bush (1989-1993)
19. George W. Bush (2001-2009)
20. Donald Trump (à partir de 2017)

Le Parti républicain a donné donc son investiture à Donald Trump non sans difficulté; même dans son camp, il ne fait pas l’unanimité. Et pourtant…

Charles Rose

Un homme en marge du monde politique

 

Donald Trump a été pendant toute sa campagne un candidat très antisystème, en critiquant énormément le système politique américain. Cela peut paraître surprenant mais aujourd’hui, c’est une méthode qui marche. Le Brexit en a déjà fait ses preuves et maintenant, c’est au tour du candidat républicain de nous le montrer.

Il faut savoir que les Etats-Unis sont un pays libéral. Autrement dit, un pays respectant la liberté de chacun, ne s’imposant presque aucune limite. Au XIXe siècle, il se trouvait être un pays isolationniste, coupé du monde, et fermé à toute intervention en Europe (doctrine Monroe du 2 décembre 1823).
Une bonne partie de la population actuelle de ce vaste territoire est lasse du gouvernement en place; beaucoup de personnes ne sont pas satisfaites de sa politique et de la façon dont il a dirigé le pays. Ce gouvernement est de tendance plutôt libérale, or les gens, déçus par la présidence de Barack Obama, ont envie de changement, c’est pourquoi ils vont se tourner vers Donald Trump, qui représente l’incarnation même du changement.

Donald Trump est un candidat hors-norme. Il est quelqu’un de radical qui s’oppose à tout ce qui a déjà été mis en place, instauré ou amélioré. Par exemple, il est contre la loi « Obama Care », instaurée fin mars 2010, qui protège les patients, offre des soins abordables et garantit l’accès à la santé. Donald Trump ne se soucie pas de l’environnement et n’est pas favorable à  l’écologie, alors qu’il s’agit d’un problème planétaire qui ne concerne pas seulement les Etats-Unis, mais le monde entier. L’interdiction d’entrée des musulmans sur le territoire américain montre son islamophobie, car le système d’aujourd’hui repose sur une grande tolérance religieuse et le fait d’interdire l’entrée des musulmans aux Etats-Unis se met totalement en porte-à-faux avec cette acceptation des multiples religions.

En plus de cela, Donald Trump n’est à la base pas un politicien, mais un homme d’affaires. Il ne provient pas de la sphère politicienne et cela plaît aux gens. Quant au fait qu’il soit milliardaire, cela procure de l’admiration et apporte même une touche de rêve aux yeux d’un grand nombre de citoyens américains (« the american dream »). Il est un isolationniste. Lui au pouvoir, cela signifie un retour en arrière pour les Etats-Unis, il ne s’agit malheureusement pas de l’avis de plus de 62 millions d’Américains. C’est la raison pour laquelle, on peut dire que Donald Trump est un candidat anti-système.

Donald Trump, un candidat antisystème
Tout d’abord, nous allons définir ce que veut dire le mot « antisystème ». L’antisystème est une notion portant sur une personne ou un groupe d’individu cherchant à s’opposer au système dominant mis en place. Ce système peut venir de nombreuses origines différentes, en voici quelques exemples : Il peut être un système de santé, un système financier ou un système politique. Dans notre cas c’est principalement de ce dernier dont il s’agit. Le programme de Trump remet en cause de nombreux modes de fonctionnements sociaux qui sont au cœur de nos sociétés occidentales, comme par exemple la tolérance envers la religion, le respect des droits de la femme et bien d’autre encore.
Quelques exemples de décisions antisystème dans le programme de Donald Trump : enfin, Trump est aussi contre le développement durable. Il veut se retirer de ce projet alors que le réchauffement climatique est un problème mondial, être contre ce projet, c’est être contre les grandes démocraties qui constituent notre système international. Se retirer du projet serait donc bel et bien antisystème.

Donald Trump est donc bien un candidat antisystème, qui était au cœur de sa campagne. C’était peut-être une technique pour gagner les présidentielles américaines, mais, ce qui est sûr, c’est que ses propos ont retenti dans le monde entier et ont inquiété de nombreux pays. Personne ne peut prévoir ce qui se passera dans le futur.

La Classe Média

Attaqué de toutes parts, Donald Trump est accusé de populisme. Mais sur quoi repose ce terme ? Quelle est l’origine de ce mot tant utilisé actuellement ?

 

Donald Trump a été confirmé le 19 décembre 2016 par les grands électeurs comme étant le nouveau président des Etats-Unis d’Amérique. Ce milliardaire, qui n’avait pourtant aucune expérience en politique, a réussi à vaincre ses adversaires. Accusé par ses adversaires et les médias de « populiste », il est parvenu à devenir « l’homme le plus puissant au monde « .

Mais, qu’est-ce que le populisme ?
Le populisme est apparu à la fin du XIXe en Russie comme étant un mouvement politique luttant contre le tsar et la noblesse en prônant la transformation des communautés agraires. Il s’appuyait sur le peuple pauvre et non éduqué.
En politique, cela désigne l’idéologie ou l’attitude de certains partis qui se réfèrent au peuple pour s’opposer a l’élite et aux privilégié ou au minorité ayant « accaparé » le pouvoir. Selon les populistes, la démocratie représentative fonctionne mal. Ils veulent une démocratie directe qui devrait « rendre le pouvoir au peuple ».

Ce terme est en général péjoratif par ses opposants, les classes dirigeantes et les politiciens, qui amalgament et critiquent tous les vieilleries et freins au développement de leur politique. Il dénonce aussi les démagogues qui par de belles promesses, le nationalisme ou la xénophobie où en excitant les réflexes sécuritaires se font élire. Avant Donald Trump, des gouvernements ou des hommes ont été qualifiés de populiste comme le poujadisme en France ou le péronisme en Argentine.

Donald Trump a su jouer sur les peurs du moment comme le danger de l’Etat Islamique et l’immigration illégale aux Etats-Unis pour s’attirer la sympathie des classes moyennes blanches. De plus, il a dénoncé un soit-disant élitisme de son adversaire, Hillary Clinton. Il a également appelé à une baisse des impôts, qui, selon lui, freine la reprise économique. Cette politique démagogique et populiste a atteint son objectif: la victoire.

Simon Rochoux

Un programme tout en nuance…

Après plusieurs mois d’affrontement entre Hillary Clinton et Donald Trump pour la présidence des Etats-Unis. Donald Trump est désigné par le peuple américain à travers ses grands électeurs pour devenir le 45ème président de la première puissance mondiale. Suite à sa victoire, celui-ci accorde un interview exclusif à la chaîne de télévision CBS, dans lequel il présente plus précisément son programme, et les objectifs qu’il entend poursuivre pendant son mandat.

Appel au calme

manifestation-contre-l-election-de-donald-trump-dans-les-rues-de-denver-colorado-le-10-novembre-2016_5741785Dès l’annonce des résultats, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs grandes villes ; elles réunissaient des citoyens américains qui ne se reconnaissaient pas dans cette élection et refusaient d’accepter les résultats du scrutin. Dans son interview Donald Trump lance un appel au calme, essayant de rassurer les Américains : « N’ayez pas peur nous allons rétablir notre pays ne vous inquiétez pas ». Parallèlement il appelle aussi au calme et à l’arrêt des violences alors que plusieurs agressions contre des latinos et musulmans ont été constatées. Donald Trump se dit attristé par ces comportements et déclare « arrêtez cela ».

Donald Trump renonce à son salaire présidentiel.
Donald Trump a annoncé le 13 novembre qu’il renonçait à sa rémunération de Président. Elle devait s’élever à 400 000 dollars par an, soit 400 000 euros environ.
Le Président déclare dans son discours: « Je crois que la loi m’oblige à toucher 1 dollar par an donc je ferai ça ». Ce que Donald Trump cherche à faire passer aux Américains, c’est l’image d’un président désintéressé, qui n’a aucune envie de gagner de l’argent sur le dos des citoyens et qui œuvre conte la corruption des élites.

Il compte faire expulser près de 3 millions de clandestins.
donald-trump-dans-sa-premiere-interview-il-renonce-son-salaire-de-presidentDonald Trump compte expulser les clandestins jugés illégaux, qui sont des criminels et possèdent un casier judiciaire, qui sont trafiquants de drogue et appartiennent à des gangs, selon lui, cela fera environ 2 à 3 millions de personnes à expulser ou qu’il compte envoyer en prison.
Cette décision prise par Donald Trump ne date pas d’aujourd’hui, il en a fait part durant sa campagne, il comptait auparavant expulser tous les 11 millions d’immigrés ne possédant pas les papiers, présents aux Etats-Unis depuis des années pour certains. A la fin du mois d’août, il avait revu sa promesse et avait choisi de ne vouloir renvoyer seuls les délinquants.

Il veut faire construire un mur à la frontière mexicaine.
Durant son interview, Donald Trump affirme qu’il va faire construire un mur ainsi que des barrières entre les États-Unis et la frontière mexicaine. Selon lui, ce mur sera financé par le Mexique comme le 45e président des États-Unis le voulait, mais le Mexique rejette catégoriquement cette proposition. Il devrait coûter 8 milliards de dollars.

L’avortement, le mariage gay et le port d’arme.
Donald Trump ne revient pas sur sa décision de supprimer l’avortement. Il confirme qu’il nommera à la Cour Suprême des juges anti-avortement : « Je suis pro-life et les juges seront pro-life » dit-il. Mais il estime, néanmoins, que les Etats devraient choisir leur législation. Ces mêmes juges seront aussi favorables au port d’arme à feu : « Ils vont être très favorables au deuxième amendement » déclare le nouveau président. Le deuxième amendement de la constitution donne le droit à chaque citoyen américain de posséder une arme.
En revanche, Donald Trump n’a pas l’intention de remettre en cause le mariage homosexuel, car, en juin 2015, la Cour Suprême avait décidé de donner le droit aux personnes de même sexe de se marier. « C’est la loi (…) Cela me convient »
Donald Trump pourrait, au cours de son mandat, nommer d’autres juges en cas de mort ou de départ à la retraite. Ainsi, la Cour Suprême, qui a un pouvoir déterminant sur les questions de société, risquerait de devenir très conservatrice.

Obama Care
Au cours de sa campagne, Donald Trump est resté ferme sur l’idée d’abroger la loi emblématique de son prédécesseur Barack Obama, dont le fonctionnement a été très critiqué et qui permet à tous les Américains d’avoir une assurance maladie aux Etats Unis car les lois concernant la santé des Américains restaient jusque-là non prises en compte. Depuis son élection, Donald Trump est revenu sur ces mots et a montré une certaine flexibilité vis-à-vis d’« Obama Care » cette loi pourrait donc être amendée et pas simplement abrogée, comme il l’a expliqué.

Kimberley Barret
Bérénice Cahen
Laetitia Kuitchou
Clara Pelon
Assa Traore

Trump et les minorités, longtemps malmenées, maintenant ménagées.

 

latinos-for-trumpDonald Trump, président des Etats-Unis depuis peu, court derrière de nombreuses minorités. Dans ses discours et dans ses tweets, il fait preuve de racisme, d’homophobie et de misogynie. Mais on remarque très souvent un double discours, Trump est un homme extrêmement versatile : il y a environ un an, Trump parlait des Mexicains comme des trafiquants de drogue, des violeurs et des criminels. Il tweetait: «Le Mexique nous amène la drogue, le crime et les viols ». Le 31 août, il prononce un discours souhaitant construire un mur entre le Mexique et les Etats-Unis qui empêcherait l’émigration de ces derniers ; et, cerise sur le gâteau, ils payeraient eux-mêmes la construction de ce mur. Cependant, le premier ministre du Mexique, Enrique Peña Nieto a déclaré que jamais les Mexicains ne financeraient ce mur de 3000 kilomètres.
Le Mexique est aujourd’hui le pays le plus affecté par l’élection de Trump.
Plus tard, Donald Trump était au Mexique pour rendre visite au premier ministre, il proclame alors son « énorme affection pour les Mexicains-Américains, des gens incroyables, au-delà de tout reproche », dont il « respecte les valeurs religieuses et familiales ».

Le 26 novembre, Donald Trump se moque d’un journaliste handicapé, avec qui il avait entretenu le sujet des attentats du 11 septembre 2001. En effet, Serge Kovaleski est atteint d’un handicap depuis sa naissance : il se tient toujours avec le bras plié et le poignet courbé, position dont Donald Trump s’est vulgairement moqué. De plus, dans son livre « Crippled America », il se plaint de l’argent que coûtent les handicapés, « le racket du handicap » dit-il.

En août 2016, il prononce un discours concernant la communauté noire américaine : « Vous vivez dans la pauvreté, vos écoles sont mauvaises, vous n’avez pas de travail, 58% de votre jeunesse est au chômage. Mais qu’est-ce que vous avez à perdre? » a-t-il lancé. Puis il a tweeté : « Plus aucun noir ne mourra aux USA. Faites moi confiance, je vais tous les expulser ».
Donald Trump refusait à quelconque individu qui soit musulman de rentrer sur le sol américain. Cependant, aux alentours du 15 août 2016, il a décidé de créer un test idéologique destiné à tous les musulmans souhaitant obtenir un visa aux Etats-Unis. Finalement, après un dernier sondage en défaveur de Trump, il retire ces derniers propos.

Après la fusillade à Orlando le 12 juin dernier, Donald Trump a entretenu un discours extrêmement islamophobe. Il en a profité pour interpeller la communauté gay en leur rappelant qu’ils étaient protégés de telles attaques ; ainsi Trump gagne des voix de la part de ces derniers. Il se montre publiquement avec des gays et des transsexuels comme Caitlyn Jenner. Donald Trump reste quand bien même très ambiguë : Il se dit pour le mariage pour tous, puis finalement change d’avis.

Des propos obscènes de Donald Trump en 2005 concernant les femmes ont été diffusés. «J’ai tenté une approche, elle était à Palm Beach et j’ai échoué. Je dois l’avouer. J’ai essayé de la baiser, elle était mariée et j’ai vraiment mis le paquet» dit-il. «Quand on est une star, elles nous laissent faire. On peut faire tout ce qu’on veut. Les attraper par la chatte. On peut faire tout ce qu’on veut.»
Il s’excuse finalement, ce n’était que des « plaisanteries de vestiaires » dit-il.
Récemment, Trump est accusé d’avoir dit des femmes qu’il faut « les traiter comme de la merde ».

Cependant, certains groupes appartenant à des minorités ethniques ont tout de même voté pour Donald Trump. Une Afro-Américaine annonce : « non au progressisme, à la hausse des impôts, aux politiques étrangères, à l’argent qui pourrait être dépensé dans la guerre et voudrait revenir à un niveau de vie et de fonctionnement efficient ». Les minorités votant en faveur de Donald Trump, ont voté en fonction du programme qu’il pourrait avoir et non en se basant sur les insultes qu’il a proférées.

Selon quelques médias, Donald Trump serait le candidat le plus « gay-friendly ». C’est pourquoi, des gens de la communauté LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenre) soutiennent le milliardaire. Un jeune homosexuel New-Yorkais dit « qu’il va aider l’économie ; c’est le plus important ». Un photographe lui aussi homosexuel dit quant à lui « qu’il ne faut pas de politique spécifique pour faciliter l’intégration ». Cependant, les dérapages homophobes de Donald Trump durant ses discours ne laissent pas les LGBT indifférents…

Les individus ayant voté pour Trump sont plutôt des hommes blancs âgés vivant des les milieux ruraux. Hillary Clinton a récupéré la majorité des voix étrangères (latinos, hispaniques, noires et asiatiques). Trump a convaincu l’électorat très populaire et Hillary l’électorat urbain. D’après les sondages, les personnes les moins diplômées ont voté pour Trump et les plus diplômées pour Clinton.

Quoi qu’il en soit, Donald Trump n’a obtenu que 47,30% des voix face à Hillary Clinton, mais à cause du système des grands électeurs, c’est lui qui a remporté la victoire.

Alice FRANCK, Lilou MAYAUX-BARBERO et Sirine TIET

Après le choc du résultat, les réactions dans le monde.

 

Russie « Miracle »
« Pour la deuxième fois ces derniers mois, ce qui semblait impossible, impensable, s’est néanmoins produit : hier le Brexit, et aujourd’hui la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine », exulte le site Vzgliad, proche du Kremlin. « Un miracle s’est produit sous nos yeux. L’Amérique confirme que le monde est en train de vivre de véritables bouleversements. Trump a vaincu envers et contre tous, contre l’establishment, contre un système bâti pour exclure les figures marginales, et même envers et contre son propre parti, qui a tout fait pour qu’il perde ». Le site salue la première prise de parole du candidat républicain après l’annonce de sa victoire, qui confirme son attention de « déplacer le curseur américain vers les questions de politique intérieure et le renouveau national ».

Royaume-Uni « Le cauchemar »
« L’Amérique vient de tomber dans l’abîme », écrit un chroniqueur du Gardian. Lutte contre les clandestins, contre l’avortement, mépris du changement climatique, renaissance du nationalisme, du protectionnisme… les raisons d’avoir peur sont légion. Et ne croyez pas que les actes de Trump seront plus modérés que ses paroles : « Il n’a aucune raison de se modérer […] il pourra faire comme bon lui semble », affirme le journaliste.

Mexique « La menace »
« La plus terrible des menaces pour le Mexique nous a rattrapé : Donald Trump gagne l’élection », titrait le site d’information SinEmbargo. Les pires années sont désormais devant nous, écrit l’éditorialiste : « L’homme qui a menacé d’obliger les Mexicains à payer l’édification d’un mur à nos frontières, celui qui nous voit comme des violeurs, des assassins et comme un danger est devenu le président des Etats-Unis. » L’ancien correspondant mexicain de Proceso aux Etats-Unis fait le procès de la presse, du Washington Post au New York Times, pour avoir contribué à ce scénario cauchemardesque qui fait des Etats-Unis « la risée de la communauté internationale ». Comment se fait-il que des médias aussi perspicaces n’aient pas exploré le Trump et les dangers qu’il représente avant même qu’il n’accède à la primaire ? Une seule hypothèse, assène le journaliste : « Parce que Trump fait vendre. »

Chine « Prudence »
Pour le directeur de la section « diplomatie américaine » du Centre de recherche sur les Etats-Unis de l’Académie des sciences sociales de Chine, Yuan Zheng, « la recherche d’un équilibre stratégique dans la région Asie-Pacifique est un objectif commun aux républicains et aux démocrates. Pour l’instant, on estime, aux Etats-Unis, que le retour en Asie est favorable aux intérêts américains. Donc l’Amérique va poursuivre cette politique, avec peut-être quelques variations. » Même son de cloche au ministère des Affaires étrangères, qui espère « des efforts communs avec le nouveau gouvernement américain pour promouvoir la stabilité de relations saines entre les deux Etats, pour le bonheur des peuples des deux pays et du monde ». Le quotidien officiel Huanqiu Shibao est quant à lui très critique sur le rôle des médias et des partis américains. Il estime que la victoire de Trump « signifie que la politique américaine rencontre de grands problèmes ».

Allemagne « Choc défensif »
C’est un « grand choc » pour la ministre de la Défense allemande, Ursula von der Leyen, relate le site de la radio Deutsche Welle. Berlin craint les exigences de Trump en matière de défense et de sécurité : « En tant qu’Européens et partenaires de l’Otan nous savons naturellement que Trump nous demandera quelle est notre contribution à l’Alliance. »
Arabie Saoudite « Tous extrémistes »
« C’est tout à fait normal que Trump gagne, puisque toute l’humanité est gagnée par l’extrémisme. Si la démocratie existait chez les Arabes, elle aurait permis la victoire d’Abou Bakr Al-Baghdadi [le « calife » autoproclamé de Daech, sunnite], a affirmé, dans un tweet, le 9 novembre, Khalaf Al-Harbi, éditorialiste du quotidien saoudien Okaz.

Inde « Mauvais signe »
Le futur locataire de la Maison Blanche « fait partie des Américains les plus conservateurs qui pensent que le libre-échange et tout ce qui l’accompagne (l’immigration, la sous-traitance et les traités avec les pays étrangers) doivent être renégociés au profit des Etats-Unis », estime l’hebdomadaire India Today. Les slogans proférés par le candidat républicain durant la campagne sur le thème du retour de la « Grande Amérique » laissent craindre un resserrement des conditions d’attribution des visas dont bénéficient des milliers d’Indiens travaillant aux Etats-Unis, explique le journal. Et la promesse de réduire les impôts des entreprises risque de provoquer « un regain d’intérêt » des grands groupes pour l’Amérique et, a contrario, d’inciter ces derniers à bouder le programme « Make in India » lancé par le gouvernement Modi pour faire venir de l’argent frais en Inde.

Aria Morita

Les stars et Donald Trump.

 

Suite a l’élection du candidat républicain Donald Trump, de nombreuses stars ont réagi, pour exprimer leur tristesse, leur désespoir et leur désillusion. Il est vrai qu’une majorité d’entre elles avaient choisi le camp démocrate

C’est le cas de George Clooney, qui avait affirmé son soutien pour Hillary Clinton. Jennifer Lopez et Katy Perry s‘étaient elles aussi mobilisées en faveur de la candidate. Certaines célébrités auraient même financé une partie de sa campagne.

Mais dès l’annonce des résultats, de nombreuses stars n’ont pas tardé  à partager, sur les réseaux sociaux, leur mécontentement et tristesse. Entre autre J.K Rowling, la célèbre écrivaine de Harry Potter a tweeté quelques heures après l’élection de Donald Trump : « On reste unis. On reste solidaire avec les plus faibles. On défie les racistes. On ne laisse pas le discours raciste se normaliser. On tient bon. »

D’autres célébrités partagent aussi leur inquiétude à propos de ce qui risque de se passer plus tard comme Demi Lovato qui a tweeté “que Dieu bénisse la génération de ma petite sœur”. Certains préfèrent s’exprimer par une vidéo. C’est le cas de Miley Cyrus, qui, loin des poses et tenues sexy habituelles s’est vêtue d’un simple t-shirt et a déclaré les yeux rougies par les larmes « J’ai toujours soutenu tout le monde sauf Donald Trump. J’ai vraiment soutenu Bernie, j’ai vraiment soutenu Hillary et je crois que dans sa vie, elle mérite d’être la première femme présidente des États-Unis »

Il y a aussi plusieurs célébrités qui ont decidé d’agir directement en protestant dans la rue comme la chanteuse Lady Gaga qui a surgi d’un camion sanitaire, garé devant la Trump Tower, pour exprimer sa colère. Elle a aussi brandi une pancarte avec l’inscription « Love trumps hate ».

Enfin, nous pouvons dire que l’élection de Donald Trump, qui est à ce jour le 45éme président des Etats-unis, suscite auprès d’une partie de la population et auprès de nombreuses stars une grande tristesse. Mais cela ne les a pas empêché d’exprimer leur colère.

Nina Bernard

Des Américains d’origine mexicaine votent pour Trump…

 

Les Latinos-américains représentent presque 39% de la population totale aux Etats-Unis. Devant les afro-américains en terme de classement dans les minorités ethniques, ils sont très discriminés dans le programme de D. Trump. Selon lui, Le Mexique n’envoie que “de la drogue et des violeurs” aux Etats-Unis. Pour répondre à une telle situation, Donald Trump ne propose que la construction pour contenir ces vagues migratoires et freiner l’arrivée de la drogue. De plus, il ne cache pas sa méfiance à l’égard d’une population qu’il qualifie de violeur et de voleur. Cependant, on a pu observé que nombreux sont ceux de cette minorité auraient voté pour lui. On a le droit de se demander : Mais pourquoi ?

Tout d’abord, beaucoup d’Américains veulent un changement radical, c’est-à-dire que de l’avis général, les choses se passent mal dans le pays et le gouvernement est la cause de cela : donc Obama ou un candidat lui ressemblant n’est pas une solution à tous ces problèmes (toujours selon l’avis de beaucoup de personnes sur place). Certains latinos, en ayant assez de leur conditions ne veulent plus d’un président ayant les mêmes convictions que leurs propres personnes, mais seulement d’un président prenant des initiatives, peu importe soit-elles. Ensuite certains d’entre eux mettent les propos et idées sur le compte d’une couverture médiatique trop subjective. Autrement dit il n’y a qu’une volonté de faire le buzz sur les réseaux sociaux.

Au final, on a observé environ un tiers de cette minorité qui aurait voté pour Trump. Ce pourcentage est énorme pour un président qui tient des propos insultants à l’égard de nombreuses minorité de la population.

Léonor Berche, Quentin Le Rille

L’électorat de Donald Trump

 

Les ouvriers en ont assez.

Tout d’abord Donald Trump joue sur la nostalgie, il promet de ressusciter l’industrie américaine et notamment celle du charbon. Car depuis ces trois dernières décennies, dans le nord-est des États-Unis, des centaines de milliers d’emplois ont disparu. Il y avait donc beaucoup moins de personnes sur place. Donald Trump fixe donc un électorat populaire constitué essentiellement d’ouvriers, blancs et chrétiens. Obama s’est appuyé en grande partie sur le vote des villes-qui sont généralement en faveur des démocrates- et a délaissé l’Amérique rurale, l’Amérique profonde. C’est sur cette Amérique que Trump s’appuie et séduit.
Bien évidement toutes les usines n’ont pas été fermées dans cette région, mais la population ne croit plus en la politique dite «traditionnelle» et vont se laisser tenter par le Républicain.

Les chiffres.

En effet, 45% des jeunes ont voté pour Trump, 31% des électeurs naturalisés américains, 8% des noirs et 29% des hispaniques. Hillary Clinton  a convaincu près de 88% des noirs et 65% des hispaniques. On observe donc que la population, appelée également « les communautés » a voté massivement pour la candidate démocrate.

Pas que les pauvres.

Contrairement aux idées reçus, Donald Trump a été choisi que par 41% des Américains qui gagnent 50.000 dollars par ans ( cela fait environ 3.800 euros par mois). Mais 50% des personnes gagnants entre 50.000 et 100.000 dollars par an, les «petits-bourgeois», ont voté pour lui, contrairement à Clinton avec 46%.
Quand aux riches, ceux qui gagnent plus de 100.000 dollars par an votent presque autant pour l’un que pour l’autre avec 1% de plus pour Trump (48%). Et les très riches ont également préféré le Républicain avec 48% contre 46% pour Clinton.

La Classe Média

L’électorat féminin

 

Le nouveau président des Etats Unis, candidat républicain lors de la campagne présidentielle, était en grande difficulté avec son électorat féminin. Ses propos sexistes, machistes, jouant la carte du « mâle dominant », ne furent pas très appréciés par un nombre important de femmes américaines, qui retournèrent leurs voix vers Hillary Clinton.

Malgré sa misogynie et ses propos insultants, selon le sondage du New York Times, 42 % des femmes auraient pourtant voté Donald Trump dont plus de la moitié des électrices blanches. Alors nous pouvons nous demander pourquoi ces Américaines ont décidé de voter en faveur du républicain, il y aurait plusieurs facteurs :

Tout d’abord Ivanka Trump…
Ivanka Trump, la fille de Donald Trump, a semblerait-il, aidé la campagne de son père en apaisant les conflits et en jouant un rôle de caution féminine. Elle apparaît dans tous les clips du républicain, arborant un fier sourire. Cette « famille américaine » qu’est la famille de Donald Trump a elle aussi fait chavirer de nombreux cœurs en se montrant à de nombreux shows télévisés.

Ses promesses de campagne…
Donald Trump a aussi fait sous-entendre que s’ il devenait président, les familles américaines pourraient déduire de leur impôt sur le revenu leurs frais de garde d’enfants ; le droit à l’avortement a lui aussi été abordé favorablement par le candidat.

Hillary Clinton…
hillary_clinton_testimony_to_house_select_committee_on_benghazi_croppedMalgré la liste importante de célébrités qui soutenaient la candidate démocrate, elle n’a pas remporté l’adhésion de tout l’électorat féminin qu’elle espérait. Hillary Clinton serait considérée comme froide et calculatrice par la gente féminine dont un nombre important se rappellerait d’elle encore en tant que « first lady ». Malgré qu’elle soit une femme, les américaines ne pensaient pas non plus qu’il fallait à cause de cela lui accorder leur vote. Ironiquement un grand nombre d’entre elles pensent que l’égalité des sexes est acquise et ne savent pas l’importance qu’une femme peut avoir à la maison blanche.

Léornor Berche, Pauline Griton.

Trump et la musique

 

Donald Trump. Le reste du monde n’aurait jamais cru, il n’y a, ne serait-ce que deux mois, qu’il puisse devenir le nouveau président des Etats-Unis. En France, c’était idiot de demander qui allait gagner les élections. « Bah, Hillary ! » qu’on répondait. Même en Amérique, les sondages annonçaient la victoire d’Hillary Clinton. On ne parlera pas de la surprise quasi-générale lors de la victoire de Trump. Ce fut un bon gros 08 Novembre dont on se souviendra. Maintenant, Trump représente les Etats-Unis. Son peuple fut majoritaire à voter pour lui (du moins les grands électeurs le furent). Alors qui sont les électeurs de Donald Trump ? Qui a voté pour lui ? Et pourquoi ?

On peut dire que parmi eux, ressortent surtout des personnes âgées, blanches de peau, des non-diplômés, des chrétiens conservateurs et souvent des hommes. Mais pas que… Dans le lot, on peut s’amuser à trouver des femmes, des étudiants, des hispaniques, des personnes de couleur, des hommes et femmes d’affaires, des parents, etc…
Alors pourquoi toutes ces personnes ont-elles voté pour Trump ?

Autant les électeurs sont divers, autant le sont les raisons :
Pour éviter la guerre.
Parce que Donald Trump n’a rien du politicien habituel.
Parce que Donald Trump a un style direct qui rompt avec l’hypocrisie du discours emballé dans la rectitude politique.
On vote pour Donald Trump en réaction contre la manipulation médiatique.
Aussi pour lutter contre le libre-échange qui tue les industries locales.
Pour les emplois à rapatrier.
Pour se protéger du terrorisme.
Par patriotisme (Make America Great Again).
Car il dit être à l’écoute des gens contrairement à cette élite de bien nantis qui ne travaille que pour son propre bien.
Pour avoir une politique étrangère plus conciliante et moins guerrière.
Pour cesser de dépenser des sommes astronomiques pour la guerre.
Pour maintenir l’aide sociale et diminuer le prix des médicaments.
Pour l’augmentation de l’impôt des riches spéculateurs de Wall Street.
Pour lutter contre les sautes d’humeur des banques et ainsi protéger les gens.
Beaucoup de raisons, pas vrai ? Et pourtant, Donald Trump reçoit maintenant certains Tweets de ses votants qui se disent déçus. Ils regrettent avoir voté pour lui car ils le trouvent perdu, ou encore car il ne tient pas ses promesses.
Mais s’il ne tient pas ses promesses, ce sont les Démocrates qui seront contents.

Sources : http://reseauinternational.net/pourquoi-on-vote-pour-trump/
http://www.usatoday.com/pages/interactives/trump-nation/#/?_k=iucfys
http://www.independent.co.uk/news/world/americas/donald-trump-supporters-regret-vote-republicans-alt-right-a7463781.html

Jazz

La possible fuite des anti-Trump

 

Qui aurait imaginé il y encore quelques mois, que des milliers d’américains envisageraient d’émigrer chez leurs cousins canadiens ? Depuis le 9 novembre 2016 et la victoire de Donald Trump, ce scénario est devenu une probable réalité. Plusieurs stars comme Whoopi Goldberg, Cher, Lena Dunham, Barbra Streisand ou encore Stephen King avaient déjà émis via les médias et les réseaux sociaux de déménager au Canada avant ce jour historique. Mais pour un certain nombre d’américains, l’arrivée du milliardaire populiste à la tête des Etats-Unis a transformé leur vie en un cauchemar éveillé.

Juste avant les résultats définitifs, « How to move to Canada », a été la phrase récurrente que les internautes américains ont écrit sur le moteur de recherche Google. Juste après les résultats, un vent de panique a poussé 100 000 personnes à se connecter quasi simultanément sur le site internet du ministère de l’immigration canadien, qui ne pouvant supporter un tel afflux, a « bugger ».
Cependant, pour Jed Kolko, économiste pour le site américain de recherche d’emploi Indeed, même si « pour de nombreux américains, le résultat des élections a été un tel choc que leur principale réaction a été de chercher une échappatoire », il est encore vraiment trop tôt pour savoir combien d’américains feront réellement la démarche d’émigrer au pays de l’érable. Jusqu’à présent, l’immigration américaine a toujours été faible. Selon le gouvernement canadien, en 2013 et 2014, seuls 8500 Américains sont devenus des résidents permanents.
Pour parvenir à ce statut, les candidats américains à l’immigration ne sont pas prioritaires par rapport aux demandeurs d’autres pays. Ils ont l’obligation de trouver un emploi afin d’obtenir un visa. S’ils peuvent prouver qu’ils ont de la famille au Canada, alors ils peuvent faire jouer la clause du regroupement familial.

En attendant leur arrivée, ceux qui se frottent les mains, ce sont les courtiers en immobilier qui voient dans ses futurs résidents, une manne financière conséquente. D’après le réseau immobilier Point2Home, le profil des intéressés ressemble surtout à une femme, âgé de 25 à 44 ans, originaire de la côte Est des Etats-Unis mais aussi de Californie ou de Chicago.

D’ici un an, on pourra évaluer le nombre de personnes ayant réellement fait la démarche de quitter les Etats-Unis pour s’installer au Canada. Ils se seront sûrement habitués à un hiver rigoureux et ils auront apprécié la poutine, le fameux plat québécois composé de frites grasses recouvertes d’une sauce brune et de fromage !

Astenza Brun

Une nouvelle politique pour une nouvelle Amérique ?

Donald Trump, nouvel élu à la présidence des Etats-Unis, va succéder à Barack Obama à la Maison blanche dans les semaines à venir. L’homme, notamment connu pour ses messages polémiques, a avancé certaines idées qui ont fait beaucoup parler d’elles. Voici donc le programme de l’ex-homme d’affaires.
Donald Trump compte mettre en place durant son mandat une politique que certains qualifient de réactionnaire, de rétrograde et d’isolationniste.

L’immigration
Le futur président compte construire un mur entre le Mexique et les Etats-Unis pour renforcer la frontière déjà mise en place avec du fil barbelé. De plus, il veut que la construction du mur soit financé par l’Etat mexicain. Pour justifier ce choix, il explique : « Le Mexique nous envoie des gens qui ont beaucoup de problèmes. Ils ramènent de la drogue, du crime, ils envoient leurs violeurs ».
Malgré tout, l’homme politique aurait dit au célèbre magazine du New York Times qu’il serait plus laxiste sur le sort des immigrés clandestins. Néanmoins, il a refusé plusieurs fois au journal de publier ce qui s’est dit lors de l’entretien.
Il incite aussi à « l’arrêt total et complet de l’entrée des musulmans aux États-Unis » qu’ils soient immigrés, visiteurs ou touristes. Seuls les militaires américains musulmans pourront pénétrer le territoire, mais seulement sous une surveillance permanente.

La politique étrangère
Donald Trump a envisagé d’améliorer les relations avec Vladimir Poutine. De plus, il prévoit d’attaquer Daesh, il dit que s’il avait été président “ l’état islamique disparaîtra rapidement, très rapidement “. Pour Donald Trump, les Etats-Unis ne doivent pas garantir la paix gratuitement .” Les pays que nous défendons doivent payer pour le coût de leur défense”.

L’économie
Trump assure qu’il sera « le meilleur président pour l’emploi que Dieu ait jamais créé”. Néanmoins, le futur président n’a pas encore fait part en public d’idées concrètes concernant la réduction du taux de chômage aux Etats Unies, dont il estime le pourcentage à 42% (il compte les actifs mais aussi les inactifs comme les étudiants ou les parents au foyer). Il veut par ailleurs mener une grande réforme fiscale concernant les impôts des Américains.
Il fait aussi l’apologie du protectionnisme, c’est-à-dire protéger l’économie des Etats-Unis contre la concurrence étrangère au moyen de mesures tarifaires (droits de douane) et non tarifaires (quotas, contingents, normes, subventions à l’exportation). Il veut contraindre la firme Apple à relocaliser leur production et menace Ford de taxer toute voiture assembler sur le territoire mexicain.

La santé
Donald Trump veut abolir la loi “Obama Care”, loi qui permet à tout Américain une couverture médicale abordable, ou un équivalent de la sécurité sociale en France. Pour compenser ce manque, il propose un mécanisme de compte épargne santé, et cherche à remplacer le programme proposant une assurance maladie aux plus pauvres, par des subventions distribuées par les différents états. le futur président cherche aussi à forcer l’industrie pharmaceutique à baisser ses prix.

Armes et avortement
Donald Trump est un grand défenseur du port d’armes. Il a affirmé, lors d’un meeting pendant sa campagne présidentielle qu’il ne souhaitait s plus interdire la vente de fusils d’assaut.
Par ailleurs, longtemps favorable à l’avortement, il a petit à petit durci sa position pour se dire maintenant « pro-vie ». Le futur président a d’ailleurs préciser qu’il souhaite couper les subventions aux établissements de santé qui pratiquent l’IVG.

Environnement
Pour résumer, la position de Donald Trump au sujet de l’environnement, on peut citer cette phrase de l’américain en question : « le concept du changement climatique a été créé par et pour les Chinois pour rendre l’industrie américaine non compétitive ». Il parle du réchauffement climatique comme d’une « très coûteuse connerie » et estime que « notre planète gèle ». Le milliardaire aimerait d’ailleurs couper les vivres à l’EPA (l’agence de protection de l’environnement), qu’il considère comme « un obstacle à la croissance et à l’emploi ».

On verra avec le temps les résultats d’une telle politique qui effraie, plus qu’elle ne rassure.

Niccolo Casilli, Ludo Meulle et Joachim Schauving

L’Amérique de janvier 2017 ne sera plus celle de 2016. Les temps ont changé ainsi que les hommes. Toute la politique de Barack Obama est remise en cause par un homme, Donald Trump. On passe d’une diplomatie de compromis à une diplomatie du repli et du près carré, autrement dit, un monde avec des zones d’influences. L’Amérique solidaire disparaît au profit d’une Amérique du chacun pour soi avec une disparition de l’Obama Care, une baisse des impôts et la multiplication des exclusions. C’est une Amérique des clans, des clivages et des murs qui naît en ce début de 2017. La vigilance est de mise pour les démocrates et les républicains de tout pays.

La Classe Média

Sonia Devillers, une journaliste passionnée et de caractère.

Cette année, la Classe Média du Lycée Montaigne s’est tournée vers une journaliste qui ne mâche pas ses mots. C’est une femme de caractère et une professionnelle des médias que nous avons invité à nous présenter son parcours, son travail et ses objectifs en tant que journaliste. Rencontrée lors d’une conférence à la Maison de la Radio pendant la Semaine de la Presse, nous avons été subjugués par son enthousiasme et sa clairvoyance sur le monde des médias. Nous avons décidé alors de lui parler et de lui proposer d’être la marraine de la Classe Média pour cette année ce qu’elle a accepté. Selon elle, l’enseignement des médias doit être intégré dans le cursus scolaire des futurs citoyens. Après quelques mails échangés, nous sommes tombés d’accord sur une date et la rencontre tant attendue a pu avoir lieu. Le rendez-vous est fixé pour le vendredi 18 novembre 2016 à 13h30.

Avant de rendre compte de ses propos, nous avons cherché à savoir qui était Sonia Devillers en lui posant un certain nombre de questions:

sdSonia Devillers est née le 31 janvier 1975. Dès le lycée, elle s’intéresse plus particulièrement aux matières littéraires et c’est tout naturellement qu’elle étudie la philosophie à l’université Paris Sorbonne. Elle finit par abandonner la préparation de son agrégation pour aller travailler au Figaro. D’abord aux pages « Culture », elle passe très vite aux pages « Médias et Communications », où elle restera dix ans. Commençant à s’ennuyer fermement dans ce travail, Sonia Devillers évolue parallèlement à la radio en tant que chroniqueuse hebdomadaire dans l’émission « Service Public » d’Isabelle Giordano entre 2005 et 2012. Elle y traite des sujets comme la consommation, l’économie ou encore la société. Elle est aussi à l’antenne du Mouv’, avec des sujets économiques et ses coups de cœur culture.

L’été 2011, Sonia Devillers obtient un magazine qu’elle appelle « Grand Bain », tantôt quotidien pendant les vacances d’été, tantôt hebdomadaire le samedi le reste de l’année. Elle y parle des médias et des industries culturelles, puis elle élargit les thèmes aux sujets de société.

Depuis août 2014, elle présente quotidiennement « l’Instant M » de 9h40 à 10h sur France Inter, une émission sur l’actualité des médias. Son travail est très polémique car ses interviews sont souvent mouvementées et cela ne la dérange pas de titiller ses invités.

Lilou Mayaux-Barbero

Par l’intermédiaire de Corentin Masson, les élèves ont pu lui poser des questions sur le sens de sa démarche en tant que journaliste et les objectifs de son émission « L’instant M« .

I-Qu’est-ce qui vous a poussé à être journaliste ? Qu’est-ce qui a déclenché cette passion ? Est-ce que vous avez toujours eu envie de faire de la radio ? Quelles études avez vous suivi ?

image1-1Jeune, Sonia Devillers n’avait pas d’idées précises de ce qu’elle voulait faire de son avenir, c’est tout à fait par hasard que sa passion s’est déclenchée. Elle était au lycée Hélène Boucher à Porte de Vincennes. C’était un endroit austère selon elle, avec quelques très bons élèves. Elle était très forte dans les matières littéraires, particulièrement en français et en philosophie, elle passe donc un bac L.. et fait hypokhâgne. Après avoir raté deux fois Normal Sup, elle entreprend un cursus en philosophie à Paris I. Puis elle est trois ans en classe préparatoire à Claude Monet. Elle obtient finalement sa licence. Elle se spécialise autour d’un auteur qu’elle admire : Henri Bergson. Elle travaille sur des réflexions autour de l’art. Elle fait un master, pendant lequel elle s’ennuie : « Je ne suis pas faite pour travailler seule à la maison », nous dit-elle. Elle renonce finalement à passer l’agrégation et entre au Figaro en 1999. Par chance, alors qu’elle n’a pas fait d’école de journalisme (ce qui n’est pas impératif, dit-elle). Elle entre au service culture, qu’elle déteste: elle n’y trouve que des personnes spécialisées dans leur domaine, qui ne sont pas très ouverts aux nouveaux arrivants. Elle caractérise le Figaro comme très varié: on y trouve des personnes d’extrême droite comme d’extrême gauche, des grands intellectuels comme des alcooliques…
Après avoir été repérée, elle entre dans la page média du Figaro comme stagiaire et finit par y rester dix ans. Elle en a marre: la page média n’est pas lu par le grand public, seulement par les professionnels des médias.
Elle a parallèlement été prise comme chroniqueuse grâce à Isabelle Giordano dans l’émission « service public » et elle fut virée du Figaro vers 2010-2011, période où beaucoup de journalistes furent licenciés à cause de l’adaptation des journaux au numérique. D’autres thèmes ont été abordés comme la grève à Itélé: « c’est une catastrophe. A cause du nouveau patron, les employés travaillent dans des conditions extrêmement désagréables, certains démissionnent sans trouver de travail après ».
Sonia Devillers a découvert grâce à son expérience de chroniqueuse, qu’elle adorait la radio. Après être partie du Figaro, elle ne savait pas trop comment trouver un autre travail, lorsque Philippe Val, patron de France Inter, la recrute comme chroniqueuse du 9/10 où elle eut beaucoup d’auditeurs. Elle adorait faire ça, pendant les vacances, elle avait carte blanche, aucune concurrence, et travaillait autour de sujets divers tels que les westerns ou les dragons.

II-Comment cette émission est-elle née ? Comment se déroule-t-elle ? Pourquoi faire une émission sur les médias ? Avez-vous une totale liberté sur le contenu de l’émission et sur le choix des invités ?

sdmSonia Devillers s’est battue pour rester au micro de France Inter, car un nouveau directeur a été nommé. « Le Grand Bain » était son émission d’été, qu’elle a dirigé pendant 4 ans, et où elle avait une totale liberté des sujets qu’elle voulait traiter. Elle y raconte ce qu’elle veut, invite qui elle veut et c’est de cette façon qu’elle a appris à parler aux gens, à les mettre à l’aise et en confiance. Seulement pendant les campagnes électorales, elle doit veiller à respecter une stricte équité entre ses invités politiques, sinon elle a carte blanche. Tout au long de l’année, elle invite les personnes de son choix, tels que des photographes, des marchands de journaux, des lycéens, des cinéastes… Cela est très important pour elle car cela lui permet de s’adresser à tout le monde, pas seulement aux professionnels des médias. Sonia Devillers profite pleinement de sa liberté dans ses choix et ne se restreint pas qu’aux personnes qu’elle aime et admire.
L’émission « L’Instant M » ne se différencie pas beaucoup du « Grand Bain », mais elle a été créée pour comprendre notre société. « Les médias sont la clé d’entrée dans notre époque », nous a-t-elle dit. On peut parler de politique, de culture, de société d’économie…
« L’Instant M » est un service public, il n’y a pas d’actionnaires privés.
D’après elle, la radio est un média chaud, vivant, contrairement à la presse écrite.

III-En quoi votre émission peut-elle déranger ? Quels sont les invités qui ont montré une réticence ou une force de résistance ? Existe-t-il une objectivité ou une impartialité dans ce type de thématique d’émission ?

maxresdefaultL’émission « Instant M » de Sonia Devillers ne dure que 18 minutes. Lorsqu’elle a des invités importants, tels que des acteurs ou des réalisateurs pour des promotions de films, elle préfère aller droit au but dès le début et n’est pas toujours tendre… Elle doit avoir tout un plan dans sa tête lorsqu’elle invite des personnes : un sujet, une problématique, un angle… c’est la base de tout selon elle. Cependant, ses manières d’agir et de questionner l’invité ont pu en choquer certains, comme Anne-Sophie Lapix et Cyril Hanounah qui refusent de se faire interviewer dans son émission. Cependant, il y a aussi certaines personnes qu’elle refuse d’inviter sur son plateau (telles que Karine Lemarchand ou Frédéric Lopez).
Il y a une forme d’objectivité dans le fait qu’elle travaille beaucoup et qu’elle questionne et recherche non seulement les points forts, mais également les points faibles de l’invité. Cette rencontre et cet entretien nous ont éclairé sur le métier de journaliste de radio.

Leonor Berche et Alice Franck

Les élèves de la Classe Média ont également filmé Sonia Devillers. Pendant cet entretien, elle nous explique entre autres les méfaits de la pensée unique. A vous de voir…

Un grand merci à Nina Bernard, Bérénice Cahen, Agathe Duszko, Pierre Larchet, Hugo Munigliat-Raynal et Assa Traore.

 

Benjamin Sabbah, un spécialiste de l’économie des médias.

Dans le cadre des Rencontres de Montaigne, le 29 novembre 2016, les élèves ont reçu Benjamin Sabbah, spécialiste de l’économie des médias. Notre invité a eu un parcours universitaire de grande qualité. En effet, il a été étudiant à la Sorbonne (Paris I) et à Université-Dauphine. De plus, il a fait un stage au Mexique (Planet finance). Il travaille à l’Agence France Presse depuis 2006. Il a donné également des cours d’économie des Médias dans le MBA Communication de PPA (2015 – 2016) et dans le cadre des Master 1 du double diplôme ESJ-Sciences Po Lille en 2016 et 2017.

Au cours de cet entretien, il a expliqué l’importance des agences de presse dans la construction et la diffusion de l’information. Après une présentation fort intéressante, les élèves ont conclu la conférence pour une série de questions. Nous avons cherché à résumer dans ce dossier les faits majeurs de cette rencontre.

benjamin-sabbah

Qui est Benjamin Sabbah ? Nous avons décidé de présenter notre invité en quelques lignes.

Benjamin Sabbah est un professeur d’Economie des Médias à l’université Paris-Dauphine et travaille à l’AFP en tant que responsable Pôles Produits et au service B2B (Business to Business). Il a également rejoint la Direction Commerciale France.

Benjamin Sabbah a donc commencé par nous présenter son poste à l’AFP et ses autres activités professionnelles. Puis il nous a décrit son parcours et ses études. Il a commencé à s’intéresser à l’économie au lycée en s’orientant vers une filière générale ES. Puis, l’économie étant un sujet digne d’intérêt, il décida de continuer ses études en faisant des études supérieures d’économie. Après avoir obtenu son Master, il partit au Mexique dans une entreprise pour travailler dans le conseil pendant un an. Puis, de retour en France, il poursuit sa formation durant de quelques années. Il travaille désormais à l’AFP, depuis 10 ans. D’après lui, c’est une entreprise très attachante, dans laquelle média et technologie se retrouvent combinés.

Lors de cette rencontre, notre invité nous a expliqué le fonctionnement des agences de presse et plus particulièrement l’Agence France Presse (A.F.P.). Il a ensuite montré la différence entre une agence de presse et un média. Un média, d’après le dictionnaire Larousse est un « Procédé permettant la distribution, la diffusion ou la communication d’œuvres, de documents, ou de messages sonores ou audiovisuels (presse, cinéma, affiche, radiodiffusion, télédiffusion, vidéographie, télédistribution, télématique, télécommunication) ». Une agence de presse est la source d’information d’un média. C’est le média de l’information. Elle a des photographes, des caméramans, des journalistes, des envoyés spéciaux un peu partout dans le monde pour se tenir au courant de la moindre information qui pourrait informer un média lié à cette agence.

Puis, Benjamin Sabbah a donc posé les problématiques d’une agence de presse, c’est-à-dire leur mode de fonctionnement, leur financement et autres, avant de nous faire un historique précis et détaillé des médias et de l’AFP.

afpTout d’abord, prenons l’exemple de l’AFP pour être plus précis. Pour avoir accès au réseau d’information de l’AFP, il faut y être abonné, pour une somme d’argent conséquente; Seuls les grands médias nationaux comme France Télévision ou TF1 peuvent avoir accès à toute l’offre. L’AFP n’est donc pas un média, il donne des informations brutes. L’AFP est une agence nationale qui rend ses informations disponibles en six langues (en français, en anglais, en espagnol, en portugais, en allemand et en arabe), et c’est plus précisément la première agence de presse au monde, fondée en 1835 entre autres par Charles-Louis Havas, et par ses collaborateurs Paul Julius Reuter et Bernhard Wolff. A l’époque, l’agence de presse se nommait Agence d’information Havas.

13 ans plus tard, en 1848, une seconde agence de presse, nommé Associated Press, fait son apparition en Amérique. Puis en 1849, l’associé de Charles-Louis Havas, Bernhard Wolff, décide de quitter l’équipe de l’Agence d’information Havas, et de retour en Allemagne, fonde sa propre agence : le Bureau Télégraphique Wolff (qui deviendra plus tard l’Agence Continentale puis DPA). Et c’est au tour de Paul Julius Reuter de quitter Havas pour former l’agence de presse Reuters (plus tard rebaptisé Thomson-Reuters) en Angleterre. L’agence de presse Reuters devint donc la 4ème agence de presse. Durant la Seconde Guerre mondiale, avec le régime de Vichy, l’Agence d’information Havas, renommée depuis peu Agence France-Presse (AFP) devient l’OFI, la radio de Vichy. À la fin de la guerre, le personnel de l’AFP reprend possession du bâtiment et l’entreprise redevient l’Agence France-Presse.

À l’heure actuelle, il existe bien d’autres agences de presse dans le monde.
Nous avons par exemple Sputnik en Russie, qui dessert ses informations en 32 langues, Xhinyou en Chine et Anadalou en Turquie qui eux desservent leurs données en 16 langues. L’AFP, lui, transmet ses informations en 6 langues.

Chaque jour, l’AFP produit environ 5 000 dépêches, 3 000 photos, et 70 infographies.

L’Agence France Presse est un chaînon essentiel de l’information francophone dans le monde. Par la présence de ses journalistes, elle permet aux grands médias d’obtenir des informations d’une grande qualité. Toutefois elle n’est pas à l’abri d’un faux pas, qu’elle doit corriger au plus vite. Par son action, elle contribue à la préservations des valeurs démocratiques en donnant une information objective. Grâce à Benjamin Sabbah, nous avons compris le rôle essentiel de l’AFP dans la diffusion de l’information. La Classe Média vous remercie encore pour avoir répondu favorablement à notre invité et pour la qualité de votre conférence.

La Classe Média (Kimberley Barret, Léonor Berche, Héloïse Cheronnet, Simon Rochoux).

A vous de voir.

On a marché sur l’autoroute…

Des personnes marchent sur l’autoroute menant à l’aéroport d’Orly, le 17 décembre 2016 car les conducteurs de la VTC (voiture de transport avec chauffeur) bloquent une partie de la route lors d’une manifestation contre les plates-formes de réservation.

People carrying their luggages walk past French anti-riot police officers (CRS) on the highway leading to the Orly airport on December 17, 2016 as VTC drivers (transport car with driver) block part of the road during a protest against reservation platforms. VTC drivers resumed their protest against reservation platforms on December 17, 2016, after a 24 hours truce, by calling again for new blockades near Paris, despite an agreement with Uber on future talks. / AFP PHOTO / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT
© CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

Astenza Brun