Pierre Moscovici est un homme politique français socialiste. Ancien ministre de l’Économie et des Finances sous le gouvernement de Jean-Marc Ayrault ; il a démissionné de son mandat de député Parti Socialiste suite à sa nomination de Commissaire Européen. Une élection législative partielle a donc été prévue dans sa circonscription électorale du Doubs.
Lors de la précédente législative dans cette circonscription (en juin 2012 ), Pierre Moscovici avait été élu avec 49% des voix dans une triangulaire face à l’Union pour un Mouvement Populaire (26%) et au Front National (24%). En vue de ces résultats parlants, on peut constater la montée bien réelle du FN, qui suscitent une inquiétude dans les rangs de l’UMP comme dans ceux du PS.
Des incertitudes qui se sont avérées fondées puisque, lors du premier tour des élections législatives partielles le 1er février dernier, le FN a fini en tête (avec 32,6% des suffrages) devant le PS (28,8%), éliminant l’UMP (26,54 %). En effet la candidate du Front national, Sophie Montel, et celui du Parti Socialiste, Frédéric Barbier, se sont qualifiés dimanche dernier pour le second tour de la législative partielle dans la 4e circonscription du Doubs.
Face à cette situation, une question s’est naturellement posée : comment faire front à une nouvelle montée de ce parti d’extrême ? Rapidement, une idée générale de coalition a été soumise et a ensuite suscité nombre de réactions. Si le Premier ministre, Manuel Valls, semble adopter cette idée , selon un de ces tweets Frédéric Barbier est « désormais le candidat de tous les républicains » ; le député UMP Henri Guaino, la considère comme étant « une folie parce qu’elle exprime un double mépris : celui des électeurs ».
Et tout est là ! Faut-il que les adhérents à l’UMP votent pour un député socialiste pour barrer la route à la candidate du FN ? Ou faut-il qu’ils votent blanc pour ne pas laisser place au FN sans pour autant adhérer aux idées du PS ?
Ces interrogations trouveront leurs réponses lors du vote de dimanche prochain. Il ne faut pas oublier que ce vote pourrait permettre au FN d’avoir un troisième siège à l’Assemblée nationale.
Fanta Bah et Julie Kang
DES ENLEVEMENTS AU NOM DE DIEU
Boko Haram, est une organisation qualifiée de terroriste, basée au nord du Cameroun et au Niger. Fondée par Mohammed Yusuf en 2002, l’organisation cherche à établir un état «pur» islamique régi par la charia, mettre un terme à ce qu’il considère comme l’occidentalisation. Le groupe est connu pour attaquer les chrétiens, les musulmans et les objectifs du gouvernement, de bombarder des églises, des mosquées, des écoles et des postes de police, et l’enlèvement des touristes, mais il a aussi assassiné des membres de l’établissement islamique qui ont condamné leurs opérations au cours des années. La violence liée à l’insurrection Boko Haram a fait 10.000 morts entre 2002 et 2013.

Le 10 janvier 2014, dans le nord-est du Nigéria dans le marché deMaiduguri, une petite fille d’une dizaine d’années a explosée provoquant une vingtaine de bléssés et une dizaine de mort rapporté par la milice d’auto-défense locale. Le groupe terroriste de Boko Haram est soupçonné d’avoir planifié cet attentat car il sévit dans cette région,

En novembre dernier, il a kidnappé une cinquantaine de femmes et adolescentes à Damasak à la frontière du Niger.
Certaines ont réussi a s’échapper et gagner le camp des réfugiés de Chetimari.
Lors du conseil de paix de l’Union Africaine le jeudi 29 janvier 2015, les chefs d’état africains se sont réunis et ont décidé de combattre Boko Haram en mettant en place une force multinationale mixte incluant le Cameroun, le Bénin et le Niger.
Elischama, Anasthasie, Liza