Ce n’est pas une mesure de sécurité à prendre !

Depuis l’annonce de l’ampleur prise par le coronavirus et les chiffres affolants de malades et morts communiqués, la panique et la méfiance s’installent chez nous tous, notamment envers nos animaux !

Et oui, ajoutées à nos interrogations, certaines informations circuleraient disant que ceux-ci pourraient être porteurs et transmettre le virus, créant la panique chez leurs propriétaires. Ils sont affolés de croire découvrir que leurs animaux envers qui ils n’avaient pris aucune mesure de sécurité et avec qui ils sont bien souvent tactiles, seraient finalement, sous leur toit, une énième source de contamination.

Cette désinformation a provoqué une vague d’abandons de chiens et de chats à laquelle doivent faire face les refuges, qui eux aussi subissent le confinement, entraînant l’arrêt de la venue des bénévoles et donc une nette diminution de l’aide pour gérer les nombreux animaux dont ils s’occupent. Ce n’est pas le moment de les submerger de nouveaux venus !

Les responsables de ces refuges craignent par ailleurs une hausse importante des abandons dans les semaines à venir, abandons causés, vous l’aurez compris par la crainte de la maladie ainsi que les départs précipités dans les maisons secondaires incompatibles avec un animal.

Suite à des recherches, il a été cependant prouvé que nos animaux de compagnie ne pouvaient pas nous transmettre biologiquement le virus et qu’ils ne seraient donc en rien responsables et ne participeraient en aucune sorte à la propagation du Covid-19.

Rien ne sert donc de les abandonner, ils sont étrangers au problème auquel nous devons faire face, rester chez soi sera bien plus utile à la cause !

Sources photo :1zoom.me

 Emma

#5 Agatha Christie : entre réalité et fiction

II. La deuxième partie de sa vie et le succès

Dans le premier épisode :

Rappelez-vous, Agatha est une jeune femme accomplie, mariée à un homme qu’elle aime et qui vient d’avoir son premier enfant. Ses premiers romans n’ont pas eu de grand succès mais avec le dernier qu’elle sort : le meurtre de Roger Ackroyd en 1926, on reconnait enfin son talent.

Seulement, sa mère meurt et pour ne pas arranger les choses, son mari lui annonce son intention de divorcer, depuis qu’il la trompe avec Nancy Neele, une de ses employées. Très affectée par ces événements, Agatha disparaît le 3 décembre 1926. La presse s’empare alors de l’affaire : on parle alors de suicide d’une femme délaissée, de vengeance d’une femme trompée, les rumeurs vont bon train. C’est 12 jours plus tard, qu’on la retrouve dans une station thermale qu’elle avait réservée au nom de la maîtresse de son mari. Pourquoi ce nom-là ? Chacun son hypothèse. En tout cas toute cette histoire mènera bien au divorce d’Agatha en 1928, et au deuxième mariage de son ex mari avec sa maîtresse, la même année.

Mais en 1930, lors de son deuxième passage au Moyen Orient, elle rencontre un archéologue Max Mallowan : le deuxième amour de sa vie. Il faut savoir qu’elle a 15 ans de plus que lui mais cela ne les empêche pas de se marier le 11 septembre de la même année. Elle accompagne son mari dans toutes ses fouilles archéologiques ce qu’il lui inspira de nombreux romans comme par exemple le crime de l’Orient Express qu’elle écrira en s’inspirant de son voyage de Noël 1931 où elle rentra à Londres par l’Orient Express.

La citation qu’on lui attribue souvent : « Un archéologue est le meilleur mari qu’une femme puisse avoir : plus elle vieillit, plus il s’intéresse à elle » est en fait la formule d’un chroniqueur londonien, Beverley Nichols, qui la lui à attribuer pour mieux se moquer d’elle.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’écrivaine retrouve son poste de préparatrice en pharmacie, et participe à l’effort de guerre. C’est aussi durant la guerre, qu’elle écrira deux œuvres fondamentales : « Hercule Poirot quitte la scène » et « La Dernière Énigme », où elle met en scène pour la dernière fois ses deux grands détectives : Hercule Poirot et Miss Marple, qu’elle publiera respectivement en 1975 et 1976. Elle écrit ses livres pour ne pas que d’autres écrivains écrivent la suite et assurer les droits d’auteurs à a famille, et donc un revenu.

Après la guerre, les ventes peuvent reprendre et Agatha retourne à ses écrits. Elle s’intéresse aussi au théâtre et adapte quelques un de ses romans. Malgré ses soixante ans, elle continue à accompagner son mari dans ses recherches.En 1953 ses livres sont réédités et l’année d’après elle ne sort plus qu’un livre par an, et disant elle-même, préférer passer son temps libre à flâner dans les expositions, assister à des concerts et opéras, voire simplement à jardiner.

« La reine du Crime » s’éteint le 12 janvier 1976. Elle est enterrée au cimetière de Cholsey où son deuxième mari l’y rejoindra. Sur sa tombe, elle avait décidé de faire gravé :

Temps de repos après tant de labeur,
Havre de paix après les jours de tempête,
Trêve bénie succédant à la guerre,
La mort est douce après notre vie si âpre.

Source :

Lise JUNIQUE

La photo de la semaine

 LP/Olivier Corsan

Les rues de la capitale sont vides depuis une semaine. Les consignes de confinement obligent les personnes qui souhaitent sortir de remplir une attestation de déplacement dérogatoire pour partir travailler, promener son chien, faire des courses… Et les forces de l’ordre sont présentes pour les vérifier. Les  personnes qui ne suivent pas les consignes et sortent sans raison valable risquent 135 euros d’amende.

Céleste Batteur

Effets du confinement

Quelque photos des alentours  du Lycée Montaigne vide mardi 17 mars après la mise en place du confinement total du pays par le Président de la République. Le jardin du Luxembourg enfin fermé depuis mardi après les polémiques de plusieurs parisiens qui y pique-niquaient dimanche et lundi.

Une affluence très faible dans le RER B qui a pour habitude d’être saturé au heure de pointe hors période de grève.


DIDI Yves-Lorice 

À propos de La bonne épouse…

À une époque lointaine, quand on pouvait encore aller au cinéma (c’est-à-dire il y a une dizaine de jours), est sorti le film La bonne épouse. Cette comédie retrace la vie d’une école ménagère pour adolescentes à la fin des années 60 et les doutes de sa directrice, jouée par Juliette Binoche sur sa propre existence et sur celle de l’établissement qu’elle dirige.

smart

Dans la vraie vie, les premières écoles ménagères de niveau primaire ont été créées à la fin du XIXe siècle pour l’éducation des filles. Ces écoles se sont ensuite développées et tous les niveaux d’enseignement, du primaire au supérieur, ont été concernés à partir des années 1920. Pour la formation des agricultrices, des écoles particulières ont vu le jour. En 1923, une école ménagère d’enseignement supérieur agricole, l’école nationale d’agriculture pour jeunes filles de Coëtlogon, est créée à Rennes.

Elle recrute ses élèves sur concours, après le bac, dans toute la France. L’école à pour mission la formation d’enseignantes en arts ménagers et agricoles de niveaux primaire et secondaire. Dans les années 1950, l’école de Coëtlogon est si réputée qu’une bande de jeunes femmes s’y retrouve et se surnomment le clan des P : la Pomme venue du Morbihan, la Poire venue du val de Loire (en plus ça rime…) et la Prune venue de la région Agen. L’enseignement qu’elles reçoivent permet la diffusion de principes d’hygiène (peut-être un peu oubliés ces derniers temps…), et de nutrition qui s’avère essentielles pour la santé de générations d’enfants et pour l’amélioration de la santé de la population. De plus, l’enseignement ménager se transforme en enseignement de la comptabilité, de la gestion et des sciences économiques à la fin des années 60. Les enseignantes bénéficient ainsi d’une évolution de carrière d’autant plus intéressante, que, sans leur formation, elles seraient sans doute restées femmes au foyer ou épouses d’agriculteurs.

Ironie de l’histoire : l’une des élèves de Coëtlogon connaît un destin exceptionnel en tant qu’ « épouse de ». Colette Hubert, née en 1925, se marie en 1957 avec Léopold Sédar Senghor (1906-2001), président de la République du Sénégal, poète et membre de l’Académie française. Elle est malheureusement décédée le 20 Novembre 2019.

Sources : L’enseignement agricole, 150 ans d’histoire par T. Charmasson, M. Duvigneau, A-M. Lelorrain et H. Le Naou, Dijon, Educagri éditions, 1999, pages 82-83.

Témoignage oral d’une ancienne élève de Coëtlogon.

Photo : Un manuel de cuisine, collection particulière,

cliché : Jade Souleyreau

Jade Souleyreau

La bonne nouvelle de la semaine

En ce moment que des mauvaises nouvelles, le Covid-19 attire toute notre attention.

Ceci est légitime mais bon, nous ne sommes pas là pour raconter la même chose que les médias.

Cette semaine je vais vous parler de Minecraft ( un jeu vidéo très populaire chez les jeunes qui consiste a créer des mondes avec des blocs),(c’est un jeu qui est apparu en 2009 et qui rassemble 149 millions de joueurs actifs ).

Ce jeu a été utilisé par Reporters sans Frontières dans le cadre de la journée mondiale de la lutte contre la censure sur internet le 12 mars 2020. Le but a été de créer une librairie avec plein d’articles censurés par des nations au sein même de Minecraft. Comme dans Minecraft il n’y a pas de censure on peut publier ce que l’on veut, et n’importe qui peut trouver ces fameux articles censurés. Les joueurs du monde entier peuvent consulter les articles par exemple de Jamal Khashoggi  qui a été assassiné en Turquie en 2018. Ou alors les travaux de Yalia Berezovskaia une opposante à Poutine.

« Le but est donc de donner un accès à la presse indépendante, même dans des pays où elle est censurée. »

Source :

( Lire à partir de 9.10 min)

Gaspard

Remercions-les !

Vous êtes les premiers à le savoir, depuis l’allocution de notre président Emmanuel Macron ce lundi 16 mars, c’est la France entière qui se retrouve confinée. Celui-ci avait déjà annoncé la fermeture des crèches, écoles et universités le jeudi qui précédait mais depuis quelques jours les mesures prises se sont renforcées : report du second tour des élections municipales, télé-travail mais surtout interdiction de sortir de chez nous hormis pour faire nos courses, gérer des problèmes de santé ou faire un peu de sport seul et dans notre quartier.

Car oui, le COVID-19 plus connu sous le nom de coronavirus se propage rapidement : 450 morts et 12 612 personnes contaminées en France . La situation est donc critique d’autant plus que les hôpitaux sont saturés dans les régions les plus touchées telles que le Grand-Est : des patients doivent être évacués par avion militaire et la décision d’ouvrir un hôpital militaire de campagne à même due être prise afin de pouvoir venir en aide aux aides-soignants qui se voient débordés. 

Cependant, de cette situation de crise la France a vu naître un beau mouvement de solidarité : tout les soirs à 20h, à défaut de pouvoir se voir dans la rue, c’est sur leurs balcons que les français se réunissent afin d’applaudir tout le personnel médical et aides-soignants qui malgré les hôpitaux plus qu’encombrés, continuent de sauver des vies tout les jours au risque de la leur.

Et oui, n’oublions pas qu’ils côtoient des malades et qu’ils n’ont malheureusement pas tous le matériel adapté pour cela et que par conséquent le risque d’être eux aussi contaminés n’est pas de zéro.

Alors n’hésitez pas, prenez une minute pour les remercier à 20h, n’oubliez pas qu’ils vous sauvent la vie !

 Emma

Nous sommes en guerre

Covid-19, prenons-le au sérieux.

Ces dernières semaines, nous n’entendons parler que de ce virus qui a fait un grand nombre de dégâts. Autour de nous chacun des pays a pris des mesures.

En France, en premier lieu, on nous a demandé de respecter de simples gestes barrières tels que le lavage des mains et la fin des embrassades, des serrages de mains. Les jeunes étant ce qu’ils sont, une grande partie d’entre eux, moi y compris, n’ont pas pris au sérieux ces demandes. La plupart d’entre nous continuaient à se faire la bise et gardaient une importante proximité physique les uns avec les autres. Ensuite, depuis jeudi soir, nous savions que les crèches, les écoles, les collèges, les lycées, les universités allaient fermer. Malheureusement, malgré cette mesure plus qu’exceptionnelle, tout ce que certains ont entendu c’est « vous partirez plus tôt en vacances ». Cette partie de la population a donc continué à sortir voir des gens, à boire des cafés, rejoindre des groupes, etc.

Les jeunes, nous nous pensons encore intouchables. On nous a dit que la plupart d’entre nous étions des porteurs saints et que le coronavirus ne touchait que les personnes âgées ou celles ayant des maladies chroniques. Nous avons donc continué de sortir en évitant de rendre visite à nos grands-parents. Mais cela ne suffit pas. Il est prévu que 70% de la population française sera touchée par le virus. La stratégie de notre gouvernement est simplement de ralentir la propagation du virus afin de pouvoir soigner tout le monde dans les meilleures conditions possibles. En sortant, vous accélérez la propagation du virus, les cas augmentent donc et les hôpitaux se remplissent. Si nous continuons comme cela, bientôt les médecins devront peut être faire des choix. Ils devront choisir s’ ils soigneront entre une personne de 70 ans et une autre de 60 ans. Ils prendront bien sur la personne la plus jeune.

Alors aujourd’hui, je vous pose une question à vous les jeunes, qui ne prenez pas ces mesures au sérieux, vous les jeunes qui continuez à sortir, à voir des gens, vous les jeunes qui vous pensez au-dessus de tout cela : Si la personne de 70 ans était un membre de votre famille? Si un jour le médecin devait choisir entre vous ou votre grand-mère? Êtes vous vraiment prêts à la laisser partir pour un « café entre amis »?

Ajoutons à cela les scientifiques qui ont découvert que les cas déclarés étaient des personnes de plus en plus jeunes. Êtes-vous prêt a prendre le risque d’être la prochaine victime?

Alors je vous en supplie, si on vous demande de respecter certaines règles, que ce soit par egoïsme ou par esprit de solidarité, par pitié faites ce que l’on vous dit.

Jasmine