Regards personnels sur un voyage chaleureux et passionnant
Grâce à la détermination et à la gentillesse de Mme Roti-Roti-Lacombe, professeur d’Italie, notre classe de troisième et, plus particulièrement, les élèves d’italien sont partis pendant une semaine en Sicile, une île au sud de l’Italie.
Premier jour et deuxième jour :
J’ai assisté à un cours de maths. Celui-ci était très différent des cours habituelle français : les élèves peuvent faire ce qu’ils veulent dans la classe pendant que le professeur se répare. Les discutions élèves/professeurs avaient l’air presque familière. Leurs locaux et matériaux sont beaucoup plus pauvres et en mauvaises état que ceux de Montaigne. Exemple, on peut trouver sur les tables des bouteilles de coca-cola, des papiers, les paquets de gâteaux… Après avoir assisté au cours pendant environ 30 minutes, tous les français sont allés visiter une école primaire. Nous avons pu parler avec eux. Par la suite, nous avons été conviés à « una colazione ».
Suite à cela, nous sommes allés au musée des traditions populaires. Une femme nous a d’abord parlé pendant environ une heure de la Sicile et de l’Italie. Ensuite, nous avons fait une visite du musée. A midi, nous sommes retournés au collège ou nous avons été mandés à un buffet d’accueil préparé par les familles.
L’après-midi, les Français avec leurs correspondants sont allés à la « Riserva Naturale Capo Rama ». Dans cette réserve naturelle, nous avons juste visité le circuit 1. Nous avons commencé par visiter « La Torre ». Celle-ci servait à voir les ennemis arriver par la mer. Nous avons continué la visite en marchant sur la côte et en observant les diverses plantes et fleurs présente sur ce territoire.
Luca Bellet et Tom Baratoux
Troisième jour
Lors du troisième jour, nous sommes allés pour la première fois dans le centre ville de Palerme. On remarque rapidement la richesse culturelle de cette ville. En effet, de nombreux peuples comme les Phéniciens, les Romains, les Arabes et les Normands ont profondément marqué l’architecture de Palerme. Notre première visite fut celle du Palais des Normands. Conçue à la base comme un fort puis Palais, le “Palazzo dei Normanni” est aujourd’hui le lieu de rassemblement de l’Assemblée régionale. On y trouve également la fameuse Chapelle Palatine. Cette basilique à trois nefs fut édifiée à la demande de Roger II; elle est également célèbre pour son plafond en bois. Après cette première visite, nous avons déjeuné dans un petit parc avant de reprendre notre excursion au cours de laquelle nous avons pu observer des lieux historiques tel que la Place Bologna.
Loucas Chabot
Quatrième jour :
Le dimanche était une journée libre. Pas de visite, pas de « marches forcées » sous un soleil de plomb… Et, pour moi, la journée avait parfaitement commencé, car j’avais passé toute la matinée à la plage. Une matinée à la plage avec toute la classe, que demander de plus ? Entre le match de football et l’eau azurée (à 15°C, mais nous passerons, si vous le voulez bien, sur ce détail), je ne savais plus où donner de la tête.
Bref, tout allait bien. Trop beau pour être vrai ? Et bien oui. C’était sans compter que nous allions déjeuner chez le correspondant de Thomas. Je n’ai rien contre Thomas, mais son correspondant était le neveu de la professeure de français avec laquelle était organisé l’échange. Vous commencez à comprendre ?
L’après-midi, nous sommes donc allés chez la professeure en question. Mais qui d’autre qu’elle aurait pu héberger nos propres professeurs dans sa magnifique villa avec piscine ! L’aboutissement de cette journée fut donc une baignade dans la piscine… devant nos professeurs. Non, mais vraiment, vous vous voyez faire trempette en maillot de bain sous le regard de ce professeur auquel vous n’avez toujours pas rendu le devoir de la semaine dernière ! Et bien, c’est à peu près ce qui m’est arrivé. Mais allez donc en parler à Thomas qui a passé toute la semaine comme ça ! D’ailleurs, il paraît qu’il aurait rassemblé un sacré dossier et… Enfin bref, tout ça pour dire que j’étais plus que soulagé de rentrer chez mon correspondant pour faire une partie de fifa.
Lilo Chiche
Cinquième Jour :
Nous avons fait la vallée des temples en commençant par le temple d’Héraclès. C’est le plus ancien de tous ceux situés près de la muraille sud, remontant au début du Vème siècle. Son plan est conforme à celui de la plupart des temples de Sicile. Son péristyle de 6 × 15 colonnes est toutefois plus allongé que d’habitude, ce qui a permis de ménager aux extrémités un espace égal à la largeur de deux colonnes, aussi bien devant le pronaos qu’en arrière de l’opisthodome.
Le temple de la Concorde est, avec l’Héphaïstéion (Théséion) d’Athènes et le temple de Poséidon à Paestum, l’un des temples les mieux conservés de l’antiquité grecque. Son appellation arbitraire n’est due qu’à une inscription romaine trouvée à proximité, où figurait le mot latin concordia. Il a été construit dans les années-440 à -430.
Son plan correspond à la forme la plus classique des temples d’Agrigente : pronaos, noas, opisthodome et péristyle de 6 × 13 colonnes.
Le temple de la Concorde est, de tous ceux d’Agrigente, celui qui a été réalisé avec le plus de précisions. Les recherches ont également montré que les parties inférieures du temple étaient ornées de stucs blancs, tandis que les frises, métopes et parties hautes étaient peintes de couleurs vives. Le toit était couvert de tuiles de marbre.
En 597, l’évêque Grégoire d’Agrigente a fait du temple une basilique chrétienne consacrée aux apôtres Pierre et Paul.
Après l’abandon de la cité, l’église fut à nouveau remise en usage, jusqu’au XVème siècle. Elle fut désaffectée en 1748. Depuis, le temple fut restauré dans son état initial.
Puis, nous avons visité d’autre temples mais je n’en parlerais pas, car sinon il faudrait faire un livre de 300 pages je ne parlerais donc que du temple de Zeus. Il fut construit par le tyran Théron en -480, après sa victoire sur les Carthaginois à la bataille d’Himère, à la gloire des Grecs vainqueurs des barbares. Les dimensions de ce temple tout simplement exceptionnelles de 54,74 × 110,10 m font de l’Olympien d’Akragas le plus grand de tous les temples doriques.
Thomas Dumain
Sixième jour
Nous sommes partis à Trapani visiter le musée de sel à île d’origine phénicienne appelée « Mozia ». Arrivé à Trapani, on s’est arrêté devant un petit marchand de sel pour nous acheter quelques souvenirs car, la plus part d’entre nous n’ont pas encore acheté grand chose. Après nos petites dépenses, et après avoir acheté une boite de sel que j’ai fini par le trouver tout renverser dans mon sac le lendemain, on s’est mis en marche pour monter dans le bateaux pour partir à Mozia, car ce bateaux était très vide et, comme on était presque les seuls avec environ 4 à 8 autres touristes à bords, on se croyait que le bateau nous appartenait.
Arrivée à Mozia, on est amené visiter les jardins. Après on a eu 3 quarts d’heures pour manger et puis on s’est mis à marcher vers les musée sur le travail du sel sel, mais il était fermé. Heureusement pour nous, on a eu la chance de visiter, un autre musée sur le travail du sel de sel un peu plus loin hors de Mozia.
Le travail du sel
À l’époque, le travail du sel est un travail très dur et physique, mais, au fil du temps, la technologie simplifie les choses. À cet époque, on a trouvé un moyen d’amener une grande quantité d’eau plus rapidement facilement grâce à la vis d’Archimède qui permet de faire monter facilement l’eau quand on la tourne. A ce temps, c’était à la main mais, aujourd’hui, c’est grâce à l’électricité. Avant, pour transporter le sel, il fallait faire des aller-retours avec un grand sots de sel chaque fois qu’il est remplis. Aujourd’hui, c’est le tapis roulant qui fait cette tâche, on a juste besoin de verser le sel sur le tapis roulant et il l’amène dans les hangars. Même si la technologie a simplifié les choses, le travail du sel reste un travail dur où il fait 40° dans l’ombre.
Tuan Le
Bilan du voyage :
Ce voyage d’une semaine en Sicile s’est déroulé dans de très bonnes conditions (climatiques et l’ambiance était excellente) et nous a permis d’apprendre beaucoup de choses sur cette région si particulière. En effet, la Sicile a un très grand intérêt historique, elle a été influencée par de nombreux conquérant qui la désiraient pour sa position géographique idéale sur la mer Méditerranée. C’est non pas moins de six conquérants qui ont faits de la Sicile ce qu’elle est aujourd’hui (Phéniciens, grecs, romains, arabes, normands et les espagnols.). Aussi la Sicile est peut-être la seule région au monde à avoir eu deux rois qui ont fait vivre ensemble, les trois religions monothéistes (Roger II et son petit-fils Frédérique II), ce qui a permis aux peuples siciliens de bâtir d’incroyables monuments comme la chapelle du Parlementaire sicilien.
Durant tout le long de notre voyage, nous avons vu le résultat de ces différentes influences culturelles en une seule région à travers la quasi-totalité de tous les lieux que nous avons visité (La cathédrale de Palerme qui regroupait des techniques architecturales musulmanes et judaïques, La vallée des temples où l’on peut voir des temples romains et d’autres grecs, le château arabo-normand de Palerme et plus encore). Pour résumé, le voyage en Sicile fut très intéressant et nous a permis de découvrir un autre moyen sur lequel se fonde une culture. En effet contrairement à la culture française qui s’est fondée sur un régime dominant, la culture sicilienne est née d’un « mixage » de la culture de différents régimes dominants.
Seigan Kôji
Ce merveilleux voyage nous aura donc permis de découvrir les charmes de la Sicile. Nous auront vu de nombreuses choses qui n’existent qu’en Sicile et n’ont pu exister que grâce à la paix qui a régné entre les religions qui se sont entraidées et associées et grâce à la succession de peuples qui ont envahi tour à tour cette île. Nous avons découvert de délicieuses spécialités que nous avons goûtées. Nous avons découvert d’anciennes civilisations analysées et restaurées par des archéologues et des historiens.
Nous devons aussi souligné le formidable accueil des familles qui nous ont superbement accueillis. Nous avons pu apprécier leur gentillesse et leur dévotion à notre égard. Encore un grand merci à Maria, notre guide, et à Mme Roti-Roti. Elle nous a raconté l’histoire de son île. Pour tout ce qui nous a été donné de découvrir et pour tous ces efforts, je n’ais qu’une chose à dire : Merci…
Titouan Pressig
BILLET D’HUMEUR
Législatives : opération abstention
Le mot d’ordre est le suivant : abstention
Ne bougez pas de vos fauteuils, l’émission est trop intéressante ; ne quittez point vos WC, la détente qui vous y est proposé est respectable ; ne sortez pas de votre lit, le rêve en est beaucoup trop enivrant et n’abandonnez surtout pas le nouveau livre de Fred Vargas, l’intrigue est reine. Bref, l’urne peut bien attendre. C’est sans doute ce que se sont dits les nombreux électeurs qui ne sont pas allés voter dimanche dernier et qui n’iront pas voter ce dimanche. Ils restent chez eux, partent en week-end ou laissent tout simplement faire la logique de la Vème République, ils attendent. Macron aura, au grand malheur de beaucoup, la majorité absolue que nombreux disaient impossible. Dès cet instant, les journalistes de droite et de gauche, surtout de gauche, expliquent qu’il y a une « vague macroniste » ou encore une « France macronisée », à croire que les français dans leur totalité sont tombés amoureux de Macron. L’abstention n’existe même pas pour eux. Le fait que les députés d’En Marche ne représentent que 7 millions des inscrits n’est pas une preuve acceptable pour que cette Chambre qui se dit proche des gens sera en réalité proche du rien ou du peu.
Cette élection a également le don de nous rappeler le temps où les Français ne votaient pas, le temps où les bonapartistes écrasaient le débat politique jusqu’aux scores, arrivant à des chiffres jamais vus, le temps des plébiscites où l’empereur était sûr de gagner car c’était lui qui, de toutes les manières, décidait du résultat. Staline expliquait : « Ce qui compte, ce ne sont pas les bulletins que l’on met dans l’urne, mais les bulletins qui en sortent ». Le meilleur allié de Macron n’est pas le PS ou le MODEM mais l’abstention.
Le score est encore plus frustrant car, au vu des derniers sondages, nous savons de source sûre que la majorité du corps électoral est en opposition claire avec le nouveau président. La victoire macronienne n’est que l’arrivée de la bourgeoisie dans la chambre, les CSP+. Le prolétariat s’est tu. Marx doit se retourner dans sa tombe, lui qui avait espérer la dictature du prolétariat par la révolution n’a obtenu que silence et têtes baissées.
Le pouvoir en place ressemble à celui du Second empire où les assemblées portaient la couleur des arbres et où le souverain dirigeait le pays selon sa pensée et selon ses besoins. Ce gouvernement s’appuie également sur une sociologie de députés bien particulière : une sorte de France bourgeoise envahissant les murs rouges tapissés de l’hémicycle et les grandes salles dorées. La nouvelle composition de cette chambre relève d’un vote de classes aisées, serions-nous revenus à un suffrage censitaire, un scrutin où seuls les bourgeois votent ? Nous voulons bien ne pas y croire.
Macron joue à Bonaparte mais les rouflaquettes de Louis-Philippe apparaissent, Edouard Philippe veut être Caulaincourt, il ne sera que Guizot. Le nouveau président veut être empereur, encore faut-il en avoir l’allure. Cette victoire écrasante est le fruit au goût acide de nos institutions. Nous sommes spectateurs de la fameuse « logique de la Vème », mais celle-ci n’est-elle pas à bout de souffle ? Nous pouvons, il est vrai, dire la chose suivante : cette logique marche et marche très bien mais elle transparait un manque de représentation de l’ensemble des électeurs (pas sur le plan sociologique mais sur le plan idéologique). Nous aurons assis sur les bans de cette assemblée des bourgeois centristes, libéraux et pro-européens alors que 40% de l’électorat votent pour Mme Le Pen et M Mélenchon.
Président, vous êtes roi ! Faites ce que bon vous semble, les pouvoirs vous sont donnés avec honneur. Ordonnez, gueulez, tapez, vous serez entendu, acclamé. Marchez vite et marchez bien, quoi que vous fassiez on ne peut que vous le pardonner. Hollande est mort, vive Macron.
Corentin Masson