Quand les élèves s’interrogent sur l’attitude des médias dans notre société…

Comme chaque année, un thème est retenu pour guider les élèves dans leur réflexion sur la place des médias dans notre société. Mme Peralta et moi-même avons retenu le thème suivant : « les médias et l’esprit critique ». Notre objectif est de les questionner sur le positionnement des médias dans l’espace public : Influence-t-il l’opinion publique ? En quoi le choix des sujets des thèmes abordés par les médias peut modifier le regard des personnes ? Toutes ces questions sont l’objet de réflexion et de débat. Nous sommes partis de l’article d’ Yves-Charles Zarka, philosophe et politologue, publié dans Le Monde en 2012, dans lequel nous pouvons lire une analyse pertinente sur les relations entre les médias et la démocratie. Les élèves de l’option « Education aux médias » du lycée Montaigne (Paris, VI°) ont eu à répondre la question suivante : en quoi les médias sont-ils critiquables ?
Nous vous invitons maintenant à lire leurs analyses.

Article de Céleste Batteur

         En quoi les médias sont-ils critiquables ?

média : [medja] n.n. : Tout support de diffusion de l’information (radio, télévision, presse imprimerie, livre, ordinateur, vidéo…) constituant à la fois un moyen d’expression et un intermédiaire transmettant un message à l’intention d’un groupe
critiquable : [kritikabl] adj. : Qui mérite d’être critiqué

Les médias permettent la diffusion d’informations et de divertissements ainsi que l’élargissement de la culture et des débats.
On nomme souvent les médias comme le quatrième pouvoir (après les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire). Les médias obtiennent autant de pouvoirs grâce à la confiance et la crédulité que les gens placent en eux. Mais cela ne s’arrête pas là, il y un pouvoir économique, les médias produisent des emplois et des richesses.
Les médias sont critiqués pour ses différentes raisons :

La détention par des groupes industriels et le pouvoir des annonceurs poussent parfois les médias à se taire suite à la double dépendance du pouvoir économique et politique.
Le pouvoir des annonceurs crée une dépendance économique des chaines qui peut mener à l’autocensure et à l’absence d’informations.
Les médias ont besoin du financement des annonceurs afin d’exister, ils ne peuvent donc pas critiquer les annonceurs ce qui décrit une forme d’autocensure.
La détention par des groupes industriels des journaux ou chaines de radios/ télévisés mène au même type d’autocensure qui enlève l’idée d’information transparente et qui conduit parfois à un silence médiatique.
Les médias ont pour intérêt principal d’obtenir l’audience (l’Audimat) la plus large possible afin d’acquérir les plus de revenus, ils vont donc se diriger vers ce qui intéresse la majorité du public avec le divertissement (football) au lieu d’essayer d’informer au maximum.

La négligence du journaliste souvent par la faute de temps, les sujets restent superficiels. L’objectivité ou le manque d’objectivité qui peut mener à la révélation d’opinion, qui élimine une partie de la neutralité et de l’objectivité nécessaires.
Le pluralisme (ou plutôt le manque de pluralisme) le système d’organisation politique qui reconnaît et accepte la diversité d’opinions. Pour favoriser la liberté d’expression et l’indépendance de la presse.

On retrouve de moins en moins de médias indépendants et pluralistes.
Les médias sont des moyens des s’exprimer essentielles pour les acteurs démocratiques et dans la libre circulation des opinions et leur confrontation.
En janvier 2018 le Président de la République Emmanuel Macron avait annoncé l’arrivée prochaine d’un texte de loi annonçant « faire évoluer notre dispositif juridique pour protéger la vie démocratique de ces fausses nouvelles ».
Cette loi chercherait à lutter contre les fakes news, permettre plus de transparence sur les contenues sponsorisées ainsi que l’identité publique des annonceurs et de ceux qui les contrôlent. Cette adoption de loi fut repoussée suite aux nombreuses oppositions.

Les médias sont donc des éléments essentiels dans la construction d’une opinion publique. Ces problèmes lés à la place des médias peuvent être s’atténués, mais ils ne peuvent pas totalement disparaître. Si l’on veut avoir des informations de qualité, effectivement les médias sont indépendants de l’économie.

Les médias sont donc critiquables et le seront toujours car l’on ne peut pas retrouver de la neutralité, mais cette prise d’information est indispensable.
Les plateformes par laquelle sont transmises les informations changent et évoluent de jour en jour. On a donc le droit et le besoin des médias pour s’informer, et la démocratie a besoin des médias pour exister. Il y a un manque d’objectivité et de neutralité qui peut enlever aux lecteurs/spectateurs la possibilité de se forger sa propre opinion.
« Les individus se soumettent sans se rendre compte » Yves Charles Zarka
Mais existera-t-il un jour une forme de média qui ne sera pas critiquable ?
Céleste Batteur

Article de Sarah Foulquier

Les médias aujourd’hui: faut-il s’en méfier ?
Aujourd’hui, les médias existent sous différentes formes comme les informations à la télévision le soir sur différentes chaînes, sur les réseaux sociaux ou encore au format papier. Mais parfois, les médias relatent une vérité tronquée ; il faut donc parfois se méfier de leur contenu.

En quoi les médias sont-ils critiquables? Avant de répondre à cette question, il est important de présenter les différentes formes de médias, puis le comportement à adopter face à eux, et enfin de montrer en quoi ils sont critiquables.
Les médias sont des moyens de diffuser des informations à un grand nombre de personnes à l’aide des moyens de communication modernes. Ils sont utilisés pour nous informer sur le monde qui nous entoure et également pour nous divertir. Il existe différents types de média comme la presse, la radio, les réseaux sociaux, la télévision, etc.

La presse existe sous plusieurs formes comme les journaux, les magazines, les revues.
La radio est un moyen plus ancien permettant de diffuser plus facilement tous types d’informations dans divers lieux comme en voiture, en voyage ou dans toutes les pièces de la maison par exemple. L’absence d’images permet certainement de se concentrer davantage sur le contenu des informations.

La télévision est souvent regardée le soir pour nous permettre d’être informés sur ce qu’il se passe dans le monde, mais elle est désormais moins regardée car la plupart des gens s’informe sur Internet.
Enfin, les réseaux sociaux permettent d’accéder plus facilement aux informations que l’on recherche et sont de plus en plus utilisés.

Les médias sont très souvent regardés. Chaque soir, plusieurs chaînes présentent l’actualité à différents horaires en essayant d’avoir le plus d’audience possible. Si nous prenons l’exemple du journal de 20 heures de France 2, les présentateurs développent les grands titres en début de journal, et vers 20h15, abordent les sujets qui intéressent moins les téléspectateurs tentés de « zapper » vers la concurrence sur les autres chaînes qui proposent des courtes séries comme «Plus belle la vie»…

Lorsque nous écoutons des informations qui sont dites ou écrites, il faut faire preuve d’esprit critique. Il faut se questionner sur les informations données et réfléchir en confrontant les différentes médias et sources. Il faut se forger son avis personnel, avoir sa propre opinion. Parfois, l’opinion publique, quand elle s’exerce avec violence, peut influencer le pouvoir et ainsi fausser les règles de la démocratie ; on parle alors de tyrannie de l’opinion publique selon Yves-Charles Zarka.
Malheureusement, aujourd’hui, il faut s’interroger sur les propos tenus pas les médias car ils peuvent annoncer de nouvelles incomplètes.

Les médias sont parfois critiquables car ils peuvent donner de informations imprécises, juste pour attire le lecteur et faire le plus possible de chiffres d’affaires. Lorsque vient le temps de nous créer notre propre avis, nous sommes submergés d’informations diverses. Les informations peuvent venir de notre expérimentation directe (nos cinq sens), et d’ autre part, de notre expérimentation indirecte c’est-à-dire nos voisins, notre famille et dans la plupart des cas des médias. Notre cerveau prend alors en compte toutes ces informations et pense que tout ceci est la réalité. Mais vient alors une question importante qui est «Sommes-nous sûr que c’est bien la réalité, que les faits sont vérifiés?». Tous les sujets sur lesquels se forme notre opinion proviennent le plus souvent des médias.

Il est impératif de savoir ce qui se passe dans le monde et donc, de se fier à cette source intermédiaire. Mais malheureusement, nous ne savons pas, pour la plupart des cas si ce qui est dit est juste et vérifié. Et c’est donc ainsi que «profitent» les médias et que cela peut devenir grave car ils peuvent faire croire à la population tout et n’importe quoi.
Les médias sont donc capables de mobiliser l’opinion publique à des fins mercantiles.

Au final, les médias peuvent être critiquables car ils captent l’opinion publique, mais ils sont aussi importants car ils nous permettent de nous informer sur ce qu’il se passe dans le monde et ils peuvent aussi nous permettre de mieux le comprendre.

Sarah Foulquier

Article de Lise Junique

Comment les médias nous informent-ils ?
Un média a pour fonction d’informer les gens. Seulement un seul média ne peut pas assurer à lui tout seul la communication de tous les faits et de toutes les opinions. C’est pour cela qu’il existe une pluralité de médias qui se caractérisent chacun par un positionnement politique, un thème, un genre…

Il existe plusieurs types de médias, les réseaux sociaux, les journaux papiers, la radio, la télévision, et encore d’autres. On les consulte tous les jours pour s’informer, se documenter sur ce qui se passe partout dans le monde. Mais cependant, remettons nous souvent en cause les informations qu’ils nous donnent, réfléchissons nous à la façon dont ils les présentent et ce qu’il y a derrière ? Posons-nous régulièrement la question pour savoir pourquoi ils nous parlent de tel fait et pas d’un autre et pourquoi est-ce toujours les mêmes personnes interviewées ? Je vais essayer de répondre à ces questions très complexes et de vous faire comprendre en quoi les médias sont critiquables ? Comme le dit Zarka, les médias sont devenus un pouvoir, un très grand pouvoir.

Ils sont tous d’abord un support de référence pour se renseigner sur l’actualité. On estime qu’ils disent la vérité, et qu’ils rapportent les faits : qu’ils sont dignes de confiance. Seulement maintenant, ils ne s’intéressent plus à renseigner leur public mais plutôt à l’attirer. Ils ne s’intéressent plus à la profondeur ni à l’objectivité du sujet mais plutôt au scoop, au scandale. C’est pour cela qu’ils préfèrent copier plutôt que de se diversifier. Par exemple, les journaux de TF1 et France 2 sont pratiquement les mêmes exceptés le journaliste qui les présente. Cela ne veut pas dire pour autant qu’ils mentent, mais juste que les sujets sont traités de plus en plus superficiellement et les points de vue sont uniformisés. Pour attirer le plus de personnes possible, ils vont soigner la forme et mettre moins d’importance dans le fond. Par exemple, le journal de 20h sur TF1 est plus attrayant visuellement que le journal du Canard Enchainé : il y a des couleurs, ça bouge, il y a moins de texte à lire… Je trouve d’ailleurs qu’une phrase de Zarka résume assez bien tout ceci : «Ils deviennent un pouvoir lorsqu’ils se détournent de cette vocation initiale d’information et de critique pour devenir autoréférentiels, lorsqu’ils recherchent avant tout l’accroissement de leur audience. ».

Mais ce n’est pas tout, pour accroître leur audimat, les médias (principalement la télé), racontent aux gens « ce qu’ils veulent entendre ». Pour que les gens ne zappent pas sur une autre chaîne, ils donnent l’opinion qui conforte l’auditeur dans ses croyances. Prenons un exemple : le téléspectateur devant TF1 préfère qu’on lui dise que dans la banlieue il n’y a que de la violence car ça le réconforte dans ce qu’il croit et il pense ainsi avoir raison car les médias le lui confirment. Cependant, on ne lui a montré qu’un seul point de vue, alors TF1 l’a-t-il réellement informé ? Telle est la question !

En France, les médias ont omniprésents, mais nous ne les connaissons et ne les consultons pas tous. Nous les choisissons en fonction de nos sensibilités et de nos envies. Seulement les choix et les envies de chacun sont aussi guidés par les mêmes médias, en cela ils représentent un double pouvoir : ils influencent individuellement notre opinion, notre pensée et l’opinion publique, à l’influence à laquelle chacun est soumis. Et comme dit précédemment, ils préfèrent la reproduction de l’identique et donc ne présentent qu’une seule opinion. Tous ces éléments mènent à une tyrannie de l’opinion. Cette tyrannie de l’opinion est assez vicieuse car c’est une tyrannie sans tyran et on s’y soumet sans s’en rendre compte. Cette tyrannie se définit par le fait que l’opinion publique se « censure » et qu’une seule opinion est présente.

La deuxième partie de ce devoir va être consacrée à la véritable indépendance des médias, vis-à-vis principalement de l’argent. Pour ce faire il est important de placer les liens qui existent entre le client, le média et son financier. Dans le paragraphe précédent on a surtout parlé de la relation entre le lecteur/client/auditeur et le média ; quant à l’argent, les principaux fournisseurs des médias dépendent de la publicité et des ventes. La plupart d’entre eux appartiennent à de grands groupes industrielles : Bernard Arnault (propriétaire du groupe LVMH et l’homme le plus riche de France) est propriétaire du Parisien, des Echos et de Radio Classique. Deuxième exemple, le patron de Bouygues, Martin Bouygues est propriétaire de TF1, LCI et TMC. Il y a quelques médias indépendants tels que le Canard Enchaîné ou Fakir. Ainsi en 2015, le Parisien a censuré la couverture du film « Merci Patron » qui critiquait les méthodes de Bernard Arnault, patron du Parisien. De plus, avec la baisse des ventes de journaux, la publicité devient une grosse partie des revenus. En 2012, le groupe LVMH a refusé de faire de la publicité dans le journal Libération qui avait mis en couverture l’inscription « Casse toi riche c** », avec la photo du propriétaire de LVMH. Cette opération leur a coûté près de 500 000 euros. Les médias sont ainsi critiquables et sont parfois obligés de censurer certains articles en désaccord avec leur financier.

Finalement les médias remplissent-ils leur rôle qui est d’informer la population ?
Avant tout, les médias sont souvent dépendants de leur actionnaire ce qui les conduisent parfois à s’autocensurer. De plus, les médias sont aussi de plus en plus dans la recherche du scoop et moins dans la profondeur des sujets qu’ils abordent. Enfin, la tyrannie de l’opinion, qu’ils alimentent pour certains, est aussi le fruit de la faiblesse humaine qui a la paresse d’aller chercher plusieurs opinions. Donc, oui, je pense que les médias remplissent leur rôle malgré les nombreux obstacles qu’ils doivent franchir et les nombreux reproches que l’on peut leur faire.

Lise Junique

Article d’Emma Bonnard
En France, il existe plusieurs types de médias : tout d’abord la presse écrite (on y compte des journaux comme le Monde, le Figaro ou encore le Canard Enchaîné), il y a aussi les radios (on pourrait cette fois-ci citer France Inter ou France Info), puis la télévision (on compte dans les chaînes françaises les plus regardées TF1, France 2 ou encore Arte). Les réseaux sociaux peuvent aussi être considérés à leur manière comme un média plus moderne, récent, innovateur. Ces médias nous divertissent et surtout nous informent des actualités dans le monde, nous tiennent au courant, nous permettent également de mieux comprendre la société dans laquelle nous vivons.
Mais alors, en quoi ces médias sont-ils critiquables ? C’est la question à laquelle nous allons essayer de répondre aujourd’hui.

Tout d’abord, il faut savoir que les médias ont pour objectif principal d’obtenir l’audience la plus large possible afin de capter le plus de revenus, c’est donc en quelque sorte « la course à l’audience ». Le problème c’est qu’à cause de cette volonté d’amasser le plus de gens possible devant leurs programmes, les chaînes télévisées ne donnent aux gens que ce qu’ils souhaitent voir et ce qui donc leur assure un bon chiffre d’affaire (on peut le voir avec l’omniprésence du foot ou encore le développement du « sensationnalisme » sur nos écrans). Cela ne permet donc pas la mise en lumière, à la télévision, d’autres sports moins connus ou d’autres informations moins centrées sur les faits divers.

On pourrait ensuite reprocher aux médias leur manque d’honnêteté et de transparence vis-à-vis des informations/avis donnés sur des marques avec lesquelles ils ont des contrats. En effet, en France les groupes industriels « collaborent » beaucoup avec les médias et en détiennent une part importante. Afin donc de conserver ces contrats importants, les médias ont tendance à manquer d’objectivité quant à leur publicité.
On pourrait aussi leur reprocher leur manque de pluralisme. En effet, hormis sur les plateaux de débat, les médias ont tendance à ne pas faire connaître la pluralité des points de vue sur un sujet donné en choisissant systématiquement des experts idéologiquement proches à se prononcer sur ce même sujet.

Ensuite, il est vrai que les médias orientent l’opinion publique, fixent les modes de pensées de la société. Leur influence leur permet de nous orienter sur des choix politiques, économiques ou sociaux (lors des élections par exemple où des chaînes mettent certains candidats plus en avant que d’autres afin d’inciter les téléspectateurs à voter pour eux). Ces pourquoi, les citoyens ne doivent pas se laisser guider aveuglement par l’opinion des médias, mais se forger leur propre opinion personnelle et conserver leur esprit critique. Cependant, ce n’est pas pour autant qu’il faut voir cette influence comme quelque chose de linéaire ( médias sur société ) mais plutôt comme un ensemble d’interactions entre les médias, un contexte social et une pluralité d’acteurs.
Car oui, notre société influence aussi les médias !

Puis, les cas de scandales journalistiques, des cas assez rares où des journalistes ou médias ont fait preuve de fautes professionnelles en partageant des informations fausses ou du moins non certifiées (comme une erreur sur la mort d’une personnalité publique ou encore une information non vérifiée sur une grosse entreprise pouvant entraîner la chute de leur chiffre d’affaire). Or cela peut causer de lourds dégâts lorsque ces « fake news » sont relayées par des grandes chaînes, à haute réputation, en lesquelles les gens ont confiance.

On peut aussi brièvement aborder des cas de « silence médiatique », des cas où les médias n’ont pas relayés des faits considérés comme importants ( récemment on pourrait évoquer le cas de l’Amazonie qui brûlée pendant des mois avant que cela ne soit médiatisé ).

Au terme de notre analyse, il apparaît que les médias nous permettent de nous divertir, mais surtout de nous informer et de mieux comprendre ce qui nous entoure. Même si, comme de nombreux domaines, ils peuvent encore s’améliorer sur certains aspects, ils nous permettent d’affirmer notre liberté d’expression et d’opinion. Nous avons également la chance d’avoir des informations assez honnêtes contrairement à des pays comme la Chine où la presse est contrôlée par les politiques.
Ayant pris une place importante dans notre quotidien, sans eux, celui-ci serait sûrement bien plus compliqué.

Emma Bonnard

Article de Sarah ALI YAHIA

En quoi les médias sont-ils critiquables ?

La vérité des médias est-elle la vérité vraie ?
Les médias quelque soit le support (radio, presse, télévision…pour citer les principaux) ont pour objectif d’informer et d’apporter au public des informations objectives. Depuis maintenant quelques années, ils se sont pourtant détournés de leur fonction première.
Pour répondre à la problématique « en quoi les médias sont-ils critiquables », il convient dans un premier temps d’énumérer les points principaux qui répondent à celle-ci.
Tout d’abord, l’indépendance des médias disparaît de plus en plus, du terme quatrième pouvoir, et de l’uniformisation du traitement de l’actualité.

L’indépendance des médias est de moins en moins effective. Les principales chaines de télévision privées ont toujours appartenu à des grands groupes industriels (par exemple le groupe TF1 dont le principal actionnaire est le groupe industriel Bouygues ou encore le Groupe Canal+, propriété de Bolloré.) Quant à la presse écrite, face à la perte de ses lecteurs, elle a été contrainte à l’entrée dans son capital de grands groupes industriels (Le Point, L’Express, Le Monde…).

Le traitement de l’information n’est donc plus objectif et libre, les journalistes s’auto-censurent. Ils ne traitent pas de sujets qui peuvent aller à l’encontre des intérêts de leurs propriétaires. Mais aussi vis-à-vis de l’Etat, qui aide ces journaux financièrement. Il n’y a plus d’indépendance des médias. Par ailleurs, en ayant fait leur travail d’investigation et en rapportant au public des affaires qui touchaient le pouvoir exécutif, les médias ont gagné la confiance de la population. C’est pourquoi, on parle des médias comme du « quatrième pouvoir », car ils ont acquis une grande place dans la société. Ils ont un grand pouvoir probablement, le plus grand des pouvoirs, puisqu’ils jouent un très grand rôle dans l’orientation de l’opinion publique, par exemple. Pourtant aujourd’hui, les médias ne sont plus dans l’objectivité ou dans la diversification, mais dans la recherche constante de scoop pour augmenter leur audience. L’économie l’emporte sur l’information. Les sujets d’actualités sont vus sous le même angle, ce qui fait que le public sera orienté dans une certaine direction voulue par les médias. Ils conduisent à une limitation de l’esprit critique et démocratique.

Ceci s’explique par le fait que les médias se retrouvent dans une course effrénée, les informations doivent êtres disponibles très rapidement pour qu’ils soient les premiers à diffuser l’information, les faits ne sont même plus prouvés ou, dans le meilleur cas, à peine vérifiés, ce qui entraîne parfois la divulgation de fausses informations, reprises aussitôt par les autres médias sans aucune vérification. Ils sont devenus autoréférentiels.
Les médias conservent une place importante dans notre société. Toutefois, ce qui est regrettable, c’est qu’ils ne s’en servent plus pour éclairer l’opinion publique mais pour imposer leurs opinions.
Ils se sont donc éloignés de leur vocation initiale et sont par conséquent critiquables comme le dit Yves-Charles Zarka.

Sarah Ali Yahia

Article de DIDI YVES-LORICE

Depuis maintenant un certain moment, les médias occupent une place importante dans notre société. Les nombreuses affaires qui touchent le monde et la France permettent aux médias d’acquérir une certaine confiance aux yeux du public qui les regardent, écoutent et lisent. Mais d’autres personnes s’opposent aux idées de la presse alors : en quoi les médias sont-ils vraiment critiquables ?

Dans les pays occidentaux comme la France, il y a différents types de médias. Il y a les presses écrites, radios, télévisuels, web sont les principaux moyens d’acquisition de l’information pour la population. Ces différentes presses ont des méthodes différentes d’informer et leurs pertinences varient selon le statut de cette presse et la chaîne ou le journal.

Une bonne partie de la population s’informent grâce à la télévision, l’impact médiatique donner par celle-ci est très grand vu le nombre de personnes qui regardent les chaînes d’infos. Les informations données toucheront beaucoup plus de personnes comparé à d’autres médias moins regardés, lus et écoutés. Cela crée un effet de groupe dans notre société car l’information est donnée de sorte à faire entendre ceux que le téléspectateur veut entendre.

Dans le monde médiatique, certains médias sont rachetés par des entreprises, groupe ou encore milliardaires (TF1 racheté par Bouygues, Le Monde Xavier Niel et Daniel Kretinsky milliardaire, Canal plus par Vincent Bolloré milliardaire). Tout cela interdit la critique des affaires juridiques. De plus , il devient alors difficile pour le journaliste de dévoiler des affaires liées au propriétaire du journal. On parle alors d’autocensure et une dégradation de la qualité de l’information.

Le type d’information pose probléème: le choix systématique du scoop attire les téléspectateurs (lecteurs et auditeurs), c’est cette même information qui crée un effet de groupe « effet moutons » derrière l’information citée par les médias. Avec ceci s’ajoute la manipulation du spectateur avec la publicité et l’audimat. La presse en général constitue alors un pouvoir dans notre démocratie.

Comparer au pouvoir temporel que nous avons, les médias ne possèdent aucun contre-pouvoir et cela les amènent à devenir autoréférentiel. Au fil des années, la presse s’éloignent de plus en plus de leurs fonctions principales : informer et critiquer. Mais en quoi les médias sont devenus un quatrième pourvoir en France.

Dans notre démocratie nous avons plusieurs pourvoir qui forme les pouvoirs temporelle : le pouvoir exécutif, pouvoir législatif et pouvoir judiciaire. Mais le 4eme pouvoir a pris place dans la société Française. La presse est un pourvoir qui contrôle indirectement les trois autre pouvoir français en faisant pression sur l’actualité du gouvernement et de la vie culturelle, politique, juridique, législatif, économique du pays.

Les médias deviennent incontournables et omniprésents. Ils peuvent censurer sans que cela soit vraiment contesté. Notre démocratie voit donc une tyrannie s’installer peu à peu, celle de l’audimat comme le dit Yves-Charles Zarka. Si cela arrive, cette tyrannie s’exercera sans tyran mais juste menée par les médias. C’est pour cela que certaines personnes le dénoncent et demandent aux citoyens d’être vigilant et d’être critique. C’est un procédé qui consiste à s’auto questionner pour mieux comprendre la société dans laquelle nous vivons. L’esprit-critique permet de remarquer qu’aujourd’hui la démocratie est soumise aux médias.

Ce sont tous ces évènements qui détournent les médias de leurs principaux objectifs informer et critiquer. Cela remet en question l’importance d’un type de médias et confirme que les médias sont critiquables.


DIDI YVES-LORICE

Peu connu mais extrême…

Parkour ce nom ne vous dit rien ?
Et pourtant ce sport, né en région parisienne compte de plus en plus d’adeptes.

Vous me direz « Mais qu’est ce que le Parkour ?»

C’est un sport créé par David Belle en 1990 à Lisses en banlieue parisienne. Mais ce sport reste dans l’oubli jusqu’en 2001, où une équipe ( appelée yamakasi ) constituée de huit membres y compris David Belle, vont populariser ce sport grâce au film du même nom «Yamakasi ».

Ce sport, né du mixte entre de la gymnastique et de l’entrainement militaire, est une référence au parcours du combattant. Il consiste à franchir des obstacles grâce à des mouvements rapides et agiles.

Ce qui est bien avec ce sport c’est que l’on est est libre de le pratiquer quand bon nous semble, et où bon nous semble, même en dehors d’un gymnase. Evidemment c’est un sport dangereux et il ne faut en aucun cas se mettre à pratiquer ce sport dans la rue ( au début ), mais plutôt dans une salle et après quand vos premières techniques sont maîtrisées vous pouvez vous en donner à cœur joie ( tout en restant dans vos capacités ).

Cette discipline sera admise aux jeux olympiques de 2020 à vous de suivre ça avec plus ou moins d’intérêt.

Voici quelques techniques de base pour bien débuter.

  • Saut de chat: Plonger en avant avec élan, prendre appui avec les mains sur l’obstacle et se réceptionner sur les pieds derrière l’obstacle.
  • Dash: Franchissement d’un obstacle en balançant tout d’abord les deux pieds par-dessus l’objet en question. Les deux mains servent d’appui sur l’objet (table, muret, etc.) pour terminer le franchissement de l’obstacle.
  • Roulade: Lorsque la hauteur de chute est trop importante pour une réception simple, cette technique consiste à rouler sur la ligne diagonale du dos, dissipant ainsi l’énergie de la chute (à ne pas confondre avec la roulade droite de gymnastique)

Sources: wikipedia ; http://www.slate.fr/story/153353/sport-parkour-jeux-olympiques-jo

Site des images: https://christophetacchini.com/parkour/pk_docs_stopmotion.html

Gaspard Bonte

#1 Olympe de Gouges : une féministe à la révolution

Cet article est le premier d’une rubrique : « Les femmes qui ont marqué l’Histoire ». Chaque article sera l’occasion de connaître un peu mieux ou de découvrir une femme marquante de l’Histoire.

3 novembre 1793. La Terreur. Olympe de Gouges de son vrai nom Marie Gouze va être guillotinée sur la place actuelle de la Concorde à Paris. Avant de mourir, elle dit ceci « Enfants de la patrie, vous vengerez ma mort ». S’éteint alors, l’une des plus grande figure du féminisme français.

Marie est née le 7 mai 1948 à Montauban dans le Tarn et Garonne. Fille d’un mariage illégitime, elle n’est pas très instruite, ni riche.

En 1765, à l’âge de 17 ans, la très jeune Marie est mariée à un traiteur parisien, Louis-Yves Aubry, qui est de 30 ans son aîné. Quelques mois après son mariage, elle met au monde un fils : Pierre.

En 1766, son mari inculte et grossier meurt, emporté par une crue du Tarn. Elle ne se remariera jamais, pouvant ainsi garder sa liberté de publication ; car il faut savoir qu’à cette époque la femme n’a pas le droit de publier sans l’autorisation de son mari. Refusant de se faire appeler la veuve Aubry, elle décide de changer de nom et devient Olympe de Gouges !

Elle part alors de son Occitanie natale pour venir s’installer à Paris, en compagnie de son fils et de son amant, Jacques Biétrix de Rozières (un riche entrepreneur qu’elle refusa d’épouser, estimant que le mariage était « le tombeau de la confiance et de l’amour »), pour se lancer dans une carrière littéraire. Grâce à l’argent de son amant, elle mène un train de vie bourgeois. Considérée comme inculte, elle est exclue de la société. Cependant, très autodidacte, elle commence à fréquenter les milieux politiques et les personnes de bonne naissance.

Olympe commença alors à s’émanciper et à se faire connaitre. Elle devient une fervente activiste dans la quête de l’abolition de l’esclavage et de l’égalité des sexes. Elle écrit de nombreux romans et pièces de théâtre. Très critiquée pour ces écrits en contradiction avec la loi, elle devient le porte-parole de l’égalité homme-femme. Elle sera aussi la seule femme citée dans la « Liste des hommes courageux qui ont plaidé ou agi pour l’abolition de la Traite des Noirs », de 1808.

Véritable politicienne, Olympe était aussi une femme en avance sur son temps : en 1788, elle écrit une brochure politique où elle expose des idées avant-gardistes. Elle y propose la création d’une assistance sociale, de refuges pour enfants d’ouvriers ou encore de tribunaux populaires.

Mais c’est en 1791, qu’Olympe frappe le plus fort, en écrivant la « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne », en se basant sur la « Déclaration des droit de l’homme et du citoyen ». Dans cette déclaration elle dénonce l’inexistence de la femme dans les projets de liberté et d’égalité de la Révolution. Elle expose ses idées en dix-sept articles, le premier étant : « la femme naît et demeure égale à l’homme en droits », et le plus célèbre, l’article dix : « Les femmes ont le droit de monter à l’échafaud. Elles doivent avoir également celui de monter à la tribune. », que je trouve très juste et très bien formulé.

Mais en 1793, elle court à sa perte, en placardant dans les rues de Paris, son texte intitulé : « Les trois urnes », où elle critique Marat et Robespierre, deux personnes incontournables de la Révolution. Pour la première fois de sa vie, on la considère à l’égal d’un homme en la jugeant. La sentence est irrévocable : elle sera guillotinée. Sentant sa fin proche, elle dit ceci dans son testament : « Je lègue mon cœur à La Patrie, ma probité aux hommes, ils en ont besoin. Mon âme aux femmes, je ne leur fais pas un don d’indifférence. »

Ah Olympe ! Quelle femme meurt avec toi !

Sources : Wikipedia et pressbooks

Lise Junique

Entrez dans le monde de Paris Manga…

Le week-end du 5 et 6 octobre 2019, à Porte de Versailles se déroulait l’événement pour tout « otaku » qui se respecte : Paris Manga.

Ce salon ayant lieu 2 fois par an, il a célébré sa 28ème édition. Un rendez-vous culte pour tous les fans de mangas et de cosplays. Vous pouviez y rencontrer vos personnages préférés d’animés, de séries ou de films ; mais aussi des dessinateurs, auteurs et acteurs. Cette année Paris Manga a eu notamment la chance d’accueillir James et Oliver Phelps qui ont joué les frères Weasley dans Harry Potter, et le créateur du manga Détective Conan, Kenji Kodama.

De nombreux exposants étaient présents pour vous vendre de nombreux gadgets, de la nourriture et vous faire découvrir les dernières nouveautés proposées par les éditeurs de mangas et d’animés.

Vous pouviez tester de nombreuses recettes telles qu’un takoyaki ( boulette de poulpe japonaise), des gyosas (raviolis asiatiques) ou même des onigiris ( en cas , casse-croûte à base de riz et d’algues nori)…

Fan de Kpop ? De nombreux stands étaient présents pour vous proposer des vêtements, porte-clés, bijoux à l’effigie de vos groupes préférés.

Fan de mangas ? Retrouvez des stands de cosplays afin de ressembler à votre personnage préféré, de posters, de peluches, de gadgets…

Si ça vous intéresse, la 29ème édition se déroulera les 7 et 8 mars 2020 à Porte de Versailles !

Pour plus d’information, rendez vous sur le site officiel de La Paris Manga.

Source photo 1 : coyote mag

Source photo 2 : sortiraparis

Lise Junique et Charlotte Gourdin-Sesostris

La photo de la semaine

C’est ce quotidien qui la veille à 20h40 a sorti ce scoop de la fin de la cavale de Xavier Dupont de Ligonnès, accusé d’avoir tué en avril 2011 sa femme et ses quatre enfants.

La rédaction du Parisien s’est autorisée ce titre sans point d’interrogation car elle avait cinq sources soit-disant sûres qui confirmaient l’arrestation de ce dernier à Glasgow par la police écossaise et l’assurance que c’était bien lui, empreintes digitales à l’appui.

Mais cette Une dès le samedi midi est devenue obsolète car la police écossaise a confirmé la méprise: l’homme en garde à vue n’était absolument pas Xavier Dupont de Ligonnès. D’autres médias comme Le Monde ont relayé cette information « incorrecte » sur leur site et ont publié, comme Le Parisien, une sorte de mea culpa en expliquant chronologiquement le mécanisme de cet emballement médiatique.

Céleste Batteur

Une nouvelle rubrique: le monde des abysses.

Bonjour à tous,

Si vous êtes sur cette rubrique, c’est soit que vous vous intéressez aux océans ou phénomènes des abysses, soit que vous êtes tombés dessus par hasard. Mais! Ne partez pas, car je suis sûr que même si vous ne trouvez pas le sujet intéressant, mes articles sauront vous donner le goût de l’exploration, de la découverte des phénomènes mystérieux des océans, voire des espèces qui y vivent.

Je veillerais à ce qu’un article soit posté au moins tous les 15 jours, qu’il soit rédigé par moi-même ou par un autre membre de la classe média.

Prochainement sur le blog… des articles sur des mondes méconnus…

A très bientôt…

Alexandre Compain

Les féminicides ne sont pas des faits divers.

Les féminicides ne sont pas des faits divers

Depuis le début de cette année 2019, 109 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint (à l’heure où j’écris cette introduction, le nombre est 109 mais à l’heure où vous lirez cet article, il y en aura peut-être plus).

Illustration provenant du média Simone

Au début de l’année, le nombre de femmes tuées avait été dissimulé dans les faits divers et il a fallu attendre 74 féminicides pour que les médias réagissent enfin et qu’on en parle en dehors d’une phrase dans une petite case. En France en moyenne, ce sont tous les trois jours qu’une femme meurt tuée par son conjoint ou ex-conjoint.
Le terme féminicide est un nouveau mot que certains ignorent encore. Le féminicide est par définition le meurtre d’une ou de plusieurs femmes, tuées par leur conjoint ou ex-conjoint. En 2018, 121 féminicides ont été recensés en France. Et vu le nombre qui augmente rapidement, 2019 à des risques de dépasser ce nombre.

Les féminicides touchent tous types de femmes : 98ème féminicide. Le 28 août 2019, Sarah âgée de 30 ans a été abattue d’une balle d’un fusil de chasse par son ex-conjoint. Elle était mère de 3 enfants. L’homme a été interpellé et a été condamné pour homicide volontaire de son ex-conjointe. Le 103ème féminicide a eu lieu le 8 septembre 2019, une femme anonyme âgée de 76 ans a été abattue à coups de merlin, outil pour fendre le bois, par son mari de 82 ans. L’homme a été interné en hôpital psychiatrique pour un constat de son état mental. Le 107ème féminicide daté du 10 septembre 2019, Audrey âgée de 27 ans, étudiante en médecine a été mortellement poignardée à 14 reprises par son ex-petit ami de 32 ans. Un voisin aurait appelé la police après avoir entendu une violente dispute et après avoir vu un homme s’enfuir. L’homme avait déjà été interpellé pour des faits de violence.

La plupart des femmes assassinées subissaient des violences conjugales.
En France, la violence conjugale a lieu dans un foyer sur 10 recensé.
Les violences conjugales ne commencent pas à la première gifle. Elles se divisent en plusieurs violences : violences psychologiques, verbales, physiques et sexuelles. Hélène Bidard, aidée de l’association ‘’En avant toutes’’, a créé le violentomètre, un outil pour lutter contre les violences faites aux jeunes femmes. Il relate plusieurs actes du plus positif (le respect de la personne et de ses choix) au plus négatif (le viol, les coups et la mort). Il est distribué dans certains collèges/lycées à la demande. Si vous êtes témoin ou victime de violence conjugale, une ligne d’appel gratuite à été mise en place, le 3919.

Parlons aussi de la ‘’technique du point noir’’, une astuce britannique qui permet de faire passer le message de la violence par la victime à des gens susceptibles de l’aider. La victime marque sa paume d’un point noir et peux ouvrir discrètement la main comme appel d’aide aux personnes alentour, à l’insu du conjoint violent.

Illustration tirée de l’Instagram de Fanny Vella.


Pour conclure, je dirais que la prévention de la violence n’est pas assez mise en avant dans la société. Pour éviter ces féminicides, je pense que des cours de sensibilisation à la violence devraient être mise en place. Cet article dénonce la violence faite aux femmes. L’Etat doit réagir, prendre des décisions courageuses… Ces crimes ne sont pas des fatalités, ils ne rentrent dans aucune logique. Nous devons tous et toutes les combattre et les dénoncer. Ce combat doit être national. Sinon tout va y perdre et surtout les femmes. Femmes de toute la France unissez-vous !!!

Remarque : pour les personnes qui se demandent pourquoi on ne parle pas non plus de la violence faite aux hommes, la moyenne annuelle des homicides de ses 5 dernières années se situe entre 16 et 28 hommes tués par leurs conjointes, soit un homme tué tous les 17 jours. La plupart des cas étudiés révèlent que les auteures de ces homicides subissaient de la violence de la part de la victime.

Flore Henrion

Le Manga de la semaine

#2 Sakurasou

Vous l’aurez compris, chaque semaine je vous parlerai d’un manga et anime que je vous conseillerai et qui n’ai pas un manga que tout le monde connaît comme One Piece ou Dragon Ball. Aujourd’hui, quand des non-connaisseurs parlent de manga, on pense à la BD japonaise où l’on voit que de la violence, mais le développement du manga a permis une diversification du genre et le manga n’est pas rempli que de violence mais aussi d’amour, de tristesse, de joie, etc…

Donc le manga que j’ai choisi de vous présenter aujourd’hui est à la base un light novel (roman japonais) qui a également été adapté en anime : il s’appelle Sakurasou No Pet No Kanojo ou plus simplement Sakurasou.

Le manga commence en avril 2012, et regroupe 8 tomes et cette fois vise un public Shojo (jeunes filles), même si les garçons peuvent évidemment regarder, et est placé dans les catégories Comédie, Drame, Romance, Ecole et Tranche de vie.

 Comme la plupart des manga que je présenterai, c’est la version anime qui fera son petit succès. L’anime a été réalisé par J.C.Staff qui a également produit Konosuba ou DanMachi que je vous présenterai sûrement.

Passons au résumé:

         Kanda Sorata est un lycéen de 16 ans qui vit à Sakurasou, un dortoir spécialisé pour des élèves très particuliers alors qu’il est vraiment banal, et son but est de quitter ce dortoir vraiment spécial. Un jour, une nouvelle fille rejoint le dortoir Shiina Mashiro, une fille talentueuse dans l’art et est venue au Japon pour son manga. Totalement banal au départ on se rend compte que Shiina est incapable de prendre soin d’elle: elle ne range pas sa chambre, n’arrive pas à s’habiller et n’arrive pas à gérer les tâches quotidiennes. Kanda restera donc au dortoir et devra gérer Shiina dans son projet de mangaka mais les problèmes ne s’arrêtent pas là.

On peut regarder Sakurasou sur Dailymotion (c’est la seul source en France) et dure 24 épisodes : cela se regarde en 1 semaine environ ce qui est un peu long pour un animé de ce type. L’animation est propre et colorée et les œuvres des étudiants d’art sont magnifiques, un opening qui collent bien à l’univers avec des scènes humoristiques et une musique sympathique, et les OST sont bien mais sans plus.

Les personnages sont ceux que l’on retrouve souvent dans ce type de manga même si Shiina est un peu plus original, mais sachez que les personnages ne sont pas iconiques même s’ils m’ont parfois fait bien rigoler je l’avoue.

Ce manga n’est pas, encore une fois, un classique de l’animation japonaise mais ce n’est pas le but recherché. Sakurasou est un manga drôle qui transmet des sentiments comme la joie, le rire mais parfois aussi la tristesse et la frustration. Je le conseille toujours aux personnes qui débutent les animés ou ceux en recherche de petits manga à regarder.

Source: Wikipedia.org  Fandom.com  Youtube.com       

Baptiste L.

   

Un grand homme mais pas que …

C’est avec une immense émotion que les français ont pleuré la mort du grand homme qu’était Jacques Chirac ce 26 septembre 2019.

Deux mandats de président de la République, deux passages à Matignon, plusieurs ministères, un mandat à la mairie de Paris et une vie politique débordante, Jacques Chirac a marqué les esprits.

J. Chirac « aimait la France », était « un fabuleux président », «il respirait le pays, il en était le reflet » : les compliments furent nombreux. De nombreuses décisions ont fait de lui un homme aimé des Français : soutien apporté à Simone Veil pour la légalisation de l’IVG, reconnaissance de la responsabilité de la France sous l’Occupation, suppression du service militaire obligatoire…

Cependant, malgré douze années passées à la présidence de la République, il n’était pas un citoyen modèle. Entre les emplois fictifs, les valises de billets en Afrique, les barbouzeries…

Il restera dans l’Histoire comme le premier ex-chef d’État à avoir été condamné par la justice pour « détournement de fonds publics ». Ces affaires impliquaient des mairies, conseils régionaux ou conseils généraux dirigés par des proches. Ces collectivités prenaient en charge des rémunérations de personnes dont l’emploi était fictif. Près de 481 emplois ont été détectés comme suspects à l’Hôtel de Ville, du temps des mandats de Jacques Chirac. Seuls 19 emplois fictifs seront finalement rattachés à l’ancien maire.

A ces affaires, il faut ajouter les collecteurs de fonds qui transportaient des valises pleines d’argent en toute illégalité. Parmi eux, Jean-Claude Méry,  membre du comité central du RPR et promoteur immobilier de son état.

Défendu par Jean Veil, il sera finalement condamné à deux ans de prison avec sursis pour « abus de confiance », « détournement de fonds publics » et « prise illégale d’intérêts ».

Jacques Chirac fut donc un Grand homme, du moins post mortem, dans le cœur des français, bien que de son vivant il ne mériterait sûrement pas le titre de citoyen modèle.

Quoi qu’il en soit, on retiendra de lui sa sincérité et sa proximité avec les Français : il aimait la France, était aimé en retour et c’est essentiellement pour cela qu’il est aujourd’hui pleuré.

Sources: le démotivateur, le Figaro, le Monde, l’Express, 20 minutes

Jasmine Mekki