Ainsi se termine cette cinquième année de la classe médias du lycée Montaigne. Les thèmes abordés dans les articles publiés ont été riches et nombreux.
Une nouvelle rubrique est venue s’ajouter aux autres : Connaissez vous ? Les élèves ont aussi bien écrit sur l’actualité que sur les sciences, la musique ou les livres… La classe de seconde 3 a découvert le Sénat et France Télévisions et est allée voir le film « Pentagon Papers ».
Des rencontres ont ponctué l’année et ont donné lieu à des échanges enrichissants et chaleureux : Sylvie Robert, Serge Moati, Germain Dagognet. L’année s’est terminée par une soirée médias dont le thème était : « le journaliste et le politique : un conflit d’intérêts ? »
Nous remercions les internautes de nous avoir suivi et espérons les revoir l’année scolaire prochaine avec de nouveaux journalistes, un nouveau thème : les fake news et un nouveau parrain Daniel Schneidermann.
Gardez les yeux grand ouverts ! ….
Le Lycée Montaigne récompensé…
Le 28 juin 2018, vers 20 h 30, Marie-Antonia Humbert, infirmière du lycée Montaigne, Séraphin Muller et Célian Opigez, élèves de seconde 7, ont reçu des mains d’Edouard Philippe, Premier ministre, la médaille de bronze pour acte de courage et de dévouement.
Edouard Philippe a insisté avant tout sur le courage et le sang-froid des trois personnes récompensées. Par pudeur et respect pour la victime, il n’est pas détaillé plus précisément ce qu’il s’est passé. C’est aussi pour éviter à ceux qui ont vécu cette terrible situation, de près ou de loin, de se remémorer l’horreur du moment.
L’autre chose, qui a marqué cette soirée, c’est le lieu : l’Hôtel de Matignon. Car ce n’est pas dans une simple salle des fêtes que les récompenses furent remises par Monsieur Édouard Philippe, Premier ministre, mais dans la salle du Conseil de Matignon. C’est dans cette même salle où se réunissait le conseil des ministres avant 1958. Cette situation est d’autant plus marquante quand on mentionne le discours du Premier ministre. Ce discours fut teinté d’une solennité certaine, mais aussi d’un humour, pas toujours volontaire, mais assurément bien pensé. Cette cérémonie, dans ce lieu, amène à une autre chose qui a aussi marqué assurément l’assistance, c’est la singularité du moment vécu. En effet, je n’aurai jamais osé rêver, en tant que politicien amateur que je suis, me retrouver là, en costume cravate, avec mes camarades de classe. Un verre de jus d’orange ou d’ananas à la main, à deux mètres du deuxième personnage de l’Etat. De plus, en train de débattre vigoureusement de la réforme constitutionnelle et d’un éventuel projet de VIe république.
Même, si cette dernière information est peut-être légèrement fantasmée, cette cérémonie fut une magnifique conclusion à cette année. Cette cérémonie réussit même — à en voir le sourire arborée par chacun — à faire oublier les querelles qui ont pu gangrener l’ambiance de la classe. Et ceux même si au fond de nous, nous avions aimé éviter le drame qui a précédé cette cérémonie.
Grégoire Perrot (Elève de 2nde 7)