La Louve, premier supermarché coopératif et participatif à Paris

attachment-1La Louve est un supermarché parisien, son ouverture est prévue pour fin novembre 2016.  Il est situé 116 rue des Poissonniers, dans le 18 ème arrondissement de Paris, au cœur du quartier de la Goutte d’Or. C’est le premier supermarché qui fait coopérer et participer ses clients.

Le principe est simple: les clients ayant investi 100€ dans le projet, doivent effectuer 3h de travail consécutives tous les mois pour pouvoir faire leurs courses (caisse, stock, nettoyage…). Les produits proposés sont de très bonne qualité, souvent bio, locaux, et sont surtout entre 15 et 40% moins cher que dans les autres commerces, garantissant toutefois un prix juste aux producteurs.

Cette collaboration permet d’éviter tous les frais de publicité liés au recrutement et les frais de personnels sont minimes, seulement moins d’une dizaine de salariés travaillent à La Louve.

 La Louve est un projet initié en 2010 par deux américains, Tom Boothe et Brian Horihan, domiciliés à Paris. Ils se sont inspirés du « Park Slope Food Coop » créé à Brooklyn il y a 40 ans. Celui-ci cartonne : les demandes de collaboration ont été mises sur liste d’attente puis saturées très rapidement car elles étaient trop nombreuses. D’après une new yorkaise, la file d’attente le week-end peut atteindre 40 minutes.

attachmentSi La Louve s’était contentée des donateurs particuliers, jamais le projet n’aurait fonctionné. Heureusement, de grandes fondations telle que Macif, accorde des grandes sommes d’argent. Puis France Active, La Banque Postale, la Région Ile-de-France, la ville de Paris ainsi que la Mairie du 18ème arrondissement de Paris ont versé des subventions.

Ainsi, des familles modestes de l’arrondissement pourront consommer des produits de qualité pas chers. Ce nouveau concept permettra aussi probablement une mixité sociale puisque les cadres comme les personnes aux salaires modestes viendront travailler ensemble dans un supermarché. De plus, ils seront tous réunis en assemblée puisque la mise en vente d’un produit est votée par tous les coopérateurs.

Pour l’instant, les créateurs de La Louve ne souhaitent pas ouvrir d’autres coopératives ; cependant, en France, de nouveaux concepts s’y sont déjà inspirés.

Alice Franck

Une Grande cuisine pour de petits budgets

Le Comptoir, une entreprise qui sort de l’ordinaire.

le-comptoir-de-relais Pouvoir manger une daube de joue de boeuf marinée dans une sauce et
petits légumes pour seulement 16 euros ? C’est l’entreprise exceptionnelle
qu’a mis en place le chef étoilé Yves Camdeborde.
La « Bistronomie », un terme souvent utilisé par les journalistes et les
critiques pour désigner un cuisine de qualité pour un prix très
raisonnable. Ce phénomène se répand et il détient déjà son représentant  :
Le Comptoir. Situé au 5 Carrefour de l’Odéon dans le 6 ème arrondissement
de Paris, à quelques rues du jardin du Luxembourg, le Comptoir du Relais
est un bistrot réputé car ce n’est pas en regardant la carte qui contient
des plats de grande cuisine, que l’on peut deviner leur prix.

Yves Camdeborde né le 7 décembre 1964 à Pau, se lance dans la cuisine
dès ses 14 ans et est l’un des fondateurs de la cuisine de bistrot et
les journalistes et critiques définissent sa cuisine comme de la
« bistronomie ». En 1992, il ouvre le restaurant la Régalade dans le
quatorzième arrondissement de Paris dans lequel il adoptera cette
nouvelle forme de cuisine qu’est la bistronomie. En 2005, il rachète
l’hôtel du quartier de l’Odéon où il ouvre le Comptoir du Relais, il fut
aussi jury de l’émission MasterChef dans laquelle il participera pendant
quatre saisons. Enfin il fut choisi au printemps 2016 par la compagnie
Air France pour composer les menus de la classe business pendant six
mois.

SONY DSCCe petit restaurant bistrot faisait parler de lui, alors on est allé
tester : un vendredi midi en période scolaire : première chose qu’il
faut savoir, le restaurant n’ouvre qu’a 12h pile en aucun cas avant.
Environ 40 couverts sont proposés (20 à l’intérieur et 20 à l’extérieur)
et nous vous conseillons de prendre un dizaine de minutes d’avance pour
pouvoir être placé a l’intérieur. Le midi est synonyme d' »entre-deux » le
midi c’est une cuisine  pour les touristes et étudiants de
passage dans l’esprit du quartier et ce que l’on pourrait qualifier de
métamorphose s’établit ensuite pour un transfert vers l’ambiance du soir.

Il faut souvent des mois d’attente pour obtenir une table car tous les
soirs sont complets au Comptoir. Ce sont donc les vingt deux tables qui
se transforment donc en neuf nouvelles napées blanches. C’est donc aussi
la carte qui change pour des propositions bien plus gastronomiques comme
une soupe de ciboulette gingembre accompagnée d’une gougère au parmesan
ou bien poularde de chez Monsieur Duplantier rôtie au beurre Maître d’Hôtel,
purée de carottes au foin et coing.

Revenons au midi où nous sommes allés : nous avons donc commandé  une
Daube de joue de bœuf en sauce accompagnée de légumes poêlés ainsi
qu’une salade niçoise. Dans ce restaurant assez « cosy » et convivial, le
menu comporte salades, viandes et poissons, il y en a donc pour tous
les goûts. Quelques mises en bouche et entrées ainsi qu’un assez large
choix de desserts comme un Paris Brest et sa boule de glace caramel mais
aussi le traditionnel café gourmand, et le tout pour 52,50 euros.

De la grande cuisine, un prix raisonnable, un bistrot très bien placé,
le tout dans une ambiance conviviale, 30 min au four et cela nous donne
Le Comptoir !

Mathis Bleu

Bio, c’est bon…

angeleLa Guinguette d’Angèle est un service traiteur bio, vegan, détox, et sans gluten. Elle est située à Paris, dans le 1er arrondissement, à côté des Halles, rue Coquillière, mais tous les produits sont conçus dans un atelier rue Daguerre, par Angèle Ferreux-Maeght  et d’autres chefs cuisinières et pâtissières spécialisées. La Guinguette d’Angèle propose également un service événementiel, qui a déjà été sollicité par H&M, APC, Isabel Marrant, Jo Malone et d’autres marques.

Qui est Angèle Ferreux-Maeght ?

Angèle est une jeune chef, spécialisée dans la cuisine diététique. Elle avait 25 ans lorsqu’elle a créée, seule, la Guinguette d’Angèle. Elle est l’arrière-petite-fille d’Aimé Maeght, un grand marchand d’art. Elle a fréquenté l’école Alsacienne toute sa scolarité puis, à 17 ans, a décidé de faire sa Terminale à San Francisco pour passer son bac. Elle finit par voyager au Brésil, en Australie, et découvre son amour pour la cuisine détox, le bio, les saveurs, tout ce qu’elle mettra en priorité dans sa cuisine.

gateauC’est en 2013 qu’elle inaugure sa Guinguette qui fait fureur à Paris, car Angèle est une des initiatrices de la mode « glutenfree ». Sa production se fait à Denfert-Rochereau où elle profite d’un mini-potager entre la maison de sa mère et son atelier; c’est là qu’elle fait pousser ses fleurs comestibles, signature de sa cuisine. En effet, ses créations attirent l’œil également, grâce à son goût prononcé pour la présentation et le raffinement. Son livre de recettes « Délicieusement green », sorti l’année dernière confirme son attachement à l’esthétique des choses.

angele2D’autre part, la Guinguette d’Angèle propose des lunchboxs à 7€ – donc un prix abordable pour tout le monde – réalisées avec des produits frais et locaux.

On peut également consulter la présentation de sa guinguette en ligne : http://laguinguettedangele.com/

Alice Franck

Gaspillage alimentaire : des chiffres accablants

photo-gaspillage-alimentaire-a-voirDimanche 16 octobre, journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire.

Depuis quelques années, les gouvernements de la planète s’intéressent à la lutte contre le gaspillage alimentaire. Certains pays votent même des lois, comme la France qui a pour objectif de diviser par deux les quantités d’aliments jetées. Cet excès pose un grave problème humain mais aussi économique sur toute la planète. Mais les chiffres dans tout ça ? Faisons un petit récapitulatif qui fait froid dans le dos.

Dans le monde, 1,3 milliard de tonnes de nourriture sont jetées ou perdues chaque année, ce qui correspond à un tiers des aliments produits sur la planète. Rien qu’avec les déchets de l’Europe, on pourrait nourrir 1 milliard d’habitants, soit l’intégralité des personnes qui souffrent de malnutrition dans le monde (source : FAO).

Observons la France de plus près…

Les pertes sont de 2.3 millions de tonnes dans la distribution (supermarchés, épiceries…), de 1.6 million dans la restauration et de 5.2 millions dans les foyers.

Au total : 9 millions de tonnes, si l’on additionne la distribution, la restauration et les foyers. Et encore, nous n’avons pas compté les pertes liées à la production agricole, la transformation et le conditionnement des produits dans les industries agroalimentaires. (source : Global Gâchis)

Dans les foyers français, les pertes reviennent à 38 kg de nourriture consommable chaque seconde !

Malheureusement, le gaspillage ne se limite pas qu’aux aliments non consommés ou même pas déballés. Il y a aussi le gâchis de l’eau nécessaire à la fabrication des produits. Par exemple, chaque baguette de pain jetée à la poubelle correspond à une baignoire entièrement remplie d’eau.

Ce gaspillage entraîne des problèmes économiques (l’argent utilisé pour les aliments jetés est gâché) mais aussi des problèmes moraux : tous ces chiffres ne peuvent pas nous laisser indifférent sachant qu’une personne sur six souffre de malnutrition et qu’en 2009, 3 millions de français ont eu recours à une aide alimentaire.

Cependant, la conséquence la plus grave sur le long terme si l’on ne change rien, c’est le problème environnemental. Avant que l’aliment n’arrive dans notre frigo, il passe par un cycle de production, de transformation, de conditionnement et de transport qui entraîne d’importantes émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique. Il y a aussi la pollution des sols et des eaux…

Comment réduire notre gaspillage ? Comment lutter ?

photo-2-gueules-cassseesCertains gestes sont tout bêtes, mais il faut les intégrer dans notre quotidien. Comme demander des doggy bags quand on va au restaurant ou encore ne pas acheter des fruits ou des légumes s’ils ne sont « pas beaux » (voir l’association « les Gueules Cassées » : elle promeut les produits que les consommateurs n’achètent pas parce qu’ils ont des légers défauts esthétiques). Faire du compost pour recycler, acheter en vrac pour choisir ses quantités en fonction de ses besoins et limiter les emballages plastiques inutiles. Faire des plats avec les restes pour ne pas les jeter, regarder la date limite de consommations des produits périssables pour les manger avant la date de péremption…

Nous pouvons aussi essayer d’acheter sur des circuits courts pour valoriser l’agriculture locale, et sensibiliser les enfants dès le plus jeune âge.

Des associations aident aussi pour la lutte contre le gaspillage comme par exemple le Secours Populaire qui collecte les surproductions de fruits et légumes auprès des coopératives agricoles et qui les distribue à des populations qui n’y avaient pas accès à cause des prix trop élevés.

Depuis la loi de février 2016, les supermarchés de plus de 400 m2 sont obligés de céder leurs invendus alimentaires à l’association de leur choix. Chaque citoyen pouvant créer une association (il suffit de déposer ses statuts à la préfecture afin d’obtenir une habilitation), il peut ensuite s’adresser à l’enseigne de son choix, afin que celle-ci lui remette les invendus pour une distribution le soir même.

Cet appel à la responsabilité des citoyens déclenche une prise de conscience progressive des habitants de la planète

Cependant la route est encore longue et les mots de Victor Hugo ont un reflet de vérité : «Rien n’arrête une idée dont le temps est venu».

Lilou Mayaux-Barbéro

Ma vie de végétarienne…

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 Bien que journaliste sur ce blog rendant compte de thèmes d’actualité, certaines choses rythment ma vie et l’une d’entre elles est le fait que je sois végétarienne. Cet article va vous paraître peut être ennuyeux car je vais parler d’une journée ordinaire dans la peau d’une personne rétive aux aliments d’origine animale.

Ma journée commence habituellement à 6h30 du matin où je me lève, fait ma toilette, déjeune, etc….. Elle prend une tournure un peu plus mouvementée lors du repas du midi au lycée où l’on passe devant le personnel de cantine pour choisir son plat. Là j’ai le droit à toutes les réactions de surprise car je dis que je suis végétarienne (je précise que je ne suis pas végétalienne, ce qui est autre chose). Ces réactions sont parfois un peu dépassées mais je fais profil bas. Après vient la tentation de voir mes amis savourer leur filet de colin ou leur côtelette d’agneau mais le fait de repenser à la vie dure de ces animaux, me redonne courage et j’arrive à surmonter. Au moment du dîner, j’ai le droit aux rires et questionnements de toute ma famille, ce qui me met souvent mal à l’aise.

Après le récit d’une journée banale, je souhaiterai approfondir le sujet et vous expliquer les raisons de mon choix. Le nombre de végétariens et végétaliens augmente petit à petit. Le problème des études d’aujourd’hui est que beaucoup de personnes se prennent pour des végétariens mais consomment de temps en temps de la viande ou du poisson. Les seuls chiffres donnés sont un à deux millions de végétariens en France. La méfiance à l’égard des abattoirs aujourd’hui et le rapport entre l’homme et l’animal ont évolué, la population mondiale s’est rendue compte de la souffrance des animaux mais peu de monde y remédie.

Mais pourquoi une telle prise de conscience ?

La raison est simple : les images, les vidéos et témoignages sont assez parlants pour nous convaincre de la violence gratuite faites à ces animaux. Des documentaires choquants et poignants comme Earthlings ou même des simples reportages de l’émission Envoyé Spécial ont suffi à nous faire ouvrir les yeux. Le fait que des vaches laitières soient enfermées dans des cages et meurent à 4 ans est choquant. Les publicitaires soignent les images pour pousser les consommateurs à manger de la viande. Les veaux sont, très jeunes, arrachés à leur mère et sont bourrés de produits pharmaceutiques pour arrêter leur croissance. Les porcs sont maltraités et pratiquent le cannibalisme entre eux. Les canards sont gavés, les poulets et poussins traités à la chaîne comme de vulgaires paquets de lait. Le scandale de la viande de cheval a même coupé l’appétit des consommateurs et ces derniers s’en méfient.

Les autres raisons sont multiples et poussent des anciens omnivores à couper tout lien avec la viande et le poisson, en fait, à ne plus laisser de cadavres dans leurs assiettes.

L’Association Américaine de Diététique a prouvé les bienfaits du végétalisme et son impact positif sur la santé. Elle dit que des maladies peuvent être traitées comme le cancer, les maladies liées au cœur, l’obésité, les cardiopathies ischémiques, l’hypercholestérolémie, l’hypertension. C’est pour cela que pour un sportif (et cela a marché pour moi), le cœur est en meilleur santé et il aura de meilleurs capacités physiques pour la course à pied par exemple. Une étude scientifique récente démontre que les viandes rouges sont cancérigènes. Pour les femmes, une réduction de cellulite a été remarquée et une perte de poids pour les hommes aussi.

Les autres raisons invoquées seraient de participer à la réduction de la faim dans le monde, la violence simple faite aux animaux (certains s’indignent du fait que l’homme se croit supérieur aux autres êtres vivants) et selon un rapport de 2006 publié par l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’élevage serait responsable de 18% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Il existe maintenant des restaurants spécialisés, des magasins et même des fêtes pour les végétariens pour vous redonner courage. Si vous êtes un addict de la viande, vous trouverez votre bonheur autre part.

Le chemin reste encore long vers une prise de conscience globale du mauvais sort infligé aux animaux .

Amira Oudi

 

La nourriture bio est ce vraiment bi(o)en ?

bioLa nouvelle tendance n’est pas au rayon vêtements ou bijoux mais plutôt dans vos assiettes, eh oui bio c’est manger bien mais c’est surtout manger plus cher ! Enfin c’est ce qu’on dit. La nourriture bio est-elle vraiment si bonne pour la santé ?

Pour le prix les médias ont raison, la nourriture biologique est nettement plus cher que celle achetée dans n’importe quel supermarché, par exemple:

– 18 sachets de thé aromatisé au fruit de la passion :4,49 euros. / 20 sachets de thé aux fruits rouges : 1,45 euros.

– 200 g de muesli aux fruits : 8,99 euros. / 750 g muesli aux fruits secs : 1,42 euros.

– 500 g de purée de noisette : 14,99 euros. / 750 g de pâte a tartiner aux noisettes : 1,72 euros. (sources : un super marché bio de Paris et un super marché classique de Paris)

Vous l’aurez compris la nourriture bio est certes de plus en plus banale mais elle reste très chère.

D’après le site Bien et Bio : « Légalement, un produit biologique est un produit issu d’un mode de culture ou d’élevage n’ayant pas recours aux produits chimiques de synthèse, ou un produit transformé dont 95% au moins des ingrédients répondent à ces critères. »

Pour notre santé le bio nous préserve des toxines présentent dans la plupart des aliments comme les pesticides ou les engrais chimiques. Malgré cela le bio est il vraiment un plus pour notre alimentation ?

D’après de nombreux scientifiques, la nourriture biologique apporterait les même qualités nutritives que le reste de nos aliments, en soi les normes bio ne garantissent pas forcément un gain pour la santé. Une étude italienne montre que les produits biologique ne sont pas meilleurs que les produits classiques, cette même étude souligne que ces produits ne sont pas protégés par les problèmes modernes de graisse, de sucre, de sel…

Les biscuits bio contiennent parfois des graisses faites de palme ou de coco de mauvaise qualité et les yaourts bio recèlent eux aussi d’ingrédients peu naturel, et même parfois un peu plus que la moyenne, comme des colorants, des arômes ou encore des gélifiants.

le bio ne serait donc pas plus nutritif que la nourriture conventionnelle, les quantités de vitamines et de minéraux ou encore de protéines ne sont pas différents entre les deux catégories.

On ne peut donc pas soutenir scientifiquement que le bio est meilleur pour la santé. L’agriculture biologique respecte la nature et limite la consommation de produits phytosanitaires ce qui aide la planète. En revanche ce qui ne l’aide pas sont les transports coûteux et peu écologiques qui sont utilisés.

La nourriture bio est donc plus chère, tout aussi nutritive mais moins polluante et elle n’utilise pas de produits chimiques, à vous de choisir bio ou non ?

Camille Aubert.

Le Frankensteak bientôt dans nos assiettes ?

Manger du steak in vitro ? Cela est désormais possible grâce au biologiste néerlandais Mark Post. Ce chercheur a présenté son tout premier steak synthétique, le « Frankensteak », en avril 2013. Il serait quasiment identique à l’original au niveau du goût et en apport calorique.

Un seul bœuf suffit pour produire 175 millions de steaks de synthèse contre 440 000 bœufs pour obtenir le même nombre de steaks hachés.

Le steak synthétique est produit à partir de cellules de bœuf qui sont ensuite transformées au bout de neuf semaines en tissu musculaire. On obtient alors plusieurs milliers de fibres musculaires : il en faut 20 000 pour composer un steak, auxquelles il faut ajouter de la chapelure, de la poudre d’œuf, et du safran pour la couleur.

Mark Post est même allé jusqu’à faire goûter sa viande à deux critiques culinaires. Il semblerait qu’elle ait la saveur et la texture du bœuf fermier mais il faut attendre un peu pour que ses valeurs nutritionnelles soient comparables à celles d’un steak traditionnel.

Mais ce steak synthétique présente-t-il des risques pour la santé ? Selon Mark Post, pas plus que pour un steak d’élevage. Il se pourrait même qu’il y en ait moins. En effet, le taux de matière grasse est beaucoup plus faible, ce qui ne peut être que positif pour lutter contre le cholestérol.

Deux cent cinquante mille euros, c’est le prix du développement de ce steak de synthèse. Mais il est prévu que d’ici sept ans, il se trouve en grande surface au même prix qu’un steak traditionnel. Il espère même pouvoir décliner l’expérience sur d’autres animaux tels que le poulet ou le poisson. Cependant, Mark Post s’attend à faire face à de nombreuses résistances politiques, économiques, ou même idéologiques.

D’ici à 2050, la demande globale en viande devrait augmenter de 73%. Le steak synthétique est-il la solution pour repousser la faim dans le monde et nourrir 10 milliards d’habitants ?

 

sans-titre

Juliette Cagnac

UN NOUVEAU COCA : UN NOUVEAU PLAISIR GUSTATIF

coca cola life

Coca-cola lance la gamme «life». Après le Coca-Cola Light et le Coca-Cola Zero la famille s’agrandit avec le nouveau Coca-Cola life, sorti le 1er janvier 2015. Son emballage est de couleur verte en référence à la nature.La marque a constaté que les consommateurs se lassaient des boissons aux aspartames et aux édulcorants. Pour les amateurs du Coca-Cola cette gamme offre un plaisir moins calorique grâce aux extraits de la plante originaire d’Amérique du Sud, la stévia, servant d’ édulcorant naturel. Ce produit aura donc beaucoup de succès car le marché de la stévia n’est pas encore exploité. Le produit est autant sucré qu’un autre coca mais sa teneur en calories baisse. Il comporte en effet 89 calories pour un verre de 33 cl. C’est 30% de moins de sucre qu’un soda normal.

La gamme présente des canettes de 15 ou 33 cl ou des bouteilles allant de 0,5 à 1,5 l. Vous pouvez trouver votre Coca Life à partir de 1,65 euros.

Bonne dégustation !

Alexia Monti et Daphné Peres