Histoire du basket suite et fin

Voici désormais un nouvel article sur l’histoire du basket : si vous n’avez pas lu le premier article nous vous invitons à aller voir  présentant la création du basket, les règles ou encore le développement du basket entre 1891 et 1932 (publié le 20 novembre 2017)

De nouvelles règles pour un nouveau style de jeu

En 1936 l’entre deux après chaque panier est supprimé et laisse place aux remises en jeux basiques, dans cette même année on voit alors l’apparition des temps morts. Entre 1954 et 1956 on observe l’apparition de la règle des 30 secondes pour tirer au panier, ce basket là se rapproche alors de plus en plus à celui de nos jours. La règle du marcher est transformé, un joueur ne peut désormais qu’ effectuer un double pas, c’est à dire deux pas avant de tirer ou de passer la balle. Dans les années soixante des techniques commencent à se mettre en place notamment défensive avec la défense dite “en zone” ou encore la zone presse qui consiste à empêcher l’adversaire de passer le milieu de terrain dans le temps imparti. Au même moment en NBA le temps de possession en attaque passe de 30 au 24 secondes officielles de nos jours.

Un développement toujours plus massif

Avec toutes ces nouvelles règles, le jeu devient plus spectaculaire et impressionnant. Le premier tournoi de basket en 1934 au Madison Square Garden où jouent actuellement les New York Knicks en NBA, a été suivi par environ 15 000 spectateurs, une grande innovation pour ce sport. Un grand pas fut franchi en 1936 avec la reconnaissance du basket mondialement et faisant partie des sports aux Jeux Olympiques. Un peu plus tard en 1940, un an après le décès de James Naismith le créateur du basket, fut organisé le premier match retransmis en direct à la télé. En 1946 la BAA (Basketball Association of America) est créée et fusionnera avec la NBL en 1949 afin de former la fameuse NBA (National Basketball Association). Depuis 1949, la NBA est l’un des piliers du basket et la plus suivie de toutes les compétitions malgré cela des associations ont essayé de rivaliser avec cette ligue comme l’ABA en 1967, en vain.

Un développement dû à des superstars influentes

Suite à notamment la diffusion toujours plus importante à la télévision ou encore à la radio, les fans de basket peuvent s’identifier et suivre les exploits de leurs superstars comme Wilt Chamberlain, un pivot de 2m16 évoluant aux Warriors. Il est le seul à avoir réalisé un match avec 100 points à son compteur, en 1962. Cette même année il inscrivait 50,4 points et 25,7 rebonds de moyenne. Il surclasse tous ces adversaires de son temps et est considéré comme la star de son époque.

Cette influence est aussi due à Earl Loyd le premier joueur de couleur à évoluer sur les parquets de NBA dans les années 50 dans un contexte de lutte anti-raciste orchestrée par Martin Luther King. Ou encore Bill Russel en rivalité acharnée avec Wilt Chamberlain, le pivot au 100 points en un match. Bill est considéré comme l’un des meilleurs défenseurs de tous les temps avec notamment ses 21 000 rebonds dans toute sa carrière.

Vous en savez désormais plus sur l’histoire du basket, les nouvelles règles, le développement mondial et l’affluence des super stars entre 1933 et 1975.

les sources sont : Wikipédia et sport illustrated

Martin Maurer

Le prince Harry et Meghan Markle arrivent au
Christmas lunch de Buckingham Palace

Le chouchou d’Elizabeth II et son américaine fiancée sont arrivés en voiture au traditionnel déjeuner organisé par le palais royal, ce mercredi 20 décembre. Camilla, duchesse de Cornouailles, le prince Charles, Kate Middleton, George et Charlotte, la princesse Eugénie… Pour la première fois, Meghan Markle a déjeuné avec l’intégralité de la famille royale, ce mercredi 20 décembre 2017. Invitée du traditionnel repas pré-Noël de Buckingham Palace, l’actrice américaine est arrivée en voiture dans l’enceinte du palais royal. Accompagnée, bien entendu, de son chauffeur privé : Son Altesse royale le princeHarry.

Le duo s’est ainsi restauré aux côtés d’une cinquantaine de personnalités issues de la royauté anglaise, a commenté People. Entourée des enfants et petits-enfants de la reine d’Angleterre, Meghan Markle a été présentée pour la première fois à certains membres du clan royal. Pour rappel, l’actrice de Suits a déjà rencontré Elizabeth II à plusieurs reprises, et la retrouvera lors des festivités de Noël dans sa résidence de Sandringham House, dans le Norfolk.
Si les flashs ont surcrépité pour le nouveau couple princier, George, 4 ans, et la princesse Charlotte, 2 ans n’ont pas été en reste. Les enfants de Kate Middleton et du prince William sont en effet arrivés en voiture avec leurs parents, peu avant leur oncle, au sacro-saint déjeuner organisé par palais royal.

Photo date: Wednesday December 20, 2017. Photo credit : Philip Toscano/PA Wire | BRPAPhotos20171220_344 London

Hassanatou Bah

LES RAPPEURS BELGES # 2

Caballero & JeanJass

 

Caballero & JeanJass (surnommés « Caba & JJ ») sont 2 rappeurs belges qui ont commencé individuellement (Caballero est dans le groupe « Les Corbeaux », et JeanJass dans le groupe « Exodarap »). Caballero sort son premier projet en 2011 « Laisse moi faire ». C’est à cette date (2011) que les deux rappeurs ce sont rencontrés à la radio chacun avec leur groupe. Les deux rappeurs sont restés en contact et il a fallu attendre 2016 pour enfin pouvoir les entendre dans une même musique car ils ont sorti un album à deux au titre de « Double Hélice » puis en 2017 ils ont sorti « Double Hélice 2 ».

J’apprécie vraiment ces rappeurs parce qu’ils ont un style entraînant et aussi humoristique dans quelques chansons et cela donne un très bon rendues.

Je vous invites à écouter « On est haut » et « Rvre ».

Crédits photo : Guillaume Kayacan

Leocan Parada

Une mort mystérieuse….

Canada: Le milliardaire Sherman et son épouse sont morts par étranglement.

Une mort mystérieuse… La police de Toronto a annoncé dimanche que le milliardaire canadien Barry Sherman, fondateur du groupe pharmaceutique Apotex, et son épouse Honey étaient morts par étranglement, sans éclaircir l’énigme qui entoure ces « décès suspects ». Le médecin légiste, à l’issue des autopsies, a conclu que la mort des deux victimes avait été causée par « strangulation au niveau du cou », a indiqué la police.
Aucune hypothèse n’est donc écartée par les enquêteurs sur la mort de ce couple de septuagénaires philanthropes, dont la mémoire a été saluée par les plus hauts responsables politiques, les organismes généralement bénéficiaires de leurs dons ou encore le laboratoire Apotex. Selon des médias locaux, c’est l’agent immobilier chargé depuis un mois de la vente à près de 7 millions
de dollars canadiens (4,6 millions d’euros) de la grande maison des Sherman dans un quartier cossu de Toronto, qui a donné l’alerte vendredi en découvrant les époux, Barry Sherman, 75 ans, et Honey Sherman, 70 ans, pendus à une balustrade au bord de la piscine intérieure.
Aucune effraction n’a été constatée dans cette maison, avait assuré à des journaux une source policière. Selon elle, après avoir tué son épouse et avoir suspendu le corps, Barry Sherman se serait pendu à ses côtés. Ce scénario semblait être privilégié vendredi par la police qui avait alors indiqué ne rechercher « aucun suspect ».

Mais la thèse du meurtre suivi d’un suicide a été fustigée samedi par les enfants Sherman : « nous sommes choqués » par « une théorie que ni leur famille, ni leurs amis, ni leurs collègues ne croient ». Déplorant les rumeurs non étayées, les descendants ont réclamé de la police une enquête « approfondie » pour faire la lumière sur « ces décès tragiques ». « Nos parents partageaient un enthousiasme pour la vie et un engagement envers leur famille et leur communauté totalement incompatibles » avec les rumeurs sur « les circonstances entourant leur mort », selon le communiqué des enfants.
Un descriptif qui cadre mal avec un geste prémédité ou le passage à l’acte d’un individu dépressif, d’autant que, selon des médias locaux, le couple avait donné il y a quelques jours rendez-vous à des amis en Floride pour les fêtes de fin d’année. Sherman était parmi les 20 personnes les plus riches du Canada
Barry Sherman avait créé en 1974 la société Apotex, spécialisée dans la fabrication de médicaments génériques, et en était toujours le président du conseil d’administration. Cette entreprise emploie plus de 11 000 personnes dans le monde, dont plus de la moitié au Canada sur une vingtaine de sites.
D’après le magazine Forbes, Barry Sherman était parmi les 20 personnes les plus riches du Canada, avec une fortune évaluée à 4,7 milliards de dollars canadiens (3 milliards d’euros).

Sources photos : Le Matin

Hassanatou Bah

Miss France 2018

Miss Nord-Pas-de-Calais Maëva Coucke est bretonne. La jeune femme de 23 ans 1,76m est née à Fougères en 1994, a été élue Miss France 2018 samedi à Châteauroux (Indre) succédant à la Guyanaise Alicia Aylies. Etudiante en première année de licence de droit, elle a devancé Miss Corse deuxième dauphine et Miss Champagne-Ardenne et Miss Réunion les deux dernières finalistes.

A l’école à Louvigné-du-Désert

Avant d’accrocher l’écharpe de Miss Nord-Pas-de-Calais puis la couronne de Miss France, Maëva Coucke a donc vécu ses premières années en Bretagne. Son père était gendarme à Louvigné-du-Désert (Ille-et-Vilaine). Elle a été scolarisée à l’école publique Letensorer jusqu’au début des années 2000
avec sa sœur jumelle prénommée Alizée. Cette dernière est aujourd’hui mannequin dans la prestigieuse agence Woman Management.

Miss France : L’expression « Crinière de lionne » ne passe pas.

Avant d’être sacrée Miss France 2018 samedi, Maëva Coucke a évoqué la chevelure de Miss France 2017 en parlant de « crinière de lionne » une expression que plusieurs téléspectateurs ont dénoncé … Elle ne pensait certainement pas mal mais sa phrase est mal passée auprès de plusieurs téléspectateurs samedi soir. La Miss Nord-Pas-de-Calais qui a fini par être sacrée Miss France 2018 a déclaré à Jean-Pierre Foucault : « Après une blonde,  une brune, une miss à la crinière de lionne … Pourquoi pas
une rousse ? ». Des allusions à sa chevelure et à celles des précédentes Miss
la « crinière de lionne » fait ainsi référence au cheveux de Miss France 2017 Alicia Aylies qui arbore fréquemment une coupe afro. « Depuis l’esclavage la femme noire est animalisée et comparée à des félins » déplore une internaute.
« ça te plairait qu’on te dise poil de carotte … » lance un autre . Plusieurs messages rappellent par ailleurs que les lionnes n’ont pas de crinière et que la comparaison est donc d’autant plus inopportune. D’autres ont pris la défense de Maëva Coucke en affirmant que le qualificatif de « crinière de lionne » est un compliment et qu’il désigne une chevelure volumineuse.
« Et si le CSA lui retirait sa couronne ? » a suggéré sur twitter le journaliste et chroniqueur de « touche pas mon poste » Gilles Verdez, deux ans après son coup de gueule contre la victoire d’Iris Mitteraere.

Source photo : Guillaume Souvant AFP

Hassanatou Bah

Strangers Things

Stranger Things est une série télévisée américaine de science-fiction horrifique, réalisée par les frères Duffer : Matt et Ross Duffer. Elle fait ses débuts sur Netflix en juillet 2016. Stranger Things compte pour le moment 2 saisons et 17 épisodes. La série américaine connait un succès très rapidement : le casting a reçu le prix de la meilleur performance dans une série dramatique, lors de la cérémonie des SAG Awards, puis des nominations aux IGN Awards, Golden Globes, People’s Choice Awards ou Satellite Awards.

Résumé

C’est l’histoire d’une bande de garçons : Mike, Dustin, Lucas et Will qui vivaient dans une ville nommé Hawkins située dans l’Indiana. Cette ville d’apparence plutôt paisible est constituée d’un laboratoire du gouvernement dans lequel un sinistre secret hante les sous sols.

Alors qu’il rentrait chez lui, Will Byers disparaît. Sa mère Joyce Byers en devient presque malade. Mike, Dustin et Lucas décident alors de partir à la recherche de leur ami Will. Tous les proches de Will ainsi que le policier Jim Hooper mènent leurs enquêtes indépendamment les uns des autres. C’est alors qu’une jeune fille au crane rasé, tatouée du chiffre 11 et pas très bavarde  fait son apparition. Mike, Dustin et Lucas se lient d’amitié avec elle et la nomment « elfe » . Mike invite la jeune fille a rester chez lui. Sa présence chez la famille de Mike est secrète. Les trois garçons constatent que la fillette possèdent des pouvoirs surnaturels. Où Will est il donc passé? Quel secret hante le laboratoire d’Hawkins? Comment Elfe a t’elle eu ses pouvoirs?…

Casting (acteurs)

-Winona Ryder dans le rôle de Joyce Byers

-David Harbour dans le rôle de Jim Hopper

-Noah Schnaps dans le rôle de Will Byers

-Sadie Sink dans le rôle de Maxine « Max » Mayfield / « MadMax »

-Natalia Dyer dans le rôle de Nancy Wheeler

-Joe Keery dans le rôle de Steve Harrington

-Dacre Montgomery dans le rôle de Billy Hargrove

-Finn Wolfhard dans le rôle de Mike Wheeler (derrière Dustin et Elfe)

-Millie Bobby Brown dans le rôle de Jane Ives / « Onze » / « Elfe »

-Gaten Matarazzo dans le rôle de Dustin Henderson ( à gauche de Lucas)

-Caleb McLaughlin dans le rôle de Lucas Sinclair ( tout à droite)

Un retour dans les années 1980

Les réalisateurs de cette série télévisée se sont fortement inspirés des œuvres  fantastiques et de science fiction des années 1980 de Steven Spielberg, John Carpenter, Stephen King et de quelques autres encore.

Le  réalisateur Steven Spielberg  connait un grand succès grâce à la sortie de son film « E.T: l’extraterrestre », sorti en 1982. Les frères Duffers s’inspirent de ce film en reprenant certains éléments typiques comme celui du groupe d’amis qui se baladent en forêt en BMX, ou bien alors l’utilisation de la cabane située au fond du jardin où E.T se cache et où Will disparait, dans Stranger Things. On peut aussi utiliser l’exemple où Eliott tente de faire ressembler E.T à un humain : une perruque et une robe sont portées par l’extraterrestre. Dans Stranger Things, Mike tente de faire passer Elfe pour une petite fille normale : une robe et une perruque sont aussi utilisées. Mike remplace Eliott et Eleven l’extra-terrestre.

Le film, Goonies inspire lui aussi les deux frères réalisateurs. Ces deux derniers utilisent le look des personnages pour habiller Dustin et Barbara.

John Carpenter, très célèbre pour réaliser des ambiances terrifiantes a aussi inspiré les réalisateurs de Stranger Things. En effet, les musiques entêtentes et mystérieuses, presque oppressantes, ont influencé les compositeurs de « Stranger Things », Kyle Dixon et Michael Stein.

De plus, un policier de « Stranger Things » se nomme O’Bannon, en référence à Dan O’Bannon, le génie de la science-fiction qui a scripté « Alien » et co-écrit « Dark Star », des  œuvres de Carpenter. influencé les compositeurs de « Stranger Things », Kyle Dixon et Michael Stein.

« Les romans de Stephen King étaient une grande source d’inspiration. Ces films et ces livres ont bercé notre enfance. », ont dit les réalisateurs de Stranger Things. Stephen King a écrit de nombreux livres dans  des genres comme l’horreur, le fantastique, la fantasy, la science-fiction et le roman policier.

Une multitude de détails ramène le spectateur 35 ans en arrière. On peut ainsi apercevoir le Faucon Millenium de « Star Wars Épisode IV: Un nouvel espoir » datant de 1977, une affiche du premier « Evil Dead » de 1981, le personnage de Muscler du dessin animé « Les Maîtres de l’Univers » lancé la même année, une intervention télévisée du Président Ronald Reagan ou encore une publicité Coca Cola de l’époque.

Notamment Matt Duffer fait l’éloge des œuvres l’ayant inspiré à écrire Stranger Things, dans une interview : « Absolument. Nous voulions faire quelque chose qui ressemble aux films avec lesquels nous avons grandi dans les années 1980, ceux de Steven Spielberg et de John Carpenter en premier lieu, sans oublier les livres de Stephen King – en fait, tout ce qui fait à nos yeux le sel de ces années-là. Donc, oui, c’est une série old school… »

Avis

Nous apprécions  beaucoup cette série car elle nous fait voyager dans deux mondes, la ville d’Hawkins et une dimension presque inconnue pour nous spectateurs. Les personnages sont attachants, les costumes et les décors sont très beaux et l’intrigue est bien menée.

Cette série nous renvoie dans les années 1980. Cela est intéressant de revisiter ces années tout en utilisant  des sujets de science fiction de manière horrifique.

source image 2: papergeek.fr

Anaëlle MARTY et Kamila KACIR.

Dans la combi de Thomas Pesquet

Si vous avez toujours rêvé (ou pas !) d’être astronaute… entrez « dans la combi de Thomas Pesquet » !

En effet, cette géniale bande dessinée proposée par Marion Montaigne (soit le docteur moustache des 4 tomes de « vous mourrez moins bête ! » pour les connaisseurs), présente de façon très ludique mais également très documentée, le monde incroyable des astronautes et le travail colossal qui se cache derrière. Entre l’effroyable sélection, l’apprentissage de plusieurs langues (car l’espace est international !), la connaissance parfaite de toute la structure de la station spatiale afin d’être capable de tout savoir réparer (sachant que chaque morceau de module est différent puisque construit par des nations très différentes !), l’entraînement physique et psychologique très intense, l’auteur nous fait découvrir sur plus de 200 pages les étapes improbables par lesquelles notre Thomas Pesquet national est passé, avant d’atteindre le Graal : sortir dans l’espace ! On découvre notamment à quel point l’entraînement est ingrat et potentiellement frustrant ; en effet, Thomas Pesquet a dû s’entrainer comme un fou durant sept longues années avant d’obtenir une mission.

Retrouvez donc Thomas Pesquet dans son incroyable aventure pour atteindre les étoiles. Personnellement, j’ai adoré cette bande-dessinée qui explique simplement et avec beaucoup d’humour l’histoire d’un homme qui voulait devenir astronaute … et surtout son aventure humaine : il s’est donné les moyens pour réussir et il nous prouve que rien n’arrive sans effort et persévérance (belle leçon pour nous tous, non ?). J’ai vraiment découvert que le métier d’astronaute est beaucoup plus difficile que ce que l’on veut nous faire croire, et qu’il cache toute une partie ingrate… enfin, cette BD donne une image de grande humanité et d’humour et de recul sur lui-même , car il ne joue pas les héros (alors qu’il est juste incroyable !) et accepte de se moquer de lui-même…. Bref, un beau cadeau pour Noël !

Salomé Preissig

RUBRIQUE PHENOMENES PARANORMAUX

Amateur de phénomènes paranormaux, psychiques, insolites ou autres ?

Grâce à cette nouvelle rubrique, vous serez servi !

Elle sera entretenue et approvisionnée par Hichem Faramawy, Lucien Lafaye et moi-même, qui introduit notre rubrique sur le blog, Paul Compain. Un article sera publié par semaine en alternant chacun son tour entre Hichem, Lucien et moi. C’est donc moi qui commence dès aujourd’hui par un article sur les tables de Ouija et qui inaugure la chronique.

Comment utiliser une table de Ouija ?

 

Le Ouija est une planche sur laquelle on peut voir les 26 lettres de l’alphabet, les chiffres de 0 à 9, les mots « oui » et « non » et enfin le mot « au revoir ». Il utilise un petit morceau de plastique ou de bois appelé planchette qui permet de communiquer avec l’esprit invoqué. La planche Ouija a commencé à être vendue en Amérique en 1891. L’idée était que plusieurs personnes s’asseyaient autour de la planche, plaçaient leurs doigts sur la planchette, posaient une question, et observaient, médusées, alors que la planchette bougeait de lettre en lettre, épelant les réponses de sa propre volonté. Mais à part cela, personne ne connaît sa vraie origine.

Vous possédez une table de Ouija et vous souhaitez invoquer un esprit mais vous ne savez pas comment vous y prendre ? Nous allons voir ici comment utiliser une table de Ouija.

Mais attention ! L’utilisation du Ouija n’est pas sans risque… Des cas de poltergeists (petits phénomènes incompréhensibles), d’ambiance malsaine et de problèmes récurrents dans les foyers ont été constatés.

Pour utiliser la planche de Ouija, choisissez un lieu neutre et inhabité. Vous pouvez le faire de nuit comme de jour même si certaines personnes préconisent la nuit. Tout d’abord, avant le début de la séance de spiritisme, veillez à lire des prières d’un livre pieu, en fonction de votre religion. Cela permet de ne pas inviter les mauvais esprits dans votre possible connexion. Cependant, la prière ne garantit rien à 100% mais elle demeure quand même la meilleure protection. Ensuite, éteignez les téléphones portables, la wi-fi, la télé et autres gadgets électroniques. Le calme doit être total. Vous devez être assis confortablement et vos genoux doivent toucher ceux des autres participants. Il faut également penser à ces questions avant la séance et une seule personne doit les poser. Pour commencer, placer vos doigts sur la planchette sans trop appuyer et déplacer la planchette vous-même sur la table pour la chauffer. Puis dites à haute voix que la séance commence et vous n’invitez que les personnes positives. Commencez par des questions simples qui ne nécessite comme réponse qu’un « oui » ou un « non ». Soyez très patient car cela peut durer assez longtemps et soyez extrêmement poli pour ne pas fâcher l’esprit que vous allez potentiellement invoquer. Ne posez pas de questions stupides et inutiles et surtout aucune question sur l’apparence physique de l’esprit. Ne croyez pas tout ce qui sera dit. Certaines réponses peuvent très bien être un mensonge. Lorsque vous voulez conclure, remerciez l’esprit, invitez le poliment à s’en aller, calmement mais fermement et glisser la planchette de votre propre gré jusqu’au « au revoir ». Lisez ensuite une prière à voix haute et brûlez des feuilles de sauge pour purifier l’endroit.

Attention la séance peut secouer les participants. Il est donc important de ne pas prendre la voiture car les séances de spiritisme épuisent beaucoup et la tension générée pendant la connexion peut très vite embrumer le cerveau.

Vous savez maintenant comment faire fonctionner une table de Ouija. Mais je vous rappelle que cette pratique est déconseillée par de nombreuses personnes en particulier les scientifiques qui pensent que c’est un canular lié à l’effet idéomoteur  : les participants font bouger l’objet sans le savoir car leur inconscient agit dans le sens de vouloir communiquer avec les esprits. Pour ceux qui tenteraient quand même l’expérience, je vous invite à laisser un commentaire pour me dire si vous avez réussi à invoquer un esprit… ou pas ! A la semaine prochaine pour un nouvel article sur le paranormal !

Paul Compain

LA PHRASE DE LA SEMAINE

« On est en train de perdre la bataille »

C’ est la phrase employée par Emmanuel Macron lors du sommet « One Planet Summit » à Paris, ce mardi 12 décembre. Ce dernier fait référence à la « bataille »  que nous menons contre le réchauffement climatique depuis des années.

Cette conférence a rassemblé les représentants de 127 Etats ainsi que des institutions internationales comme l’ONU et des personnalités du privé. L’urgence étant immédiate, Emmanuel Macron en a profité pour alerter son auditoire. Le chef d’Etat français a notamment émis les phrases suivantes:

« On ne va pas assez vite et c’est ça le drame »;« On doit tous bouger car on aura tous à rendre compte »;« On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas ».

Dans son discours le président Macron appelle à tous les hommes de la planète a agir rapidement afin de battre la menace climatique qui ne cesse de s’aggraver.

Photo : capture d’écran

Anaëlle MARTY, Kamila KACIR

Orelsan, un retour «BASIQUE»

Un rappeur, mais seulement…

Le rappeur français Orelsan, de son vrai nom Aurélien Cotentin, a sorti son premier album, «Perdu d’avance», en Février 2009 à 27 ans. Aussitôt naît une polémique autour du titre d’une de ses chansons disponibles seulement sur internet. En effet, «Sale pu**» attire les foudres de la secrétaire d’Etat et sénatrice, Valérie Létard, qui dénonce une incitation à la haine envers les femmes.

Orelsan sort son deuxième album, «Le chant des sirènes», quatre ans plus tard, en septembre 2011. Il deviendra disque de platine en mars 2012, soit en moins de six mois.

Gringe, fidèle acolyte d’Orelsan, décide alors de monter un duo avec l’artiste : «Les Casseurs Flowters». Ce nom issu du film « Maman j’ai raté l’avion » est un mélange entre les Casseurs Flotteurs et le Flow chers aux rappeurs. Le duo sortira plusieurs albums comme «Orelsan et Gringe sont les Casseurs Flowters» ou encore «Comment c’est loin» sorti en Décembre 2015 en parallèle d’un film.

Fort de leur succès, les deux artistes se lancent ensuite dans une série de courts-métrages prénommée «Bloqués» qui remporte un gros succès sur Canal +.

Puis, pendant un an et demi, c’est le silence. «La fête est finie» sort enfin le 20 Octobre 2017 pour la plus grande joie de ses fans qui y retrouvent de grands artistes comme Nekfeu (un des créateurs du groupe 1996) ou le belge Stromae.

Le clip de la chanson «Basique» tourné en un seul plan séquence de plusieurs minutes a comptabilisé 10 Millions de vues en une semaine, aujourd’hui il est à 40 millions sur sa chaîne Youtube.

Malgré les polémiques autour de la violence de ses textes qui ont provoqué l’annulation de quelques concerts, Orelsan, le « Eminem français», a reçu de nombreuses distinctions dont deux victoires de la musique en 2012 (album et révélation du public).

Léo Moulin

Les rencontres de Montaigne: Mme Sylvie Robert, sénatrice.

Chaque année, les élèves de la Classe Média du lycée rencontrent une personnalité des médias, du monde politique ou de la communication. Cette année, nous n’avons pas dérogé à la règle. Mme Sylvie Robert, sénatrice, nous a fait le plaisir d’accepter notre invitation.

Elle nous a présenté son parcours politique et expliqué pourquoi elle s’est engagée. Elle nous a expliqué que, tout au long de sa carrière, elle a travaillé avec les médias tout en faisant appel à eux, mais aussi en restant très vigilante.

Les élèves ont fait un portrait de Mme Sylvie Robert, ont présenté le fonctionnement et les réformes possibles du Sénat.

Une femme engagée…

Un engagement politique au service de ses concitoyens

Le jeudi 9 novembre, Madame Sylvie Robert nous a fait l’immense plaisir de répondre favorablement à notre invitation. Les élèves de la classe média l’a reçu dans le cadre des rencontres de Montaigne. Une rencontre qui nous a donné l’opportunité de discuter avec elle de son métier de sénatrice, de son parcours et engagement politiques, de l’égalité homme-femme en politique ainsi que de ses rapports avec les médias.

Les premiers pas de Sylvie Robert dans le monde politique
Madame Robert est sénatrice ; elle représente le parti socialiste au Sénat depuis le 1er octobre 2014. Rien ne la prédestinait à avoir un parcours politique, elle n’a pas été élevée dans une famille ou un milieu politisé. Les sujets politiques n’étaient pas abordés au quotidien dans sa famille. Son entrée à l’université constitue le début de son engagement politique. La réforme envisagée par le secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur et à la Recherche du gouvernement de Jacques Chirac en 1986, M. Duvaquet, la pousse à prendre position politiquement et la propulse sur le devant de la scène. Elle estime que les réformes envisagées par ce gouvernement ne vont pas dans le bon sens : des droits universitaires plus élevés, une sélection qui ne dit pas son nom… Les étudiants mécontents de cette réforme décident alors de descendre dans les rues, elle participe alors à de nombreuses manifestation. Elle souhaite ardemment que les choses changent. Pour elle, cette mesure est “une injustice” et ses camarades de classe pensent de même. Prise par ce combat politique, elle s’engage dans des groupes qui se retrouvent assez régulièrement pour discuter de politique. La fin de la révolte étudiante ne marque pas la fin de son engagement politique. Tout à d’abord dans un syndicat étudiant, son engagement se fait plus fort lors de son entrée au Parti socialiste. Elle commence à réfléchir sur la société mais elle se sent impuissante. Comment agir pour faire bouger les choses… Puis, le maire de Rennes, Edmond Hervé, la repère et lui demande d’être sur sa liste aux élections municipales ; c’est ainsi que commence sa carrière politique aux niveaux municipales et régionales.
Mme Robert devient en 1989 conseillère municipale de la ville de Rennes. Elle hésite encore sur la direction à donner à sa carrière politique. Elle souhaite faire Science-Po et possède un poste en CDI dans un théâtre en Suisse. En 2001, elle envisage de mettre un terme à sa carrière politique car elle n’arrive pas à mener de front sa vie familiale et professionnelle. Le maire souhaite à tout prix la garder au sien de son équipe et lui propose ce qu’elle veut en échange de sa fidélité. C’est une décision très compliquée pour elle. Mme Robert doit choisir entre une carrière politique et artistique. Elle choisit finalement de mettre de côté le théâtre et de se consacrer exclusivement à la politique. Elle devient alors vice-président de Bretagne. Sa carrière au Sénat commence en 2014.

Les relations homme-femme dans le monde politique
Mme Sylvie Robert aborde ensuite les relations qui existent entre les hommes et les femmes en politique et de la vie quotidienne au Sénat. Elle commence par nous dire : « Il y a peut être maintenant moins de difficulté à être une femme en politique aujourd’hui”. Toutefois elle rappelle la loi de Lionel Jospin sur la parité Homme-Femme en politique. Dans un premier temps, méfiante, elle doit reconnaître qu’elle a permis à des femmes d’obtenir des postes à responsabilité. Malgré cette loi, il y a tout de même moins de femme en politique ; elle observe la faible présence de maire femme à la tête des grandes villes françaises. Paris est l’exception qui confirme la règle. Elle souligne que la condescendance et le surplus d’arrogance d’une minorité d’hommes politiques peut décourager les femmes en les dévalorisant et en tenant des propos injurieux. Madame Robert nous informe aussi que « pour faire de la politique, il faut le vouloir, l’assumer, ce n’est pas simple ». Les remarques sexistes à l’égard des femmes politiques récurrentes empêchent les femmes d’exercer comme elles souhaiteraient le métier de femme politique. Malgré tout, le nombre de femmes présentes en politique augmente beaucoup et ne va cesser d’augmenter. On peut penser que les années futures permettront à de nombreuses d’être élues et d’occuper des postes ministériels de premier ordre.

Les relations avec les médias.
Au Sénat, les sénateurs ont peu de rapport avec les médias contrairement à l’Assemblée nationale où les journalistes sont souvent présents et interrogent régulièrement les députés. D’après Madame Robert, il y a au niveau local un lien particulier avec les médias. Les hommes-femmes politiques sont plus accessibles ; il y a une forme promiscuité entre les deux partis. Ils travaillent souvent de paire. Mais l’émergence des réseaux sociaux bouleverse la donne et modifie les relations. Ils permettent aux journalistes de récupérer des informations de manière indirecte ; ils les utilisent sans croiser leurs sources et diffusent l’information sans quelle soit vérifiée, c’est qui est arrivé à Mme Sylvie Robert.

La communication politique se fait désormais via les réseaux sociaux comme nous l’affirme Mme Robert. Les polémiques sont de plus en plus importantes, un élu de la République a un jour posté sur son compte Facebook une phrase et des photos inacceptables. Mme Robert s’est alors empressée de lui répondre. Les médias sont reprises et sorties de son contexte. « Le moindre mot peut-être mal interprété, il faut faire attention à tout ce que l’on dit », ajoute Mme Robert. Les médias utilisent les politiques pour faire le buzz ; les journalistes cherchent toujours à être les premiers sur un sujet au risque de travestir la vérité. Toutefois, ils sont obligés de travailler ensemble. Mais ils sont comme chien et chat ; ils se méfient mutuellement des intentions de l’autre.

Encore un grand merci à Mme la Sénatrice, Sylvie Robert, de nous avoir donné de son temps. Son intervention nous a permis de comprendre pourquoi il est important de s’engager pour défendre ses idées et de lutter contre les inégalités qui existent au sein de notre société. Elle a nous également montré que le monde politique était parfois dur et que le combat quotidien. De plus, le couple politique-médias reposait sur des relations particulières où chacun se méfie de l’autre. A travers cette rencontre, nous avons beaucoup appris et nous espérons revoir Mme Sylvie Robert à notre soirée média du mois de juin. Encore un grand merci pour nous avoir donné la possibilité de visiter le Sénat.

Faut-il réformer le sénat ?

En 1988, le Premier ministre à cette époque, Lionel Jospin, a traité le Sénat d’« anomalie démocratique ». En utilisant cette formule, il cherchait surtout à cibler son mode de scrutin, et non pas le principe d’une deuxième chambre. Marine Le Pen également estimait en janvier 2014 qu’elle ne « voyait plus bien à quoi servait le Sénat ». Jugé trop coûteux, superflu mais aussi déconnecté du peuple par la gauche tout comme par la droite, les critiques sont amères et extrêmement nombreuses. En effet, les sénateurs sont désignés lors d’un suffrage indirect, par les députés et les élus locaux contrairement aux députés qui sont choisis par le peuple. De plus, l’enjeu mis en avant dans cette institution est la représentation des territoires, ce qui est donc très important, mais pas assez précis pour le peuple sous le contrôle du Sénat. Les pistes de réformes sont donc très nombreuses. L’une d’elles, par exemple, serait de rassembler le Sénat avec le Conseil économique, social et environnemental. Une question est donc posée ici : « Faut-il donc réformer le Sénat ou le garder tel qu’il est aujourd’hui ? »

L’idée de supprimer le Sénat est née dans l’esprit du général de Gaulle en 1969. Il avait demandé l’avis des Français lors d’un référendum qui l’avait poussé à la démission. Le bilan est clair, les Français sont attachés au Sénat. Depuis, certains leaders des partis Jean Luc Mélenchon et Marine le Pen ont tenté à leur tour de proposer sa suppression. Mais, de même, le peuple a parlé. Les partisans de cette idée sont notamment motivés par l’inégalité de la représentation des Français au niveau du Sénat. En effet, la Creuse compte un représentant pour 65000 habitants tendis que le Var en compte un pour 271 000 habitants. La solution apportée par les partisans est de conserver le Sénat mais de le réformer.

Vous l’aurez compris; cette idée de réformer le Sénat est née, il y a quelques années déjà en 1969. Depuis cette date, le débat reste ouvert, les idées se multiplient et les avis s’opposent. Les leaders des grands partis politiques prennent partis, la question reste entière : le Sénat doit-il être supprimé ou réformé ? On n’a toujours pas de réponse.

Paul COMPAIN, Abdel Moumene AFTIS, Paul-Emile PIERRE, Nidhal, Dahlia KUBOTA, Martin MAURER, Alexandre GERARD-GRABOIS, Agathe LE BLOA

 

Histoire du palais du Luxembourg-Sénat

Le palais du Luxembourg occupe une surface de vingt-cinq hectares, il est en forme de carré presque régulier dont chaque côté mesure environ 500 mètres. Il est absolument droit du côté ouest et du côté sud, légèrement courbé du côté nord le long de la rue de Vaugirard, et sensiblement convexe le long du boulevard Saint-Michel. Dans ces mesures, est comprise l’École des mines, qui
forme enclave de ce dernier côté, mais n’est pas comprise l’avenue de l’Observatoire, qui prolonge le jardin du côté sud dans l’axe du palais.
Cette vaste surface se divisait au XVIe siècle en deux régions distinctes. L’une, du côté du midi, et à laquelle on accédait par la rue d’Enfer mais aujourd’hui par le boulevard Saint-Michel, renfermait le couvent, l’église et les jardins des frères Chartreux.

Saint Louis les avait établis, en 1259, sur l’emplacement du château royal de Vauvert ou Valvert, depuis longtemps abandonné, et hanté, disait-on, par un démon devenu très populaire sous le nom « de diable de Vauvert » ; on a même attribué à ces apparitions le nom d’Enfer donné à la rue qui menait vers ces parages redoutés ; mais cette pauvre rue, était tout simplement via infera, la rue basse, par rapport à la rue Saint-Jacques, dont le niveau est beaucoup plus élevé. L’ancien Valvert, comme son nom l’indique, était en effet une vallée serpentant au pied du mont Leucotitius, et bordant un plateau sur lequel un camp romain subsista jusqu’au règne d’Honorius.
La seconde partie de ce plateau, entre le domaine des Chartreux et la rue de Vaugirard, était divisée en propriétés particulières, dont les plus considérables étaient la ferme de l’Hôtel-Dieu et le Clos aux Bourgeois, appartenant à la grande confrérie des bourgeois de Paris, d’où le nom de rue des Francs-Bourgeois, longtemps porté par l’extrémité de la rue Monsieur-le-Prince, entre la rue de Vaugirard et l’ancienne place Saint-Michel.

Au milieu de ces fermes, de ces champs et de ces jardins, le président Alexandre de La Thourette, de la cour des Monnaies, avait fait construire, sous François Ier, un hôtel qui, saisi par ses créanciers, fut adjugé en t 564 à Jacqueline de Morinvilliers, veuve de Robert de Harlay de Sancy, laquelle le céda en 5570, moyennant 1,000 livres de rentes, à François de Luxembourg, prince de Tinguy ; enfin le fils et héritier de celui-ci, François de Luxembourg, duc de Piney, vendit l’hôtel et le domaine dits de à Marie de Médicis, le 2 avril 1612, pour environ 90,000 livres.
La reine régente, veuve d’Henri IV depuis moins de deux ans, voulait profiter de son pouvoir présent pour se bâtir une somptueuse demeure, qui devait porter le nom de Palais de Médicis, et qui, malgré ses destinations diverses, conserve à travers les siècles écoulés le nom de MM. de Luxembourg.
Cependant l’ancien hôtel fut entièrement démoli et la reine fit construire en 1615 par son architecte, Jacques-Salomon de Brosse, le magnifique palais qui fait l’ornement de la rive gauche de la Seine à peu près achevé en 1631.
Installée, dès 1625, dans le Palais, Marie de Médicis doit le quitter l’année même de son achèvement, et s’exiler sur l’ordre de son fils Louis XIII, à l’issue de l’épisode dit de la  » journée des dupes « .

Le Palais conserve toutefois sa vocation de résidence princière. Légué par Marie de Médicis, en 1642, à son second fils Gaston d’Orléans, frère puîné de Louis XIII, le Luxembourg devint le palais d’Orléans ; il passa par succession à la grande Mademoiselle duchesse de Montpensier, fille unique du premier mariage de Gaston, puis à Élisabeth Mademoiselle d’Alençon, duchesse de Guise, sa
seconde fille d’un second mariage, qui le céda au roi en 1694. Il fut ensuite attribué comme résidence à Louise-Élisabeth d’Orléans, veuve de Louis Ier, fils de Philippe V, reine douairière
d’Espagne, qui s’y laissa mourir en 1742. Par un édit du mois de décembre 1778, le roi Louis XVI l’accorda à son frère Louis-Stanislas-Xavier, Monsieur, comte de Provence, à titre d’augmentation d’apanage.

La Révolution déclara le palais du Luxembourg propriété nationale et la Terreur en fit une prison. Avant d’être affecté, en 1795, au Directoire, puis, fin 1799, au « Sénat conservateur », il subit de profondes modifications architecturales afin de lui permettre de répondre mieux à sa vocation parlementaire. Tandis que son aspect extérieur reste, pour l’essentiel, inchangé, ses aménagements
intérieurs sont très sensiblement modifiés, entre 1799 et 1805, par l’architecte Chalgrin. L’escalier principal d’accès au premier étage laisse la place à la Salle des Séances du Sénat et se trouve, de ce fait, déplacé de la partie centrale du bâtiment vers l’aile Ouest.

En 1814, le Palais est affecté à la « Chambre des Pairs » de la Restauration. Sous la Monarchie de Juillet, l’accroissement du nombre des Pairs de France conduit l’architecte Alphonse de Gisors, à avancer la façade sud de trente mètres sur le jardin, pour permettre la construction de la Bibliothèque et de la Salle des Séances actuelles. Il tire, en 1852, les ultimes conséquences de ces
extensions, en supprimant, sur l’ordre de Napoléon III, les cloisons séparant encore les trois salles du bâtiment principal, réalisant ainsi la grande galerie, dénommée aujourd’hui « salle des Conférences », dans un Palais affecté au Sénat du Second Empire et qui a accueilli, en 1848, l’éphémère « Commission des travailleurs ».

A la chute du Second Empire, le Palais abrite d’abord la Préfecture de la Seine. En 1879, lorsque le siège des Pouvoirs publics est transféré de Versailles à Paris, il est affecté au Sénat de la IIIème République, qui y siège jusqu’en 1940, date à laquelle il est occupé par l’État-Major de la LuftwaffeOuest.
En 1944, le Palais devient le siège de l’Assemblée consultative provisoire. En 1945, la Haute Cour de justice y tient ses séances, puis en 1946, la Conférence de la Paix. Enfin, fin 1946, le Palais est affecté au Conseil de la République, puis, en 1958, au Sénat de la Vème République.

Kamila KACIR, Leocan PARADA, Ines PONTIGGIA, Victor
sources:
https://www.paris-pittoresque.com/monuments/39.htm
https://www.senat.fr/evenement/archives/patrimoinelux.html