Le 2 janvier 2023, un chat prénommé Neko est mort après avoir été scié en deux par un TGV sur les rails de la gare Montparnasse, à Paris. Les propriétaires de Neko accusent les contrôleurs de la SNCF de n’avoir rien fait pour le sauver alors qu’ils en avaient l’occasion.
Le chat aurait réussi à échapper à la vigilance de ses propriétaires, et se serait réfugié sur les rails en prenant peur. Les propriétaires accusent la SNCF et les contrôleurs présents sur place de l’avoir volontairement tué, évitant ainsi le retard du Paris – Bordeaux. La mère et sa fille auraient essayé de sauver leur chat pendant une vingtaine de minutes. La mère s’est confiée sur cet incident : « je hurlais, je paniquais, j’interpellais des gens, puis notre chat a été exécuté ».
Les agents de la SNCF l’auraient interdit de se rendre sur la voie pour récupérer l’animal. La fille et sa mère tentent désespérément d’avoir des réponses de la part de la SNCF qui reconnaît que cela est « une situation tragique ».
La mère ne comprend également pas le comportement de la SNCF, qui quelques minutes après la mort du chat, a proposé à la propriétaire d’aller récupérer le corps sur les rails. Elle s’est également confiée sur ce point : « À ce moment-là, on nous demande si l’on veut récupérer le corps. Je ne comprends pas : on ne pouvait pas descendre pour sauver notre chat vivant, mais il est maintenant possible de le récupérer mort. Je refuse, car je ne me vois pas du tout transporter le corps dans un sac plastique jusqu’à Bordeaux ». Elle s’est aussi exprimée sur les différentes remarques que la SNCF a pu dire : « Ce n’est qu’un chat », « Ce n’est pas notre problème », « c’est votre faute vous n’avez cas y faire attention ».
La SNCF se défend bien évidemment en affirmant que les agents « ne seraient peut-être pas descendus sur la voie, mais auraient utilisé des outils pour récupérer le corps ». Un billet a été offert aux deux voyageuses qui ont pris le train suivant pour se rendre à Bordeaux.
Ce drame nous amène à deux questionnements :
- Comment le chat a-t-il pu se retrouver sur les rails ? était-il bien dans son sac de transport ? et dans ce cas comment a-t-il pu s’en échapper ?
- Quelles étaient les réelles actions à mener par la SNCF ?
. Accepter que le train Paris Bordeaux prenne du retard en sachant que cela allait engendrer de multiples conséquences pour les voyageurs (retard sur leurs arrivées, correspondances…) tout comme pour la SNCF (frais de remboursements)
. Accepter de sacrifier le chat pour ne pas perturber le trafic.
Dans cette situation totalement nouvelle, y avait-il réellement une bonne solution ?
Nous pouvons simplement conclure qu’il s’agit d’un drame animal qui aurait pu être évité.
Maylis et Khadija