La lignée des poupées tueuses perdure, avec une nouvelle histoire terrifiante possédant toujours la même situation de départ, une poupée offerte à un enfant, et tout ne se passera pas comme prévu pour le plus grand bonheur des amateurs de frissons. En effet après l’icône Chucky et sa grande famille, sa rivale dans l’horreur Anabelle, et la vieille Dolly ; une réapparition sensationnelle de ce classique était à prévoir… Voici le retour tant attendu des poupées tueuses et leurs crimes infâmes.
A la différence que, cette fois-ci, ce concept si connu est remis au goût du jour avec une pointe de technologie, et une technologie de pointe ! Eh oui car cette fois, la poupée en question n’en est pas tout à fait une, c’est en réalité un robot. Le monde change, et les cauchemars aussi !
M3gan est un robot, ayant l’apparence d’une poupée pour enfants. Cette intelligence artificielle est programmée pour être l’aide des parents et l’alliée des enfants. Elle est à la fois l’amie, la confidente, la professeure, et surtout la garde du corps très efficace de l’enfant qui lui est confiée. Un jour, Gemma, la créatrice de M3gan se voit confiée la garde de sa nièce de 8 ans, dont les parents sont morts ; mais elle ne sait pas s’en occuper et a trop de travail, alors elle confie cette enfant à son programme non achevé, M3gan. C’est ici que le film devient intéressant, mais je n’en dirais pas plus, pour savoir il faut le voir !
Mais ce film peut-être interprété différemment, car de tous les films d’épouvante de cette « «série », celui-ci semble être celui qui cache le plus de messages. En effet, la plupart des films de ce genre ont une morale, parfois assez difficile à saisir. Mais celui-ci en a en réalité une plus profonde et plus concrète ; en effet d’après ce que j’ai pu voir, ce film représenterai une sorte de critique sociétale. Accusant le monde d’aujourd’hui de privilégier le superficiel, au péril des relations interpersonnelles. Car comme nous le savons maintenant, dans le film, les parents de la petite Cady sont décédés, et elle est confiée à sa tante. Sauf qu’au lieu de la réconforter elle-même, cette dernière la confie à une intelligence artificielle, par manque de communication et de dialogue, l’enfant se rapprochera plus du robot que de sa tante, ce qui causera énormément de problèmes dans le temps. Ainsi dans ce film dont je le rappelle, le personnage principal est le robot, la tante joue le rôle de faire-valoir comparée à sa création aux capacités infinies, représentant ainsi l’humanité, soumise devant sa propre création.
Outre cette métaphore technologique, ce film est considéré comme un chef d’œuvre par beaucoup de critiques, soutenant que la présence d’empathie dans un film d’horreur ( ce qui s’était rarement vu ) poussait encore plus fort la sensation de terreur à la fin.
Personnellement ce qui m’a frappé, c’est la présence indéniable d’humanité de la part du robot et de froideur presque involontaire de la tante, une inversion des rôles qui perturbe l’enfant, la poussant à confondre l’humain et l’objet, ce qui la conduira à commettre plus d’une erreur fatale.
Le premier tour des élections pour élire le premier secrétaire du Parti Socialiste s’est tenu la semaine dernière. Le sortant Olivier Faure, député PS favorable à l’alliance de la gauche, est arrivé en tête avec plus de 49% des suffrages. Hélène Geoffroy, contre la Nupes, a obtenu 20% des voix. Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen et adepte d’une “troisième voix”, a obtenu 30% et s’est qualifié pour le second tour face à Olivier Faure.
Le parti cherche à se reconstruire après deux échecs consécutifs aux élections présidentielles de 2017 et 2022 et semblait avoir trouvé sa place au sein de la Nupes, grâce à laquelle le parti a évité la débâcle aux législatives en obtenant plus de 20 députés. Cependant, le PS apparaît divisé. Les autres partis de gauche soutiennent évidemment Olivier Faure, mais des anciennes personnalités du PS, comme François Hollande, sont eux favorables à l’élection de Nicolas Mayer-Rossignol. Les reports de voix de Hélène Geoffroy iront sûrement au maire de Rouen, ce qui peut le faire gagner. Olivier Faure a de quoi s’inquiéter, et disposera seulement d’une courte tête s’il parvient à l’emporter. Le deuxième tour promet d’être serré.
Après un second tour très serré, un communiqué du Parti Socialiste a annoncé ce dimanche la victoire d’Olivier Faure avec 51,09% des suffrages contre Olivier Mayer-Rossignol. Ce dernier conteste les résultats : « Nous appelons à la raison ceux qui imaginent qu’une solution de passage en force est envisageable« , écrit le maire de Rouen dans un communiqué. Corinne Narassiguin, la présidente de la commission de récolement, a affirmé que “toutes les fédérations ont été étudiées, toutes les parties prenantes ont eu l’occasion de mettre leurs sujets sur la table.” Et dans ce dispositif, il n’y a eu qu’”un volume d’irrégularités très faibles”, ne remettant pas en question “l’intégrité du vote”. Le congrès du parti se tiendra à la fin du mois de janvier et s’annonce déjà très tendu.
L’association « que de l’amour » a été fondée en septembre 2020 par le célèbre beatmaker, producteur Ghost Killer Track. Cet artiste musical français est réputé pour ses nombreuses collaborations comme avec PLK, Leto, Oboy… L’objectif de l’association est de « donner de l’amour » et du réconfort aux enfants dans le besoin tels que les enfants hospitalisés, placés en foyer, orphelins ou souffrant d’handicaps à travers des rencontres organisées avec des sportifs ou des artistes avec distribution de cadeaux.
Comment récolte-elle des fonds pour financer l’aide aux enfants ?
Fin 2020, l’association ouvre un e-shop avec vente de vêtements : hoodies, tee-shirts à l’effigie de l’association où 100% des bénéfices sont dédiés au financement des actions envers les enfants. L’association lève également des fonds à l’aide d’évènements caritatifs ou de concerts regroupant de nombreux rappeurs dans des salles iconiques comme l’Olympia : le week-end dernier avec la présence du DJ Armel Bizzman et des rappeurs /euse ; Oboy, Kerchek, Dms, Jmk$, Khali, Mademoiselle Lou, Rounhaa, J9ueve et Favé. Lors du concert, les places coûtaient entre 30 et 60 euros. Chaque place achetée permettait l’achat d’un cadeau pour un enfant dans le besoin. L’association n’en était pas à son coup d’essai. En effet, son premier était l’année passée à la Cigale. Son but est d’année en année de pouvoir organiser d’autres concerts caritatifs plus importants, dans des salles de plus en plus grandes. Ainsi, le producteur GKT a annoncé vouloir poursuivre ses évènements caritatifs au Zenith, une salle nettement plus grande que l’Olympia. Le principe des concerts caritatifs revient de plus en plus avec dernièrement, par exemple, le concert l’été dernier au Bataclan organisé par la marque de vêtements PPSC qui elle, versait tous les fonds pour des associations venant en aide aux populations des pays en guerre.
Pour conclure, ces actions menées ces dernières années par Ghost Killer Track prouvent qu’il a la main sur le cœur.
Le Népal est connu pour ses paysages à couper le souffle et ses sommets enneigés, mais malheureusement, le pays est également marqué par une série de tragiques accidents aériens. Depuis les années 90, plusieurs crashs d’avions ont eu lieu au Népal, faisant des dizaines de morts parmi les passagers et l’équipage. Les causes de ces accidents sont variées, allant des conditions météorologiques difficiles aux erreurs humaines en passant par des problèmes techniques. Ce dimanche 15 janvier 2023 un avion s’est craché au Népal et a fait 72 morts. Selon les autorités, l’avion partait de Katmandou à 10h30 (la capitale du Népal) et devait atterrir à Pokhara à 11 h (une ville au centre du Népal) . L’avion effectuait donc un trajet de 30 minutes et transportait 72 personnes dont 6 enfants et 1français. 10 minutes avant l’atterrissage à Pokhara, le contact avec l’avion était coupé. L’avion était à cet instant là, au-dessus des gorges de la rivière cétyle. Des vidéos montrant le crash de l’avion tournent toujours sur Internet. Les parties de la carcasse ont été retrouvées en feu au fond d’un ravin de trois cents mètres de profondeur. On ne connait toujours pas les principales causes du crash de cet avions. Il s’agit de la catastrophe aérienne la plus meurtrière des 3 dernières décennies au Népal.
Les Alpes himalayennes : un défi de taille pour la sécurité des vols au Népal.
Les Alpes himalayennes, qui sont le berceau des plus hauts sommets du monde, posent des défis uniques pour les pilotes. Les conditions climatiques changeantes et les vents violents peuvent rendre le vol difficile et dangereux, surtout dans les zones de haute altitude. Les aéroports népalais, notamment ceux situés dans les régions les plus reculées, sont également souvent mal équipés et peuvent manquer de technologies de navigation moderne. Il est important de noter que le Népal a un taux d’accidents aériens parmi les plus élevés au monde. Selon les statistiques, 1 accident aérien sur 20 y est fatal. Il est aussi important de souligner que le tourisme est une industrie importante pour le Népal et que des efforts doivent être déployés pour assurer la sécurité des passagers et des membres d’équipage. Les voyageurs doivent être informés des risques potentiels et des précautions à prendre avant de prendre l’avion au Népal. Malgré ces défis, les autorités aériennes et les compagnies aériennes du Népal travaillent ensemble pour améliorer la sécurité et la fiabilité des vols. Les efforts sont notamment concentrés sur la modernisation des infrastructures aéroportuaires, la formation des pilotes et la mise à niveau des avions. Il est à espérer que ces mesures permettront de réduire les risques d’accidents aériens au Népal et de protéger les vies des passagers et de l’équipage à bord.
Début 2023, Omar Sy sort le 4 janvier le film «Tirailleurs » qui se déroule en 1917. Bakary Diallo s’enrôle dans l’armée française pour rejoindre Thierno, son fils de 17 ans, qui a été recruté de force. Envoyés sur le front, père et fils vont devoir affronter la guerre ensemble. Galvanisé par la fougue de son officier qui veut le conduire au cœur de la bataille, Thierno va s’affranchir et apprendre à devenir un homme, tandis que Bakary va tout faire pour l’arracher aux combats et le ramener sain et sauf. Ce film nous raconte l’histoire des tirailleurs sénégalais en temps de guerre , la 1ère Guerre mondiale (1914-1918) dans laquelle ils ont eu un rôle crucial dans la lutte contres les Allemands.
La polémique
En pleine promotion de son film dans le journal Le Parisien, Omar Sy va se retrouver au cœur d’une polémique malgré lui causée par cette phrase :
« Quand (la guerre) est en Afrique, vous êtes moins atteints ? ».
Une phrase pris hors contexte va lui attirer les foudres de nombreux/ses personnes qui pensent que l’acteur Français est un ingrat exilé a Los Angeles, un ingrat envers les Français ou encore, des personnes pensent que Omar Sy ne paie pas ses impôts en France ce qui est totalement faux. Des personnalités françaises comme notamment Nathalie Loiseau ancienne ministre chargée des Affaires européennes se mêle à l’histoire en tweetant :
« Il y a 58 militaires français qui sont morts au Sahel en luttant contre les jihadistes. Non, Omar Sy, les Français ne sont pas « moins atteints » par ce qui se passe « en Afrique ». Certains ont donné leur vie pour que les Maliens cessent d’être menacés par des terroristes. »
Il répondra sur le plateau du Quotidien qu’il ne doit rien à personne et qu’il n’a pas à se justifier sur ses propos, car il est tout simplement Français. Selon lui ses détracteurs essaient de faire un « nuage de fumée autour de son film ». Aux dernières nouvelles, suite au film, 4 figurants ont reçu une obligation de quitter le territoire Français alors qu’ils habitaient dans l’Hexagone depuis quelques années.
Apres son éviction de la famille royale, le prince Harry refait surface en 2023 avec son nouveau livre intitulé « Le suppléant ».
Les mémoires du prince Harry sont sur les étals des librairies et autres depuis le 10 janvier 2023.
Le mari de Meghan Markle s’en prend à peu près à tout le monde dans son livre.
Le duc de Sussex explique comment son père, le roi Charles III d’Angleterre, a prétendu ne pas pouvoir financer une personne de plus.
Le prince Harry se livre à des révélations plus inédites et fracassantes les unes que les autres. Sans oublier les confessions amusantes sur certains épisodes de sa jeunesse. Ses mémoires, Le Suppléant, sortis le 10 janvier 2023, abordent le sujet épineux du rapport du roi Charles III avec Meghan Markle. Dans son livre, le duc de Sussex, 38 ans, raconte cette fois où son père lui a annoncé qu’il n’avait pas les moyens de supporter une personne de plus. Charles III d’Angleterre, 74 ans, parlait de Meghan Markle, l’ancienne actrice de Suits, qui s’apprêtait à faire son entrée dans la famille royale. Mis à part cet épisode dans son livre, le duc de Sussex semble vouloir régler ses comptes une fois pour toutes avec quelques membres de sa famille depuis que l’ancienne reine d’Angleterre n’est plus de ce monde. Son livre s’écoule en France a plus de 85 000 exemplaires vendus en…. 5 jours , tout juste après sa sortie ! Malgré sa cote de popularité en France, elle ne cesse de baisser du côté des Etats Unis. Elle a baissé aux Etats-Unis depuis les multiples révélations du couple, selon un sondage de Redfield & Wilton commandé par le magasine Newsweek.
Selon ce sondage effectué six jours après la parution des mémoires de Harry, le prince a perdu 45 points de popularité et Meghan 35 points en un peu plus d’un mois.
Les alliés de l’Ukraine ont annoncé de nouvelles livraisons massives d’armes à l’Ukraine, mais n’ont pas réussi à s’entendre sur une livraison de chars lourds, atténuant les espoirs pour Kiev. L’Ukraine devra désormais attendre de nouvelles discussions, et un feu vert de l’Allemagne. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a répondu vendredi soir, soulignant que les alliés devraient inévitablement faire face à la réalité, notant qu’ils s’étaient engagés à soutenir l’Ukraine « si nécessaire ». Les États-Unis ont déclaré que la situation pourrait en effet changer dans les semaines à venir.
Quels chars veulent être livrés à l’Ukraine :
Le char Léopard 2 a particulièrement fait l’objet de discussions. C’est un char de combat allemand développé initialement pour remplacer les M48 Patton utilisés par la Bundeswehr et évoluer aux côtés du Leopard 1 déjà en service. Le Leopard 2 surpassait ce dernier dans le domaine de la mobilité, de la protection et de la puissance de feu. Sa bonne réputation est reconnue au niveau international. Les pays alliés à l’Ukraine se sont rencontrés à la base américaine de Ramstein dans l’ouest de l’Allemagne et n’ont jusqu’à présent pris aucune décision sur l’envoi des chars Leopard à Kiev. Le nouveau ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a déclaré lors d’une conférence de presse que la question « a été discutée » mais qu' »aucune décision n’a été prise ».
Mais alors que Londres a donné son feu vert pour fournir des chars de combat à l’Ukraine, la France, elle, refuse de céder des chars Leclerc, un char de combat français de troisième génération, fabriqué à l’arsenal de Roanne par GIAT Industries, devenu Nexter, jusqu’en juillet 2008, nommé en l’honneur du maréchal Leclerc.
Mais pourquoi ce refus ?
Il est probable que la France ne soit tout simplement pas en mesure de céder le moindre exemplaire sans empiéter sur ses capacités militaires. En effet, la France dispose de très nombreux équipements militaires, mais en faibles quantités. Elle fonctionne avec très peu de stock, en flux tendu. Actuellement, l’armée de terre dispose de 406 chars Leclerc, dont la moitié sont en réserve, avec une disponibilité de 80%. Autrement dit, 160 chars Leclerc sont capables de servir dans l’immédiat. C’est pour cela que la France a décidée de livrer des chars de combat légers AMX-10RC à l’Ukraine.
Suite à l’investiture du nouveau président Brésilien Lula, le pays a connu une situation dramatique. Le 8 janvier 2023, le palais présidentiel, le Congrès et la Cour Suprême ont été envahis par les militants d’extrême droite pro-Bolsonaro. L’invasion était tellement violente que les forces de l’ordre ont été dépassés face aux 3000 envahisseurs.
Les émeutiers portaient les drapeaux du Brésil et ont attaqué les trois grands symboles du pouvoir Brésiliens. Ils ont saccagé et détérioré les lieux.
Après l’élection de Luiz Inácio Lula da Silva ancien ouvrier militant, qui a participé à la fondation du Parti des Travailleurs (PT). Ce parti est un mouvement d’inspiration socialiste luttant contre la dictature militaire.
En 1989, Lula réunit 47,0%des voix au second tour de l’élection présidentielle face à Fernando Collor. Malgré cette défaite, Lula a continué le combat et s’est représenté à nouveau en 1994 et en 1998, mais il n’a pas réussi à rassembler les électeurs et avoir les voix nécessaires à son élection. En 2002, Lula a été élu président de la République Brésilienne, puis réélu en 2006.
Suite au scandale de corruption et de blanchissement d’argent qui a entaché son mandat, il a été condamné à 12 ans de prison. En 2019, il a été libéré.
En 2022 , Lula s’est représenté à l’élection présidentielle et l’a remporté face au président sortant du parti d’extrême droite Jair Bolsonaro. Par ailleurs, Lula est le premier président à être élu pour un troisième mandat.
La défaite de Jair Bolsonaro, a été rejeté par ses partisans, qui ont décidé de mettre le pays en feu, ainsi des manifestations ont envahi les lieux de pouvoir à Brasilia.
Ces événements nous ont rappelé l’invasion du Capitole, le 6 janvier 2021, par les partisans du président sortant Donald Trump suite à sa défaite face à Joe Biden .
Après un retour en urgence à Brasilia, le président Lula a condamné l’invasion des lieux de pouvoir par des vandales fascistes et a décrété une « intervention fédérale » en sus des forces de l’ordre pour renforcer la sécurité de la capitale et du pays.
Depuis plusieurs mois, on entend beaucoup parler des protestations qui ont lieu en Iran. Mais comment ce pays du Moyen-Orient en est-il arrivé là ?
Août 1941, en pleine seconde guerre mondiale, l’alliance anglo-soviétique envahit l’Iran : son dirigeant, Reza Chah, est beaucoup trop proche de l’Allemagne nazie pour les Alliés. Mohammed Reza Pahlavi, son fils, va alors en profiter pour s’emparer du pouvoir et devenir le Chah d’Iran (titre du souverain Iranien). Dans les années qui suivent, la monarchie de Mohammed Reza va non sans mal continuer à prospérer. En 1953, le premier ministre nationaliste Mohammad Mossadegh devient beaucoup trop influent pour le Chah, ce dernier énonçant des valeurs antimonarchistes. Le Chah est obligé de partir s’exiler en Italie, mais alors les services de renseignement britanniques et américains vont s’unir pour renverser Mossadegh ; ainsi le premier ministre se voit perdre ses pouvoirs en plein mois d’août par le MI6 et la CIA. Le Chah revient d’Italie, et va renforcer le régime, le rendant plus autoritaire, proche d’une dictature. De là naissent des révoltes à partir de 1963, également dues à la « révolution blanche » du Chah, une suite de réformes visant à relancer le pays économiquement et socialement ; cependant ces réformes sont très mal appliquées, créant un grande quantité d’argent qui est majoritairement reversée à l’armée ou à une élite, ce qui va créer une opposition brutale. Le clergé islamique chiite critique aussi le Chah et gagne en influence dans le pays. Un certain Khomeini, figure importante de l’opposition religieuse, va se faire remarquer dans les émeutes, si bien que ce dernier est exilé en 1964. Plus tard, Le Chah va organiser une énorme célébration onéreuse pour l’anniversaire de la fondation de l’empire Perse en 1971 et à partir de 1975 minimiser le rôle de l’Islam dans la société : tout cela va encore augmenter le mécontentement du peuple, particulièrement des pauvres, qui sont majoritairement adeptes de l’Islam chiite.
Tous ces évènements vont mener à la révolution, dont les prémices apparaissent en 1977 avec les partis d’opposition qui vont se multiplier, dont celui de Khomeini, situé alors en Irak ; à partir de là les manifestations vont devenir de plus en plus régulières, ce qui mène à l’application de la loi martiale par le Chah en septembre 1978. Des manifestants meurent tous les jours, et le 16 janvier 1979, le Chah est forcé de partir s’exiler dans plusieurs pays, et meurt un an plus tard. L’ayatollah (l’un des titres les plus élevé dans le clergé chiite) Khomeini, exilé à cette période en France, revient en Iran le 1er février. Le 11 février, Khomeini accède officiellement au pouvoir, et instaure un gouvernement provisoire. Le premier ministre prend la fuite, ce qui marque la fin de l’empire d’Iran. Lui et les théologiens vont prendre le contrôle région par région du pays, en épurant l’armée des pro-Chah.
Quelques mois plus tard, le pays devient officiellement une République islamique. A la tête du pays se trouve celui qui a le titre de « guide suprême », Khomeini. Selon la Constitution de 1979, toutes les institutions et les activités de l’Iran sont fondées sur les principes de la loi coranique, ce qui en fait du pays une théocratie tournée vers l’Islam chiite. Le pouvoir exécutif est détenu par le président de la République, le pouvoir législatif par un Conseil des gardiens de la Constitution, et ces pouvoirs sont sous la responsabilité du guide suprême.
Du 4 Novembre 1979 au 20 janvier 1981, des étudiants iraniens prennent en otage 52 civils et diplomates américains à l’ambassade des Etats-Unis à Téhéran. Cette prise d’otage de plus d’un an est dû aux soupçons des Iraniens sur l’espionnage des membres de l’ambassade dans la capitale, à cause de la découverte d’instruments de renseignement et de documents confidentiels. Cet évènement ne va pas causer de morts mais va entrainer la suppression de l’ambassade des États-Unis à Téhéran, la fin des relations diplomatiques entre les deux pays ce qui mène à un affaiblissement économique de l’Iran. Cela, ajouté à l’amoindrissement de l’armée iranienne à cause de l’épuration, l’Irak, dirigé par Saddam Hussein, envahit l’Iran en septembre 1980. Hussein craint en vérité que la révolution des chiites en Iran influence la minorité chiite d’Irak, le pays étant majoritairement sunnite (l’Islam chiite et sunnite étant deux sous branche de l’Islam, les deux étant opposé à l’interprétation du Coran). L’Irak est soutenu par Reagan, président des Etats-Unis, qui leur fourni des armes et de la technologie. Paradoxalement, des proches de l’administration de Reagan vendent secrètement des armes et des pièces détachées à l’Iran.
La guerre, arrêté sous la demande de cesser le feu de l’ONU, durera 8 ans et causera des morts équivalentes dans les deux camps, avec un total estimé entre 700 00 et 1,2 millions de morts. Finalement, le conflit s’est retrouvé inutile des deux côtés car il n’y a eu aucun changement territorial, et les deux pays se retrouvent dans la même situation qu’au départ. On estime à cent vingt mille le nombre d’habitations iraniennes détruites durant la guerre et à cent mille le nombre de morts civiles. Quelque années plus tard, Hussein accepte de revenir aux accords d’Alger de 1975, traité qui définissait la frontière entre les deux pays.
Le 3 juin 1989, Khomeini meurt et l’actuel président, Ali Khamenei, prend sa place de guide suprême. Pendant les années qui suivent, l’Iran reste neutre durant la deuxième guerre du Golfe, et la population, affaiblie par la récente guerre, demande des reformes pour relancer mondialement le pays. Cependant toutes les demandes de reformes créent un décalage par rapport au clergé très conservateur qui veut garder mainmise sur tout. Le président au pouvoir Khatami essaie tant bien que mal de réformer le gouvernement en répondant aux attentes et du peuple et du clergé, mais en 1999, des protestations massives contre le gouvernement ont lieu à Téhéran, et deviendront les plus violentes manifestations depuis l’avènement de la République islamique. En 2005, l’ultra-conservateur Ahmadinejad devient président de la République et nucléarise le pays. Il tentera de renouer les liens avec les Etats-Unis, en envoyant une lettre au président Bush, que ce dernier refusera. Quatre ans plus tard, Ahmadinejad est réélu avec contestation au suffrage universel, ce qui donnera lieu à d’importantes protestations dans de nombreuses villes qui seront lourdement réprimées : le nombre de morts n’est pas révélé mais on l’estime au moins une centaine de manifestants tué par le pouvoir islamique.
En 2013, c’est l’homme politique Rohani qui est élu président dès le premier tour des élections. Par la suite, l’Iran fait part de sa disposition à trouver un accord nucléaire, et en 2015, le pays et le groupe 5+1 (États-Unis, Royaume-Uni, France, Chine, Russie + l’Allemagne) signent l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien, qui vise à contrôler le programme nucléaire iranien et à permettre la levée progressive des sanctions économiques mises en place par les États-Unis et les pays Européens durant les 20 dernières années.. En mai 2018, le président des États-Unis Trump se retire de l’accord de Vienne et annonce le plus grand nombre de sanctions économiques contre l’Iran. En 2021, l’Iran annonce avoir commencé à produire de l’uranium enrichi à 60%, violant donc les règles établies par l’accord de Vienne, ou il est stipulé que l’Iran ne produirait pas d’uranium enrichi à plus de 4%. L’uranium enrichi à 90% peut être utilisé pour fabriquer une arme nucléaire ; l’Iran pourrait donc obtenir dans les prochaines années une bombe atomique, ce qui inquiète grandement la communauté internationale qui avait justement signé l’accord de Vienne pour empêcher cet événement.
En fin 2017, des manifestations massives contre la corruption des élites ont à nouveau lieu. Même chose deux ans plus tard, mais cette fois ci les manifestants ciblent aussi le clergé et le guide suprême Khamenei, alors que la loi l’interdit ; des portraits de lui sont brûlés dans tout le pays. Le 3 août 2021, Rohani est remplacé par celui qui est l’actuel président de la République, Ebrahim Raïssi, qui est par ailleurs accusé par Amnesty International de crime contre l’humanité pendant la guerre Iran-Irak.
Le 16 septembre 2022, la jeune femme iranienne Kurde Mahsa Amini, âgée de seulement 22 ans, meurt trois jours après avoir été arrêté par la police de la moralité iranienne, aussi appelé police des mœurs. Ces derniers accusent la femme de ne pas avoir respecter le code vestimentaire obligatoire en vigueur, qui stipule que toutes les femmes doivent porter un hijab (voile porté par les femmes musulmanes qui couvre leur cou, leurs oreilles et leur cheveux). Selon la police des mœurs, Mahsa Amini est morte après trois jours de coma suite à un problème cardiaque ; cependant, plusieurs témoins accusent la police d’avoir battu violemment l’étudiante. Cela ajouté a la fuite des radios de son crâne, les Iraniens en viennent à la conclusion que Mahsa est morte d’une hémorragie intracérébrale suite à des violences policières. Cette mort va engendrer d’énormes vagues de protestations, en Iran mais aussi dans le monde entier. Les manifestations en Iran sont, comme à leur habitude, fortement réprimées par la police islamique. Les manifestants crient « A bas le dictateur ! » dans les rues, slogan qui était utilisé il y a plus 40 ans contre le Chah et qui est maintenant à destination de Ali Khamenei. Le président Raïssi accuse lui la population Kurde iranienne de susciter ces protestations, les qualifiant d’ennemis.
Aujourd’hui, il y aurait selon les observateurs au moins 400 morts et 18000 arrestations depuis le 16 septembre 2022. Le gouvernement utilise de plus en plus l’exécution par pendaison, avec dernièrement l’exécution de l’Irano-Britannique Ali Reza Akbari, membre du ministère de l’intérieur iranien. Ce dernier était accusé d’être un espion du MI6, et a été condamné à mort sans qu’il y ait de preuves de ce quoi on l’accuse.
Il est assez troublant de voir dans les protestations de ces derniers mois une forte ressemblance avec les protestations qui ont mené à la chute du Chah en 1979. Les prochains mois nous diront donc si les manifestations actuelles mèneront à la chute du clergé conservateur à la tête du pays ou s’ajouteront juste à la liste des protestations fortement réprimées par le gouvernement qui ont lieu depuis des années en Iran.
Depuis le 9 octobre dernier, les militants écologistes se font de plus en plus entendre de part leurs actions qui ont pour cibles les musées mais aussi le blocage des routes.
De nombreux tableaux célèbres sont touchés par le vandalisme tels que Les Tournesols de Van Gogh, Les Meules de Monet en passant par des mains collées à la vitre de La Jeune Fille à la Perle de Verméer sans oublier l’entartrage au musée de cire de Madame Tussaud…
Toutes ces actions ont provoqué plusieurs réactions dont l’indignation mais aussi le débat.
Pourquoi vandaliser l’art pour soutenir sa cause ?
Militant pour le mouvement « Just stop oil », deux jeunes écologistes ont aspergé Les Tournesols de Van Gogh de soupe de tomate Heinz à la National Gallery à Londres et ont ensuite collé leurs mains avec de la super glu sur le mur pour protester contre l’industrie pétrolière.
Dimanche 23 octobre, deux autres militants mais cette fois-ci du groupe « letze génération » (dernière génération), ont jeté de la purée sur les tables Les Meules de Monnet au musée Barberini à Potsdam avant de, eux aussi coller leurs mains sur le mur comme leurs confrères britanniques.
Tous les quatre étaient parfaitement conscients de leurs actes. Heureusement, qu’une vitre de verre couvrait les œuvres. Leur but étant le suivant : exprimer leur rage, attirer l’attention sur la crise environnementale et climatique et faire réfléchir le public sur leur sens des priorités à donner. « Qu’est-ce qui a plus de valeur ? L’art ou la vie ? Devrions nous être plus concernés par la protection d’un tableau ou par la protection de notre planète et du peuple ? »
Rapidement filmées et postées sur les réseaux sociaux, les vidéos ont suscité beaucoup de questionnements et diverses opinions. Cibler les musées et l’art n’est pas anodin. Le but étant d’attirer l’attention, d’être vu et entendu, mais surtout de montrer que la défense de la planète est prioritaire à l’art, symbole de notre expression la plus aboutie.
Ces activistes ne s’en prennent pas qu’à l’art mais aussi aux individus, leur bloquant à de nombreuses reprises les routes les empêchant donc de circuler. Quelques heures après le lancement de la COP27 des activistes ont bloqué le périphérique, mais aussi les routes plusieurs fois. Les réactions du peuple n’ont pas eu l’effet escompté, en effet cela a suscité beaucoup de mécontentement et de révolte, voire de haine. Tous ces blocages ont donnés naissance à des disputes et des réactions épidermiques : des automobilistes ont tenté de déloger les militants pour libérer les voies en leur demandant de « se casser de là ! »
Pour preuve, ces faits ont également nécessité l’intervention de la police.
Partagés sur les réseaux sociaux cela n’a fait qu’instaurer la colère, n’aidant point la cause.
Plusieurs endroits symboliques ont été bloqués à Paris comme l’Assemblée Nationale. Des grandes banderoles à l’effigie de leurs cause qui souhaiterait que « le gouvernement Français agisse dans les plus brefs délais pour freiner la catastrophe climatique ».
Vandaliser l’art, ou restreindre les libertés d’aller et de venir, pour sensibiliser les individus sur nos enjeux planétaires. L’objectif d’attirer l’attention a sans nul doute été atteint.
Mais il semble que les réactions parfois violentes de la plupart des individus ont finalement occulté le message que ces collectifs souhaitaient porter.