La La Land, « Un triomphe absolu »

affiche-du-film-source-ryangoslingfrance-com Un peu plus de deux ans après la sortie de son film « Whiplash »,  en décembre 2014 et qui lui avait valu trois Oscars, le réalisateur, scénariste, et chef monteur américain Damien Chazelle nous offre, une fois encore, un spectacle phénoménal avec son nouveau long-métrage « La La Land » !

Cette comédie musicale romantique tant attendue est enfin arrivée en salles ce mercredi 25 janvier 2017. Il s’agit du destin d’un homme et d’une femme, Sebastian (interprété par Ryan Gosling), et Mia (interprétée par Emma Stone). L’un, passionné par le jazz, rêve d’ouvrir son propre club, tandis que l’autre, malgré ses nombreux échecs aux castings, ne pense qu’à une seule chose, devenir actrice.

Durant ses 2 heures et 8 minutes de pure magie, « La La Land » nous embarque dans un univers grandiose et plein de fraîcheur. Ce mélange de costumes aux vives couleurs, de chorégraphies soignées, et de musiques qui nous transmettent l’envie de danser, est bourré de charme et d’esthétisme ! Les plans, la lumière, le cadrage, les décors, tout est ici fait pour nous donner envie de nous évader ! La toute première et excellente scène qui ouvre donc le film reste d’ailleurs certainement la meilleure.

Mise à part la deuxième partie du film au rythme quelque peu moins dynamique que la première, ce qui est dommage, Damien Chazelle, seulement âgé de 32 ans, conçoit une franche réussite hollywoodienne. Son œuvre, riche d’un point de vue artistique à tous les niveaux, remporte d’ailleurs 7 Golden Globes : meilleure comédie ou comédie musicale, meilleur réalisateur,  meilleur scénario, meilleur acteur dans une comédie ou une comédie musicale pour Ryan Gosling, meilleure actrice dans une comédie ou une comédie musicale pour Emma Stone, meilleure chanson  et meilleure musique.

Certaines personnes trouveront ces récompenses injustifiées, ce n’est pas mon avis. Tout aussi extraordinaire que sensationnel, ce film provoque en nous la joie de vivre, malgré un passage assez triste. Le remarquable duo d’acteurs ne cesse de nous impressionner. Un film épatant qui vous en mettra plein la vue !

Hugo MUNIGLI-RAYNAL

De quoi satisfaire tout le monde…

telechargementAngèle Ferreux-Maeght – que j’avais déjà présenté dans un premier article – continue de nous impressionner avec son brunch à l’Alcazar. Ce chef « vegan » propose un menu excellent, tous les dimanches, dans un lieu magnifique au cœur de Paris. Tout le menu est bio, détox, et sans gluten! Certes, le prix est assez élevé, mais le brunch est aussi beau qu’excellent, les assiettes sont très colorées et tout est bon pour la santé. De plus, l’Alcazar est un restaurant haut de plafond, inondé de lumière avec de nombreuses plantes vertes ce qui rend le lieu très beau et agréable.

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62 rue Mazarine, 75006, Paris.

Alice FRANCK

LES PHRASES DE LA SEMAINE

« Il n’y a qu’une seule chose qui pourrait m’empêcher d’être candidat,
c’est si mon honneur était atteint, si j’étais mis en examen. »

Source : TF1

François Fillon déclarait mardi 24 janvier dans le journal de 20h de TF1 que si,
suite à l’affaire du Penelopegate, il était mis en examen, il se retirait
de la course a l’Elysée, peut être énorme tournant dans la
présidentielle de 2017 ? L’avenir nous le dira…

« Laissez les rentrer ! »
Cette phrase prononcée en boucle lors des multiples manifestations
organisées aux Etats-Unis suite au décret du 45ème président Donald Tromp
interdisant l’entrée de tous citoyens arrivant de 7 pays différents
dont l’Iran la Lybie, le Yémen, la Syrie, le Soudan et la Somalie. Suite
à cela, de nombreuses associations ont porté plainte contre le
gouvernement, en attendant une réponse…

Mathis Bleu

PNL

pnl-photo Le groupe de rap francilien PNL a collé des affiches avec un numéro de téléphone ou au bout du fil on entend la chanson « Béné » leur nouveau son qui sortira bientôt. PNL aime les coups de com’. Ce clip est très attendu par les fans. Il est la troisième partie d’un court – métrage qui a commencé en 2016, plus précisément en septembre avec le morceau « Naha » et « Onizuka ». Grâce à ces courts-métrages d’environ 10 minutes chacun, PNL a cumulé plus de 72 millions de vues sur Youtube. Ils racontent une histoire mêlant famille, amis, vengeance, violence, trafic de cannabis et prison.

Mohamed Hicham Hattna

UN SAC DE BILLES

un-sac-de-bille Un sac de billes est un film réalisé par Christian Duguay sorti le 18 janvier 2017 en France, à partir du livre autobiographique de Joseph Joffo (1973). Cependant, une autre réalisation de ce livre est parue en 1975, un film de Jacques Doillon, sorti deux ans après l’ouvrage.

Tout le film est basé sur une histoire vraie, celle de deux frères juifs. Nous sommes à Paris en 1941, Joseph et Maurice sont contraints de fuir Paris pour se rendre dans le sud de la France, où les envoient leurs parents rejoindre leurs deux autres frères, en zone libre. Ils sont seuls, livrés à eux-mêmes et n’ont pour seule arme que leur courage, leur intelligence et leur malice. Durant tout le film ils restent liés l’un à l’autre et s’accrochent à leur grande fraternité. Amour, pleurs, rires, colère, toutes les émotions sont au rendez-vous.

J’ai trouvé ce film extrêmement bouleversant. Je reste encore très marquée, et dire que tout ce récit est en plus une autobiographie amplifie mon émotion. Les acteurs incarnent leur rôle à la perfection, et on a même l’apparition inattendue de Kev Adams ! Bien qu’il n’apparaisse très peu dans le film, il met beaucoup de force dans le personnage nommé Ferdinand, et touche autant que les autres. Christian Clavier est également excellent, comme toujours. Il incarne un médecin juif, alias Dr Rozen qui, même peu présent, est bouleversant. Patrick Bruel quant à lui, joue le rôle de Roman, le père des deux enfants, et la mère, Anna, est interprétée par Elsa Zylberstein. Tous deux sont très pris dans leur rôle et nous immiscent davantage dans l’action. Je termine par les enfants, Joseph (Jo) et Maurice, ayant 10 et 12 ans, incarnés par Dorian Le Clech et Batyste Fleurial. Ils sont formidables et attachants… j’ai du mal à trouver mes mots ! Ils interprètent leur personnage à merveille. Patrick Bruel dit : « Le choix des enfants était essentiel pour réussir le film, il fallait qu’ils soient exceptionnels ».

Ce film vous fera pleurer et rire, car le langage des deux jeunes entre eux est comique ainsi que leurs actions, il vous donnera des frissons, vous fera vivre et prendre encore plus conscience de l’atrocité vécue par les juifs durant l’occupation en France. On n’en ressort pas indifférents, c’est certain. Et bien que ce soit un film parfois dur à regarder, il rappelle des évènements qu’il ne faut pas oublier, pour la mémoire de ces 6 millions d’individus, Juifs, Tziganes, Résistants, tous innocents… tués pour la seule raison de ne pas correspondre à l’idéal allemand de l’époque.

jo J’ai, par la suite, couru acheter le livre de Joseph Joffo dont je n’avais jamais entendu parler avant que je n’aille voir le film. Je pense qu’il sera tout aussi fort que le film. Qui est Joseph Joffo ? Né en avril 1931, Joseph est un écrivain, scénariste et acteur. Après la guerre, Il reprit l’activité de coiffeur de son père après sa mort, avec ses frères. Certains de ses romans les plus connus relatent les épisodes de sa vie et ceux de sa famille : Anna et son orchestre (1975), Baby foot (1977),….Il est distingué par l’Académie Française pour un sac de billes en 1974.

Leonor Berche

LE REVENU UNIVERSEL D’EXISTENCE

benoit-hamon Depuis quelques années, une nouvelle idée émerge en politique. Elle est actuellement proposée par Benoît Hamon, candidat à la présidentielle de 2017. Il s’agit bien évidemment du revenu universel d’existence. Aujourd’hui, cette nouvelle allocation divise les politiques. Entre Benoît Hamon, fervent partisan de cette mesure, François Fillon qui lui, propose une allocation unique et Manuel Valls qui serait en faveur d’un revenu décent qui ressemblerait à la proposition du candidat des Républicains.

Historique

Cette idée de revenu universel existe depuis des dizaines, voire des centaines d’années. Déjà évoquée par Thomas More en 1516 dans l’ouvrage « L’Utopie » puis par Thomas Paine en 1797 dans « La Justive Agraire » et enfin par les socialistes utopiques du XIXe siècle, comme le juriste belge Joseph Charlier qui s’en inspirent pour défendre l’idée d’un « dividende territorial ».

Les nouveaux partisans de l’idée

Dans la société française actuelle, l’idée d’un revenu universel pour chaque citoyen figurait déjà dans le programme des Verts en 2007. En 2011, Dominique de Villepin défendait le « revenu citoyen» qui aurait garanti à tous les français de plus de 18 ans de recevoir 850€ par mois, dégressif selon ses revenus et se substituant à l’ensemble des autres aides existantes. Puis en 2014 pour les élections européennes, un projet similaire est proposé par Christine Boutin qui l’appelle, le « revenu de base ».

Plus récemment, lors de la primaire de la Gauche, en plus de Benoît Hamon, Jean-Luc Bennahmias, président du Mouvement Démocrate défendait l’idée, voulant offrir à tous les français, 800€ mensuels. L’idée avait aussi séduite Nathalie Kosciusko-Morizet ainsi que Jean-Frédéric Poisson.

Cette allocation permettrait aux français de vivre sans réelles pressions financières. Ces derniers pourraient ainsi choisir, de rapporter plus d’argent en ayant un emploi rémunéré, de continuer ses études, de faire du bénévolat, de s’occuper de leur famille ou encore de créer sa propre entreprise.

Le financement

Benoît Hamon, candidat le plus avancé sur le sujet, proposerait un équivalent du RSA-socle qui se situe aux alentours des 535€ pour ensuite aboutir à 750€ mensuels. D’après la fondation Jean Jaurès, un revenu universel de 750€/mois coûterait aux alentours des 565 milliards d’euros annuels à l’Etat soit 26% du PIB français. Le candidat du PS commencerait par un versement aux 18-25 ans qui coûterait 45 milliards annuels.

Les modalités d’applications

Il est aujourd’hui assez difficile de définir les modalités d’applications du revenu universel. En effet, les partisans de cette idée ne sont pas tous d’accord.

En ce qui concerne le profil des bénéficiaires. Certains voudraient le distribuer sans aucune conditions d’âge ainsi tous les citoyens le recevraient pendant toute leur vie. D’autres proposent de le distribuer seulement aux adultes et si possible, de donner un montant plus faible aux jeunes.

Le montant est le point de désaccord le plus évoqué. Ici, deux groupes s’opposent, ceux qui souhaitent un montant pas très élevé aux alentours des 500 euros afin de ne pas encourager l’inactivité. Contrairement à d’autres qui voudraient un revenu plus proche des 1000€ afin de laisser le choix aux citoyens de travailler ou non.

Le mode de financement est aussi un des points de désaccord, si le revenu universel est mis en place, les dépenses de l’Etat augmenteront considérablement. Certains souhaitent ainsi supprimer une partie des aides existantes telles que le RSA, les aides au logement, les allocations chômage puis les retraites. D’autres souhaitent augmenter l’impôt sur le revenu et créer un impôt nommé « impôt sur les transactions financières ».

Une valeur transverse ?

Compte tenu de la diversité des personnalités politiques en faveur de l’idée, on ne peut pas réellement qualifier cette mesure de droite ou de gauche, son caractère social nous ferait pencher vers la gauche mais quelques libéraux seraient aussi en faveur de l’idée.

Les arguments des opposants

L’argument le plus utilisé contre ce revenu est son coût faramineux. En effet, dans un pays comme la France qui serait endettéE aux alentours de 93% de son PIB, il serait inimaginable, d’après certains économistes, de pouvoir mettre en place une telle mesure. D’autres arguments tels que l’encouragement à l’inactivité et à l’assistanat sont évoqués.

En conclusion…

salaire_universel La Finlande, pays ayant le 41 ème PIB nominal le plus élevé expérimente en ce moment le revenu universel sur 2000 personnes au chômage et qui sont en recherche d’emploi. Chaque personne perçoit 560 € par mois, le projet se terminera au début de l’année 2019. Ces 560€ remplaceront les allocations chômage.

En France, la Gironde sera le premier département de France à tester grandeur nature, le revenu universel de base. Une volonté affirmée par Jean Luc Gleyze, président PS du conseil départemental et défendu par la Fondation Jean-Jaurès, qui en étudie les modalités selon quatre scénarios :

  1. Dans le prolongement d’une étude du Cepremap (Centre pour la recherche économique et ses applications) : la fusion du RSA et des APL,
  2. Dans le prolongement du rapport Sirugue : fusion de 10 minimas sociaux pour assurer une couverture socle commune assortie de compléments pour les plus fragiles,
  3. Un revenu de base universel et inconditionnel à 750 €,
  4. Un revenu de base universel et inconditionnel à 1000 €.

Ainsi cette expérience locale nous permettra de mieux appréhender les conséquences qu’aura ce revenu sur la population, la précarité, le marché du travail ainsi que sur la consommation.

Sources photo : AFP/ Philippe Wojazer

Joachim Schauving

La galette des rois

galette-des-rois-source-sfbaccueil En France, le 6 janvier, jour de l’Épiphanie, ainsi que tout le reste du mois de janvier, nous avons comme tradition de nous réunir autour de cette fameuse galette des rois.

 

– La fête de l’Epiphanie :

Qu’est-ce qu’est l’Epiphanie ?

L’Epiphanie est une fête célébrée le premier dimanche de janvier. Au départ, son but était de commémorer la manifestation des trois rois mages (Balthazar, Gaspard et Melchior) auprès du Christ, venus pour adorer ce dernier, d’où la raison pour laquelle ce jour est appelé fête des rois. Aujourd’hui, la galette des rois est cependant bien plus culinaire que religieuse, tout le monde en déguste.

– Histoire et origines de la galette des rois :

Douze jours après la naissance de l’enfant Jésus, du 24 décembre au 6 janvier, voici le temps qu’il faut pour savourer la galette des rois selon la liturgie romaine. Les origines de l’Epiphanie remontent à avant la naissance de Jésus et résultent d’un mélange de traditions païennes et chrétiennes.

L’Histoire de la galette date de l’Antiquité romaine. C’est durant la fête païenne des Saturnales que les romains désignaient un esclave comme « roi » d’un jour (les Saturnales étaient  une fête qui inversait les rôles). Ils utilisaient la fève comme bulletin de vote pour élire le « Saturnalicius princeps », autrement dit le prince de Saturnales. Ce moment de convivialité permettait de renforcer les affections envers les domestiques et donnait au roi choisi, l’honneur d’exaucer ce qu’il désirait. Le plus jeune enfant était glissé sous la table et nommait les personnes à qui étaient attribués les parts de la galette.

A la fin du IVe siècle, l’Eglise interdit les fêtes païennes et les remplace par une célébration religieuse. Au Ve siècle, l’Eglise accorde une importante admiration à cette tradition.

– Le tirage du roi et la brioche :

brioche-des-roi-source-13dessertschacunC’est au XIVe siècle que des moines tiraient au sort un roi en mettant une pièce dans un pain qui plus tard fut remplacé par une brioche.

La brioche des rois ou gâteau des rois est une recette provinciale parfumée à la fleur d’oranger, remplie de fruits confits, et recouverte de sucre. Elle est majoritairement mangée dans le Sud de la France et a exactement les mêmes fonctions que la galette des rois. Elle possède donc elle aussi une fève.

– La fève sous ses différentes formes :

La fève était utilisée au VIIIe siècle, elle représentait alors le symbole de la fécondité. Au commencement, la fève ne ressemblait pas du tout aux fèves actuelles. Il s’agissait dans la tradition romaine d’un simple haricot qui était caché à l’intérieur de la galette des rois.

La fève remonte à la période des grecs qui l’utilisaient pour élire leurs magistrats, ainsi qu’à celle des romains qui s’en servaient pour élire le maître des Saturnales. Cette fève fut rapidement remplacée par des pièces d’or puis par une fève en porcelaine, au XVIIIe siècle.

Durant la Révolution française, ce fut le tour de la fève aux bonnets phrygiens qui était l’emblème de la liberté et de la république.

Enfin, la fève finit par devenir une figurine en plastique représentant aussi bien l’enfant Jésus que les rois mages, des personnages de films, des objets, des animaux, et autres.

– Les ingrédients :

Pour réaliser une bonne galette, il faut une fève, ainsi que les ingrédients suivants :

– 2 pâtes feuilletées

– 145 g de poudre d’amande

– 100 g de beurre

– 125 g de sucre

– Une demi tablette de chocolat blanc

– 2 œufs

– La préparation :

Pour commencer, faire préchauffer le four à 200°C. Puis, étaler une des deux pâtes feuilletées sur une plaque de four. Placer ensuite la poudre d’amande, le sucre et un des deux œufs dans un saladier. Puis mettre le chocolat blanc et le beurre au micro-ondes pour les faire chauffer, de manière à les ramollir, voir à les faire fondre complètement. Verser ensuite le chocolat blanc et le beurre ramollis ou fondus dans le saladier, avec la poudre d’amande, le sucre et l’œuf. Prendre le deuxième œuf et séparer le jaune du blanc. Garder le jaune dans une coupelle et verser le blanc dans le saladier. Puis mélanger le tout de façon à obtenir une pâte homogène. Déverser ensuite le mélange sur la pâte feuilletée précédemment étalée sur la plaque de four. Puis disposer la fève dans la frangipane, de préférence près des rebords pour diminuer les chances de tomber dessus au moment du découpage des parts. Recouvrir alors l’ensemble de la seconde pâte feuilletée, et lier les rebords des deux pâtes entre elles à l’aide des doigts. Puis, dessiner des motifs sur la surface de la galette avec la pointe d’un couteau. Cela n’est pas une nécessité, mais apporte néanmoins une touche décorative. Puis peindre le dessus de la galette avec le jeune d’œuf conservé dans la coupelle. Enfourner alors la préparation et laisser cuire environ trente minutes. Puis sortir la galette du four et la couper en parts.

Bonne dégustation !

Shawna STUCCHI et Hugo MUNIGLIA-RAYNAL

Jok’air

Musique

« Il n’y a qu’une seule lettre qui sépare solidaire et solitaire » Jok’air-c’est la guerre

mz-1000x450-1 Le 11 décembre dernier, le collectif de rap MZ, a contre toute attente, annoncé la séparation du groupe.  En effet les « trois frères de la MZ », Jok’air, Hache-P, et Dehmo, ont partagé plusieurs publications sur les réseaux sociaux, annonçant la fin de dix ans de collaboration fructueuse.

(photo légende : de gauche à droite : Hache-P, Dehmo et Jok’air)

Leur carrière

Repérés par le label Davidson Presents quand ils avaient 15 ans, c’est le même producteur qui va causer la fin de la carrière de MZ, du moins, c’est la version des faits qui a été envisagée par les fans, la raison officielle n’ayant jamais été évoquée.
Tous originaires du 13ème arrondissement de Paris, les trois MC se sont fait connaitre en 2009 en sortant leur première album « Avant la majorité », qui leur permettra d’être lauréat de « Paris jeune talent 2009 ».
A partir de cette date, le groupe a enchaîné les succès pour finalement devenir une pointure du rap français. Comptabilisant à l’heure actuelle  presque 150 millions de vues sur YouTube, le collectif a notamment obtenu un featuring avec Nekfeu, référence du rap français a l’international.
Malheureusement, après quelques conflits avec leur producteur Davidson Presents, le groupe avait annoncé leur séparation au profit d’une carrière solo de chacun des membres, après la sortie de l’album « Mafia Zeutré », qui finalement ne sortira plus.

Et après ?

Après cette séparation, chacun des membres du groupe a donc décidé de continuer de rapper chacun de leur côté, ayant tous quitté le label Davidson hormis Jok’air.
Hache-P et Jok’air ayant déjà sorti un morceau depuis leur séparation, « On revient de loin » pour Hache-P, et c’est la guerre pour le « Big daddy jok » comme il se fait surnommé. Seul Dehmo manque pour l’instant à l’appel.
Deux morceaux réussis pour leurs débuts en solitaire, même si beaucoup de fans restent encore nostalgiques des musiques de la MZ réunie, de la période de « Lune de Fiel », « Ma substance » ou encore « Toi sur moi ».

On revient de loin : https://www.youtube.com/watch?v=3LuFmh8FuEI

C’est la guerre : https://www.youtube.com/watch?v=Hi5V6rRt2VM

Niccolo Casilli

LES PHOTOS DE LA SEMAINE

Activists from the campaigning community Avaaz have set up cardboard cutouts of European facists Franco (L-R), Stalin, Hitler, Mussolini and Petain on the Deutsches Eck in Koblenz, Germany, 21 January 2017. Avaaz is using the cutouts to protest the congress of the right-wing populist ENF group in the European Parliament taking place in Koblenz. Photo: Boris Roessler/dpa

© BORIS ROESSLER / DPA / AFP

Des militants de AVAAZ, une organisation non gouvernementale de cybermilitantisme, ont installé des panneaux en cartons représentants Franco, Staline, Hitler, Mussolini et Pétain à Coblence en Allemagne, le 21 janvier 2017 pour protester contre le congrès réunissant les eurodéputés d’extrême droite.

A woman wears a US flag like a hijab during a protest of US Democrats Abroad in front of the Brandenburg Gate in Berlin on January 21, 2017, one day after the inauguration of the US President. / AFP PHOTO / dpa / Gregor Fischer / Germany OUT

© GREGOR FISCHER / DPA / AFP 

Une femme porte un drapeau américain comme un hijab, lors d’une manifestation des démocrates américains à l’étranger, devant la Porte de Brandebourg à Berlin, le 21 janvier 2017.

US President Donald Trump and the first lady Melania Trump dance at the Armed Services ball at the National Building museum following Donald Trump's inauguration as the 45th President of the United States, in Washington, DC, on January 20, 2017. / AFP PHOTO / JIM WATSON

© JIM WATSON / AFP
Donad Trump, devenu le 45ème Président des Etats-Unis, danse avec son épouse Mélania Trump, au bal des Forces Armées au National Building Museum à Washington, DC, le 20 janvier 2017.
 
Astenza Brun

 Si c’est la fin du monde de Tommy Wallach

tommy-wallach-445361221« C’est pas la fin du monde »

Voilà commence si c’est la fin du monde (We All Loocked up en anglais), un roman « d’ado » écrit en 2016 par Tommy Wallach, un écrivain mais aussi un musicien américain.

Résumé :

Au lycée Hamilton, quatre adolescents 108372733_ocomplètement différents, et tous supportant des étiquettes pas forcément géniales imposées par la société et les rumeurs, vont devoir faire face ensemble à un même problème : l’astéroïde Ardor se dirige droit sur la Terre. Peter, Eliza, Anita et Andy ont alors deux mois pour mettre leur différences de côté, réaliser leurs rêves, profiter du peu de vie qui leur restent à vivre dans cette société qui devient de plus en plus violente chaque jour qui approche de cette fin du monde. Mais ils vont aussi devoir s’aimer et renoncer à leurs étiquettes. Mais n’est-il pas un peu tard pour tout cela ? Chacun sera face à des choix difficiles à effectuer à certains moments, mais pourront-ils faire le bon choix ?

Mon avis :

J’ai moyennement aimé ce livre. J’ai cependant apprécié , tout d’abord, que les personnages soient tous différents (même si certains sont ennuyeux) et qu’ à chaque chapitre nous ayons droit au point de vue d’un des personnages principaux qui voit une situation sous plusieurs angles, ce qui rend le livre assez captivant. Ensuite ce qui m’a plu, c’est le rapprochement progressif de ces personnages qui au départ ne se côtoyaient pas trop. On pourrait croire au premier abord que tout cela n’est qu’un de ces romans cliché et nunuche : oui certes, à certains moments et pour quelques personnages, comme celui d’Eliza, on peut le croire mais au moment on l’on s’y attend le moins, ils finissent par nous surprendre.

Ce qui m’a en revanche déplu est le langage utilisé, l’auteur emploie un langage un peu dépassé, comme par exemple le mot « craignos » ou encore « dégoter une nana » Ce roman nous pousse à nous poser de réelles questions sur notre existence sur terre et sur notre propre vie.

Traoré Assa