Les rencontres de Montaigne

La classe média interroge M. Pariente, rédacteur adjoint du Monde.fr.

vlcsnap-2015-05-19-23h15m06s046Dans le cadre des rencontres de Montaigne, les élèves de la classe Média ont invité M. Pariente, rédacteur adjoint au Monde.fr. Il nous a présenté son travail au sein du journal  Le Monde.fr. Il a également insisté sur l’importance des supports numériques qui apparaissent aujourd’hui comme un complément incontournable du support papier.

La classe Média

 

La classe média interroge M. Charbonneau, Directeur adjoint de l’information de TF1.

Dans le cadre des rencontres de Montaigne, les élèves de la classe média interrogent M. Charbonneau, Directeur adjoint de l’information de TF1, sur son métier de journaliste. Le thème de l’entretien porte également sur la place des supports numériques dans les médias.

La classe média

 

La classe média interroge M. Gardeux, Grand reportage à France Télévision.

Dans le cadre des rencontres de Montaigne, la classe média du lycée Montaigne ont invité M. Gardeux, Grand reporter à France Télévision. Nous l’avons interrogé sur l’importance de l’image dans la presse. Et, bien sûr, nous lui avons posé la question sur la place du numérique.

Nous voudrions tout d’abord nous excuser sur la qualité du son et nous vous invitons à regarder le reportage avec un casque audio.

 

LA PHOTO DE LA SEMAINE

Le Panthéon

France – Le 27 mai, quatre héros de la Résistance, Germaine Tillion, Jean Zay, Geneviève de Gaulle-Anthonioz et Pierre Brossolette sont entrés au Panthéon. François Hollande a rendu un hommage solennel à ces illustres personnages qui se sont battus pour les valeurs de la France. A l’image de ces valeurs, on peut observer une parité symbolique, notion mise en avant par le Président de la République.

« Aux grands Hommes, la patrie reconnaissante ! »

Massacre à Palmyre

Ils avancent…

Jeudi 21 mai 2015, les djihadistes de l’État Islamique, également appelé  »Daesh » pénètrent dans les ruines antiques gréco-romaines de la ville de Palmyre. On se rappelle le 26 février du saccage des œuvres d’arts mésopotamiennes du musée de Mossoul. Les bourreaux culturels de l’État Islamique avaient ce jour-là détruit au marteau et au bulldozer un héritage national vieux de plus de 2700 ans. Cette destruction fut une perte immense pour l’UNESCO qui l’avait classé au patrimoine mondiale, mais c’est surtout une perte culturelle sans précédent pour la région. C’est la destruction de l’art antique, la destruction d’œuvres uniques, la destruction de l’histoire.
Aujourd’hui, malgré les voix qui se sont élevées depuis cet événement, les associations patrimoniales et, particulièrement, l’UNESCO craignent le pire pour le splendide site archéologique de Palmyre, joyau antique, cité mésopotamienne puis romaine. Ces vestiges sont les plus importants de la région, ils représentent donc un potentiel historique immense.
Toute la communauté archéologique mondiale se mobilise et réclame la protection du site, tandis que les politiques de la coalition veulent  »à tout prix » reprendre le site, d’une importance stratégique certaine. Maamoud Abdelkarim, directeur des antiquités syriennes parle lui de  »bataille mondiale pour la culture ».
Bien qu’aucun coup de marteau ait été donné depuis la prise des ruines, le monde entier s’inquiète du sort d’un site aussi important, stratégiquement mais surtout culturellement.

urlSuite à la prise de la ville antique entre le 20 et le 21 mai par les djihadistes, on craignait pour la préservation des vestiges et des ruines à caractères archéologique. Mais c’est finalement aux civils que s’en sont pris les membres de l’État Islamique. En effet, depuis la prise de la ville, pas moins de 217 personnes (pour la plupart liées au régime de Bachar Al-Assad) ont été sommairement et froidement exécutées. Ali Al-Badiya, réfugié Syrien en Turquie et féroce opposant à l’EI déclare :  »L’épuration a commencé ». Néanmoins, les civils ne sont pas épargnés par ce massacre ciblé, aucune fuite est possible, la ville la plus proche se situant à plus de 150km. Les djihadistes ont coupé l’eau et l’électricité, les habitants survivent donc dans des conditions extrêmement précaires.
Pour ce qui est des œuvres d’art du musée de Palmyre et des ruines elles-mêmes, aucune preuve de démolition n’a encore été rapportée. Par la conquête de cette ville, l’État Islamique renforce encore sa mainmise sur la Syrie et la menace sur l’Irak se fait encore plus grande.

Simon Le Luong

La classe média à la rencontre du journal lycéen du lycée Montaigne

A l’occasion de la semaine de la presse, nous avons reçu la visite de deux élèves de terminale : Nicolas Duhamel et Thomas Gelender, ils font tous les deux partis du journal lycéen du lycée Montaigne. Nicolas Duhamel est le responsable de publication de ce journal.
Suite à cette intervention, nous, les journalistes de la classe média, avons eu l’idée de réaliser une interview pour en savoir plus sur le fonctionnement du  journal et leur travail au sein de celui-ci. Pour cela, nous leur avons posé un certain nombre de questions.

FullSizeRender-10Les journalistes de la classe média : Depuis quand faites vous partis du journal lycéen ?
Nicolas : En deux ans, beaucoup de personnes de terminale l’année dernière sont partis en prépa et il fallait recruter de nouvelles personnes susceptibles d’être intéressées par ce projet.
Thomas : Moi, ça fait un an.
Les journalistes de la classe média : Qu’est ce qui vous a donné envie de faire partie du journal lycéen ?
Nicolas : Je suis tous les jours l’actualité, j’aime beaucoup lire la presse, regarder les informations. J’aime aussi les débats télévisés, quelque soit le sujet, politique, divertissements.. Du coup, je me disais que le fait de pouvoir s’exprimer librement à Montaigne et d’avoir une tribune, ça serait une belle occasion.
Thomas : Moi, je voulais surtout écrire un article, même si, au début, j’étais assez réticent car je pensais que ça me prendrais beaucoup de temps. Mais j’ai choisi un sujet qui m’intéressait beaucoup donc ça m’a plu.
Les journalistes de la classe média : Est-ce que vous faites d’autres activités en rapport avec la politique en parallèle du journal lycéen ?
Nicolas : Oui, depuis que je suis en seconde, je suis adhérent à l’UMP. Je milite beaucoup là-bas, je vais à des meetings et des réunions. Et maintenant, depuis le mois de janvier, je suis responsable de l’UMP lycéen Paris. Plus récemment, j’ai été nommé responsable de l’UMP campus qui regroupe des jeunes des lycées, des facs et des grandes écoles. Le fait de faire de la politique, ça me lie à l’actualité, car on est toujours obligé d’être actif.
Thomas : Moi aussi, j’étais membre d’une cellule lycéen à l’UMP, mais je n’étais pas très actif.
Les journalistes de la classe média : Comment fonctionne votre travail au sein du journal ? Comment gérez-vous votre temps ?
Nicolas : Je suis responsable de publication donc je dois déjà me charger d’écrire mon propre article, il fait partie de la rubrique politique et actualité. Grâce à un groupe facebook, je motive les autres rédacteurs. Une fois le journal publié, on fait une réunion pour savoir si tout est allé (correctement) et quel sera le sujet de notre prochain numéro. Thomas a écrit un seul article mais c’est un article qui a beaucoup plu, c’était sur du rap. Il y avait beaucoup d’articles un peu pompeux, qui traitaient des sujets pas très intéressants, qui ne parlaient pas aux gens. Du coup, le fait que Thomas ait écrit un article qu’il lui plaisait, ça a apporté de la nouveauté dans le journal.
Les journalistes de la classe média : Est-ce que ça serait possible de sortir un journal plus souvent ?
Nicolas : On aimerait bien, mais il y a des contraintes budgétaires, on ne peut sortir que dix pages seulement dans le journal. En plus, certains élèves ne sont pas motivés pour écrire un article par trimestre alors en écrire plus souvent ça serait compliqué.
Les journalistes de la classe média : Quelles sont vos restrictions par rapport au journal ?
Nicolas : Nous n’avons pas de restrictions, on peut tout écrire mais après il faut assumer. C’est moi, le responsable de publication qui assume tout. C’est pour ça que je dois être vigilant à tous les articles et toutes les paroles. Il y a un règlement spécifique au journal lycéen. Nous n’avons pas le droit de mentionner le nom d’un professeur sauf si nous avons son accord. Dans le journal, il n’y pas d’apologie, pas de manipulation.
Les journalistes de la classe média : Est-ce que cette expérience vous a donné envie de travailler dans le journalisme ?
Thomas : Non, car j’aime bien écrire des articles mais ce que je préfère c’est plutôt lire les autres articles.
Nicolas : Moi non plus, je suis rentré dans le journal pour écrire mais je ne veux pas en faire mon métier, ça me plait beaucoup mais ça ne m’attire pas autant pour en faire mon métier.

Cette rencontre nous a permis de découvrir le journal lycéen plus profondément. Nous avons appris comment travaillaient ces élèves et leur organisation pour mener à bien ce projet. Nous tenons à remercier Thomas Gelender et Nicolas Duhamel pour nous avoir accordé de leur temps et avoir répondu à nos questions.

Louison Guyomar et Mona La Boule

RUBRIQUE CINEMA

« Et lorsque l’Agneau ouvrit le septième sceau, il se fit un silence dans le ciel, environ une demi-heure.

Et je vis les sept Anges qui se tiennent devant Dieu ; on leur remit sept trompettes, et à chaque sonnerie un fléau s’abat sur le monde. »

Apocalypse de Saint-Jean, chapitre 8

INGMAR BERGMAN, Le Septième Sceau

  • Parfois, lorsque le temps se couvre, et que le grand écran n’offre rien qui puisse capter l’oeil aiguisé du cinéphile, un retour aux grands classiques du genre est plus que divertissant…

  • XIIIe siècle, la Peste s’abat sur la Suède. La population, tiraillée entre pillage et persécution des « sorcières » condamnées au bûcher car considérées comme responsables de l’extension de l’épidémie, est à la recherche de la Rédemption.

  • C’est dans ce contexte apocalyptique que le chevalier Antonius Blok et son écuyer Jons reviennent des Croisades, et découvrent leur terre natale ravagée par la misère et la Mort. A leur arrivée, sa silhouette noire se dessine sur l’horizon désolé d’une plage, car Elle les attendait.

  • Habile orateur, le chevalier la convainc de disputer une partie d’échecs , dont l’issue sera sans équivoque : la victoire lui offre ainsi un délai, afin de rechercher un sens à la vie, la défaite un passage direct de l’autre côté de la rive. Tout au long du film, ce jeu entre les deux antagonistes se répète, car Elle l’attend toujours. La tactique redoutable d’Antonius et sa dextérité à percer les flancs de son adversaire lui vaudront plus d’une victoire, mais Elle est inévitable.

  • Ce faisant, il tente de répondre à des questions métaphysiques, concernant plus largement le sens de l’humanité que son existence propre. Accompagné de Jons, athéiste, qui lui professe sa croyance au Néant, les deux hommes rencontrent une ribambelle de personnages pittoresques, de catégories sociales diverses, qui accroîtront le doute d’Antonius quant au sens de la vie et son dénouement, car les bateleurs Jof, Mia, leur fils Mikhaël et Skat, un jongleur, partageront un point de vue chrétien ; entre mensonges et hallucinations, la vérité n’est pas aisée à trouver. Sceptique, le chevalier ira jusqu’à questionner une « sorcière » sur le pic libérateur et, inévitablement, la Mort Elle-même. Le récit est semblable aux romans picaresques espagnols, où Antonius Blok serait le pícaro cherchant la Vérité en entrant en contact avec des personnages truculents, de toutes les couches de la société. Tels Don Quixote et Sancho Panza, les deux acolytes, traversant cieux et périples, tour à tour chantonnant et combattant, entre inquiétude et destruction, feront des sacrifices et se retrouveront finalement face à leur Destin…

Le jeu d’échecs avec la Mort, les processions religieuses au son du Dies Irae, les moines implorant la grâce de Dieu, la danse macabre vers le néant, un noir et blanc instaurant une atmosphère irréelle et qui sublime certains plans, et surtout, des dialogues très rationnels et pleins de sens dans un monde en proie à la folie… Tant de choses percutantes font de ce film une référence du cinéma étranger, un classique des classiques et surtout, une merveille du 7e art.

Le titre viendrait d’un passage de l’Apocalypse de Saint-Jean concernant Les Sept Sceaux. Le septième et dernier serait celui de l’Apocalypse d’après son récit. Il permettrait d’ouvrir le Livre de la révélation, et de connaître les secrets divins qu’il renferme. Seul l’Agneau, c’est-à-dire le Christ, pourrait le briser. Il viendrait après six autres sceaux symbolisant les fléaux dont est accablé l’homme (pouvoir, guerre, famine, maladie, âmes des martyrs, cataclysmes, et enfin, Apocalypse). Bergman aurait aussi été inspiré par La Mort jouant aux échecs, une peinture de Albertus Pictor qui donne toute sa signification à son oeuvre.

– « (…) à notre crainte, il nous faut une image et cette image nous l’appelons Dieu.

-Tu t’alarmes ?

-La mort m’a visité ce matin, nous jouons aux échecs. Ce délai me permet de vaquer à une affaire importante.

-Quelle affaire ?

-Ma vie durant j’ai cherché, erré, discouru. Tout était dénué de sens, ça n’a rimé à rien, je le dis sans amertume ni contrition parce que je sais qu’il en est de même pour tous. Je veux utiliser ce délai à quelque chose qui ait un sens ».

(Le Septième Sceau, dialogue au confessionnal)

Antoine Bourderie

Les élèves de Montaigne au Mémorial de Caen

Un devoir de mémoire

Deux élèves nous racontent leur sortie:

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Les 3e4 et 3e5 sont allés à Caen le 20 mars pour visiter le Mémorial de la ville, ainsi que des bunkers et le cimetière américain d’Omaha Beach. Le 20 mars était également le jour de l’éclipse. Malheureusement, nous n’avons pas vu ce phénomène en raison du temps nuageux de Normandie. Mais cela n’a pas empêché les élèves des classes de garder la bonne humeur et de chanter aussi bien à 7h00 du matin qu’à 21h00. C’est dans cette joyeuse ambiance que nous sommes arrivés au Mémorial de Caen vers 10h30.

Une jeune femme nous a procuré des petits fascicules permettant de suivre la visite. Nous avons ensuite vu une vidéo nous présentant le Mémorial. Celui-ci est divisé en deux parties : une partie avant 1945 et l’autre après 1945. Lorsque la vidéo s’est terminée, nous nous sommes divisés en deux groupes pour éviter d’être trop nombreux au même endroit dans le musée. Ainsi, les 3e4 sont partis en premier. Malheureusement, ils furent très vite rattrapés par les 3e5 à cause d’un documentaire qu’ils avaient regardé durant la visite. C’est donc ensemble que nous avons continué la visite. Celle-ci commençait par une spirale qui nous emmenait peu à peu vers la guerre. Le mur s’assombrissait en même temps que l’on descendait, c’est à dire au fur et à mesure que la paix était menacée. L’entrée de la spirale était la fin de la Première Guerre Mondiale, tandis que la fin était le début de la Seconde. On arrivait ensuite dans un long couloir noir qui nous guidait vers la suite de la visite qui fut une succession de salles, représentant les différentes périodes de la guerre : la défaite française, la France de Vichy, la vie quotidienne sous l’Occupation, la résistance… Toutes sortes d’objets étaient exposés pour illustrer ces périodes comme des affiches, des photos…et également des films. Il y avait après l’espace « Guerre Mondiale Guerre Totale » qui montrait les persécutions et les exterminations. C’est à partir de ce moment-là que tous les élèves se sont éparpillés, allant chacun à son rythme. La plupart avaient arrêté de remplir le petit fascicule qui nous guidait.

Nous nous sommes tous retrouvés à la sortie de la partie « avant 1945 » pour nous diriger vers la deuxième, en attendant de voir un documentaire sur le débarquement, réalisé par Jacques Perrin. Certaines personnes ne sont pas allées au bout de la deuxième partie car nous devions aller voir le film. Celui-ci n’était pas ordinaire. En effet, l’écran était divisé en deux : d’un côté les alliés et l’autre les allemands. De cette manière, nous avons pu voir ce qui se passait au même moment dans les deux camps opposés. Puis l’heure tant attendue du déjeuner est arrivée. Nous nous sommes installés dans des grandes tentes qui se trouvaient non loin du Mémorial et dans lesquelles il y avait des tables de pique-nique.

Après cette pause, nous sommes retournés vers le car où nous attendait notre guide, Cécile. Elle était très gentille et intéressante, en revanche elle prononçait bizarrement certains mots. Elle nous a expliqué en détails le débarquement en Normandie des alliés et elle nous a emmené au cimetière d’Omaha Beach. Ce dernier se trouvait juste au-dessus de la plage. Lorsque nous sommes arrivés, il faisait tellement froid que nos mains étaient gelées. De plus, il y avait beaucoup de vent. Malgré ce temps, nous avons quand même pu admirer l’immense cimetière américain constitué uniquement de croix blanches, placées géométriquement. A l’entrée, se trouvait un monument aux morts qui était une statue représentant un soldat jeune, un grand mur où étaient inscrits tous les noms des soldats disparus. Il y avait également de part et d’autre du monument, des cartes gigantesques du débarquement du 6 juin 1944. Au centre du cimetière s’élevait une chapelle pour les morts.

Le car nous a ensuite déposé devant quatre bunkers allemands qui furent utilisés lors du débarquement. Nous sommes allés les visiter : ils y avaient d’énormes canons qui pouvaient tirer sur 20 km. C’est à cet endroit que la guide nous a laissé. De là, nous sommes directement partis pour Paris. Bien que nous étions fatigués, le trajet du retour fut très animé par les chansons des élèves du fond du car. C’est vers 21h00 que nous sommes arrivés devant le Lycée Montaigne et que cette belle journée fut terminée.

Albane Le Hagre 3e4

Le vendredi 20 mars, les classes de 3e4 et de 3e5 du collège Montaigne partent pour Caen en Basse-Normandie, le jour de l’éclipse partielle du soleil. Tout le monde est équipé de lunettes, mais le temps, très nuageux, nous empêche de voir le rare phénomène.

Les trois heures de trajet passent rapidement. Il y a une belle ambiance dans le car. Notre premier arrêt de la journée est le mémorial de Caen, un grand bâtiment, impressionnant au premier regard, puis on peut apercevoir cette phrase sur l’édifice : « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté ». Il y a aussi une sculpture de très
grande taille représentant un couple qui s’étreint, un symbole de la paix. On remarque une autre sculpture, plus discrète, qui représente un pistolet dont le bout est noué. Certains d’entre nous la connaissent car nous la travaillons pour notre oral d’histoire des arts, c’est une œuvre pacifiste, contre la guerre.

Memorial de caen 1Nous rentrons dans le mémorial et on nous y distribue des fascicules qui nous accompagnent tout au long de notre visite. L’exposition débute par un film qui présente le mémorial de Caen, puis les deux classes se divisent et les 3e4 partent en tête. L’exposition sur la seconde guerre mondiale est
organisée en deux parties : avant 1945, et après 1945. Nous commençons par parcourir une spirale qui s’assombrit au fur et à mesure que nous nous rapprochons du début de la guerre en 1939. L’exposition est prenante, bouleversante pour certains. Tous les documents présentés : journaux, carnets intimes, affiches, vidéos, photographies, témoignent de la très dure réalité de la guerre.

Après deux heures très denses en émotions, nous nous rendons une nouvelle fois dans une salle de projection où est projeté un film sur le 6 juin 1944, le jour du débarquement. Un film sans paroles où l’on entend juste le bruit assourdissant des obus ou des mitraillettes. Un film qui retrace toute cette journée et alterne les images des plages d’hier et d’aujourd’hui.

memorial03pptL’heure du déjeuner arrive, et nous nous retrouvons tous sous des tentes pour pique-niquer. Une conférencière nous rejoint et nous reprenons le car pendant une quarantaine de minutes pour nous rendre au cimetière américain de Colleville-sur-Mer. Il se trouve juste à côté de Ohama Beach et beaucoup d’entre nous ont froid avec le vent qui souffle.

DSCN1640Le cimetière de l’armée américaine est très bien entretenu et les croix des Américains morts pendant le jour du débarquement sont bien trop nombreuses.

Nous entamons ensuite notre dernière visite de la journée. Nous sommes perdus dans la campagne et trouvons quatre bunkers que les Allemands utilisaient lors du 6 juin 1944, les canons pouvaient tirer jusqu’à vingt kilomètres.

images-colvilleEt, avec grand regret, nous prenons une dernière fois l’autocar pour rentrer à Paris, où nous arrivons vers 21 heures. Le trajet du retour est particulièrement agité, et nous chantons à tue-tête pendant trois heures, tout en appréhendant la fin de cette journée mémorable.

 

Liv Forsans

IMAGE DE LA SEMAINE

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En visite dans les caraïbes, le président de la République, François Hollande, rencontra Fidel Castro, père de la révolution cubaine. Très commentée, cette entrevue confidentielle dura 1 heure environ.

A la suite de cette rencontre, c’est avec le petit frère de ce dernier : l’actuel président des Conseils d’État et des ministres de la République de Cuba et également premier secrétaire du Parti communiste cubain, Raul Castro, que François Hollande s’entretint. Les deux hommes échangèrent sur des questions purement politiques telles que la levée de l’embargo par exemple.

Dans la soirée, le président français rendit également visite au Président haïtien, Michel Martelly. En visite dans le but de constater l’avancée des chantiers de réparations mis en place à la suite du puissant séisme de 2010 ayant fait plus de 250 000 morts. C’est à Port-Au-Prince lors d’un discours, que François Hollande aborda la fameuse dette estimable à près 17 milliards d’euros que doit la France à Haïti. En effet, en 1804 l’ancienne colonie avait été contrainte de payer une somme astronomique afin d’obtenir son indépendance. Les deux chefs d’états se sont également entretenus.

Desperate housewives est une série américaine qui compte 8 saisons, avec au total 180 épisodes de 42 minutes chacun. Elle a été créée par Marc Cherry et diffusée entre le 3 octobre 2004 et le 13 mai 2012 sur le réseau ABC, mais c’est seulement en 2005 qu’elle est apparue en France sur Canal+.

Cette série met en scène le quotidien mouvementé de quatre femmes: Gabrielle Solis, Susan Mayer, Lynette Scavo et Bree Van De Kamp vivant à Wisteria Lane dans la banlieue chic de Fairview. Dans le premier épisode, une de leurs meilleures amies , Mary-Alice Young se suicide. Dès lors, elle commentera tous les épisodes les intrigues mêlant humour, drame et mystère auxquelles prennent part nos héroïnes.

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Au fil des saisons, d’autres femmes font leur apparition dont Edie Britt une redoutable séductrice, Katherine Mayfair une femme d’apparence parfaite mais au passé trouble et Renee Perry une riche divorcée.

Malgré une sortie en France lointaine, cette série est indémodable et reste pleine d’humour, d’émotions et de suspens.

Louison Guyomar

Image de la semaine

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KCS PRESSE

Royaume-Uni – Le 2 mai, la fille du prince William et de la duchesse de Cambridge est venue au monde. Après un incroyable emballement médiatique, le prénom du Royal Baby a finalement été annoncé très rapidement : il s’agit de Charlotte, Elizabeth, Diane. Bienvenue dans la famille royale !

Image de la semaine

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Photo obtenue par le CNN.

Népal – Le 25 avril, un puissant séisme de magnitude 7,8 a touché le pays. Selon un bilan provisoire, 7 040 personnes y ont perdu la vie et 14 000 autres sont blessées. Le séisme a entrainé des dégâts colossaux et a détruit une bonne partie du pays. La photo de ce bébé fait le tour du monde : après être resté enseveli pendant 22h sous des amas de pierre , l’enfant a été déterré par des soldats puis mené à l’hôpital, où il s’est avéré qu’il n’était pas blessé.