Ce vendredi 27 septembre 2019,  Alain Duhamel, journaliste politique est venu au Lycée Montaigne dans le cadre des rendez vous de Montaigne sur le thème  » 60 ans de journalisme politique ». Mr Bianco, proviseur a fait une introduction  sur son engagement et son amour pour la Vème République devant un amphithéâtre bondé.

Alain Duhamel  raconte ses débuts : après être sorti de Sciences Politiques, ses parents voulaient qu’il fasse un stage pendant les vacances mais lui ne voulait pas faire celui qu’on lui avait recommandé. Il préférait chercher tout seul un stage qui l’intéressait. Heureusement pour lui, le stagiaire qui devait être au journal Le Monde ne pouvait pas venir et par chance il prit sa place en 1963.  Il devient chroniqueur au  Monde et contribue à la rédaction de l’ « histoire du Parti Communiste français 1920-1976 » écrit par Jacques Fauvet, directeur du Monde de 1969 à 1982.

 Pendant les années De Gaulle, il parle de la place des médias à cette époque où les journalistes étaient muselés par le pouvoir  et espionnés : les ascenseurs de la maison de la radio étaient truffés de micros. Tous les matins, le ministre de l’information convoquait les PDG des deux chaines de télévision, pour leur signifier ce qu’ il fallait dire ou ne pas dire.

L’époque de sa vie qui l’a le plus marqué, c’est mai 68 parce que c’est le grand mouvement de revendication des journalistes pour plus d’autonomie et de liberté.

Il crée l’émission « A Armes Egales » qui, à l’époque, avait une audience de 40 % et qu’il a dû arrêter après le duel entre Edgar Faure et Gaston Deferre. En 1974,  Alain Duhamel a initié les débats présidentiels de l’entre deux tours avec Valéry Giscard-d’Estaing contre François Mitterrand, qui a rassemblé 15 millions de téléspectateurs. Il faut ajouter également le débat en 1995 entre Jacques Chirac et Lionel Jospin.

A l’occasion de la mort de Jacques Chirac, Alain Duhamel évoque l’interview télévisé du 26 octobre 1995 qu’il avait donné seul, face au  Président de la République récemment élu. Au sujet des difficultés des français face au chômage, Alain Duhamel demande au président s « ’il n’a pas sous estimé ces difficultés pensant la campagne ». Le Président répond « Peut être… » ce qui a mis dans une rage folle son secrétaire général à L’Elysée à l’époque, Dominique de Villepin.

Dans la vie de la Vème République, deux autres dates ont marqué selon lui, des tournants importants : l’élection de François Mitterrand en 1981, et l’accession pour la première fois de la gauche au pouvoir, et 2017 l’élection d’Emmanuel Macron  « un ovni politique » et l’explosion des partis politiques.

Sur l’évolution du journalisme politique pendant la Vème République, jusqu ‘en mai 1968, le journalisme en particulier de télévision, se caractérisait par une déférence envers les hommes politiques interviewés. Etre journaliste aujourd’hui c’est avant tout avoir des qualités pour maîtriser les outils techniques numériques, être rapide et réactif  intellectuellement face aux événements au détriment d’une connaissance de la culture et de la véracité des faits.

Pour conclure il a parlé de l’évolution des techniques journalistiques avec les nouveaux outils numériques et expliqué qu’il était de plus en plus difficile d’être journaliste car les gens ne lisent plus la presse écrite et qu’il y a de moins en moins d’emplois pour les journalistes politiques indépendants comme lui.

Puis l’intervention s’est terminée par les questions du public. Elles ont été nombreuses et parmi elles, l’évocation de la crise des gilets jaunes qu’Alain Duhamel a considéré comme un phénomène nouveau,  unique en son genre, car le malaise, la frustration, les malheurs réels se sont personnifiés alors que cela restait abstrait auparavant, et il ajoute que ce mouvement est  étonnamment durable. Une autre question porte sur la collusion des journalistes et des hommes politiques : Alain Duhamel précise qu’il est difficile de ne pas fréquenter les hommes politiques si on veut les connaitre vraiment. Il donne comme exemple ses liens avec François Mitterrand avec lequel il partageait des connaissances littéraires mais en revanche ne partageait pas ses idées sans pour autant se départir de son indépendance en tant que journaliste.

Ange Guille

Partie I

Alors oui ça fait mal. Très très mal même. Mais il va falloir s’y habituer : à partir du 12 novembre, Netflix ne sera plus la plateforme quasi-omnipotente du streaming vidéo. Et on va découvrir ensemble (et en plusieurs articles) à cause de quelle force obscure provenant des ténèbres une bonne partie du catalogue jusque-là étoffé du grand N va disparaître.

Je dois tout d’abord admettre que malgré le fait que ça en jette comme introduction, rien ne va littéralement « disparaître », donc ne vous mettez pas à vous rouler par terre de désespoir comme ça, ça ne sert à rien. Avant de rentrer dans le grand bain, il faut évidemment passer dans le pédiluve (l’hygiène avant tout), alors commençons par récapituler la petite histoire de Netflix.

Netflix est fondée en 1997 par Reed Hastings et Marc Randolph, deux entrepreneurs qui avaient une quarantaine d’années à l’époque. Selon la légende, Hastings aurait eu l’idée de Netflix après qu’il ait dû payer des pénalités à son loueur car il avait oublié de lui rendre une cassette. Il revend alors son entreprise informatique Pure Software pour 75 millions de dollars, et au lieu de s’acheter une villa avec vue sur mer comme aurait fait n’importe quelle personne normalement constituée, il décide de fonder avec son ami Marc un site de location et d’achat de DVD en ligne livrés à la maison, netflix.com. Ils lancent ensuite un abonnement mensuel proposant la location illimitée de films, et ils instaurent un système personnalisé reposant sur un système de notes qui recommande aux utilisateurs les films que les membres apprécient le plus. Netflix entre en bourse en 2002, et deux ans après Marc Randolph quitte l’entreprise. Il aura manqué le plus gros me direz-vous, mais ne vous inquiétez pas pour lui, depuis il parcourt le monde en parlant de comment il a participé à la réussite du plus gros service de streaming dans le monde, et Dieu sait que les conférences ça paie bien. En 2007, Netflix propose à ses netflixiens assidus une technologie ma foi bien pratique : le STREAMING. Tous les abonnés peuvent maintenant avoir accès à une pléthore de contenu varié  et en haute définition, le tout depuis l’écran de leur ordinateur : une révolution à l’époque.

2010 : Netflix est disponible sur l’Ipad, l’Iphone, l’Ipod Touch, et même la Wii, oui oui. De 2011 à 2015, la plateforme s’exporte petit à petit dans différents pays du monde, jusqu’à finir par être disponible dans le « monde entier » en 2016 (enfin presque, c’est ce que Netflix prétend mais ce n’est pas totalement vrai, une petite pensée pour les groenlandais qui nous lisent et qui n’ont même pas le droit de regarder Bojack Horseman à 3 heures du matin en toute tranquillité). Pour finir, en 2019, Netflix compte environ 148 millions d’abonnés payants et a multiplié son action d’environ x22 depuis son entrée en bourse.

La semaine prochaine nous verrons en détail qui sont les principaux concurrents qui pourraient potentiellement nuire à Netflix quand ils lanceront à leur tour leur plateforme de VOD à partir de cet automne, et ça va batailler de tous les côtés à coups de cotes boursières, je préviens.

Léo Lavigne.

La Fosse des Mariannes est la fosse océanique la plus profonde actuellement connue. Elle se situe dans l’océan Pacifique à l’Est des îles Mariannes, près du Japon, et à proximité de l’île de Guam. Cette fosse ferait avec exactitude 10 971 mètres de profondeur. Rendez-vous compte ! On pourrait mettre le mont Everest dedans, et on n’en verrait même pas le bout ! La fosse est située sur une frontière de plaques tectoniques, dans une zone de subduction (processus par lequel une plaque tectonique océanique s’incurve sous une autre plaque). Elle fait partie de l’arc Izu-Bonin-Mariannes, un regroupement de plusieurs fosses, comme la fosse d’Izu-Ogasawara et d’autres, qui sont un prolongement de la fosse des Mariannes. Ce qui fait la renommée de celle-ci, ce sont les « monstres » qui y vivent. Sont appelées « monstres » les différentes espèces de poissons, coraux, ou encore crustacés qui y habitent et qui n’étaient pas connues jusqu’à présent.

Ils on tous été trouvés à plus de 5.000 mètres de profondeur. Pour en citer quelques uns: le Barreleye du Pacifique, le requin-gobelin, le grimpotheutis, le gammare géant, ou encore le poisson-ogre . La fosse des Mariannes a été découverte en 1875 par le HMS Challenger, un petit navire de guerre entièrement reconstruit et dirigé par l’armée Britannique pour explorer les fonds marins. Des recherches y ont alors été effectuées pour connaître la profondeur exacte de la fosse. C’est là que cette découverte a fait d’elle une affaire mondiale. Différents pays (notamment les Japonnais, l’URSS, et les Américains) ont alors envoyé des bateaux équipés de sondes pour connaître la profondeur exacte de la fosse, qui, au final, a été annoncée à 10 971m. Jusqu’à aujourd’hui, seulement quatre hommes sont allés explorer cette fosse en plongée avec des véhicules. Les deux premiers sont Jacques Piccard et son copilote Don Walsh, qui a obtenu une médaille dans le domaine de la recherche et de la découverte. Le réalisateur James Cameron a ensuite exploré la fosse seul et atteint une profondeur de 10 898 mètres. Mais c’est finalement l’Américain Victor Vescovo qui accède à la profondeur la plus basse atteinte jusqu’à ce jour, c’est-à-dire 10 928 mètres, et remporte par la même occasion le record de la plongée la plus profonde au monde. Maintenant, en sachant que l’on a exploré 10% des océans et qu’il en reste encore 90% à examiner, je vous laisse vous représenter les autres créatures qu’on peut trouver dans l’océan mais qu’on ne connait pas encore.

Sources : -Wikipedia.

Photos: 1) Lefigaro.fr. ; 2) fr.bigpoint.com farmerama.

Alexandre Compain

Un phénomène extraordinaire…. Pendant les vacances, nous avons fêté le cinquantième anniversaire du du premier pas sur la Lune. Le 20 juillet 1969, trois astronautes s’envolent dans l’espace et mettent le cap vers la Lune avec la mission Apollo 11. L’employeur de la mission est alors la NASA. Deux des trois astronautes, Neil Armstrong et Buzz Aldrin posent les pieds sur la Lune. À 22h56 (heure américaine), Neil Armstrong pose le premier pas sur la Lune. Au centre spatial de la NASA à Houston, l’AFP couvre l’événement. Armstrong avait annoncé qu’il sortirait cinq heures plus tôt que prévu. À 19h42, les astronautes préparent leur sortie. Ils mettent leur casque à double visière, chaussent leurs bottes, mettent leurs gants spéciaux renforcés, endossent leur harnais de survie, et vérifient le fonctionnement des systèmes de communication, radio et alimentation en oxygène. À 19h50, la NASA annonce alors que les préparatifs dureront deux heures et que donc Armstrong ne sortira pas avant 22h00. À 21h50, ils pressurisent leur combinaison lunaire. À 22h00, le vide se fait dans le LM. À 22h28, tout va bien ! Ils dépendent maintenant entièrement de leur harnais de survie. À 22h56, Armstrong pose le premier pas sur la Lune ! Les deux astronautes plantent le drapeau américain sur la Lune en signe de paix pour l’humanité. Cette nuit-là, cet exploit avait été suivi par plus de 650 millions de personnes. C’est un voyage surprenant qui a duré 159 heures, 18 minutes et 35 secondes.

Source : FuturaSciences et LCI

Source image : Oui fm

Sarah Foulquier

Cher.e.s lectrices et lecteurs du blog de la classe média, nous voici revenus avec une nouvelle génération d’élèves qui vont constituer cette classe média de seconde pour l’année scolaire 2019-2020. La réforme du lycée étant passée par là, elle n’est plus issue d’un enseignement d’exploration mais d’une option intitulée « Enseignement des médias ». Ceci ne changera en rien le contenu de ce blog : nos nouveaux journalistes en herbe vont s’atteler à la rédaction d’articles, reportages, interviews,…. avec sans doute, de nouvelles rubriques, des points de vue toujours aussi variés sur le monde qui nous entoure.

Nous allons débuter cette nouvelle année par la rubrique : « Ça s’est passé cet été » où nos journalistes vont rendre compte de l’actualité, sous toutes ses formes, de cet été torride « climatiquement » parlant.

En attendant, leur future prose, voici un reportage diffusé sur France Inter, le 24 août 2019 dans l’émission Interclass‘, où un groupe de notre classe média saison 6 s’entretient avec des élèves de 3èmes du collège Georges Rouault venus les interviewer sur les préoccupations de jeunes de centre ville et ceux de quartiers populaires.

A vous d’écouter : https://www.franceinter.fr/emissions/interclass (interview Montaigne à 20’40 »)

La Classe Média