Encore un acte antisémite en France.

Ce vendredi 17 Mai, des policiers ont abattus un homme armé d’un couteau alors que ce dernier tentait de mettre le feu à la synagogue de la rue des Bons-Enfants à Rouen.

Que s’est il produit ?

Aux alentours de 6h45 du matin le groupe de policier s’est rendu, selon une source policière rue des Bons Enfants après qu’on ait signalé un “dégagement de fumée” au niveau de la synagogue de cette rue du centre historique de Rouen. Ils constatent alors en arrivant sur les lieux la présence selon le procureur de Rouen Frédéric Teillet : “d’un individu sur le toit de la synagogue qui brandit une barre de fer d’une main et un couteau de cuisine de l’autre et qui les invective”. Ils tentent alors selon ce dernier de le faire descendre, Le concerné répondra à leurs demandent en leur lançant une barre de fer ( s’avérant en réalité être un burin perforateur ). L’homme sautera néanmoins du toit avant selon les agents de police avant de courir en leur direction, en brandissant un couteau, face à cette menace l’un des agents de police aurait alors fait feu cinq fois en direction de l’homme le touchant à quatres reprises.
Suite à cet événement plusieurs enquêtes ont étés confiés à la direction générale de la police nationale (DGPN) et à l’inspection générale de la police nationale (IGPN) respectivement pour « incendie volontaire » d’un lieu de culte et « violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique » et la pour « violences volontaires avec armes ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».

Motivations et conséquences :

Les motivations du jeune homme de 24 ans restent floues, en effet aucune lettres de motivations n’a été retrouvée, de plus ce dernier n’était pas connu des services de police, ni des services de justice.
Son acte aura cependant causé selon Chmouel Lubecki, le rabbin de Rouen “d’importants dégâts matériels”, effectivement le début d’incendie aurait dégradé une partie du mobilier et certains murs de la synagogue.

De nombreuses réactions:

Cette acte a provoqué de très nombreuses réactions notamment celle du président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Yonathan Arfi, qui déclare : « une fois de plus, cet acte vise à installer un climat de terreur parmi les juifs de France », il mentionne de plus les mains rouges inscrites sur le mur des justes à l’exterieur de memorial de la Shoah et rajoute : « L’antisémitisme répond toujours à un effet de mimétisme et d’entraînement, s’en prendre à une synagogue, c’est s’attaquer au symbole le plus visible de la présence des juifs dans la société ; l’incendier, c’est vouloir occulter notre présence. »
« Je suis choquée et dépitée. Nous allons continuer à vivre normalement et on y tient. C’est important de rester debout. Nous savions que cela pouvait arriver. Le climat a changé depuis le 7 octobre (jour de l’attaque terroriste du Hamas en territoire israélien) et c’est de pire en pire », déclare de son coté Natacha Ben Haïm, présidente de la communauté juive de Rouen
Plusieurs réactions gouvernementales ont aussi eues lieux, celle de Gerald Darmanin et de Gabriel Attal notamment, ces derniers déclarent respectivement : « Il s’agit d’un acte antisémite qui s’en prend à un lieu sacré pour la République » et “366 actes antisémites ont été enregistrés au premier trimestre 2024, soit une hausse de 300 % par rapport aux trois premiers mois de l’année 2023.

sources :

  • Le Parisien
    -Le Monde
    -RTL

Simon Peyrel et Adrien Anwer

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