Un portail finalement qui se referme…


Ce 8 mai, un portail vidéo a été installé dans deux villes, Dublin, et New-York. Son fonctionnement est simple. Ce « portail » se présente sous la forme d’un écran rond, et d’une caméra sur le haut. Ce qui est filmée par la caméra est diffusé au portail de l’autre ville. Ainsi, le gens des deux villes peut se voir en live et interagir entre eux. Cette idée vient de l’artiste lituanien Benediktas Gylys, et est le premier d’une série, qui devrait être installer prochainement, pour relier d’autres villes.
Sur le papier, l’idée est bonne; cet écran serait une sorte d’expérience sociale, favorisant les rencontres et créant une interaction entre deux villes a des milliers de kilomètres l’une de l’autre.
Bien que, depuis sa création, des bons moments s’y soit déroulé, comme des inconnus échangeant leurs numéros de téléphones, beaucoup de comportements problématiques ont été vus. Dès le premier jour, du côté Irlandais, une femme saoule s’est jetée sur le portail apparemment pour le traverser avant de se faire arrêter par la police. Encore du coté irlandais, un homme a diffusé des photos du 11 septembre, pour provoquer les New-yorkais. D’autres personnes ont diffusé des vidéos pornographiques ou des messages d’insultes. Une femme s’est même déshabillée devant ce portail avant de se faire arrêter par la police.
Une chose est sûre, ces comportements ne se seraient pas vus dans la vie de tous les jours, sans la création de ce portail. Cela rejoint une autre expérience, faite peu après l’élection de Donald Trump. Elle était simple : une caméra accrochée sur un mur diffusée ce qu’elle filmait 24h sur 24h. Le but était de se rassembler pour protester contre l’élection de Trump, ce qui n’avait pas échappé aux partisans de Trump, et, plus particulièrement, aux utilisateurs d’un forum réputé pour être particulièrement extrémiste, qui avait redoublé d’ingéniosité pour énerver les créateurs de ce projet et les gens qui le suivaient. Ils étaient allés jusqu’à défiler devant la caméra portant un uniforme ressemblant à celui d’un nazi.
Pour ces deux cas, ces comportement peuvent être associés l’effet de désinhibition en ligne, qui est un effet faisant agir certaines personnes différemment : comportement dangereux, ou violent… Cela est souvent associé aux manques de conséquence des comportements négatifs sur internet. Certaines personnes disent que, comme dans ces deux cas, cet effet, qui normalement intervient sur internet, se transpose dans la vraie vie comme si les action menées dans ces contextes n’avaient aucune conséquence comme sur internet.

Jean S.

À la Une

La tension monte en Nouvelle Calédonie


La nouvelle Calédonie, territoire français d’outre-mer, est depuis maintenant plusieurs jours secoués par de violentes émeutes, ayant fait 5 morts, dont deux gendarmes, et une centaine de blessés. Les émeutes ont commencé le 13 mai, à la suite d’une proposition de révision constitutionnelle, qui a mis le feu aux poudres.
Mais ce Project de révision constitutionnelle n’est pas le seul déclencheur de cette violence. En effet, des tensions sont présentes sur l’île depuis maintenant plusieurs années, entre les Kanaks, descendants des premiers habitants de l’archipel, avant la colonisation française, et les Français venus de la métropole. Dans un territoire déjà pauvre et atteint par le chômage, la jeunesse kanake se sent déclassé, et voit l’arrivée des métropolitains progressivement prendre leurs emplois.
Mais l’élément principal ayant déclenché ces émeutes est la proposition de « dégel du corps électoral » survenu en janvier de cette année. Ce Project de loi visait à réintégrer les personnes vivant sur l’île depuis plus de 10 ans dès les listes électorales, alors que depuis 2004, les personnes arrivées sur l’île après 1998 n’étaient pas incluses dans les listes électorales de la nouvelle Calédonie, les empêchant donc de voter. Ce dégel des listes électorale aurait donc redonné le droit de vote a près de 20 % de la population de l’île. Mais ce Project de loi est vivement critiqué par les indépendantistes Kanak, qui craignent que ce Project de loi ne dilue encore leur pouvoir électoral et ne le marginalise encore plus.
Ce Project de loi a donc enclenché des manifestations dans toute l’île, qui ont vite dégénérés en pillages, incendies et agressions. Dans Nouméa, la plus grande agglomération de l’île, des groupes de défenses se sont formés, protégeant leurs quartiers contre le pillage, en le barricadant, et en effectuant des tours de gardes, ces milices, parfois armés, ont déjà fait plusieurs morts parmi les émeutiers. Le gouvernement, a lui interdit la vente d’alcool et d’armes, et a instauré un couvre-feu allant de 18h à 6h du matin. Pour calmer les émeutes, le ministre de l’Intérieur Darmanin a décidé de déployer des gendarmes, ainsi que l’armée pour sécuriser les aéroports de la région et faire stopper les émeutes. Après 4 jours d’émeutes, la situation semble être calmée, bien que plusieurs quartiers restent hors de contrôle.
Cependant, une décision du gouvernement peut interroger : l’interdiction de tiktok, qui est une première mondiale pour une démocratie occidentale. Bien que beaucoup, la critique, cette décision aurait à cause d’un pays : l’Azerbaïdjan. En effet, le gouvernement accuse l’Azerbaïdjan de mener un propagande anti-française sur tiktok, avec comme cible la jeunesse kanake, pour la pousser à se révolter et à affaiblir la France.

Jean S.

Nouvelle Calédonie : des conflits qui ressortent

Dans l’histoire, la France a toujours eu des problèmes avec ses colonies, maltraitance, délestage et inégalités ont mené, aujourd’hui à ce que plusieurs d’entre elles aient pris leur indépendance. Mais, en ce moment, une ancienne, aujourd’hui collectivité d’outre-mer à statut particulier, est de nouveau confrontée a des problèmes. Mais alors, quels sont- ils quelles sont leurs causes et conséquences et quels combats, bien plus anciens, réveillent-ils ?

Depuis Lundi, beaucoup d’émeutes ont lieu en Nouvelle-Calédonie, surtout par des jeunes mais aussi de l’entièreté de la population. Camions, magasins et maisons brûlés, violence sur policiers, trouble a l’ordre public etc… Ces enchaînements de violences ont aujourd’hui faites 4 morts et des centaines de blessés, dont beaucoup de civiles selon l’AFP.

Pour faire face à ces multiples manifestations excessivement violentes, suite à un couvre-feu de cette nuit, l’état d’urgence a été immédiatement déclaré par Emmanuel Macron dans le but de calmer toutes ces violences. Pour ce faire, cet état d’urgence est un état de crise durant habituellement 12 jours qui renforce les pouvoirs des autorités civiles en matière de sécurité des personnes, et qui limite, en conséquence, les libertés, qu’elles soient publiques ou individuelles avec par exemple la possibilité d’une continuité au couvre-feu, une interdiction de manifestations, de perquisitions administratives etc…

L’Élysée se justifie : « Toutes les violences sont intolérables et feront l’objet d’une réponse implacable pour assurer le retour de l’ordre républicain. Le président de la République a rappelé la nécessité d’une reprise du dialogue politique. » Mais, étant donné que c’est maintenant la sixième fois depuis 1995 que cet état est déclaré en Nouvelle-Calédonie, on peut clairement voir que cette crise est plus profonde.

Nouvelle-Calédonie : "Emmanuel Macron sort le grand je" - Dans la presse

En effet, les émeutes de Lundi ont une source bien précise : il a été voté un projet de réforme du corps électoral pour les scrutins locaux consistant à supprimer une loi présente depuis 2007 consistant a faire en sorte que seules les personnes ayant résidées en Nouvelle-Calédonie entre 1988 et 1998 puissent voter lors des scrutins locaux. Cette loi avait pour objectif premier de faire en sorte que les populations autochtones soient le plus représentées. Mais, aujourd’hui, cette mesure exclut près de 20 % de la population calédonienne.

Cette potentielle invalidation et non représentativité des autochtones du prochain scrutin a fait fortement réagir les indépendantistes, refusant tout changement. Ce sont donc eux, selon certains experts, via les réseaux sociaux et de grands discours qui ont engendré cette vague de manifestations. Mais cette lutte s’inscrit aussi dans un combat plus profond et plus internes de la Nouvelle-Calédonie. En effet, les loyalistes sont quant à eux plutôt optimistes pour la suppression de cette loi. C’est pourquoi, les deux principaux partis loyalistes et indépendantistes ont publié un communiqué indiquant qu’un accord est possible et appellent « l’ensemble de la population au calme et à la raison. » Personne ne peut vraiment savoir s’ils vont savoir trouver un terrain et surtout quand…

Finalement, ce nouveau conflit, bien qu’il soit actuel retranscrit un problème bien plus profond en Nouvelle-Calédonie, déchirée depuis longtemps entre deux partis opposés prêts à se manifester dès qu’ils le peuvent mais cela relève aussi d’un problème du gouvernement français, qui devrait bien plus écouter et comprendre ce qui font partie de leur pays.

Jean D.

Sources :

https://www.senat.fr/rap/r22-879/r22-879-syn.pdf
Capital.fr
Vie-public.fr
https://www.rcf.fr/articles/actualite/nouvellecaledonie-des-scenes-de-guerilla-urbaine-selon-jeanfrancois-bodin
https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/violences-en-nouvelle-caledonie-qu-est-ce-que-l-etat-d-urgence-dont-l-instauration-est-reclamee-par-sonia-backes-1488254.html
https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/violences-en-nouvelle-caledonie-qu-est-ce-que-l-etat-d-urgence-dont-l-instauration-est-reclamee-par-sonia-backes-1488254.html

Evasion dramatique

Cela s’est passé ce mercredi 14 mai, dans la matinée, un convoi pénitentiaire qui transportait u Mohamed Amra, un détenu condamné pour homicide, a été attaqué par des hommes armées, faisant deux morts et trois blessés du côté des policiers.
L’attaque s’est déroulée au niveau du péage de l’autoroute A 154, dans l’Eure. Les vidéos des caméras de surveillance du péage montrent le camion de la police redémarrer après le péage, quand une voiture bélier le percute frontalement. On voit alors des hommes cagoulés et armés en sortir de cette voiture, et aller libérer l’homme dans le fourgon. L’attaque aura pris environ deux minutes à se dérouler, et aura fait deux morts et deux blessés. Les assaillants ont alors pris la fuite, avant de brûler les véhicules ayant servis à l’attaque, pour en emprunter un autre.
L’homme qui s’est échappé, Mohamad Arma, surnommé la mouche, était connu des services de police pour vols aggravés, association de malfaiteurs, extorsion, violence avec arme… Il venait d’être condamné pour vol avec effraction, ce qui s’ajoutait à un autre dossier toujours à l’instruction, un dossier d’enlèvement et séquestration ayant entraîné la mort.
Pour le retrouver, le plan épervier a été enclenché, ce qui a mobilisé 200 gendarmes, un hélicoptère ainsi qu’une équipe du GIGN, pendant 4 heurs. Passé ces 4 heurs, l’affaire a été remise aux policiers de l’office central de lutte contre la criminalité organisée. Une notice rouge d’interpole a aussi été émise pour le fugitif.

Jean S.

Autres articles

L’attaque d’Incarville

Dans ce village de 1 300 habitants une attaque ce mardi 14 mai a coûté la vie à deux surveillants pénitentiaires.

Un commando armé a intercepté le convoi transportant un détenu multirécidiviste, Mohamed Amra, alors qu’ils s’arrêtaient au péage d’Incarville. Trois autres agents pénitentiaires ont été gravement blessés dans cette embuscade. Les deux agents, Fabrice Moello, capitaine pénitentiaire de 52 ans, et à Arnaud Garcia, surveillant brigadier de 35 ans, ont été grièvement blessés et ont succombé malgré les tentatives de réanimation des services d’urgence. L’agresseur, identifié comme un détenu connu pour sa violence, a été maîtrisé et placé en isolement immédiatement après l’incident​.

Mohamed Arma, 30 ans, est un personnage clé du trafic de drogue. Lors de l’attaque, il purgeait une peine de 18 mois pour plusieurs cambriolages et attendait son procès pour des accusations plus graves, dont homicide et enlèvement.

Le président Emmanuel Macron a rapidement réagi en annonçant un hommage national pour les deux surveillants tués. Cet hommage, prévu pour la semaine suivant l’attaque, vise à reconnaître le sacrifice des agents pénitentiaires et à souligner l’importance de leur mission dans le maintien de l’ordre et de la sécurité dans les prisons.
Dans son discours, Macron a exprimé sa profonde tristesse et sa solidarité avec les familles des victimes, tout en réaffirmant l’engagement du gouvernement à améliorer les conditions de travail des surveillants. Il a également promis des mesures supplémentaires pour renforcer la sécurité dans les établissements pénitentiaires afin de prévenir de tels incidents à l’avenir​.

L’attaque d’Incarville est un rappel brutal des dangers auxquels sont confrontés les agents pénitentiaires et de l’importance de leur rôle dans la société. La réaction rapide et solidaire du président Macron et des autorités souligne l’importance de protéger ceux qui travaillent dans des conditions difficiles pour maintenir l’ordre et la sécurité.

Mattéo

Sources:

https://www.upi.com/Top_News/World-News/2024/05/14/world-france-deadly-ambush-prison-escape/4771715717448/

https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/attaque-du-fourgon-d-incarville-emmanuel-macron-va-rendre-hommage-national-aux-agents-tues_234142.html

https://www.nouvelobs.com/societe/20240519.OBS88583/attaque-d-incarville-macron-rendra-un-hommage-national-mercredi-aux-deux-agents-penitentiaires-tues.html

https://www.midilibre.fr/2024/05/19/fourgon-penitentiaire-attaque-emmanuel-macron-rendra-un-hommage-national-a-fabrice-et-arnaud-les-agents-tues-au-peage-dincarville-11960651.php

À la Une

L’école en questions

Être sénateur dans la commission destinée à l’éducation et la culture

Interview de Colombe Brossel

Vendredi 17 mai, nous avons interviewer Colombe Brossel qui est sénatrice afin que celle-ci nous parle de son parcours et de l’activité de sénateur.

Colombe Brossel est sénatrice dans le cadre d’un mandat. Elle a été élue aux dernières élections sénatoriales. Elle a fait des études d’économie et a été adjointe à la maire de Paris.
Colombe Brossel a commencé à s’intéresser à la politique lorsqu’elle était à l’université car elle souhaitait se battre pour défendre ses convictions. Elle s’est, dans un premier temps, investie dans des associations, puis s’est inscrite au parti socialiste. De plus, en 2001, elle s’est présentée aux élections municipales et en 2009, elle a été nommée adjointe au maire de Paris. Il y a 7 mois, elle a été élue aux élections sénatoriales auxquelles elle s’était présentée dans le but de poursuivre les combats locaux et les approfondir (la loi la restreignant, elle souhaitait donc la modifier afin de poursuivre ses actions). Ainsi, par exemple, le 13 juin, un débat aura lieu au Sénat à propos d’une proposition de loi élaborée par les sénateurs du parti socialiste. Celle-ci vise à favoriser la mixité sociale en mettant fin à la forme de ségrégation sociale actuellement présente en modifiant par exemple les secteurs de recrutement des établissements, en finançant des activités extra-scolaires ayant lieu dans les établissements, en rendant ceux-ci plus agréables avec la mise en place de « cours oasis » par exemple…
Certains projets qu’elle a portés la rendent particulièrement fière. Par exemple, la mise en place de la semaine de quatre jours et demi dans le secteur primaire, permettant ainsi de mieux répartir sur la semaine des apprentissages, ainsi que la mise en place d’activités extra-scolaires au sein des établissements. De plus, elle a permis la mise en place d’une police municipale à Paris, dans le but de rassurer les citoyens. Elle a aussi contribué à mettre en lumière la situation des familles monoparentales, représentant un quart des familles en France et faisant face à de grandes inégalités, en espérant faire changer les choses.
Au Sénat, les parlementaires ont trois rôles : voter le budget, contrôler l’action du gouvernement ainsi que modifier la loi. Afin de modifier la loi, les sénateurs peuvent lancer des sujets dans le débat ou bien, essayer d’améliorer des propositions de loi. Du point de vue de madame Brossel, ce qui est le plus intéressant est de chercher quels leviers législatifs peuvent être activés afin d’améliorer la situation quotidienne des citoyens français.

Colombe Brossel, sénatrice, participe également à la commission destinée à l’éducation et à la culture; elle nous parle de son activité.

Au Sénat, les différents sénateurs se sont répartis dans des groupes thématiques, appelés commissions, qu’ils choisissent selon leurs points forts et leurs centres d’intérêt. Ainsi, une proposition de loi, selon son sujet, va être traitée par les sénateurs en commission, dans un premier temps, puis débattue avec l’ensemble des sénateurs dans un second temps. Il y a 8 commissions au Sénat, identiques à celles présentes à l’Assemblée nationale.
Ainsi, lorsqu’elle a été élue, madame Brossel a demandé d’intégrer la commission concernant l’éducation et la culture. Elle explique avoir fait ce choix car elle trouve ces thèmes fondamentaux. De plus, beaucoup se joue en cours, dans le milieu scolaire et dans la capacité de permettre à l’art et la créativité d’imprégner nos vies. Ainsi, selon elle, l’éducation et la culture sont essentiels à nos vies, notamment d’un point de vue intellectuel pour devenir un citoyen éclairé et réfléchi.
Selon Colombe Brossel, aujourd’hui le secteur culturel ne va pas pour le mieux. Cela est en partie dû à la diminution de la part du budget de l’Etat accordée aux institutions culturelles. Selon elle, ce n’est pas la chose à faire car nous avons besoin de culture et d’autant plus dans une période de tensions et d’inquiétudes comme celle vécue actuellement car il y a un réel besoin d’ouverture d’esprit.
Ainsi, dès qu’elle en a l’occasion, Colombe Brossel se bat pour une augmentation du budget et des moyen donnés à l’éducation artistique et culturelle (= l’offre culturelle dans le contexte scolaire (cours d’art plastique, visites culturelles…)) et un accès à celle-ci à tous, peu importe le milieu social ou bien géographique…

Les nouvelles réformes concernant le milieu scolaire, qu’en pense une sénatrice ?

Elle nous donne son opinion à propos des nouvelles réformes concernant l’éducation comme le port de l’uniforme ou bien le Service National Universel.

Concernant les nouvelles réformes, Colombe Brossel ne les appréhende pas très bien.
Ainsi, elle ne voit pas d’intérêt à obliger le port de l’uniforme dans le milieu scolaire. Quels problèmes celui-ci va-t-il régler ?
Aujourd’hui, le milieu scolaire ne va pas très bien et que ce soient les parents, les élèves ou encore les enseignants, tous le disent et le savent. Ainsi, lorsque l’on compare la France aux autres pays de l’OCDE (l’Organisation de Coopération de Développement Economique), elle est le pays dans lequel la part de la catégorie sociale est le plus importante et détermine le plus la réussite scolaire. De ce fait, un élève originaire d’un milieu social élevé à de grandes d’avoir des notes élevées, de faire de grandes études et ainsi de mieux réussir professionnellement contrairement à un élève appartenant à une catégorie sociale moins élevée et ce alors que le milieu scolaire a pour but de lutter contre les inégalités sociales.
Mais alors, si la réussite et d’apprentissage est l’objectif de l’école, pourquoi dépenser des millions d’euros dans des uniformes ? Cela signifierait que l’apprentissage dépend de la tenue vestimentaire. Or, ce n’est pas le cas et cet argent pourrait être mieux dépensé.
De même pour le service national universel (snu) qui, selon Colombe Brossel, n’a pas grand intérêt. En quoi faire un service militaire durant deux semaines permettrait une meilleure réussite scolaire ? Cependant, selon elle, le service civique (déjà existant) est très pertinent car il est construit sur la base du volontariat, est un engagement dans un milieu choisi et est sur le long terme.

Anaïs, Jean D. et Doryan

La Tunisie tourne mal

Depuis 2011, la Tunisie connaît une crise politique et économique. Le pays qui vit au-dessus de ses moyens, grâce à des financements extérieurs, a vu sa situation s’aggraver. Le financement fourni à la Tunisie a conduit à un boom insoutenable de la consommation. De plus, il a affecté la capacité de production du pays. La Tunisie est au bord d’une dangereuse crise financière. En raison des nombreux partis politiques opposés dans la succession des gouvernements suite à la chute du régime kleptocratique de Ben Ali, de nombreuses luttes politiques ont éclaté. Aucune n’a abouti à un gouvernement stable. Le peuple, quant à lui, se voit enfin accorder une liberté d’expression, qu’il avait perdu depuis longtemps. La population s’insurge contre l’incompétence des gouvernements successifs.

En 2019, Kaïs Saïed est élu démocratiquement. Il a suscité l’intérêt des citoyens grâce à sa promesse de redresser le pays et à ses opinions politiques anti-élites. À ce jour, rien n’est fait pour améliorer la situation. Leur croissance économique annuelle est proche de nulle et l’inflation est galopante. De plus, 18% de la population est touchée par la pauvreté.
Kaïs Saïed tente de détourner l’attention de la population en utilisant les migrants subsahariens comme boucs émissaires. Ces migrants arrivent dans les pays d’Afrique du Nord, en particulier en Tunisie et au Maroc, pour fuir leurs situations de pauvreté et de souffrance. Leur objectif est d’atteindre l’Europe et d’essayer de trouver un meilleur moyen de survivre. Cependant, l’Europe cherche cruellement à limiter l’immigration et ordonne à la Tunisie, au Maroc et à d’autres pays de les empêcher d’entrer sur le continent. Les migrants se retrouvent donc coincés entre les deux. La Tunisie est le pays d’Afrique du Nord le plus proche de l’Europe, ce qui en fait le moyen le plus facile de voyager par bateau. Kaïs Saïed rend impossible la traversée de la Méditerranée et bloque les migrants, les forçant à s’installer dans des camps à la frontière avec la Libye. Les rares personnes qui parviennent à monter à bord des bateaux finissent par mourir sur le chemin périlleux qui mène à l’Europe ; leurs cadavres sombrent au fond de la mer, peu connus et peu remarqués. Ceux qui sont piégés dans les camps ne sont pas davantage à l’aise, car ils sont maltraités, utilisés pour des tâches subalternes et n’ont aucun espoir de s’en sortir.

Les migrants subsahariens ne reçoivent aucune aide car le président tunisien tente de distraire son peuple en accusant les migrants d’être des personnes violentes qui veulent remplacer les citoyens tunisiens. A l’instar de nombreux autres leaders populistes et de droite, comme Donald Trump avec les migrants mexicains, ce rejet des migrants relève du racisme. Kaïs Säïed prétend que les migrants en fuite sont le problème, mais en parallèle, le Maroc les accueille d’une toute autre manière.
Le Maroc et la Tunisie sont tous deux confrontés à une immigration massive provenant de l’Afrique subsaharienne, mais le Maroc y fait face de manière subtile. Contrairement à la Tunisie, le Maroc a une économie et un système politique stables. C’est pour cette raison qu’il ne fait pas de bruit autour des migrants. La résolution pacifique du problème de l’immigration prouve que les migrants ne sont pas la source des problèmes de la Tunisie.

Depuis 2011, la Tunisie connaît une crise politique et économique. Le pays qui vit au-dessus de ses moyens, grâce à des financements extérieurs, a vu sa situation s’aggraver. Le financement fourni à la Tunisie a conduit à un boom insoutenable de la consommation. De plus, il a affecté la capacité de production du pays. La Tunisie est au bord d’une dangereuse crise financière. En raison des nombreux partis politiques opposés dans la succession des gouvernements suite à la chute du régime kleptocratique de Ben Ali, de nombreuses luttes politiques ont éclaté. Aucune n’a abouti à un gouvernement stable. Le peuple, quant à lui, se voit enfin accorder une liberté d’expression, qu’il avait perdu depuis longtemps. La population s’insurge contre l’incompétence des gouvernements successifs.

En 2019, Kaïs Saïed est élu démocratiquement. Il a suscité l’intérêt des citoyens grâce à sa promesse de redresser le pays et à ses opinions politiques anti-élites. À ce jour, rien n’est fait pour améliorer la situation. Leur croissance économique annuelle est proche de nulle et l’inflation est galopante. De plus, 18% de la population est touchée par la pauvreté.
Kaïs Saïed tente de détourner l’attention de la population en utilisant les migrants subsahariens comme boucs émissaires. Ces migrants arrivent dans les pays d’Afrique du Nord, en particulier en Tunisie et au Maroc, pour fuir leurs situations de pauvreté et de souffrance. Leur objectif est d’atteindre l’Europe et d’essayer de trouver un meilleur moyen de survivre. Cependant, l’Europe cherche cruellement à limiter l’immigration et ordonne à la Tunisie, au Maroc et à d’autres pays de les empêcher d’entrer sur le continent. Les migrants se retrouvent donc coincés entre les deux. La Tunisie est le pays d’Afrique du Nord le plus proche de l’Europe, ce qui en fait le moyen le plus facile de voyager par bateau. Kaïs Saïed rend impossible la traversée de la Méditerranée et bloque les migrants, les forçant à s’installer dans des camps à la frontière avec la Libye. Les rares personnes qui parviennent à monter à bord des bateaux finissent par mourir sur le chemin périlleux qui mène à l’Europe ; leurs cadavres sombrent au fond de la mer, peu connus et peu remarqués. Ceux qui sont piégés dans les camps ne sont pas davantage à l’aise, car ils sont maltraités, utilisés pour des tâches subalternes et n’ont aucun espoir de s’en sortir.

Les migrants subsahariens ne reçoivent aucune aide car le président tunisien tente de distraire son peuple en accusant les migrants d’être des personnes violentes qui veulent remplacer les citoyens tunisiens. A l’instar de nombreux autres leaders populistes et de droite, comme Donald Trump avec les migrants mexicains, ce rejet des migrants relève du racisme. Kaïs Säïed prétend que les migrants en fuite sont le problème, mais en parallèle, le
Maroc les accueille d’une toute autre manière.
Le Maroc et la Tunisie sont tous deux confrontés à une immigration massive provenant de l’Afrique subsaharienne, mais le Maroc y fait face de manière subtile. Contrairement à la Tunisie, le Maroc a une économie et un système politique stables. C’est pour cette raison qu’il ne fait pas de bruit autour des migrants. La résolution pacifique du problème de l’immigration prouve que les migrants ne sont pas la source des problèmes de la Tunisie.

Pourtant, malgré ces preuves évidentes que Kaïs Saïed et bien d’autres maltraitent les migrants, les populations décident quand-même de les rejeter en raison de l’influence qu’exerce leur président sur elles. Certains journalistes ou avocats parlent de la situation en Tunisie et de la vie horrible des migrants. Cependant, ils sont rapidement et parfois violemment réduits au silence. Ainsi, Sonia Dahmani, avocate et chroniqueuse, a été récemment arrêtée le 11 mai 2024 pour avoir tenu des propos sarcastiques sur la situation en Tunisie sur France 24. Ce n’est qu’une des nombreuses arrestations systématiques qui ont lieu depuis des années. Quant aux migrants, ils continuent à souffrir, sont loin de leurs maisons et luttent constamment pour leur survie. Leur situation est inaperçue par la majorité des gens. Les migrants sont transparents. Ils subissent des injustices et des maltraitances.

Il est très facile de ne pas prendre en compte cette situation problématique de l’immigration. On peut se demander comment on gèrera ce problème ? Est-ce qu’on le traitera ? Ce qui se passe en Tunisie n’est que la forêt qui cache la montagne. L’avenir des migrants est un sujet très complexe qui s’amplifie. L’immigration devient de plus en plus fréquente et importante à cause du changement climatique, des problèmes de pauvreté intense dans les pays d’Afrique subsahariens et le capitalisme qui empoisonne le pouvoir.

Pourquoi avons-nous, les occidentaux, le privilège de vivre confortablement alors que l’on refuse aux migrants la chance de vivre une meilleure vie ? Quel est notre droit à nous de leur refuser cela ? Pourquoi eux et pas nous ? L’Europe, les Etats-Unis et les autres pays riches se sont enrichis sur le dos des pays pauvres; ils ont tout conquis, ils ont utilisé des africains pour combattre leurs guerres, et maintenant ils dédaignent de les abriter lorsqu’ils sont en péril. En vérité, ils pratiquent le néocolonialisme et ils sont dans une boucle interminable de capitalisme. Ils cherchent à gagner le plus d’argent possible. Tout autre problème, dont l’immigration, ne peut pas se résoudre par l’argent, donc cela ne fait pas partie de leurs soucis. On a favorisé l’argent au détriment de notre propre espèce.

sources :
https://www.arte.tv/fr/videos/115078-093-A/28-minutes/
https://www.lemonde.fr/europe/article/2018/06/28/l-ue-n-a-jamais-aborde-la-question-de-l-asile-et-de-l-immigration-dans-sa-globalite_5322739_3214.html
https://www.youtube.com/watch?v=N6yzLWse410
https://www.youtube.com/watch?v=wJwORz6RN2Y https://www.thinkerview.com/lionel-zinsou-crise-financiere-rechauffement-climatique-ou-va-lafrique/

Selma et Adrien