Tik Tok fait peur.

TIK TOK LITE

L’entreprise Byte-Dance vient de lancer sa nouvelle application, une version allégée de tik-tok.

Cette application permet à ses utilisateurs de gagner des pièces virtuelles simplement en regardant des vidéos via cette nouvelle application. Ce système se base sur les différentes actions effectuées par les utilisateurs afin de les rémunérer. Ainsi de nombreuses manières permettent d’obtenir ces pièces virtuelles, allant de la création d’un compte au temps passé sur l’application. 100 pièces peuvent s’échanger pour 1 centime d’euro et 10 minutes passées sur l’application en rapportent 1 500 pièces. Le système de gratification est réservé aux utilisateurs de plus de 18 ans ayant envoyé leur pièce d’identité à Byte-Dance et disposant d’un compte bancaire. L’argent obtenu par l’utilisateur est finalement reversé en carte cadeau utilisable uniquement sur Amazon.

On ne sait pas si cette monétisation sera définitive ou si c’est un moyen temporaire d’attirer les gens mais ce qui est sûr c’est que cette application nous permet d’offrir à Byte-Dance en plus de nos informations personnelles toujours plus de notre temps.

Mattéo Velasco

L’aide à mourir, un nouveau droit français ?

Le projet de loi sur la fin de vie : une naissance en douceur

L’Assemblée nationale commence à travailler sur le projet de loi sur la fin de vie en adoptant une attitude calme et réfléchie. Il est en effet discuté depuis le 22 avril par une commission spéciale qui se charge d’écouter les arguments des uns et des autres et d’examiner le texte pendant un mois. Diverses personnes sont ainsi invitées à participer aux discussions : des représentants du corps médical ou des cultes et des associations, mais aussi des psychologues, philosophes, sociologues, anciens ministres et parlementaires tels qu’Alain Claeys et Jean Leonetti. La présidente de la commission, Agnès Firmin Le Bodo, souligne l’importance d’écouter tous les avis pour se forger une opinion éclairée.
À partir du 13 mai, les membres de la commission examineront le texte et les éventuels amendements avant que l’Assemblée ne débatte du projet ainsi modifié à partir du 27 mai.
Proposer l’aide au suicide serait réservé aux patients majeurs nés en France ou résidant depuis longtemps dans le pays, capables d’exprimer clairement leur volonté, en souffrance insupportable et avec un pronostic vital engagé à court ou moyen terme. Cette aide ne serait pas proposée en cas de maladie psychiatrique.
Le rapporteur de la commission espère que ce texte aboutira à une grande loi républicaine de progrès et d’humanité. Les députés de la commission se concentreront uniquement sur ce sujet, pendant que le reste des travaux à l’Assemblée est en pause.
Toutefois, dans une Assemblée où des tensions émergent même de la majorité relative, la manière dont les débats se dérouleront sera cruciale. Les députés sont conscients de l’importance de leurs paroles et de leurs actes. Caroline Fiat, députée Insoumise et corapporteur de la loi, met en garde contre l’utilisation de mots blessants dans les désaccords. Le Premier ministre, Gabriel Attal, appelle lui-aussi au respect des convictions de chacun et à la responsabilité envers les malades et les familles.
Les groupes politiques n’ont donné aucune consigne de vote sur ce sujet intime. La gauche et le camp présidentiel devraient principalement soutenir le volet controversé sur l’aide à mourir, tandis que la droite et l’extrême droite y sont hostiles. Marine Le Pen espère convaincre les députés du Rassemblement national en soulignant les lacunes dans les soins palliatifs, qui font également partie de la loi.
Les députés vont devoir faire face à des tensions éthiques et religieuses alors qu’ils discutent de ce sujet sensible. Elisabeth Badinter a déclaré que son mari aurait soutenu cette loi, malgré l’opposition de certains.

Lucien Louet

Source :

https://www.liberation.fr/societe/sante/projet-de-loi-sur-la-fin-de-vie-lassemblee-nationale-entame-ses-travaux-en-faisant-voeu-de-serenite-20240422_MGJAA7CQD5HH7IVKSA4CLWESNQ

L’aide à mourir: une problématique très complexe.

Un nouveau projet de loi a été présenté au Conseil des ministres du 10 avril 2024 par la ministre du travail, de la santé et des solidarités. C’est l’aide à mourir. Cette loi permettrait aux personnes atteintes de maladies incurables de choisir de mourir en possession de leurs capacités mentales. Le président Emmanuel Macron a d’ailleurs déclaré dans une interview qu’il voyait cette loi comme « une loi de fraternité ». Mais cette pratique sera très encadrée et n’aura lieu que dans des conditions très strictes.

Quelles seront les conditions de pratique du suicide assisté ?
Les personnes qui pourront bénéficier de l’aide à mourir devront répondre à des conditions très strictes. Ainsi, elles devront être majeures, avoir la nationalité française, être atteintes d’une maladie incurable ou de souffrances réfractaires (qu’on ne peut pas soulager). Elles devront également être aptes à manifester leur volonté elles- mêmes, en toute connaissance de cause. Les patients souffrants d’Alzheimer ou d’une maladie psychiatrique seront donc exclues de ce système.

Une fin de vie bien encadrée…
Les patients pourront se donner la mort eux- mêmes, soit faire appel à un médecin, soit à une personne volontaire qui pourra les assister ou les aider à exécuter le geste fatal, s’ils en sont incapables.
Un patient souhaitant mourir devra obligatoirement solliciter un médecin. Ce dernier proposera forcément une prise en charge en soins palliatifs, afin de permettre au patient en fin de vie d’être soulagé de la douleur. Si le malade maintient son choix, le médecin devra solliciter l’avis de deux personnes : un spécialiste de la pathologie concernée, qui ne connaît pas le patient, et un soignant non- médecin. Le médecin aura 15 jours de réflexion avant de rendre sa décision. L’ensemble de la procédure sera prise en charge par l’assurance maladie.
Le projet de loi est actuellement discuté au Parlement. Il sera débattu à l’Assemblée à partir du 27 mai, avant d’être transmis au Sénat. Selon un sondage du journal Le point, 83% des français sont favorables à l’aide à mourir.

Elisa Moreau

Sources :
Vie publique
Le 20h (France 2)
Le monde
Franceinfo
Libération

L’avenir incertain de Tik Tok aux Etats-Unis.

Mardi 23 avril 2024, le Congrès américain a adopté un projet de loi afin de forcer l’entreprise Byte Dance à vendre son réseaux social Tik Tok, sous peine de le voir interdit aux Etats- Unis. Si Tik Tok est vendu, une nouvelle version américaine du réseau social sera créée.

Mais pourquoi les Etats- Unis prévoient d’interdire Tik Tok ?
Washington s’inquiète de la collecte des données personnelles de ses utilisateurs effectuée par Tik Tok : date de naissance, contacts, contenu des messages et bien plus, grâce aux algorithmes qui permettent, par le biais des vidéos consultées, de déterminer le lieu d’habitation, les opinions politiques ou l’orientation sexuelle des utilisateurs, par exemple. Cela donne donc à Tik Tok le pouvoir de s’immiscer dans la vie des gens, de les influencer et de faire pression sur eux. C’est ce qui est arrivé à plusieurs journalistes du monde entier qui ont été espionnés par le gouvernement chinois grâce aux informations recueillies sur eux, sur la plateforme.
Par ailleurs, Tik Tok est accusé de servir d’outil politique au gouvernement chinois, dans sa lutte informationnelle contre l’Occident. La plateforme diffuse en effet des fakes news et de la propagande en faveur de l’Etat chinois. Elle aurait par conséquent le pouvoir de manipuler ses utilisateurs et d’influencer l’opinion publique, représentant ainsi une menace pour les démocraties occidentales. La plateforme s’appuie sur le fait que les gens lisent de moins en moins et regardent surtout du contenu avec des images pour répandre de la désinformation dans le monde entier et manipuler l’opinion publique. Les jeunes remettent beaucoup moins en cause ce qu’ils voient et sont donc beaucoup plus vulnérables.
En rachetant Tik Tok, le gouvernement américain aura un meilleur contrôle des données recueillies et du contenu diffusé sur la plateforme.

Une vente de Tik Tok est- elle réellement possible ?
Les Etats- Unis font face à un problème : l’entreprise Byte Dante n’a pas la moindre envie de vendre son réseau social, et encore moins ses algorithmes. En effet, ce sont ses algorithmes qui rendent l’application si addictive et qui sont responsables du temps passé sur les écrans par ses utilisateurs. De plus, cette nouvelle loi est contradictoire à la Constitution américaine et à son amendement numéro 1 sur la liberté d’expression aux Etats- Unis.
Byte Dance semble préférer se retirer du marché américain plutôt que de vendre ses algorithmes. De plus, Donald Trump, qui avait déjà tenté d’interdire Tik Tok en 2020, a annoncé soutenir le réseau social, affirmant qu’il n’était pas plus nocif que d’autres médias comme Facebook ou Instagram. De nombreux utilisateurs américains ont également reçu une notification de Tik Tok, leur demandant d’envoyer un message à leurs élus américains pour dire qu’ils étaient contre l’interdiction de la plateforme aux Etats- Unis.
L’entreprise Byte Dance a jusqu’au 5 novembre 2024 pour se décider, faute de quoi son application sera interdite sur le territoire américain, où elle compte aujourd’hui plus de 170 millions d’utilisateurs.

Qui pourrait racheter Tik Tok ? Et à quel prix ?
L’identité du futur possesseur de Tik Tok est inconnue, mais il est fort probable qu’il s’agisse d’un homme d’affaires américain, patron d’un autre réseau social. De plus, la plateforme vaudrait plus de 100 milliards de dollars, un prix élevé qui pourrait se révéler assez dissuasif pour les moins riches. Le gouvernement chinois dénonce le projet de loi anti Tik Tok aux Etats- Unis, et parle d’une baisse de liberté d’expression dans le pays. Il accuse également les Etats- Unis de vouloir renforcer d’autres réseaux sociaux tels que Facebook ou Instagram.

La loi n’a pas encore été mise en application, elle doit d’abord passer par le Sénat américain, puis être signée par le président Joe Biden, qui s’est déjà montré favorable à la mesure.

Elisa Moreau

Sources :
Le monde
Le point
France 2

À la Une

Le conflit Iran-Israël : une montée des tensions au Moyen-Orient 

Depuis le 7 avril 2023, l’Etat d’Israël est en guerre contre le Hamas, une organisation palestinienne considérée comme terroriste par la majorité des pays occidentaux.Le Hamas est soutenue indirectement par le gouvernement de la République Islamiste d’Iran qui mène une guerre de l’ombre contre Israël depuis des décennies. Mais, pour la première fois depuis l’histoire de la création de la RI d’Iran, une attaque directe contre le territoire Israélien a été réalisé par l’armée persane.
Après la réponse militaire israélienne passée sous silence par la majorité des médias, nous pouvons aujourd’hui nous poser la question suivante : pourquoi cette nouvelle escalade de la violence dans le Moyen-Orient a-t-elle eu lieu et quelles peuvent en être les conséquences ? Dans cet article, après avoir rappelé l’histoire des relations entre Israël et l’Iran, nous verrons quelles sont les conséquences internationales engendrées par la riposte israélienne.

Les relations entre l’Iran et Israël :

Tout d’abord, revenons sur les relations entre l’Iran et Israël de sa création en 1948 jusqu’à la révolution iranienne : Au tout début de l’existence d’Israël, l’Iran est un des premiers pays musulmans a s’être approche de l’Etat hébreu. L’Iran reconnait l’existence de l’Etat d’Israel, il est le principal partenaire énergétique d’Israël de 1950 a 1970. Sous le gouvernement du Chah, il est même envisagé la création de projets militaires commun. Toutefois, en raison de l’opinion publique iranienne majoritairement antisioniste et anti-américaine, la majorité des accords passés entre Israël et l’Iran avait lieu de manière officieuse. En 1979, la révolution islamiste chasse le Chah d’Iran et porte à la tête du gouvernement l’ayatollah Khomeyni. La politique d’accords officieux prend fin. La théocratie iranienne est profondément antisioniste. Bien que Khomeyni soit hostile à l’Etat d’Israël, il ne reconnaît pas l’OLP de Yasser Arafat (Organisation de libération de la Palestine) avec qui il entretient même des relations conflictuelles à partir du début de la guerre en Irak parce que l’Organisation soutient le régime de Bagdad. C’est pourquoi, l’Iran soutient financièrement des organisations islamistes anti-israélienne comme le Jihad islamiste, le Hamas ou encore le Hezbollah au Liban. Ces organisations sont toutes de confessions chiites et si elles sont financées par l’Iran, c’est parce qu’elles sont aussi en guerre contre l’OLP. La politique de l’Iran était non-interventionniste en Israël estimant que la cause palestinienne concernait d’abord la Palestine et les pays limitrophes. Pour l’Etat hébreu, le principal ennemi à l’époque était l’Irak de Saddam Hussein, ils préfèrent donc garder une paix froide avec l’Iran. « Les ennemis de mes ennemis sont mes amis. » Après la défaite Irakienne et le renversement du régime d’Hussein, la montée en puissance de l’Iran a commencé à inquiéter les observateurs occidentaux. L’antisionisme et l’antisémitisme notoire de certains dirigeants iraniens ont contribué encore plus à refroidir les relations entre l’Iran et la majorité du monde même arabe. En 1992, lorsque pour la première fois, le problème d’une possible menace nucléaire iranienne a été soulevé par les Etats-Unis, Israël s’est dit « prêt a entreprendre une action militaire unilatérale contre l’Iran si la communauté internationale ne faisait rien pour mettre fin au développement d’armes nucléaires dans les installations d’énergie atomique de ce pays ». Cette offensive militaire n’a finalement jamais eu lieu, mais pèse toujours comme une menace potentielle contre la République islamique, si jamais l’escalade de la violence ne s’arrête pas.

Ainsi, aujourd’hui, les relations sont au point mort avec une guerre de l’ombre menée par l’Iran qui continue de financer des groupes islamistes opérant contre Israël. Mais, après l’attaque israélienne contre l’ambassade Iranienne en Syrie qui provoqua les morts de hauts dignitaires et généraux du régime iranien, l’Iran réalise, en représailles, pour la première fois une opération directe sur le sol israélien.Nous allons maintenant voir quelle a été la réponse de l’armée de Tsahal.

La riposte israélienne :

Vendredi 19 avril 2024, sur la base aérienne d’Ispahan, principale base de défense aérienne des installations nucléaires iraniennes, des explosions ont été entendues. Malgré de nombreuses informations contradictoires et des non dits de la part du gouvernement iranien et israélien, on connaît déjà une partie de l’ampleur de cette riposte historique de l’Etat des Juifs.

Israël aurait attaqué le territoire iranien de plusieurs manières : tout d’abord, un ou plusieurs missiles auraient été tirés depuis un avion en dehors de l’espace aérien iranien. L’existence de ces missiles a été démentie par les hauts dignitaires iraniens, mais de nombreuses sources en Israël et en Iran s’accordent sur la réalité de cette attaque.Ce qui est sûr, c’est que de nombreux drones explosifs ont été envoyés à partir du territoire iranien sur même territoire, l’armée israélienne a donc réussi sur le territoire perse. On sait qu’Israël avait déjà réalisé ce genre d’opération en Syrie ou au Liban et ce n’est pas la première fois que les services secrets israéliens interviennent sur le territoire iranien pour éliminer des cibles importantes du régime. En revanche, c’est la première fois qu’Israël lance une attaque direct sur le territoire perse en utilisant des vecteurs (missiles et drones). Une attaque des intérêts iraniens en Syrie a aussi été réalisé ce soir là, prouvant la volonté de le Premier ministre Netanyahu de cibler tous les alliés régionaux de l’Iran. Cette attaque a été passée sous silence par la majorité des médias, occidentaux comme pro-iranien, qui n’en ont pas ou très peu parlé. En effet, pour les deux belligérants, il vaut mieux que cette affaire ne fasse pas trop de bruit. Pour l’Iran, il vaut mieux minimiser l’ampleur de cette attaque afin de montrer un message fort au reste du monde et aux habitants de la République islamiste. L’Iran ne peut pas être touchée et est invulnérable. Ainsi, les seuls médias iraniens qui ont parlé de la riposte en ont parlé pour montrer l’inefficacité supposée de l’armée israélienne et l’incapacité de celle ci à réaliser des frappes importantes.

Pour Israël, il ne faut surtout pas prendre la responsabilité de l’attaque afin d’éviter un retournement de l’opinion des pays occidentaux et surtout une fin de l’alliance avec les Etats-Unis. C’est pourquoi, la riposte n’a pas été revendiquée par l’armée de Tsahal et a été volontairement réduite afin de ne pas imposer à l’Iran une trop grosse perte matérielle qui conduirait inévitablement à une nouvelle réponse. Chacun a mesuré ses forces.

L’aide des Etats-Unis est absolument vitale pour Israël dont 90% des munitions proviennent d’outre-Atlantique. Depuis le début de l’intervention israélienne dans la bande de Gaza, Netanyahu n’écoute aucune des recommandations de l’administration Biden et refuse obstinément d’accorder un cessez-le-feu humanitaire à Gaza. Ainsi, la peur de perdre cet allié historique force Israël à se calmer et à ne pas répondre trop violemment. Toutefois, Israël a été obligée de riposter afin de montrer que l’Etat des Juifs ne se laisse pas faire et qu’on peut pas l’attaquer sans s’attendre à une réponse.
Si cette escalade constante de la violence continue entre les deux pays du Moyen-Orient, on peut se demander quelles en seront les conséquences géopolitiques et c’est ce que nous présenterons maintenant.

Les conséquences :

Tout d’abord, on peut craindre un grand nombre de conséquences économiques. L’Iran est un des plus grands exportateurs de pétrole et de gaz au monde et en cas d’une attaque israélienne sur des installations pétrolières, l’ensemble des marchés financiers pourraient s’emballer et on pourrait craindre une nouvelle augmentation du coût de l’énergie.
Cet emballement des marchés financiers a été enregistré juste après l’attaque iranienne mais les cours se sont finalement calmé lorsque l’on a appris que la riposte israélienne était plutôt modéré.

Malgré cette riposte faible, on peut tout de même craindre des conséquences géopolitiques majeures dans la région du Moyen-Orient, une région divisée par les religions et les alliances qui créent deux blocs s’affrontant majoritairement dans l’ombre: les Sunnites et les Chiites.
Si l’Iran et Israël continuent à s’affronter sans jamais chercher un terrain d’entente et si Israël continue de bombarder sans retenue la bande de Gaza, provoquant ainsi la colère d’une grande partie du monde arabe et même des populations occidentales, une guerre ouverte entre les alliées d’Israël et le reste du monde arabe pourrait de nouveau avoir lieu. Et cette possible guerre aurait alors des conséquences hors de l’inimaginable car Israël n’est plus seule : elle dispose bien évidemment encore du soutien des États-Unis et des pays occidentaux, mais elle a même maintenant normalisé ses relations avec certains pays arabes, et ces pays à majorité sunnites pourraient tout donner pour que l’Iran soit affaiblie afin qu’elle arrête de financer les mouvements chiites dans le monde.

Malgré tout, cette hypothèse reste pour l’instant plutôt invraisemblable et après avoir vu que les deux attaques étaient plutôt des démonstrations de forces dont les deux Etats sont ressortis gagnants ; on peut imaginer que l’on va plutôt retourner à une guerre de l’ombre classique avec un financement de mouvements frappant Israël par l’Iran et des interventions du Mossad contre l’Iran, et tout cela sans apaisement des relations entre les deux belligérants dont un rapprochement semble toujours inimaginable.

Timothee Hallais

Sources :https://fr.wikipedia.org/wiki/Relations_entre_l%27Iran_et_Israëlhttps://www.cairn.info/revue-outre-terre1-2011-2-page-483.htm

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/19/israel-lance-une-riposte-l-iran-minimise
https://fr.timesofisrael.com/riposte-israelienne-sur-liran-des-degats-limites-mais-un-message-fort-experts/
https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240419-explosions-en-iran-israël-a-mené-une-riposte-de-désescalade

https://www.youtube.com/watch?v=33OK_V7wcU4
https://www.allnews.ch/content/points-de-vue/iran-israël-risques-géopolitiques-et-investissements-dans-un-monde-incertain
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-enjeux-internationaux/quelles-consequences-du-conflit-entre-l-iran-et-israel-sur-le-cours-du-petrole-6060676