Tik Tok fait peur.

TIK TOK LITE

L’entreprise Byte-Dance vient de lancer sa nouvelle application, une version allégée de tik-tok.

Cette application permet à ses utilisateurs de gagner des pièces virtuelles simplement en regardant des vidéos via cette nouvelle application. Ce système se base sur les différentes actions effectuées par les utilisateurs afin de les rémunérer. Ainsi de nombreuses manières permettent d’obtenir ces pièces virtuelles, allant de la création d’un compte au temps passé sur l’application. 100 pièces peuvent s’échanger pour 1 centime d’euro et 10 minutes passées sur l’application en rapportent 1 500 pièces. Le système de gratification est réservé aux utilisateurs de plus de 18 ans ayant envoyé leur pièce d’identité à Byte-Dance et disposant d’un compte bancaire. L’argent obtenu par l’utilisateur est finalement reversé en carte cadeau utilisable uniquement sur Amazon.

On ne sait pas si cette monétisation sera définitive ou si c’est un moyen temporaire d’attirer les gens mais ce qui est sûr c’est que cette application nous permet d’offrir à Byte-Dance en plus de nos informations personnelles toujours plus de notre temps.

Mattéo Velasco

L’aide à mourir, un nouveau droit français ?

Le projet de loi sur la fin de vie : une naissance en douceur

L’Assemblée nationale commence à travailler sur le projet de loi sur la fin de vie en adoptant une attitude calme et réfléchie. Il est en effet discuté depuis le 22 avril par une commission spéciale qui se charge d’écouter les arguments des uns et des autres et d’examiner le texte pendant un mois. Diverses personnes sont ainsi invitées à participer aux discussions : des représentants du corps médical ou des cultes et des associations, mais aussi des psychologues, philosophes, sociologues, anciens ministres et parlementaires tels qu’Alain Claeys et Jean Leonetti. La présidente de la commission, Agnès Firmin Le Bodo, souligne l’importance d’écouter tous les avis pour se forger une opinion éclairée.
À partir du 13 mai, les membres de la commission examineront le texte et les éventuels amendements avant que l’Assemblée ne débatte du projet ainsi modifié à partir du 27 mai.
Proposer l’aide au suicide serait réservé aux patients majeurs nés en France ou résidant depuis longtemps dans le pays, capables d’exprimer clairement leur volonté, en souffrance insupportable et avec un pronostic vital engagé à court ou moyen terme. Cette aide ne serait pas proposée en cas de maladie psychiatrique.
Le rapporteur de la commission espère que ce texte aboutira à une grande loi républicaine de progrès et d’humanité. Les députés de la commission se concentreront uniquement sur ce sujet, pendant que le reste des travaux à l’Assemblée est en pause.
Toutefois, dans une Assemblée où des tensions émergent même de la majorité relative, la manière dont les débats se dérouleront sera cruciale. Les députés sont conscients de l’importance de leurs paroles et de leurs actes. Caroline Fiat, députée Insoumise et corapporteur de la loi, met en garde contre l’utilisation de mots blessants dans les désaccords. Le Premier ministre, Gabriel Attal, appelle lui-aussi au respect des convictions de chacun et à la responsabilité envers les malades et les familles.
Les groupes politiques n’ont donné aucune consigne de vote sur ce sujet intime. La gauche et le camp présidentiel devraient principalement soutenir le volet controversé sur l’aide à mourir, tandis que la droite et l’extrême droite y sont hostiles. Marine Le Pen espère convaincre les députés du Rassemblement national en soulignant les lacunes dans les soins palliatifs, qui font également partie de la loi.
Les députés vont devoir faire face à des tensions éthiques et religieuses alors qu’ils discutent de ce sujet sensible. Elisabeth Badinter a déclaré que son mari aurait soutenu cette loi, malgré l’opposition de certains.

Lucien Louet

Source :

https://www.liberation.fr/societe/sante/projet-de-loi-sur-la-fin-de-vie-lassemblee-nationale-entame-ses-travaux-en-faisant-voeu-de-serenite-20240422_MGJAA7CQD5HH7IVKSA4CLWESNQ

L’aide à mourir: une problématique très complexe.

Un nouveau projet de loi a été présenté au Conseil des ministres du 10 avril 2024 par la ministre du travail, de la santé et des solidarités. C’est l’aide à mourir. Cette loi permettrait aux personnes atteintes de maladies incurables de choisir de mourir en possession de leurs capacités mentales. Le président Emmanuel Macron a d’ailleurs déclaré dans une interview qu’il voyait cette loi comme « une loi de fraternité ». Mais cette pratique sera très encadrée et n’aura lieu que dans des conditions très strictes.

Quelles seront les conditions de pratique du suicide assisté ?
Les personnes qui pourront bénéficier de l’aide à mourir devront répondre à des conditions très strictes. Ainsi, elles devront être majeures, avoir la nationalité française, être atteintes d’une maladie incurable ou de souffrances réfractaires (qu’on ne peut pas soulager). Elles devront également être aptes à manifester leur volonté elles- mêmes, en toute connaissance de cause. Les patients souffrants d’Alzheimer ou d’une maladie psychiatrique seront donc exclues de ce système.

Une fin de vie bien encadrée…
Les patients pourront se donner la mort eux- mêmes, soit faire appel à un médecin, soit à une personne volontaire qui pourra les assister ou les aider à exécuter le geste fatal, s’ils en sont incapables.
Un patient souhaitant mourir devra obligatoirement solliciter un médecin. Ce dernier proposera forcément une prise en charge en soins palliatifs, afin de permettre au patient en fin de vie d’être soulagé de la douleur. Si le malade maintient son choix, le médecin devra solliciter l’avis de deux personnes : un spécialiste de la pathologie concernée, qui ne connaît pas le patient, et un soignant non- médecin. Le médecin aura 15 jours de réflexion avant de rendre sa décision. L’ensemble de la procédure sera prise en charge par l’assurance maladie.
Le projet de loi est actuellement discuté au Parlement. Il sera débattu à l’Assemblée à partir du 27 mai, avant d’être transmis au Sénat. Selon un sondage du journal Le point, 83% des français sont favorables à l’aide à mourir.

Elisa Moreau

Sources :
Vie publique
Le 20h (France 2)
Le monde
Franceinfo
Libération

L’avenir incertain de Tik Tok aux Etats-Unis.

Mardi 23 avril 2024, le Congrès américain a adopté un projet de loi afin de forcer l’entreprise Byte Dance à vendre son réseaux social Tik Tok, sous peine de le voir interdit aux Etats- Unis. Si Tik Tok est vendu, une nouvelle version américaine du réseau social sera créée.

Mais pourquoi les Etats- Unis prévoient d’interdire Tik Tok ?
Washington s’inquiète de la collecte des données personnelles de ses utilisateurs effectuée par Tik Tok : date de naissance, contacts, contenu des messages et bien plus, grâce aux algorithmes qui permettent, par le biais des vidéos consultées, de déterminer le lieu d’habitation, les opinions politiques ou l’orientation sexuelle des utilisateurs, par exemple. Cela donne donc à Tik Tok le pouvoir de s’immiscer dans la vie des gens, de les influencer et de faire pression sur eux. C’est ce qui est arrivé à plusieurs journalistes du monde entier qui ont été espionnés par le gouvernement chinois grâce aux informations recueillies sur eux, sur la plateforme.
Par ailleurs, Tik Tok est accusé de servir d’outil politique au gouvernement chinois, dans sa lutte informationnelle contre l’Occident. La plateforme diffuse en effet des fakes news et de la propagande en faveur de l’Etat chinois. Elle aurait par conséquent le pouvoir de manipuler ses utilisateurs et d’influencer l’opinion publique, représentant ainsi une menace pour les démocraties occidentales. La plateforme s’appuie sur le fait que les gens lisent de moins en moins et regardent surtout du contenu avec des images pour répandre de la désinformation dans le monde entier et manipuler l’opinion publique. Les jeunes remettent beaucoup moins en cause ce qu’ils voient et sont donc beaucoup plus vulnérables.
En rachetant Tik Tok, le gouvernement américain aura un meilleur contrôle des données recueillies et du contenu diffusé sur la plateforme.

Une vente de Tik Tok est- elle réellement possible ?
Les Etats- Unis font face à un problème : l’entreprise Byte Dante n’a pas la moindre envie de vendre son réseau social, et encore moins ses algorithmes. En effet, ce sont ses algorithmes qui rendent l’application si addictive et qui sont responsables du temps passé sur les écrans par ses utilisateurs. De plus, cette nouvelle loi est contradictoire à la Constitution américaine et à son amendement numéro 1 sur la liberté d’expression aux Etats- Unis.
Byte Dance semble préférer se retirer du marché américain plutôt que de vendre ses algorithmes. De plus, Donald Trump, qui avait déjà tenté d’interdire Tik Tok en 2020, a annoncé soutenir le réseau social, affirmant qu’il n’était pas plus nocif que d’autres médias comme Facebook ou Instagram. De nombreux utilisateurs américains ont également reçu une notification de Tik Tok, leur demandant d’envoyer un message à leurs élus américains pour dire qu’ils étaient contre l’interdiction de la plateforme aux Etats- Unis.
L’entreprise Byte Dance a jusqu’au 5 novembre 2024 pour se décider, faute de quoi son application sera interdite sur le territoire américain, où elle compte aujourd’hui plus de 170 millions d’utilisateurs.

Qui pourrait racheter Tik Tok ? Et à quel prix ?
L’identité du futur possesseur de Tik Tok est inconnue, mais il est fort probable qu’il s’agisse d’un homme d’affaires américain, patron d’un autre réseau social. De plus, la plateforme vaudrait plus de 100 milliards de dollars, un prix élevé qui pourrait se révéler assez dissuasif pour les moins riches. Le gouvernement chinois dénonce le projet de loi anti Tik Tok aux Etats- Unis, et parle d’une baisse de liberté d’expression dans le pays. Il accuse également les Etats- Unis de vouloir renforcer d’autres réseaux sociaux tels que Facebook ou Instagram.

La loi n’a pas encore été mise en application, elle doit d’abord passer par le Sénat américain, puis être signée par le président Joe Biden, qui s’est déjà montré favorable à la mesure.

Elisa Moreau

Sources :
Le monde
Le point
France 2

À la Une

Le conflit Iran-Israël : une montée des tensions au Moyen-Orient 

Depuis le 7 avril 2023, l’Etat d’Israël est en guerre contre le Hamas, une organisation palestinienne considérée comme terroriste par la majorité des pays occidentaux.Le Hamas est soutenue indirectement par le gouvernement de la République Islamiste d’Iran qui mène une guerre de l’ombre contre Israël depuis des décennies. Mais, pour la première fois depuis l’histoire de la création de la RI d’Iran, une attaque directe contre le territoire Israélien a été réalisé par l’armée persane.
Après la réponse militaire israélienne passée sous silence par la majorité des médias, nous pouvons aujourd’hui nous poser la question suivante : pourquoi cette nouvelle escalade de la violence dans le Moyen-Orient a-t-elle eu lieu et quelles peuvent en être les conséquences ? Dans cet article, après avoir rappelé l’histoire des relations entre Israël et l’Iran, nous verrons quelles sont les conséquences internationales engendrées par la riposte israélienne.

Les relations entre l’Iran et Israël :

Tout d’abord, revenons sur les relations entre l’Iran et Israël de sa création en 1948 jusqu’à la révolution iranienne : Au tout début de l’existence d’Israël, l’Iran est un des premiers pays musulmans a s’être approche de l’Etat hébreu. L’Iran reconnait l’existence de l’Etat d’Israel, il est le principal partenaire énergétique d’Israël de 1950 a 1970. Sous le gouvernement du Chah, il est même envisagé la création de projets militaires commun. Toutefois, en raison de l’opinion publique iranienne majoritairement antisioniste et anti-américaine, la majorité des accords passés entre Israël et l’Iran avait lieu de manière officieuse. En 1979, la révolution islamiste chasse le Chah d’Iran et porte à la tête du gouvernement l’ayatollah Khomeyni. La politique d’accords officieux prend fin. La théocratie iranienne est profondément antisioniste. Bien que Khomeyni soit hostile à l’Etat d’Israël, il ne reconnaît pas l’OLP de Yasser Arafat (Organisation de libération de la Palestine) avec qui il entretient même des relations conflictuelles à partir du début de la guerre en Irak parce que l’Organisation soutient le régime de Bagdad. C’est pourquoi, l’Iran soutient financièrement des organisations islamistes anti-israélienne comme le Jihad islamiste, le Hamas ou encore le Hezbollah au Liban. Ces organisations sont toutes de confessions chiites et si elles sont financées par l’Iran, c’est parce qu’elles sont aussi en guerre contre l’OLP. La politique de l’Iran était non-interventionniste en Israël estimant que la cause palestinienne concernait d’abord la Palestine et les pays limitrophes. Pour l’Etat hébreu, le principal ennemi à l’époque était l’Irak de Saddam Hussein, ils préfèrent donc garder une paix froide avec l’Iran. « Les ennemis de mes ennemis sont mes amis. » Après la défaite Irakienne et le renversement du régime d’Hussein, la montée en puissance de l’Iran a commencé à inquiéter les observateurs occidentaux. L’antisionisme et l’antisémitisme notoire de certains dirigeants iraniens ont contribué encore plus à refroidir les relations entre l’Iran et la majorité du monde même arabe. En 1992, lorsque pour la première fois, le problème d’une possible menace nucléaire iranienne a été soulevé par les Etats-Unis, Israël s’est dit « prêt a entreprendre une action militaire unilatérale contre l’Iran si la communauté internationale ne faisait rien pour mettre fin au développement d’armes nucléaires dans les installations d’énergie atomique de ce pays ». Cette offensive militaire n’a finalement jamais eu lieu, mais pèse toujours comme une menace potentielle contre la République islamique, si jamais l’escalade de la violence ne s’arrête pas.

Ainsi, aujourd’hui, les relations sont au point mort avec une guerre de l’ombre menée par l’Iran qui continue de financer des groupes islamistes opérant contre Israël. Mais, après l’attaque israélienne contre l’ambassade Iranienne en Syrie qui provoqua les morts de hauts dignitaires et généraux du régime iranien, l’Iran réalise, en représailles, pour la première fois une opération directe sur le sol israélien.Nous allons maintenant voir quelle a été la réponse de l’armée de Tsahal.

La riposte israélienne :

Vendredi 19 avril 2024, sur la base aérienne d’Ispahan, principale base de défense aérienne des installations nucléaires iraniennes, des explosions ont été entendues. Malgré de nombreuses informations contradictoires et des non dits de la part du gouvernement iranien et israélien, on connaît déjà une partie de l’ampleur de cette riposte historique de l’Etat des Juifs.

Israël aurait attaqué le territoire iranien de plusieurs manières : tout d’abord, un ou plusieurs missiles auraient été tirés depuis un avion en dehors de l’espace aérien iranien. L’existence de ces missiles a été démentie par les hauts dignitaires iraniens, mais de nombreuses sources en Israël et en Iran s’accordent sur la réalité de cette attaque.Ce qui est sûr, c’est que de nombreux drones explosifs ont été envoyés à partir du territoire iranien sur même territoire, l’armée israélienne a donc réussi sur le territoire perse. On sait qu’Israël avait déjà réalisé ce genre d’opération en Syrie ou au Liban et ce n’est pas la première fois que les services secrets israéliens interviennent sur le territoire iranien pour éliminer des cibles importantes du régime. En revanche, c’est la première fois qu’Israël lance une attaque direct sur le territoire perse en utilisant des vecteurs (missiles et drones). Une attaque des intérêts iraniens en Syrie a aussi été réalisé ce soir là, prouvant la volonté de le Premier ministre Netanyahu de cibler tous les alliés régionaux de l’Iran. Cette attaque a été passée sous silence par la majorité des médias, occidentaux comme pro-iranien, qui n’en ont pas ou très peu parlé. En effet, pour les deux belligérants, il vaut mieux que cette affaire ne fasse pas trop de bruit. Pour l’Iran, il vaut mieux minimiser l’ampleur de cette attaque afin de montrer un message fort au reste du monde et aux habitants de la République islamiste. L’Iran ne peut pas être touchée et est invulnérable. Ainsi, les seuls médias iraniens qui ont parlé de la riposte en ont parlé pour montrer l’inefficacité supposée de l’armée israélienne et l’incapacité de celle ci à réaliser des frappes importantes.

Pour Israël, il ne faut surtout pas prendre la responsabilité de l’attaque afin d’éviter un retournement de l’opinion des pays occidentaux et surtout une fin de l’alliance avec les Etats-Unis. C’est pourquoi, la riposte n’a pas été revendiquée par l’armée de Tsahal et a été volontairement réduite afin de ne pas imposer à l’Iran une trop grosse perte matérielle qui conduirait inévitablement à une nouvelle réponse. Chacun a mesuré ses forces.

L’aide des Etats-Unis est absolument vitale pour Israël dont 90% des munitions proviennent d’outre-Atlantique. Depuis le début de l’intervention israélienne dans la bande de Gaza, Netanyahu n’écoute aucune des recommandations de l’administration Biden et refuse obstinément d’accorder un cessez-le-feu humanitaire à Gaza. Ainsi, la peur de perdre cet allié historique force Israël à se calmer et à ne pas répondre trop violemment. Toutefois, Israël a été obligée de riposter afin de montrer que l’Etat des Juifs ne se laisse pas faire et qu’on peut pas l’attaquer sans s’attendre à une réponse.
Si cette escalade constante de la violence continue entre les deux pays du Moyen-Orient, on peut se demander quelles en seront les conséquences géopolitiques et c’est ce que nous présenterons maintenant.

Les conséquences :

Tout d’abord, on peut craindre un grand nombre de conséquences économiques. L’Iran est un des plus grands exportateurs de pétrole et de gaz au monde et en cas d’une attaque israélienne sur des installations pétrolières, l’ensemble des marchés financiers pourraient s’emballer et on pourrait craindre une nouvelle augmentation du coût de l’énergie.
Cet emballement des marchés financiers a été enregistré juste après l’attaque iranienne mais les cours se sont finalement calmé lorsque l’on a appris que la riposte israélienne était plutôt modéré.

Malgré cette riposte faible, on peut tout de même craindre des conséquences géopolitiques majeures dans la région du Moyen-Orient, une région divisée par les religions et les alliances qui créent deux blocs s’affrontant majoritairement dans l’ombre: les Sunnites et les Chiites.
Si l’Iran et Israël continuent à s’affronter sans jamais chercher un terrain d’entente et si Israël continue de bombarder sans retenue la bande de Gaza, provoquant ainsi la colère d’une grande partie du monde arabe et même des populations occidentales, une guerre ouverte entre les alliées d’Israël et le reste du monde arabe pourrait de nouveau avoir lieu. Et cette possible guerre aurait alors des conséquences hors de l’inimaginable car Israël n’est plus seule : elle dispose bien évidemment encore du soutien des États-Unis et des pays occidentaux, mais elle a même maintenant normalisé ses relations avec certains pays arabes, et ces pays à majorité sunnites pourraient tout donner pour que l’Iran soit affaiblie afin qu’elle arrête de financer les mouvements chiites dans le monde.

Malgré tout, cette hypothèse reste pour l’instant plutôt invraisemblable et après avoir vu que les deux attaques étaient plutôt des démonstrations de forces dont les deux Etats sont ressortis gagnants ; on peut imaginer que l’on va plutôt retourner à une guerre de l’ombre classique avec un financement de mouvements frappant Israël par l’Iran et des interventions du Mossad contre l’Iran, et tout cela sans apaisement des relations entre les deux belligérants dont un rapprochement semble toujours inimaginable.

Timothee Hallais

Sources :https://fr.wikipedia.org/wiki/Relations_entre_l%27Iran_et_Israëlhttps://www.cairn.info/revue-outre-terre1-2011-2-page-483.htm

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/19/israel-lance-une-riposte-l-iran-minimise
https://fr.timesofisrael.com/riposte-israelienne-sur-liran-des-degats-limites-mais-un-message-fort-experts/
https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240419-explosions-en-iran-israël-a-mené-une-riposte-de-désescalade

https://www.youtube.com/watch?v=33OK_V7wcU4
https://www.allnews.ch/content/points-de-vue/iran-israël-risques-géopolitiques-et-investissements-dans-un-monde-incertain
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-enjeux-internationaux/quelles-consequences-du-conflit-entre-l-iran-et-israel-sur-le-cours-du-petrole-6060676

Taylor Swift face à Trump

En 2020, La chanteuse Taylor Swift a soutenu Joe Biden face à Trump lors des élections présidentielles. Pendant de nombreuses années, elle se serait tenu de tout discours sur la politique sur conseils de ces managers. Mais depuis la victoire de Trump face à Clinton en 2016, elle est sortie du silence par regret de ne pas avoir agi. Le 5 novembre 2024 auront lieu les élections à la présidence des Etats-Unis. La question qui se pose est : quel est le rôle que va jouer Taylor Swift sur celle-ci ? La menace d’un vote jeune anti-Trump fait trembler les partisans de l’ancien président républicain.

Taylor Swift est devenu une star planétaire et compte aujourd’hui 281 millions d’abonnés sur Instagram. Elle pourrait donc facilement influencer les Américains à choisir leur futur président. La chanteuse pourrait bien changer la donne dans l’élection du futur président des États-Unis.

Comment s’y prend-elle ?
Pour commencer celle-ci a appelé ses fans américains à voter dans leur État, sans se prononcer pour un candidat particulier. « Je voulais vous rappeler de voter pour les personnes qui VOUS représentent le mieux », a-t-elle partagé en story Instagram pour le grand rendez-vous des primaires américaines Le site d’inscription a enregistré une augmentation de 1 226 %, une heure. 
Mais elle attendrait maintenant le moment opportun pour annoncer son soutien officiel au démocrate. L’équipe du président Biden fait en tout cas tout pour être associée à la chanteuse car son soutien à un candidat pourrait suffire à faire pencher la balance en sa faveur. 

Comment réagit le parti adverse ?
Donald Trump est bien décidé à remporter ces élections et est prêt à tout faire pour. En effet, si je ne suis pas élu, ce sera une boucherie pour le pays », a affirmé Donald Trump.
Dans le camp adverse, les partisans de Donald Trump ont déclaré la guerre à Taylor Swift. L’ancien président affirmerait en privé être « plus populaire » que la chanteuse.
Et une théorie du complot partagée par des Républicains accuse Taylor Swift de former un faux couple avec le footballeur Travis Kelce et de truquer le Super Bowl (match de football américain qui constitue la finale de la saison de la National Football League) pour influencer les électeurs, sur ordre des démocrates.

Les fans et les électeurs américains attendent avec impatience la décision qu’elle devrait prendre ? La politique des Etats-Unis en dépend…

Sources : 
Huffpost 
La tribune 
Actu capitale 
Paris match 

Loren

La Russie et la liberté de la presse…

Pour consolider son pouvoir, Vladimir Poutine exerce un contrôle sur l’information à l’échelle nationale, tout en cherchant également à influencer d’autres pays par divers moyens.
Cela lui a permis de gagner les dernières élections qu’il a remportées avec 87% des voix. On peut expliquer cette large victoire par de potentielles fraudes, l’absence de candidats d’opposition et le contrôle des médias. En effet, les médias indépendants ont été supprimés et l’accès aux réseaux sociaux interdit. Les Russes n’ont plus accès à d’autres sources d’information que celles de médias d’états contrôlés par le Kremlin. Aussi, la majorité des candidats d’opposition ont vu leur candidature refusée, ont été tués ou contraints de fuir. Récemment, le principal opposant de Vladimir Poutine, Alexei Navalny, est mort dans une prison en Sibérie.
Il y a une forte censure. Il est interdit de manifester son désaccord sur le gouvernement actuel au risque de lourdes peines de prison.
Cette guerre informationnelle a été amplifiée lors du début de l’invasion du territoire Ukrainien en 2022. Les médias Russes ont diffusé de fausses informations sur l’Ukraine pour justifier leur attaque. Ils ont par exemple affirmé que l’Ukraine était gouvernée par des « néo-nazis » et qu’il fallait la combattre. Certaines chaines d’origine Russe, comme Sputnik ou RT ont été créées pour diffuser des informations pro-kremlin en Europe. Leur diffusion a été interdite en 2022 par l’UE pour éviter qu’elle ne relaie de fausses informations. Il était interdit de parler de guerre mais il fallait appeler ce conflit « opération spéciale ». Cette appellation a aujourd’hui changé et la Russie a reconnu être en état de guerre.
La Russie mène aussi de nombreuses cyber-attaques. Cela a récemment conduit à une fuite de donnée appartenant à l’armée allemande. Ces cyber-attaques ont pour but de déstabiliser les institutions occidentales.
Cette guerre de l’information permet à la Russie d’étendre son influence dans le monde. En Afrique, elle mène de nombreuses opérations. Elle investit dans l’économie avec son nouvel allié chinois et propose ses services militaires via la milice Wagner. Elle discrédite les anciens acteurs africains comme la France en faisant naître un fort sentiment anti-français et anticolonialiste. Cela a conduit au retrait des troupes françaises situées au Mali pour lutter contre le terrorisme.

Sources :
La propagande selon Poutine | Une leçon de géopolitique | ARTE (youtube.com)
Liberté de la presse : censure et guerre de communication en Russie • FRANCE 24 (youtube.com)
Élection présidentielle russe de 2024 — Wikipédia (wikipedia.org)

Louis Marlière

Le corps du petit Emile retrouvé…

Le 8 juillet 2023, Emile Soleil, 2 ans et demi, avait disparu alors qu’il était chez ses grands-parents, dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence).
Le petit garçon avait été aperçu pour la dernière fois seul, dans une ruelle du hameau, le jour de sa disparition. Depuis, de multiples battues avaient été organisées, mais rien n’ayant été découvert, aucune piste n’avait été écartée, même si la chute mortelle semblait dorénavant moins plausible.
La découverte des restes du petit Emile aux alentours des lieux de sa disparition (à seulement 1km du hameau) par une randonneuse, samedi 30 mars, identifiés le lendemain grâce à des analyses ADN, surviennent dans un contexte où une reconstitution avait eu lieu jeudi dernier, réunissant famille, voisins et témoins, afin de mieux comprendre ce qu’il s’était passé et de vérifier les alibis.
Mais il est important de préciser qu’aucun lien ne réunis ces deux événements pour le moment.
Le procureur d’Aix-en-Provence a annoncé dans son communiqué la poursuite d’« analyses criminalistiques sur les ossements » ainsi que « des recherches complémentaires ». Elles permettront de découvrir les causes de la mort du petit garçon, ainsi que la date de son décès.
Pour cela, le hameau sera à nouveau coupé du reste du monde jusqu’au 7 avril prochain, afin de faciliter le travail des gendarmes, et pour des raisons évidentes de discrétion.
En effet, cette affaire nous remémore le drame du petit Grégory, et l’implication de la presse dans cette histoire, qui s’en était emparée comme « feuilleton », comme on a pu le lui reprocher plus tard.

Sources :
Le Monde
France Bleu
Journal de 20h de France 2

Alixe Pinot

Une nouvelle guerre commence ?

Iran – Israël : la montée des tensions

Israël a subi une attaque de drones et de missiles lancés par l’Iran, dans la nuit du 13 au 14 avril 2024. Cette frappe représente la première attaque directe entre l’Israël et l’Iran depuis le début de leurs tensions.

Iran – Israël, un conflit qui dure depuis longtemps
C’est l’avènement de la République islamique d’Iran après la révolution iranienne en 1979 qui marque le début de la mésentente entre les deux pays. Dès lors, l’Iran s’oppose à Israël qu’il considère comme son ennemie et appelle à sa destruction. En effet, l’Iran pense qu’Israël n’a pas le droit d’exister. Le Hezbollah libanais, un parti politique et groupe militaire créé en 1982, est notamment utilisé par l’Iran pour détruire l’Etat hébreux.

L’attaque du 13 avril
Dans la nuit du 13 au 14 avril 2024, l’Iran a envoyé des missiles et des drones sur Israël. Selon l’Etat hébreux, 99% des drones ont été interceptés. L’armée a également comptabilisé plus de 300 projectiles tirés dont 170 drones et 140 missiles.
Téhéran justifie cette attaque comme une riposte à la frappe ayant détruit une annexe de son consulat à Damas (Syrie) deux semaines plus tôt. Cette frappe avait causé la mort de 7 militaires persans. Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, avait alors promis de « punir » Israël. L’armée israélienne a annoncé son intention de riposter, expliquant que « L’Iran devra faire face aux conséquences de ses actes ».
Selon l’expert en géopolitique Frédéric Encel, l’attaque n’a pas été très efficace militairement, grâce à l’efficacité des israéliens et de leurs alliés dans la région, comme la Jordanie qui a abattu les missiles et les drones qui passaient au-dessus de son territoire. Le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a également tenu à remercier les Etats- Unis, le Royaume- Uni et la France qui ont participé à la mise en échec de la frappe iranienne.

Les réactions à l’internationale
Face à cette attaque, la communauté internationale cherche des solutions qui pourraient éviter un embrasement dans la région.
Les Etats- Unis vont continuer de sanctionner l’Iran dans le but de « détériorer ses capacités militaires ». Le président américain Joe Biden a réaffirmé son soutien « inébranlable » à Israël.
De son côté, Emmanuel Macron, tout en condamnant la frappe iranienne, essaie de dissuader le président israélien de riposter, afin d’éviter une escalade qui pourrait mener à une guerre ouverte internationale.

Elisa Moreau

Sources :
Iran-Israël: «En cas de guerre, ça se terminerait par la destruction de l’Iran» (youtube.com)
Iran-Israël : confrontation directe ? | L’essentiel du Dessous des Cartes | ARTE (youtube.com)
Attaque de l’Iran sur Israël : quatre questions pour comprendre cette opération inédite – Libération (liberation.fr)
Entre l’Iran et Israël, la fièvre monte : on vous résume les tensions en quatre actes (ouest-france.fr)
Attaque de l’Iran contre Israël : quelles conséquences ? – C à vous – 15/04/2024 (youtube.com)

2 euros pour les J. O. ?

Pièces de 2 euros offertes aux élèves de primaire

Fin février, durant plusieurs jours, des livrets pédagogiques sur les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 comprenant une pièce de collection commémorative de 2 euros frappée par la Monnaie de Paris, ont été distribués aux écoles primaires françaises. Pour quatre millions d’élèves scolarisés du CP au CM2, cela représente 8 millions d’euros dépensés au total. Il s’agit d’une action menée par le ministère de l’Éducation nationale.
Cette action a pour but de sensibiliser les élèves du primaire à l’événement historique que seront les Jeux olympiques. Certains établissements ont déjà reçu ces kits, accompagnés d’une pièce de collection commémorative frappée par la Monnaie de Paris.
Des syndicats d’enseignants s’interrogent sur le sens de cette opération de communication. C’est le montant astronomique de 16 millions d’euros dépensé par l’Etat qui a choqué le corps enseignant.
Depuis de cette opération, les livrets sont arrivés progressivement dans les écoles et ce n’est probablement pas la meilleure des idées, au meilleur des moments.
Le gouvernement semble dépenser sans compter quand il s’agit de promouvoir les Jeux de Paris. Néanmoins le coup de communication du gouvernement a raté, dans le fond et dans la forme. Le ministère n’a jamais communiqué sur l’opération, même aux premiers concernés. Les cartons de livrets sont donc arrivés en surprenant tout le monde dans les écoles.
Certains syndicalistes parlent de stratégie du gouvernement de faire le buzz et soulèvent l’interrogation en pleine période de restrictions budgétaires.
Effectivement pour certains élèves, il s’agira bien d’un souvenir lié aux jeux olympiques, mais, pour d’autres élèves, cette distribution aura une utilité bien différente notamment celle de s’acheter des bonbons !

Loren