Gabriel Attal.

Le 9 janvier Emmanuel Macron a officiellement annoncé le choix de son nouveau premier ministre. Il s’agit de Gabriel Attal anciennement ministre de l’Éducation nationale. Il prend alors la relève d’Élisabeth Borne, en poste depuis le mois de mai 2022 qui a présenté sa démission. A l’âge de trente-quatre ans, c’est le plus jeune premier ministre de l’histoire de la Ve république. Il devance Laurent Fabius qui lui-même fut nommé à cette fonction par François Mitterrand en 1984 à l’âge de 37 ans. Sa jeunesse et son expérience antérieure sont probablement attendues par le président pour redynamiser la politique du pays.

Quel est le parcours de ce nouveau dirigeant ?

Gabriel Attal se passionne très tôt pour la politique, et milite dès ses années de lycée contre le Contrat Première Embauche. En 2006, il devient membre du parti socialiste. En parallèle avec ses études de sciences politiques à Paris, il s’engage dans la campagne présidentielle de Ségolène Royal. En 2012, après avoir eu son diplôme, il intègre le cabinet de Marisol Touraine, alors ministre de la Santé. Il est chargé de la rédaction des discours pour celle-ci. Il changera plusieurs fois de poste et s’engagera dans des municipalités, avant de quitter le parti socialiste pour rejoindre En Marche, le mouvement d’Emmanuel Macron. Il s’impliquera grandement dans la campagne du président actuel. En 2017, il est nommé député, c’est un grand succès pour sa carrière. Son activité en tant que député lui permettra de devenir porte-parole de son parti, La République en Marche, en janvier 2018. Plus tard, il rentrera dans le gouvernement en tant que, secrétaire d’Etat au sein du ministère de l’éducation nationale, puis ministre délégué chargé de Comptes publics et enfin, ministre de l’Éducation Nationale. Actuellement il est le premier ministre et a nommé son gouvernement le 11 janvier 2024.Celui-ci est alors composé de 15 membres soit 8 hommes et 7 femmes.

Quel est son programme et ses fonctions ?

En ce qui concerne son programme, sa déclaration de politique générale est prévue pour le 30 janvier 2024, cependant le nouveau premier ministre annonce déjà les grandes lignes de son programme. Ce samedi 20 janvier, Gabriel Attal a tenu un discours d’environ deux heures ou il dit vouloir « Garder notre identité française ».

Il a déclaré « Ma première priorité, ça va être de continuer à soutenir la France qui travaille. Il y a beaucoup de Français qui sont au rendez-vous de leurs responsabilités tout les jours, qui travaillent, parfois dans des conditions difficiles, qui font tourner le pays. Et qui ont […] parfois le sentiments de donner beaucoup sans recevoir beaucoup ». Il annonce par la suite que sa seconde priorité est de renforcer les services publiques, il cite « l’éducation », « assurance vie de la République », « la santé », en disant que nous manquons de médecins qu’aujourd’hui nous en formons d’avantage mais qu’entre temps il faut trouver une solution au niveau local. Il parle ensuite de « la sécurité », il souhaite « continuer à renforcer nos policiers et gendarmes ». Et pour finir, le dernier enjeu cité est « la transition écologique ».

En ce qui concerne ses fonctions, avec son rôles de premier ministre, Gabriel Attal devient le chef du gouvernement. Il est chargé de donner les instructions aux ministres, il peut par exemple demander à certains ministres de préparer des projet de lois, cependant, il n’est pas le supérieur hiérarchique des ministres. Il dispose également de l’administration et de la force armée avec le président qui est le Chef des armées. Le premier ministre exerce les lois règlementaires et signe les décrets.

De par son parcours, ses fonctions et son programme naissants, le nouveau premier ministre pourrait apporter un renouveau au gouvernement et, tenter de satisfaire les Français. Malgré tout, sera-t-il capable de résister à la pression sociale et médiatique qui pèse sur lui ?

Sources :

Wikipédia

Gouvernement.fr

Les Echos

Le Parisien

Le Point

Manon Le Merrer, Charlotte Drouin et Adrien Anwer

La liaison entre Puma et Adidas, une rivalité mais aussi une révolution dans la mode sportive.

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l’une des plus grande rivalité existe. Une rivalité entre deux des plus grandes entreprises du monde. Aujourd’hui nous allons voir l’histoire de ces deux marques emblématiques, originaires de la même ville allemande, Herzogenaurach, et fondées par les frères Dassler au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

Une histoire de rivalité familiale.

L’histoire des frères Dassler a été marquée par une forte rivalité, qui a abouti à la création de deux des plus grandes marques de sport au monde, Puma et Adidas. La séparation de Rudolf et d’Adolf Dassler en 1948 a donné naissance à deux marques qui ont depuis évolué indépendamment l’une de l’autre. Au fil des ans, cette rivalité a eu en particulier lieu dans l’industrie sportive, captivant l’attention du public et créant une atmosphère de compétition entre les deux entreprises. Les supporters de chaque marque étaient souvent impliqués dans une rivalité quasi fanatique, créant une séparation distincte dans le monde du sport et de la mode.

La nouvelle ère de collaboration.

Depuis maintenant plusieurs années, les grandes marques ont compris que pour avoir plus d’acheteurs ils faut faire des collaborations. Puma et Adidas n’échappent pas à la règle. C’est pour quoi les deux marques sont rentrés dans une course aux collaborations avec des artistes comme Kanye West pour Adidas (donnant naissance aux séries de sneakers : Yeezy) et Rihanna pour Puma. Mais également avec d’autres marques de vêtements comme Gucci pour Adidas et AMI Paris pour Puma. Avec l’arrivée des collaborations, les deux marques se sont éloignées de leur objectif de base : le sportwear rentrant plus dans une gamme streatwear.

Les engagements sociaux de Puma et d’Adidas.

a) Adidas

Adidas s’engage résolument à faire une différence sociale significative. Axée sur l’inclusion, l’éducation et le développement durable, la marque travaille à créer des opportunités équitables et à réduire son impact environnemental. De l’accès au sport pour tous à des pratiques commerciales durables, Adidas démontre son engagement envers un monde plus inclusif et respectueux de l’environnement.

b) Puma

Puma, leader de la mode sportive, s’investit dans la promotion de l’inclusion sociale et du développement durable. De l’accès équitable au sport à des pratiques commerciales respectueuses de l’environnement, Puma dévoile son engagement envers un avenir où le sport et la responsabilité sociale vont de pair.

En conclusion la rivalité entre les deux marques est anecdotique, une dispute entre deux frères donnant naissance à deux des plus grandes entreprises au monde. Suite à leurs collaborations souvent réussies, les deux marques ont su montrer qu’elles étaient capables de s’adapter à leur temps.

De plus les deux marques mettent un point d’honneur sur leurs engagement sociaux tout en gardant des produits de qualité à prix raisonnable.

Guillaume Mazabraud

Une cérémonie des Golden Globes pas comme les autres.

Le 7 janvier 2024 s’est déroulé la 81e cérémonie des Golden Globes à Los Angeles, en Californie. Cette cérémonie récompense les films et séries télévisées américains diffusés l’année précédente, ainsi que les professionnels du monde du cinéma s’étant distingués durant cette année. Avec une trentaine de catégories de récompenses différentes, ce prix est une des récompenses les plus réputées de Hollywood. Cette année, la cérémonie était spéciale.

Pour commencer, le speech du présentateur, l’humouriste Jo Koy, a été une catastrophe. Des blagues sexistes et déplacées, les invités n’ont pas ri une seule fois et leurs réactions capturées par les caméras étaient partagées par les téléspectateurs. Jo Koy s’est alors frustré en voyant que ses blagues ne plaisaient pas, en disant que les seules qui ont été appréciées avaient été écrites par lui-même.

D’un autre côté, certaines choses ont été positives comme le fait que pour la première fois, une femme indigène a remporté un Golden Globe. L’actrice Lily Gladstone a gagné le prix de la meilleure actrice dans un film drame pour son rôle dans le dernier film de Martin Scorsese, Killers of the Flower Moon. C’est un grand pas pour les professionnels du cinéma d’origine indigène et l’actrice, qui a accepté sa récompense en l’honneur de sa communauté, qui l’a aidé à être là où elle est aujourd’hui.

De plus, cette année Hayao Miyazaki et son studio Ghibli a remporté pour la première fois la prestigieuse récompense du meilleur film d’animation avec Le Garçon et le Héron. C’est aussi la première fois qu’un film d’animation dans une autre langue que l’anglais gagne ce prix. Du haut de ses 83 ans, c’est peut-être le dernier film du réalisateur Hayao Miyazaki. Néanmoins, Le Garçon et le Héron serait en bonne voie pour remporter un Oscar en mars prochain grâce à cette victoire aux Golden Globes. Ce maître de l’animation avait remporté un Oscar en 2001 pour Le Voyage de Chihiro et était devenu en 2014 le deuxième réalisateur japonais à recevoir un Oscar d’honneur pour l’ensemble de sa carrière, après Akira Kurosawa.

C’est tout pour cette 81e cérémonie des Golden Globes, nous verrons bien ce que nous réserve celle de l’année prochaine.

Marnie Spasevski

L’impression 3D à ultrasons : une révolution médicale en marche.

Une équipe de chercheurs de la Harvard Medical School, dirigée par le Dr. Xiao Kuang, a récemment élaboré une encre pour imprimante 3D qui peut être solidifiée par polymérisation grâce à des ultrasons. Cette technologie innovante offre la possibilité de remplacer certaines procédures chirurgicales invasives par des interventions moins traumatisantes pour le corps humain. La réaction se déclenche par la chaleur générée par les ultrasons émis par un transducteur focalisé.

Publiée dans la revue Science en décembre, l’étude a démontré en laboratoire la capacité de cette imprimante 3D à intervenir à distance, à travers des tissus biologiques ex vivo. Comparée aux imprimantes 3D classiques, elle offre une vitesse d’impression accrue et un rendu plus régulier grâce à la méthode de polymérisation volumétrique.

Actuellement, la bio-impression est principalement utilisée dans la recherche de nouveaux médicaments, mais elle présente des limites en termes d’invasivité. En utilisant des ondes ultrasonores, la nouvelle approche, appelée « impression volumétrique acoustique à pénétration profonde », ouvre la voie à des interventions mini-invasives et à la réparation des tissus directement à l’intérieur du corps.

L’utilisation des ultrasons offre une pénétration plus profonde, nécessaire pour la régénération des tissus et des organes à l’intérieur du corps. Les premiers tests ont confirmé la capacité de cette technologie à imprimer des objets à plusieurs centimètres de profondeur dans des environnements opaques, ouvrant la voie à des applications potentielles en médecine régénérative.

L’impression 3D médicale est déjà une révolution. Les implants personnalisés, les prothèses sur mesure et les modèles anatomiques précis sont aujourd’hui monnaie courante. La bio-impression de tissus vivants ouvre même la porte à la création d’organes humains fonctionnels.

Les matériaux utilisés dans l’impression 3D médicale sont cruciaux. Des plastiques médicaux tels que le PLA et l’ABS aux métaux comme le titane, les choix dépendent de la biocompatibilité, de la durabilité et de la résistance nécessaire. La bio-encre est également utilisée dans la bio-impression, où des cellules vivantes sont suspendues dans une matrice pour créer des structures tridimensionnelles.

Les applications concrètes de l’impression 3D dans la santé sont déjà multiples. Des prothèses sur mesure aux modèles anatomiques pour la planification chirurgicale, cette technologie a transformé la pratique médicale. L’impression 3D a également révolutionné le secteur dentaire en offrant des solutions rapides et précises pour des problèmes variés.

L’avenir de l’impression 3D médicale est encore plus prometteur. Des entreprises telles qu’Organovo aux États-Unis travaillent sur l’impression 3D d’organes humains fonctionnels, tandis que des sociétés françaises comme Poietis développent des modèles de foie imprimés en 3D. De plus, l’utilisation de l’impression 3D pour la fabrication de médicaments et l’introduction de matériaux intelligents ouvrent des perspectives encore inexplorées.

En conclusion, l’impression 3D a révolutionné la pratique médicale, offrant des solutions sur mesure et précises. De la création de dispositifs médicaux à la bio-impression, cette technologie continue de repousser les limites notamment avec l’apparition de l’intelligence artificielle à la pointe de la technologie. Bien que l’avenir de l’impression 3D médicale soit encore en pleine évolution, une chose est certaine : elle a déjà profondément modifié le paysage de la santé et promet des avancées encore plus remarquables à l’avenir.

Sources :

-formlabs.com

-nouvelleecole.fr

-neozone.org

-santelog.com

Neela Shillingford

Election à Taiwan, l’échec de la Chine

Samedi 13 janvier 2024, les résultats des élections à Taiwan ont été annoncés. Le vainqueur est le candidat démocrate progressiste . C’est une bonne nouvelle pour l’indépendance de l’île mais c’est un échec pour la Chine. Son principal adversaire le candidat du KMT souhaitait se rapprocher de la Chine.

Le président Lai Ching Te a déclaré « Je veux remercier le peuple taïwanais pour avoir écrit un nouveau chapitre dans notre démocratie ». Il a été élu avec 40,5 % des voix contre 33,5% pour le candidat du KMT. Ce n’est pas non plus une victoire totale pour les indépendantistes taiwanais car le parti du gouvernement a perdu la majorité absolue au parlement. Il n’a qu’une majorité relative. L’ile reste toujours économiquement dépendante de la Chine qui lui achète de nombreuses marchandises comme les semis conducteurs.

L’île reste aussi assez isolée. Elle n’est pas reconnue par l’ONU et reste une région appartenant officiellement à la Chine. Il ne reste presque plus de pays reconnaissants Taiwan. En effet, la Chine menace de représailles économiques quiconque qui reconnaitrait la souveraineté de l’île. La Chine étant la deuxième puissance économique mondiale et l’organisatrice du projet des nouvelles routes de la soie peu de pays reconnaissent l’île. Le projet des nouvelles routes de la soie consiste à l’élaboration d’un nouveau réseau de transport de marchandises permettant de relier la chine à ses différents clients. Elle menace d’exclure les pays du projets s’ ils reconnaissent la souveraineté de l’île.

C’est une défaite pour la Chine qui espérait la victoire du parti du KMT. Sa guerre informationnelle n’aura pas fonctionné et ses tentatives d’intimidations militaires n’auront fait que de renforcer la volonté indépendantiste de Taiwan.

Ces dernières années, l’armée chinoise a de nombreuses fois violée l’espace aérien taiwanais parfois en réaction à certains événements comme lors de la visite de la présidente de la chambre des représentants américaine Nancy Pelosi en août 2022. La Chine tente sans cesse de déstabiliser Taiwan. Elle mène de nombreuses opérations de communications contre l’île sur les médias lui appartenant et sur les réseaux sociaux comme TikTok. Son objectif est de déstabiliser le système démocratique du pays et de manipuler l’opinion de la population taiwanaise.

Désormais l’île se prépare à une possible guerre et observe avec crainte l’Ukraine, victime de l’attaque d’un pays qui rappelle grandement la Chine.

Après l’annonce des résultats, le secrétaire d’état américain Antony Blinken a félicité le nouveau président pour son élection, et a aussi félicité Taiwan « pour avoir démontré une nouvelle fois la force de son système démocratique et de son processus électoral solide », et a aussi exprimé son souhait de poursuivre une relation de longue date avec Taiwan.

De son côté, le président américain Joe Biden a déclaré ne pas soutenir l’indépendance de Taiwan. Néanmoins, les Etats-Unis ont par le passé vendu des armes à Taiwan, et leur a aussi donné une aide de 345 millions de dollars, un acte montrant qu’ils sont du côté de Taiwan. Cette situation semble mécontenter la Chine, qui annonce que l’élection de ce candidat ne fera pas barrage à l’inévitable réunification de Taiwan et de la Chine. Une situation qui inquiète l’Europe, qui craint pour la stabilité future de l’Asie. De son côté, la Russie a déclaré soutenir la Chine, et considère Taiwan comme une région chinoise.
Malgré la victoire de Lai Ching Te , le futur de Taiwan reste incertain. D’un côté une Chine qui tente chaque jour de déstabiliser l’île et de l’autre un soutien mitigé des Etats-Unis et des occidentaux. Comment la situation sur l’île va-t-elle évoluer ? Comment la Chine va-t-elle réagir ?

Sources :

Nouvelle route de la soie — Wikipédia (wikipedia.org).

Taïwan : la guerre aura-t-elle lieu ? – Le dessous des cartes | ARTE (youtube.com).

Élections à Taïwan : Lai Ching-te, un président face à la Chine • FRANCE 24 (youtube.com).

Le monde réagit après les élections à Taïwan (youtube.com).

Taïwan : à peine élu président, Lai Ching-te s’engage à protéger l’île « des menaces et intimidations de la Chine » (lemonde.fr).

Louis Marliere, Jean Salva, Adrien Anwer.

Les sapins de Noel.

Le sapin pose t’il un réel problème écologique ?

Chaque année, à Noël, 6 millions de sapins sont vendus en France.
1 famille sur 5 fait un sapin.

Ces sapins grandissent pendant 5 à 10 ans. Ils absorbent du CO2, retiennent la terre et abritent des animaux. Il faut comprendre que les sapins de Noël ne proviennent pas des forêts mais de plantations spécialisées de cette culture. Dans les cultures bio, les pesticides et les engrais sont interdits. Elles sont donc à privilégier pour la simple et bonnes raisons qu’à cause des produits chimiques qui recouvrent ses branches, votre sapin ne pourra pas être composté ou broyé pour les transformer en paillage et il n’aura donc pas de seconde vie… Il sera incinéré avec les ordures ménagères.

Quelques semaines avant Noël, des sapins sont mis dans des pots : ils pourront être replantés. D’autres sont coupés. Ils pourront être compostés pour nourrir les plantes.

Les avantages écologiques du sapin de Noël naturel sont les suivants :

C’est une ressource renouvelable. Les sapins de Noël sont cultivés spécifiquement à des fins de récolte, et de nouveaux arbres sont généralement plantés pour remplacer ceux qui sont coupés. Sa décomposition est naturelle. Les sapins capturent le carbone. Les arbres absorbent le dioxyde de carbone de l’atmosphère pendant leur croissance, ce qui peut contribuer à atténuer les émissions de gaz à effet de serre.

Cependant certains inconvénients écologiques potentiels du sapin de Noël sont à noter : si les sapins sont importés de régions éloignées, le transport peut entraîner des émissions de gaz à effet de serre. Il est préférable de privilégier les producteurs locaux pour réduire l’impact environnemental du transport. Bien que la plupart des sapins de Noël soient cultivés spécifiquement pour cette fin, il est important de s’assurer que la coupe des arbres ne conduit pas à une déforestation irresponsable. Il ne faut pas oublier non plus que pour avoir ces surfaces cultivables, cela a nécessité de déforester.

Alors une question fondamentale peut se poser :

Faut t-il privilégier un sapin naturel ou artificiel ?

D’après le cabinet d’études Ellipsos, l’émission en CO2 d’un sapin synthétique est 8,1 kg/an, alors que celle d’un sapin naturel est de 3.1 kg/an. 1 million de personnes achètent un sapin en plastique. Il vient de très loin et il pollue bien plus qu’un vrai sapin. Sauf si tu le gardes plus de 20 ans, mais il s’abîmera avant… C’est peut-être pour ça que 6 millions de Français choisissent un vrai sapin.

En résumé, le sapin de Noël naturel peut être une option écologique si certaines pratiques sont respectées, notamment l’achat local, le recyclage approprié et la culture responsable. Alors, si tu choisis un sapin français et bio, en pot, tu ne détruis pas la forêt. Pour finir c’est une activité agricole comme les autres.

Ohayon Loren

Jeux Olympiques de Paris 2024 : des défis et des anticipations.

Alors que les Jeux Olympiques de Paris 2024 approchent à grands pas, l’enthousiasme se mêle à une série de défis logistiques et organisationnels qui planent sur l’événement mondial. Les organisateurs font face à des préoccupations majeures, notamment dans les domaines du transport, de la sécurité et du recrutement.

L’organisation des Jeux, prévue du 26 juillet au 11 août, promet une célébration sportive inédite au cœur de Paris, avec des festivités qui s’étendent à travers la France. Cependant, des défis majeurs sont à l’horizon. Les projections suggèrent des problèmes potentiels de saturation du réseau de transports en commun, avec des millions de passagers supplémentaires attendus. Les autorités font état de renforts de bus, mais les moyens actuels pourraient ne pas suffire.

La sécurité constitue également une préoccupation majeure. Les difficultés de recrutement d’agents privés ont incité le ministère de l’Intérieur à mobiliser son personnel administratif, suscitant des débats sur l’efficacité de cette mesure. Des voix s’élèvent en faveur de l’embauche d’étudiants pour renforcer les effectifs.

Parmi les points de friction, la question de la participation des athlètes russes suscite des interrogations. Le CIO a autorisé leur participation sous bannière neutre, sauf aux épreuves par équipes et à condition qu’ils n’aient pas soutenu activement l’invasion russe de l’Ukraine. Cette résolution suscite des interrogations quant à l’équité et à l’équilibre compétitif des épreuves. 

La hausse des tarifs des transports en commun et des hôtels constitue une préoccupation grandissante. Les prix des billets de métro et des pass hebdomadaires augmenteront de manière significative pendant la compétition, impactant non seulement les visiteurs mais aussi les habitants locaux. Cette augmentation des coûts d’hébergement soulève des questions sur l’accessibilité financière de l’événement et suscite des inquiétudes quant à son impact sur l’expérience globale des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Outre ces défis, d’autres points préoccupants persistent. La réquisition des logements étudiants pour le personnel nécessaire à l’organisation génère des polémiques, tandis que des préoccupations environnementales entourent l’épreuve de surf à Tahiti.

À quelques mois de l’événement tant attendu, les organisateurs sont confrontés à une course contre la montre pour résoudre ces problèmes complexes. L’année 2024 s’annonce comme un chapitre crucial dans l’histoire des Jeux Olympiques, mêlant festivités et défis d’organisation, dans une tentative de créer une expérience mémorable pour les athlètes et les spectateurs du monde entier.

Sources : francetvinfo.fr ; bfmtv.com

Neela Shillingford