Une bouteille dans la mer de Gaza, un livre porteur d’un message de paix


Pendant les vacances, j’ai lu Une bouteille dans la mer de Gaza, un livre écrit par Valérie Zenatti et publié en 2005. Ce livre m’a fait beaucoup réfléchir…
Ce roman raconte l’histoire de Tal, une jeune israélienne de dix-sept ans qui vit à Jérusalem. Élevée dans les valeurs de la paix et de la tolérance, elle refuse de croire que tous les palestiniens sont mauvais, et vit dans l’espoir que la guerre entre les deux pays cesse. C’est dans cet espoir qu’elle demande à son frère, en service militaire à Gaza, de jeter à la mer une bouteille contenant une lettre qu’elle a écrite, en espérant qu’une jeune palestinienne la trouve et la lise. Mais c’est un jeune palestinien qui trouve son message et qui lui répond grâce à son adresse électronique que la jeune fille a indiqué dans sa lettre. S’engage alors une correspondance avec ce mystérieux « Gazaman » …
Qui se cache dernière ce pseudonyme ? Les deux adolescents parviendront- ils à repousser leurs différences pour devenir amis ?

J’ai adoré la construction du livre, qui alterne entre les mails des deux protagonistes ainsi que des passages écrits par l’un et l’autre prenant la forme d’un journal intime.
Malgré leurs différences de cultures et de langues, les deux adolescents sont unis par les violences qu’ils subissent au quotidien et leur désir de liberté. Ce roman permet de mieux comprendre les origines du conflit israélo-palestinien. Il décrit également les conditions de vie terribles des Palestiniens et des Israéliens qui, chacun de leur côté, vivent constamment dans la peur et dans la terreur. En effet, ils subissent les bombardements du pays ennemi. C’est d’ailleurs à la suite d’un bombardement ayant eu lieu tout près de chez elle que Tal décide d’écrire.

Le roman, adapté au cinéma en 2012 dans un film de Thierry Binisti intitulé « Une bouteille à la mer » véhicule un message de paix.

Je vous recommande vivement ce livre !

Elisa Moreau

Sources :
Le livre Une bouteille dans la mer de Gaza
Valérie Zénatti, à propos de son roman Une bouteille dans la mer de Gaza – YouTube

Les conséquences multiples du conflit Israël-Hamas


Le samedi 7 octobre, le Hamas, une organisation classée comme terroriste par la majorité des pays occidentaux, a lancé une attaque massive sur Israël depuis la bande de Gaza.
Dans cet article, nous nous pencherons sur les conséquences de cette attaque sans précédent.
Les impacts locaux sur les populations israéliennes et palestiniennes. L’attaque du Hamas a eu un impact direct sur les populations vivant dans les zones touchées par les tirs de roquettes. Les civils israéliens, en particulier ceux résidant près de la bande de Gaza, ont vécu dans un climat d’insécurité et de peur constante dans les heures et jours qui ont suivi l’attaque.

Le sentiment anti-arabe des Israéliens et de la communauté juive n’a fait qu’augmenter à la suite de cette attaque. Du côté palestinien, à Gaza, l’offensive israélienne a entraîné un bilan humain tragique, avec de nombreuses victimes civiles, dont des enfants.
Les infrastructures, déjà fragilisées par le blocus en place depuis des années, ont été davantage endommagées, affectant l’accès à l’eau potable, à l’électricité et aux soins de santé. La situation humanitaire déjà précaire dans la bande de Gaza s’est ainsi aggravée. De plus, les civils palestiniens de la bande de Gaza ont reçu l’ordre de se rendre vers le Sud de la bande. Cependant, pour de nombreuses ONG, ce déplacement serait catastrophique pour les civils déjà blessés et entraînerait une mort certaines de centaines de Gazaouis.

Les répercussions régionales et le changement des formations stratégiques
L’attaque du Hamas a aussi eu des conséquences géopolitiques dans la région. On observe notamment un renforcement des alliances entre certains acteurs du Moyen-Orient. Israël a pu compter sur le soutien des États-Unis, qui ont réaffirmé leur engagement envers sa sécurité.
Cependant, des pays arabes comme les Émirats arabes unis et le Bahreïn, qui avaient récemment normalisé leurs relations avec Israël, essayent désormais de faire pression sur les Etats-Unis afin qu’Israël arrête la colonisation de la Palestine. En parallèle, cette situation a également exacerbé les tensions entre les acteurs régionaux. L’Iran, le principal soutien du Hamas, a condamné l’intervention israélienne et continue de jouer un rôle clé dans le soutien diplomatique et économique aux groupes militants de la région.

L’Égypte a d’abord refusé l’arrivée de Palestiniens sur son territoire. Le gouvernement égyptien avait fait ce choix car, malgré son soutien aux Palestiniens, il redoutait l’arrivée de Frères Musulmans, un groupe considéré comme terroriste par l’Égypte. Les Palestiniens voulant fuir le blocus se retrouvent coincés à la frontière, ne comptant que sur les quelques passages mis en place par l’Égypte qui redoute d’être débordée par cette catastrophe humanitaire.
Le sentiment antisémite et antisioniste a lui aussi énormément augmenté depuis la réplique d’Israël sur Gaza et les accusations de crimes de guerre envers l’armée israélienne. Partout dans le monde des actes antisémites ont lieu, ce qui crée une paranoïa dans les milieux juifs.

Les Etats-Unis étant les principaux alliés d’Israël, les occidentaux redoutent que certains pays arabes se rapprochent de puissances du Sud comme le Brésil, la Chine ou la Russie, ce qui pourrait bouleverser l’ordre mondial.

Les divisions politiques au niveau mondial
L’attaque du Hamas a engendré des répercussions politiques majeures à travers le monde.
Au sein d’Israël, cette crise a suscité une contestation du pouvoir en place, dirigé par le premier ministre Benjamin Netanyahu. De nombreux citoyens israéliens ont exprimé leur mécontentement concernant la gestion de la situation et les décisions prises par le gouvernement. Les familles des otages souhaitent que le premier ministre israélien mette davantage d’efforts pour la libération des victimes et certains réclament même la démission du gouvernement Israélien. Par ailleurs, au niveau international, la question du Hamas a également divisé la scène politique, notamment en France. La gauche française a été confrontée à des divergences d’opinions concernant la position à adopter envers le Hamas. Certains membres ont plaidé en faveur d’un dialogue et d’une médiation, tandis que d’autres ont prôné une approche plus ferme vis-à-vis de l’organisation considérée comme terroriste par certains pays.
Le refus initial de LFI de condamner le Hamas comme groupe terroriste a encore plus accentué la division au sein de la NUPES. Même au sein de la majorité présidentielle, tous les élus ne suivent pas la position du Président qui essaye de maintenir une position équilibrée entre l’aide apportée à Israël et l’aide humanitaire apportée aux civils palestiniens.

L’attaque du Hamas sur Israël a suscité des réflexions cruciales tant au niveau régional qu’international.
Les enjeux politiques et géopolitiques soulevés par cet événement mettent en lumière la nécessité d’approches novatrices pour favoriser la paix et la stabilité dans la région.
Il devient impératif d’encourager le dialogue et la coopération, tout en maintenant un engagement ferme envers la résolution pacifique des conflits.
Le chemin vers une coexistence harmonieuse entre les deux états tels que le prévoyaient les accords d’Oslo exigera un investissement continu de la part de la communauté internationale.

Sources :
https://www.youtube.com/watch?v=rTyzhdrGhHU
https://www.youtube.com/watch?v=up0PfEvJQEY
https://www.youtube.com/watch?v=MwshTHAYjHg
https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20231017-seule-porte-de-sortie-possible-de-gaza-l-égypte-refuse-de-laisser-entrer-les-palestiniens
https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/02/a-rafah-au-point-de-passage-entre-l-egypte-et-gaza-les-gens-se-battaient-pour-passer_6197846_3210.html
https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/10/29/la-majorite-presidentielle-se-fracture-sur-le-conflit-entre-israel-et-le-hamas_6197146_823448.html
https://www.tf1info.fr/international/guerre-hamas-gaza-demission-maintenant-de-tel-aviv-a-jerusalem-des-manifestants-accentuent-la-pression-sur-benyamin-netanyahou-2275199.html

Timothée Hallais

Un Conflit qui continue encore et encore…

Le 7 octobre 2023 jour de shabbat et plusieurs fêtes juives, le Hamas organisation terroriste se trouvant dans la bande de Gaza a attaqué par surprise Israël.

Une attaque survenant un jour de fête !

Ce jour-là se tenait un festival de musique de Reïm où de nombreux israéliens se trouvaient. Dans le cadre de l’opération Déluge d’al-Aqsa, les terroristes ont commis un massacre en tuant 260 personnes, leur mission était également de récupérer des otages pour menacer le gouvernement israélien. A la suite de ces différentes attaques, le gouvernement israélien décide de riposter avec toutes les conséquences que cela peut engendrer: morts d’innocents, d’enfants, de vieillards, de femmes…

La riposte israélienne !

Le gouvernement décide rapidement d’une attaque sur la bande de gaza où se trouve le Hamas. En 48 heures, on dénombre déjà 1460 morts dont 900 israéliens. C’est un affrontement de tirs de roquettes et malheureusement les civils en font les frais. Les dirigeants du monde entier ne tardent pas à prendre position notamment les Européens et les Américains en faveur d’Israël, mais en nuançant leurs propos. Ils reconnaissent le droit à Israël de riposter, mais ils leur demandent d’épargner les civils. Les affrontements continuent alors et Gaza st assiégée. L’eau est coupée, comme le réseau internet et de téléphonie mobile et plus d’électricité. Les convois humanitaires sont refusées. L’ONU se dit inquiète de la situation et craint le pire.

Les menaces du Hamas et la pression des pays frontaliers…

Les dirigeants du Hamas annoncent l’exécution d’un otage à chaque bombardement sur Gaza. Du côté des pays frontaliers, l’image d’Israël n’est pas très bonne. L’Iran, qui par exemple soutient militairement le Hamas, se montre très dur à l’égard d’Israël, qu’elle accuse de crime contre la population palestinienne. La plupart des pays appellent malgré tout à un cessé le feu. Plusieurs dirigeants du monde se rendent en Israël pour engager des pourparlers avec les dirigeants et essayer de négocier une trêve humanitaire. Le Premier israélien, Netanayou, refuse catégoriquement. L’Egypte a, quant à elle, refusé d’ouvrir leurs frontières aux habitants de Gaza voulant fuir le pays, ceci pour des raisons de politiques intérieures par peur de déstabilisation du pays.

La situation en France

En France, de nombreuses manifestations pro palestiniennes ont eu lieu malgré les interdictions du gouvernement sur la place de la République. De son côté, le gouvernement reste toujours sur sa position : affirmer sans conditions, le droit d’Israël à exister et à se défendre, condamner la politique de colonisation à laquelle elle se livre depuis plusieurs années et affirmer au moins aussi fort le droit des Palestiniens à disposer de leur propre État. Au début du conflit, la France soutenait totalement l’Israël. Dimanche 12 novembre, les forces politiques du pays et les citoyens et citoyennes ont décidé de se retrouver sur l’esplanade des Invalides pour dénoncer l’antisémitisme en France.

Tous ces récents événements sont vraiment inquiétants et restent menaçants avec les nombreuses autres guerres dans le monde.

Julien Georges

Sources : Huffingpost, Libération, Le Monde et Wikipédia

C’est du vol !!!

Le contrôle€ technique€ des deux-roues.
Ce mardi 24 octobre, un arrêté publié au journal officiel a officialisé la date d’entrée en vigueur du contrôle technique des véhicules à 2 roues en France à partir de 2024 malgré l’opposition des associations des motards.

Quand la date du contrôle technique de notre deux-roues sera-t-elle ?
Cela dépend de la date d’immatriculation du véhicule :
Si la date d’immatriculation du véhicule date d’avant le 1er janvier 2017, la date du contrôle technique sera en 2024, si elle date d’entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2019, le contrôle technique sera en 2025, si elle date d’entre le premier janvier 2020 et le 31 décembre 2021, le contrôle technique sera en 2026, et si elle date d’à partir du 1er janvier 2022, le contrôle technique sera dans les 6 mois qui précèdent un délai de 4 ans à compter de la 1ere mise en circulation.

Mais quel sera le prix de ce contrôle technique ?
D’après le ministre des Transports, le montant du contrôle technique d’un deux-roues devrait être dans les cinquante euros. Mais ce prix est en train d’être négocié avec les centres techniques. Emmanuel Barbe, un ancien délégué à la sécurité routière avait évalué il y a quelques années que le montant du contrôle technique d’un deux-roues était compris entre 50 et 70 euros. On peut donc déduire que le tarif moyen devrait être situé dans cette tranche de prix.

Qu’en pense les motards ?
La majorité de motards sont très en colère, comme Stéphane Devillepoix, coordinateur de la Fédération française des motards en colère de l’Oise, pour lui ce contrôle technique sera inefficace puisque les véhicules deux roues se montent et se démontent très rapidement.
« Sur une moto on peut très bien démonter le système d’échappement en une vingtaine de minutes puis remonter dans le même temps un échappement conforme », assure-t-il.
«Il n’y a pas besoin de contrôle pour nous, à la FFMC », insiste Stéphane Devillepoix.
Et pour lui ce contrôle technique est du VOL
« On est quand même clair là-dessus : si le contrôle technique amène une plus-value en termes de sécurité ou en termes d’écologie, on serait d’accord ! Mais là, 50 euros pour regarder les clignotants, la poignée de frein et puis l’état des pneus … C’est du vol ! ».
Et vous, qu’en pensez-vous ?

Source :
Droits-Finances.net
francebleu.fr
Le Monde
Adrien ANWER

Mort de celui qui nous a fait rire…

Le 28 octobre 2023, Matthew Perry alias Chandler Bing, a été retrouvé inanimé dans son jacuzzi. La triste nouvelle du décès de l’acteur a provoqué un sentiment de tristesse profond auprès de millions de fans, créant presque le sentiment de la perte d’un ami.

Une mort « différée »…
Les médecins décrivent sa mort comme étant une mort « différée ».
L’acteur âgé de 53 ans a été retrouvé sans vie dans un bain à remous… Electrocution, noyade, suicide… ? La cause de sa mort est en réalité plus complexe que cela.
Dans sa biographie, sortie presque un an jour pour jour, « Friends, Lovers and Big Terrible Thing », « Big Terrible Thing » étant le nom qu’il donnait à son addiction, l’acteur se confie sur ses problèmes d’alcool et de drogue et dit avoir vécu l’enfer. Matthew Perry avoue avoir fait 19 cures de désintoxications qui lui ont coutées plus de 9 millions de dollars.
L’acteur avait déjà été victime de ses excès comme en 2019 lorsque son côlon fut perforé suite à une surconsommation d’opiacé, ou encore en 2021 quand son cœur avait arrêté de battre pendant 5 minutes. Il écrit même dans son livre : « Je devrais être mort ». Cette phrase aujourd’hui résonne d’autant plus !
Aucune substance illicite ne se trouvait sur le lieu de la découverte du corps, cependant un certain nombre de médicaments ont été retrouvé, comme des antidépresseurs, des anxiolytiques et d’autres.
Par conséquent, son décès est « différé » car, bien qu’il est été retrouvé inconscient dans son jacuzzi, la vrai cause de sa mort reste probablement son addiction.

La perte d’un ami…
Certain fans décrivent le décès de l’acteur comme « la perte d’un ami », comme si, dans un sens, il était l’ami de tous.
Tout d’abord, Matthew Perry est connu pour le rôle emblématique de Chandler Bing dans la série « Friends ». C’est une des série les plus connue au monde, avec ses 10 saisons qui se déroulent sur une décennie (1994-2004). Les fans ont donc évolué en même temps que les personnages, créant un lien émotionnel avec ces derniers. Les acteurs sont devenus une figure familière auprès des fans, laissant également une impression durable grâce à leur performance.
Chandler Bing est avant tout un personnage comique, de ce fait, il est le favori de beaucoup de personnes.
En dehors de « Friends », il est décrit comme un acteur étant assez proche de ses fans, drôle, chaleureux, sympathique et accessible. Il est également apprécié car il s’engageait activement dans des œuvres de bienfaisances, comme par exemple la toxicomanie, un sujet qui le touchait personnellement.

Que se cache-t-il derrière cet humour ?
Beaucoup de célébrités dont l’humour est leur fond de commerce, ont eu ou ont toujours des problèmes d’addictions. Derrière leur rire se cache un sentiment de solitude et souvent des blessures non soignées.
Tout comme Jim Carrey, Robert Donney Junior, Robin Williams qui s’est suicidé en 2014, ces stars ont eu une addiction sévère aux drogues, médicaments…

Les Etats Unis berceau des addictions ?
Pour l’année 2023, 120 000 morts par overdose sont prévues. Certains épidémiologistes de Los Angeles, parlent de la « quatrième vague » (article publié jeudi 14 septembre 2023).
Cette quatrième vague laisse entendre qu’il y a eu trois autres vagues précédemment…
Première vague, à la fin des années 90, alimentée par la sur prescription et le mésusage d’opioïdes légaux pour traiter des douleurs (tout comme Matthew Perry). La deuxième vague, à partir de 2010 augmentation importante des décès par surdose d’héroïne chez des personnes jusqu’ici dépendantes aux médicaments opiacés. Et la troisième vague, vers 2013, avec le fentanyl.
En février, lors du discours sur l’état de l’Union face au Congrès, Joe Bidden, a rappelé la crise qui frappe depuis 30 ans, son pays et a évoqué le fait que l’Etat cherche un moyen d’éradiquer ou au moins réduire les addictions de ses concitoyens.

Souvenirs de son talent et de son engagement…
La disparition de Matthew Perry laisse un vide dans le cœur de millions de fans. Sa carrière illustre son talent en tant qu’acteur et sa capacité à toucher le cœur du public. Son engagement auprès d’œuvres de bienfaisances témoigne de son humanité.
Bien que son décès soit tragique, il est important de ce rappeler des moments de joies et d’émotion qu’il a apporté au monde en tant qu’acteur et que personne. Son souvenir perdurera à travers ses nombreux films, séries et dans la mémoires des millions de fans.
Comme le dit si bien le générique de la série… I’ll be there for you…

Charlotte Drouin

Mes sources :
Le monde
BBC

Le triste sort des mannequins sud-soudanaises endettées dans l’un des plus grands camps de réfugiés au monde


Le monde de la mode est souvent associé au glamour et à la célébrité, mais derrière les projecteurs se cachent parfois des histoires déchirantes. Dans une réalité méconnue, de nombreuses jeunes femmes sud-soudanaises sont recrutées en tant que mannequins prometteuses pour finalement se retrouver dans l’un des plus grands camps de réfugiés au monde, endettées et désespérées.
Le conflit qui sévit au Soudan du Sud depuis des années a forcé des milliers de personnes à fuir leurs foyers à la recherche de sécurité. Malheureusement, certaines d’entre elles ont été exploitées par des individus sans scrupules qui ont profité de leurs rêves de succès dans l’industrie de la mode. Ces jeunes femmes, souvent vulnérables, ont été attirées par de fausses promesses de carrières de mannequins prospères, les incitant ainsi à quitter leur pays natal.
Cependant, une fois recrutées, leur rêve se transforme rapidement en cauchemar. Les agences de mannequinat peu scrupuleuses leur font accumuler des dettes considérables en frais d’agence, de logement et de nourriture, laissant les mannequins sans autre choix que de s’enfuir pour échapper à cette situation précaire. Pourtant, fuir le monde de la mode n’était pas la fin de leur calvaire, car beaucoup d’entre elles se sont retrouvées sans ressources dans des camps de réfugiés surpeuplés, dépourvus des besoins essentiels.
Le camp de réfugiés de Bidibidi, situé en Ouganda, est l’un des plus grands au monde, abritant des centaines de milliers de réfugiés. Les mannequins sud-soudanaises déchues, une fois arrivées dans ce camp, sont confrontées à des conditions de vie difficiles, à la précarité, et à l’absence d’accès à l’éducation et à des opportunités économiques. La situation de ces femmes est d’autant plus déchirante que certaines d’entre elles sont mères célibataires, portant la responsabilité de familles entières.
Il est impératif que la communauté internationale se mobilise pour sensibiliser aux abus et à l’exploitation de ces jeunes femmes et pour les aider à retrouver leur dignité. Des organismes humanitaires et des ONG travaillent déjà sur le terrain pour fournir une assistance vitale, mais des mesures à plus grande échelle sont nécessaires pour prévenir de telles situations et garantir un avenir plus sûr et plus prometteur aux réfugiés sud-soudanais.
En fin de compte, l’histoire tragique des mannequins sud-soudanaises recrutées puis renvoyées endettées dans l’un des plus grands camps de réfugiés au monde met en lumière l’importance de protéger les plus vulnérables au sein des crises humanitaires. Ces femmes méritent une chance de reconstruire leur vie, de réaliser leurs rêves, et de ne pas être abandonnées dans l’oubli. Il est crucial que leur histoire serve de rappel que derrière chaque réfugié se trouve une vie, une histoire, et un potentiel qui méritent d’être respectés et soutenus.

Neela Shillingford

sources:
-Konbini
-Vanity Fair
-Rfi
-Fashion United

Source image:
https://missionetmigrations.catholique.fr/sinformer/afrique/308441-soudan-du-sud-un-etat-encore-et-toujours-dans-les-douleurs-de-lenfantement/

Halloween, une fête mondiale ?

Quelles sont les origines d’Halloween ?

Si on vous dit Halloween, vous pensez probablement aux Etats- Unis. Pourtant, cette fête est née en Irlande. C’était à l’origine une célébration païenne connue sous le nom de Samain, qui marquait la fin de l’été. Initialement, cette fête comportait des rites druidiques et des banquets. Halloween est donc une version moderne de la Samain. Le 31 octobre était considéré comme étant la nuit dédiée au dieu de la mort, Samain, et a donc été choisi comme date de célébration de la fête. Le nom « Halloween » vient de « All Hallows Even » qui signifie « la fête de tous les saints » ou « veille de la Toussaint ».

Halloween est l’une des fêtes les plus importantes d’Irlande.
Si vous avez la chance de vous rendre en Irlande pendant la période d’Halloween, vous verrez sûrement des feux de joie. La tradition consiste à organiser de gigantesques feux de joie afin d’éloigner les mauvais esprits et de conjurer les sorts. Vous pourrez aussi goûter le gâteau traditionnel d’Halloween en Irlande : le Barmbrack, une sorte de cake aux fruits, à l’intérieur duquel est caché un objet. Les Irlandais fabriquent également des Jack o’ lantern, des citrouilles dans lesquelles ils placent des bougies, afin d’éloigner les esprits malveillants. Le nom des citrouilles fait référence à une légende selon laquelle un homme très cruel nommé Stingy Jack n’aurait pas été accepté au Paradis à sa mort, et se serait vu refusé l’entrée à l’enfer par le Diable, pour l’avoir défié deux fois par le passé. Le Diable lui aurait néanmoins offert des braises issues de l’Enfer, mises dans un navet servant de torche. Au XIXe siècle, de nombreux Irlandais ont émigré aux Etats- Unis où il n’y avait pas de navet. Ils ont donc choisi la citrouille, à l’époque plus répandue aux USA.

Halloween, une institution aux Etats- Unis.
« Trick or treat ! ».
Cette phrase résonne dans les rues d’Amérique, prononcée par des enfants déguisés qui frappent aux portes à la recherche de sucreries. Là- bas, Halloween est presque une institution. Les Américains décorent leurs maisons (environ un américain sur deux décore sa maison pour Halloween) ainsi que les rues et les magasins.
De grands défilés déguisés sont organisées dans les rues. L’un des plus connus est La Grande Parade de New York, qui se déroule chaque année depuis 1973 sur la 6e avenue. Cet événement réunit près de 50 000 personnes déguisées qui viennent faire la fête et plus de 2 millions de spectateurs !

Au Mexique aussi, Halloween est sacré !
« Dia de los Muertos », ou le « jour des morts », désigne l’appellation de la fête par les Mexicains. Chez eux, Halloween n’a aucune signification triste. Au contraire, c’est un hommage en musique fait aux défunts qui illustre la fascination des Mexicains pour la mort. En effet, ces derniers dansent devant les tombes : selon une ancienne croyance mexicaine, les morts viennent une fois par an nous rendre visite de l’au- delà.
Cette tradition remonte à près de 3000 ans. A l’époque, les Mexicains avaient une vision cyclique du temps. Ils pensaient que la mort faisait partie de la vie et que les défunts se rendaient dans le pays des morts, avant d’atteindre leur lieu de repos éternel.
Les habitants participent également à des défilés dans les rues décorées, déguisés en squelettes et peuvent goûter des produits typiques préparés pour l’occasion, tels que des « calaveras », des crânes en sucre ou en chocolat.

Et en France, alors ?
Halloween a été importée en France dans les années 1990. Pourtant, en France, la fête est loin de susciter le même engouement que dans d’autres pays. Ici, Halloween est majoritairement vu comme une fête commerciale importée des pays anglo-saxons. Seulement 29% des français déclarent fêter Halloween. On retrouve donc peu l’esprit festif qu’Halloween génère ailleurs.

Aujourd’hui, Halloween a presque tout perdu de sa signification culturelle et religieuse. Il s’agit avant tout d’un bon moyen de faire la fête et de manger des bonbons !

Elisa Moreau

Sources :
Quand Halloween débarqua en France (francetvinfo.fr)
Halloween en Irlande : une fête de tradition • Guide Irlande.com (guide-irlande.com)
Jack O’Lantern Histoire | Aux origines de la tradition – Plume d’histoire (plume-dhistoire.fr)
Fêtez Halloween comme un américain | Visit The USA
Halloween : « Année après année, l’intérêt diminue en France » (radiofrance.fr)

Images :

Quando Halloween non significa solo «dolcetto o scherzetto» – inNaturale
Barmbrack irlandais

Jack-o’-lantern – Wikipedia
Jack o’ lantern

« Cela commence par un jeu et finit en dictature »


C’est la phrase d’accroche que l’on lit sur la couverture du roman La Vague écrit par Todd Strasser. En 1969, dans le lycée Cubberley à Palo Alto, en Californie, le professeur Ron Jones mène une expérience de psychologie avec ses élèves, intitulée « La Troisième Vague ».
A travers le livre, La Vague, Todd Strasser fait part de cette expérience qu’il romance.
On y suit donc Ben Ross, professeur d’histoire qui, pour faire comprendre le mécanisme du nazisme à ses élèves, instaure un mouvement qu’il dirige : la Vague. Son slogan ? « La Force par la Discipline, la Force par la communauté, la Force par l’Action. » C’est alors que les mêmes élèves qui, au début de l’année, clamaient haut et fort, que jamais au grand jamais, ils ne se feraient avoir aussi stupidement par un régime totalitaire… Tombent en plein dans le panneau ! L’expérience fonctionne parfaitement, un peu trop parfaitement même… A part pour Laurie. C’est après avoir discuté avec ses parents que Laurie se rend compte du problème de la Vague, elle est d’ailleurs bien la seule…

Quoi qu’il en soit, Ben Ross perd vite le contrôle de son expérience dangereuse et se doit de l’arrêter empressement. Comment s’y prendra-t-il ? Y arrivera-t-il ? Mais surtout, pourquoi l’expérience a-t-elle si bien fonctionnée ?

La Vague, de son titre original, « The Wave », paraît en 2008 aux éditions Jean-Claude Gawsewitch, est traduit dans de nombreux pays et est même adapté au cinéma. Son auteur, Todd Strasser, est un écrivain et journaliste américain né en 1950. Il a publié de nombreux romans, traduits dans plus d’une douzaine de langues. La Vague reste son plus connu, mais on peut également citer « The Accident » et « Workin’ For Peanuts ».

J’ai adoré ce livre, d’une part parce que du point de vue historique, il nous explique la naissance d’un régime totalitaire, et surtout sa réussite, questionnement soulevé par les élèves au début de l’histoire, auquel le roman répond donc ; et d’autre part du point de vue psychologique et humain. Comment certaines personnes se retrouvent à faire des choses qu’elles condamnaient fortement auparavant, et comment d’autres parviennent à y résister. On y comprend l’importance de la nuance, de la discussion et des débats, puisque c’est en discutant, en se disputant même avec ses parents, au sujet de la Vague, que Laurie, personnage principal du roman, parviendra à s’en détacher. De plus, l’histoire nous rattrape : si au début vous souriez devant la bêtise des adolescents qui se font avoir malgré eux par leur professeur d’histoire, vous vous rappelez bien vite qu’ils étaient exactement comme vous au début. C’est là que, pour ma part, je me suis rendu compte de l’ampleur de l’expérience, et que j’ai commencé à avoir froid dans le dos. Me serais-je fait avoir, moi aussi, dans cette situation ? Dur à déterminer, mais j’ose espérer que non…
Finalement, ce livre, cette expérience est très intéressante, et à examiner sous toutes ses coutures ! Il nous amène à réfléchir, à se poser des questions, et nous rappelle que l’histoire se répète dès qu’on lui en donne l’occasion…
Je vous le conseille fortement !

Alixe Pinot