Le pari risqué du PFC.

Le 3 novembre 2023 le Paris FC ( le deuxième plus gros club de Paris ), dont l’équipe masculine évolue aujourd’hui en Ligue 2 (la seconde division française) et dont l’équipe féminine joue en D1 Arkema, a annoncé la gratuité de toutes les places des matchs se jouant à domicile, au Stade Charléty.

Pourquoi une telle décision ?

Cette décision a pu paraitre folle car on imagine bien les impacts sur le budget du club après la mise en place d’une telle décision, mais le président du club, Pierre Ferracci a déclaré au sujet de ce choix encore jamais vu dans le monde du football professionnel que sa décision avait été prise en raison de deux facteurs : le manque de public au stade Charlety ( ce qui crée donc forcément un manque d’ambiance ) et le problème de l’accessibilité des places dans les clubs de football professionnels, à ce sujet il déclare d’ailleurs : “On a envie de rendre le football plus attractif (…) Les citoyens ont des problèmes de pouvoir d’achat, les jeunes en particulier (…). Dans ces cas-là, qu’est-ce qu’on fait ? On coupe les loisirs et on coupe notamment le football ou le cinéma. On y vient donc moins. On veut rendre ce football plus accessible et plus populaire”.

Les conséquences économiques.

La question qu’on est en droit de se poser est : Ce choix a-t-il des répercussions économiques sur le club ? La réponse est : quasiment pas, le budget du club est de 25 millions d’euros cette année et l’argent accumulé grâce aux places n’y contribuaient qu’à hauteur de 500 000 euros.

De plus, le Paris FC espère grâce à cette action exceptionnelle trouver de nouveaux investisseurs.

Les conséquences.

Depuis cette annonce, seul 1 match a été joué ( victoire du Paris FC face à Bastia sur le score de 1-0 ) et l’opération a eu un succès relatif : Le nombre de places vendues a doublé (8000 cette fois pour une moyenne de 4000 la saison dernière ) mais le stade n’a été rempli que d’environ 6500 places alors que sa capacité est de 20000.

Source : Libération

Le Parisien

l’Équipe

Simon Peyrel et Timothée Hallais.

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