Une bouteille dans la mer de Gaza, un livre porteur d’un message de paix


Pendant les vacances, j’ai lu Une bouteille dans la mer de Gaza, un livre écrit par Valérie Zenatti et publié en 2005. Ce livre m’a fait beaucoup réfléchir…
Ce roman raconte l’histoire de Tal, une jeune israélienne de dix-sept ans qui vit à Jérusalem. Élevée dans les valeurs de la paix et de la tolérance, elle refuse de croire que tous les palestiniens sont mauvais, et vit dans l’espoir que la guerre entre les deux pays cesse. C’est dans cet espoir qu’elle demande à son frère, en service militaire à Gaza, de jeter à la mer une bouteille contenant une lettre qu’elle a écrite, en espérant qu’une jeune palestinienne la trouve et la lise. Mais c’est un jeune palestinien qui trouve son message et qui lui répond grâce à son adresse électronique que la jeune fille a indiqué dans sa lettre. S’engage alors une correspondance avec ce mystérieux « Gazaman » …
Qui se cache dernière ce pseudonyme ? Les deux adolescents parviendront- ils à repousser leurs différences pour devenir amis ?

J’ai adoré la construction du livre, qui alterne entre les mails des deux protagonistes ainsi que des passages écrits par l’un et l’autre prenant la forme d’un journal intime.
Malgré leurs différences de cultures et de langues, les deux adolescents sont unis par les violences qu’ils subissent au quotidien et leur désir de liberté. Ce roman permet de mieux comprendre les origines du conflit israélo-palestinien. Il décrit également les conditions de vie terribles des Palestiniens et des Israéliens qui, chacun de leur côté, vivent constamment dans la peur et dans la terreur. En effet, ils subissent les bombardements du pays ennemi. C’est d’ailleurs à la suite d’un bombardement ayant eu lieu tout près de chez elle que Tal décide d’écrire.

Le roman, adapté au cinéma en 2012 dans un film de Thierry Binisti intitulé « Une bouteille à la mer » véhicule un message de paix.

Je vous recommande vivement ce livre !

Elisa Moreau

Sources :
Le livre Une bouteille dans la mer de Gaza
Valérie Zénatti, à propos de son roman Une bouteille dans la mer de Gaza – YouTube

Les conséquences multiples du conflit Israël-Hamas


Le samedi 7 octobre, le Hamas, une organisation classée comme terroriste par la majorité des pays occidentaux, a lancé une attaque massive sur Israël depuis la bande de Gaza.
Dans cet article, nous nous pencherons sur les conséquences de cette attaque sans précédent.
Les impacts locaux sur les populations israéliennes et palestiniennes. L’attaque du Hamas a eu un impact direct sur les populations vivant dans les zones touchées par les tirs de roquettes. Les civils israéliens, en particulier ceux résidant près de la bande de Gaza, ont vécu dans un climat d’insécurité et de peur constante dans les heures et jours qui ont suivi l’attaque.

Le sentiment anti-arabe des Israéliens et de la communauté juive n’a fait qu’augmenter à la suite de cette attaque. Du côté palestinien, à Gaza, l’offensive israélienne a entraîné un bilan humain tragique, avec de nombreuses victimes civiles, dont des enfants.
Les infrastructures, déjà fragilisées par le blocus en place depuis des années, ont été davantage endommagées, affectant l’accès à l’eau potable, à l’électricité et aux soins de santé. La situation humanitaire déjà précaire dans la bande de Gaza s’est ainsi aggravée. De plus, les civils palestiniens de la bande de Gaza ont reçu l’ordre de se rendre vers le Sud de la bande. Cependant, pour de nombreuses ONG, ce déplacement serait catastrophique pour les civils déjà blessés et entraînerait une mort certaines de centaines de Gazaouis.

Les répercussions régionales et le changement des formations stratégiques
L’attaque du Hamas a aussi eu des conséquences géopolitiques dans la région. On observe notamment un renforcement des alliances entre certains acteurs du Moyen-Orient. Israël a pu compter sur le soutien des États-Unis, qui ont réaffirmé leur engagement envers sa sécurité.
Cependant, des pays arabes comme les Émirats arabes unis et le Bahreïn, qui avaient récemment normalisé leurs relations avec Israël, essayent désormais de faire pression sur les Etats-Unis afin qu’Israël arrête la colonisation de la Palestine. En parallèle, cette situation a également exacerbé les tensions entre les acteurs régionaux. L’Iran, le principal soutien du Hamas, a condamné l’intervention israélienne et continue de jouer un rôle clé dans le soutien diplomatique et économique aux groupes militants de la région.

L’Égypte a d’abord refusé l’arrivée de Palestiniens sur son territoire. Le gouvernement égyptien avait fait ce choix car, malgré son soutien aux Palestiniens, il redoutait l’arrivée de Frères Musulmans, un groupe considéré comme terroriste par l’Égypte. Les Palestiniens voulant fuir le blocus se retrouvent coincés à la frontière, ne comptant que sur les quelques passages mis en place par l’Égypte qui redoute d’être débordée par cette catastrophe humanitaire.
Le sentiment antisémite et antisioniste a lui aussi énormément augmenté depuis la réplique d’Israël sur Gaza et les accusations de crimes de guerre envers l’armée israélienne. Partout dans le monde des actes antisémites ont lieu, ce qui crée une paranoïa dans les milieux juifs.

Les Etats-Unis étant les principaux alliés d’Israël, les occidentaux redoutent que certains pays arabes se rapprochent de puissances du Sud comme le Brésil, la Chine ou la Russie, ce qui pourrait bouleverser l’ordre mondial.

Les divisions politiques au niveau mondial
L’attaque du Hamas a engendré des répercussions politiques majeures à travers le monde.
Au sein d’Israël, cette crise a suscité une contestation du pouvoir en place, dirigé par le premier ministre Benjamin Netanyahu. De nombreux citoyens israéliens ont exprimé leur mécontentement concernant la gestion de la situation et les décisions prises par le gouvernement. Les familles des otages souhaitent que le premier ministre israélien mette davantage d’efforts pour la libération des victimes et certains réclament même la démission du gouvernement Israélien. Par ailleurs, au niveau international, la question du Hamas a également divisé la scène politique, notamment en France. La gauche française a été confrontée à des divergences d’opinions concernant la position à adopter envers le Hamas. Certains membres ont plaidé en faveur d’un dialogue et d’une médiation, tandis que d’autres ont prôné une approche plus ferme vis-à-vis de l’organisation considérée comme terroriste par certains pays.
Le refus initial de LFI de condamner le Hamas comme groupe terroriste a encore plus accentué la division au sein de la NUPES. Même au sein de la majorité présidentielle, tous les élus ne suivent pas la position du Président qui essaye de maintenir une position équilibrée entre l’aide apportée à Israël et l’aide humanitaire apportée aux civils palestiniens.

L’attaque du Hamas sur Israël a suscité des réflexions cruciales tant au niveau régional qu’international.
Les enjeux politiques et géopolitiques soulevés par cet événement mettent en lumière la nécessité d’approches novatrices pour favoriser la paix et la stabilité dans la région.
Il devient impératif d’encourager le dialogue et la coopération, tout en maintenant un engagement ferme envers la résolution pacifique des conflits.
Le chemin vers une coexistence harmonieuse entre les deux états tels que le prévoyaient les accords d’Oslo exigera un investissement continu de la part de la communauté internationale.

Sources :
https://www.youtube.com/watch?v=rTyzhdrGhHU
https://www.youtube.com/watch?v=up0PfEvJQEY
https://www.youtube.com/watch?v=MwshTHAYjHg
https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20231017-seule-porte-de-sortie-possible-de-gaza-l-égypte-refuse-de-laisser-entrer-les-palestiniens
https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/02/a-rafah-au-point-de-passage-entre-l-egypte-et-gaza-les-gens-se-battaient-pour-passer_6197846_3210.html
https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/10/29/la-majorite-presidentielle-se-fracture-sur-le-conflit-entre-israel-et-le-hamas_6197146_823448.html
https://www.tf1info.fr/international/guerre-hamas-gaza-demission-maintenant-de-tel-aviv-a-jerusalem-des-manifestants-accentuent-la-pression-sur-benyamin-netanyahou-2275199.html

Timothée Hallais

Un Conflit qui continue encore et encore…

Le 7 octobre 2023 jour de shabbat et plusieurs fêtes juives, le Hamas organisation terroriste se trouvant dans la bande de Gaza a attaqué par surprise Israël.

Une attaque survenant un jour de fête !

Ce jour-là se tenait un festival de musique de Reïm où de nombreux israéliens se trouvaient. Dans le cadre de l’opération Déluge d’al-Aqsa, les terroristes ont commis un massacre en tuant 260 personnes, leur mission était également de récupérer des otages pour menacer le gouvernement israélien. A la suite de ces différentes attaques, le gouvernement israélien décide de riposter avec toutes les conséquences que cela peut engendrer: morts d’innocents, d’enfants, de vieillards, de femmes…

La riposte israélienne !

Le gouvernement décide rapidement d’une attaque sur la bande de gaza où se trouve le Hamas. En 48 heures, on dénombre déjà 1460 morts dont 900 israéliens. C’est un affrontement de tirs de roquettes et malheureusement les civils en font les frais. Les dirigeants du monde entier ne tardent pas à prendre position notamment les Européens et les Américains en faveur d’Israël, mais en nuançant leurs propos. Ils reconnaissent le droit à Israël de riposter, mais ils leur demandent d’épargner les civils. Les affrontements continuent alors et Gaza st assiégée. L’eau est coupée, comme le réseau internet et de téléphonie mobile et plus d’électricité. Les convois humanitaires sont refusées. L’ONU se dit inquiète de la situation et craint le pire.

Les menaces du Hamas et la pression des pays frontaliers…

Les dirigeants du Hamas annoncent l’exécution d’un otage à chaque bombardement sur Gaza. Du côté des pays frontaliers, l’image d’Israël n’est pas très bonne. L’Iran, qui par exemple soutient militairement le Hamas, se montre très dur à l’égard d’Israël, qu’elle accuse de crime contre la population palestinienne. La plupart des pays appellent malgré tout à un cessé le feu. Plusieurs dirigeants du monde se rendent en Israël pour engager des pourparlers avec les dirigeants et essayer de négocier une trêve humanitaire. Le Premier israélien, Netanayou, refuse catégoriquement. L’Egypte a, quant à elle, refusé d’ouvrir leurs frontières aux habitants de Gaza voulant fuir le pays, ceci pour des raisons de politiques intérieures par peur de déstabilisation du pays.

La situation en France

En France, de nombreuses manifestations pro palestiniennes ont eu lieu malgré les interdictions du gouvernement sur la place de la République. De son côté, le gouvernement reste toujours sur sa position : affirmer sans conditions, le droit d’Israël à exister et à se défendre, condamner la politique de colonisation à laquelle elle se livre depuis plusieurs années et affirmer au moins aussi fort le droit des Palestiniens à disposer de leur propre État. Au début du conflit, la France soutenait totalement l’Israël. Dimanche 12 novembre, les forces politiques du pays et les citoyens et citoyennes ont décidé de se retrouver sur l’esplanade des Invalides pour dénoncer l’antisémitisme en France.

Tous ces récents événements sont vraiment inquiétants et restent menaçants avec les nombreuses autres guerres dans le monde.

Julien Georges

Sources : Huffingpost, Libération, Le Monde et Wikipédia