Lina toujours introuvable…

Disparition inquiétante

Le 23 septembre 2023, en Alsace, une jeune fille de 15 ans a disparu alors qu’elle partait de Champenay, son village, en direction de la gare de Saint Blaise-la-Roche. Elle souhaitait rejoindre son copain à Strasbourg et fit donc ce chemin d’ environ 3 kilomètres à pieds. Malheureusement, elle n’est jamais montée dans le train. Pourtant, elle a été aperçue par deux témoins entre 11h15 et 11h30 sur le chemin; depuis, il n’y a plus aucune nouvelle, ni trace d’elle depuis ce qui est fort inquiétant.

Qui est elle ?

Lina DELSARTE, née le 10 août 2008, est inscrite en CAP aide à la personne dans un établissement prés de Saint-Blaise-la-Roche. Physiquement, elle est blonde, mesure 1m60 et possède des yeux verts. Lors de sa disparition, elle portait une robe grise, une veste blanche et des converses blanches.Fille unique, ses parents sont séparés; Lina n’a, selon la procureure de la République, pas le profil d’une fugueuse.

Comment se déroule l’ enquête ?

Un avis de recherche pour «disparition inquiétante» a été lancé le samedi après-midi. Puis, de grandes battues ont été organisées dans tout le secteur. De plus, la gendarmerie a effectué des investigations téléphoniques. Plusieurs corps de la gendarmerie ont été mobilisés tels que l’équipe cynophile ou les plongeurs qui ont sondé les différents plans d’eau et toute la ville a été survolée par des hélicoptères et des drones. Enfin, depuis le 1er octobre, l’enquête a été confiée à deux juges d’instruction pour enlèvement et séquestration. Récemment la police a fait une avancée majeure dans l’ enquête en retrouvant le téléphone du petit ami de la victime qui déclarait avoir perdu dans une bouche d’égout d’une usine désaffectée. Celui-ci a en effet été retrouvé à l’endroit indiqué. Il est maintenant entre les mains des forces de l’ordre qui l’inspectent pour tenter de trouver une piste.

L’enquête n’est pas plus avancée pour le moment, mais les moyens déployés sont conséquents. Pour toute information, en rapport avec l’enquête et susceptible d’aider les recherches, vous pouvez contacter la gendarmerie de Schirmeck au 03.88.97.04.71.

Manon Le Merrer

Sources :

LaDepeche.fr
20 minutes
BFMTV
Wikipédia
Ouest-France
Le Parisien

La crise couve sur la Canebière…

Le mélodrame marseillais, saison…
Depuis ce début du mois de septembre L’Olympique de Marseille n’a pas gagné un match. Le volcan est peut-être en éruption ?

Ce jeudi 21 septembre, une réunion a eu lieu au club phocéen. Seulement, un jour après le départ de l’ancien coach, Marcelino. Lors de cette réunion prévue par le club, celle-ci ne s’est pas déroulée dans les conditions souhaitées.
Chahuté par les leaders des groupes de supporter comme Rachid Zeroual, la réunion tourne au règlement de compte. Ces derniers ont menacé le président Pablo Longoria ainsi que ses équipes pendant cet entretien. Le président Pablo Longoria n’a vraiment pas apprécié le comportement de ces ultras comme il l’a annoncé à la presse. Son objectif était « d’adresser un message pour qu’on aille ensemble dans la même direction et d’être positif; je m’étais préparé aux critiques mais je restais optimiste quant à l’avenir. J’ai pu parler 2 minutes, puis on m’a coupé et ça a dérapé très vite »; on m’a dit : « Démissionnez tous les quatre, sinon c’est la guerre ». Les limites ont été dépassées.

En 2023, un président sportif ne peut pas subir de telles menaces. Le président de l’OM répond alors: « Je ne les accepte pas. Je n’ai pas eu peur, mais j’étais choqué, je considère que ce n’est pas normal. Je n’avais pas le droit à la parole. Je n’étais pas le président du club dans cette réunion. Comment dialoguer quand quelqu’un veut te prouver sa supériorité ? », a ajouté le président Espagnol.

Quel que soit la fin de cette affaire, la relation entre les dirigeants phocéens et une partie de leur douzième homme semble être compromis pour la suite du championnat. Comment peut-on envisager de jouer au foot dans un contexte aussi violent ? Quand ce sport parviendra-t-il à faire sa révolution et adopter des comportements plus respectueux ? Les terrains de foot ne doivent plus être un lieu où chacun peut extérioriser son mal être et sa haine.

Jibril Bessone

Sources:
-RTL
-La Provence

La géopolitique du Haut Karabakh, une tentative d’explication…

Quelles sont les origines du conflit sur le Haut Karabakh, et pourquoi la population fuit- elle la région ? Pourquoi la population arménienne fuit-elle massivement le Haut Karabakh depuis une semaine ?
Une opération militaire lancée le 19 septembre dernier a permis à l’Azerbaïdjan de reprendre le contrôle de la région du Haut Karabakh. Depuis, plus de 100 000 habitants, soit presque la totalité de la population, auraient fui ce territoire en direction d’Erevan, capitale de l’Arménie. Après un blocus de 9 mois maintenu par l’Azerbaïdjan, les Arméniens du Haut-Karabakh, coupés du reste du monde et menacés de famine, redoutent un nettoyage ethnique s’ils restaient.

Un territoire au cœur d’un conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan depuis 1917
Au sud du Caucase, entre mer Noire et mer Caspienne, la république autoproclamée du Haut Karabakh est une enclave à majorité arménienne située dans la République d’Azerbaïdjan. C’est Staline qui, en 1921, a décidé de rattacher ce territoire peuplé d’Arméniens –chrétiens- à l’Azerbaïdjan, majoritairement musulman et turcophone. Une manière de diviser pour mieux régner et de trancher la dispute pour ce territoire née entre les deux pays après la révolution bolchevique de 1917. L’Arménie et l’Azerbaïdjan deviennent des républiques socialistes soviétiques, mais le Haut Karabakh en 1923 obtient un statut d’autonomie.
En 1991, après la dislocation de l’URSS et l’indépendance des républiques d’Arménie et d’Azerbaïdjan, la population arménienne de cette enclave déclare son indépendance par référendum en tant que république du Haut-Karabakh. La guerre qui s’en suit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan ne prend fin qu’en 1994 lorsqu’Erevan parvient à imposer son contrôle sur une grande partie de l’enclave ainsi que sur des districts voisins non peuplés par des Arméniens. Entre 1994 et 2020, le conflit est « gelé ». Le Haut Karabakh bénéficie du soutien de l’Arménie sans que cette dernière pour autant ne reconnaisse officiellement son indépendance.
En novembre 2020, Bakou démontre sa supériorité militaire : plusieurs assauts terrestres permettent à l’Azerbaïdjan de reprendre le contrôle des territoires perdus en 1994. Le Premier Ministre arménien, Nikol Pachinian (démocratiquement élu) signe la fin des hostilités sous l’égide de la Russie mais l’Arménie conserve un droit d’accès au Haut-Karabakh par le corridor de Latchine. Les tensions, jamais apaisées, ont été ravivées par la fermeture du corridor de Latchine en décembre 2022, privant les Arméniens du Haut Karabakh d’approvisionnement en nourriture et en médicaments. L’Azerbaïdjan est repassé à l’offensive la semaine dernière afin de faire plier les séparatistes et de contraindre la population arménienne à l’exode.

Un territoire au cœur d’enjeux géopolitiques complexes
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce conflit n’est pas une guerre de religion. Anita Khachaturova, chercheuse, a d’ailleurs expliqué sur France info que : « Ce conflit est essentiellement territorial, et même identitaire. En Azerbaïdjan, la défaite de 1994 […] a généré un nationalisme anti-arménien extrêmement virulent ».
Des acteurs indirects et influents sont très impliqués dans la région. Le Haut- Karabakh se situe au centre d’un complexe jeu de puissances.
Historiquement liée à l’Arménie, la Russie a adopté une position ambiguë : allié militairement à l’Arménie, Moscou a été un acteur majeur du cessez-le-feu en 1994, mais, malgré la présence de soldats russes dans le Haut Karabakh, n’a pas cherché à empêcher le blocus du corridor de Latchine. Depuis l’arrivée de Nikol Pachinian au pouvoir en 2018 et ses positions favorables envers l’occident, les relations entre la Russie et l’Arménie se sont dégradées. La Russie a délaissé son rôle d’arbitre dans cette région du Caucase soit par manque de moyens militaires depuis la guerre en Ukraine ou bien par calcul politique.
Riche en hydrocarbures, l’Azerbaïdjan bénéficie du soutien de la Turquie. Les deux Etats partagent le même ennemi historique, l’Arménie, et contestent la réalité du génocide des Arméniens commis par l’Empire ottoman durant la première Guerre mondiale.
Les Occidentaux condamnent l’offensive « injustifiable » de l’Azerbaïdjan mais se trouvent confrontés aux contradictions de leur politique. En effet, tout en affirmant vouloir protéger le peuple arménien en lui garantissant le droit à l’autodétermination, l’UE ne veut pas se fâcher avec l’Azerbaïdjan qui lui fournit gaz et pétrole. La guerre en Ukraine a renforcé ce paradoxe, l’incapacité européenne et la puissance de l’Azerbaïdjan.
Beaucoup de diplomates arméniens et de personnalités d’origine arménienne dénoncent une « épuration ethnique » menée contre les Arméniens par l’Azerbaïdjan et craignent qu’Ilham Aliyev, Président autoritaire de l’Azerbaïdjan, conforté par un sentiment d’impunité, ne s’en prenne à l’avenir directement à l’Arménie.
L’ONU, qui n’était pas présente dans la région depuis trente ans, a annoncé l’envoi d’une mission humanitaire afin d’évaluer les besoins de la population.

Elisa Moreau

Sources :
Haut-Karabagh : l’autre guerre ? – Le Dessous des cartes – L’Essentiel | ARTE – YouTube
La plupart des habitants du Haut-Karabakh ont fui, selon l’Arménie (courrierinternational.com)
GRAND ENTRETIEN. Haut-Karabakh : « Il est clair qu’il s’agit d’une épuration ethnique », dénonce l’ambassadrice de la République d’Arménie en France (francetvinfo.fr)
Haut-Karabakh : sept questions pour comprendre pourquoi l’Azerbaïdjan et des séparatistes soutenus par l’Arménie se disputent cette région (francetvinfo.fr)
Haut-Karabakh : cinq dates pour comprendre le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan (la-croix.com)
Haut-Karabakh : pourquoi l’Azerbaïdjan et l’Arménie se disputent ce territoire – Vidéo Dailymotion
https://youtu.be/hkGWTgrkSK4?si=j0W9cKe5oJMNATA

La musique adoucit-elle seulement les mœurs ?

Après la période sombre du Covid 19, le retour tant attendu des concerts fut une bonne nouvelle pour énormément de personnes dans le monde. En effet, après cette pandémie, les concerts sont devenus une source de bonheur et de distraction dont les gens avaient grandement besoin, ce qui explique l’engouement autour de ces derniers. Après la clôture triomphante de la tournée du chanteur Harry Styles « Love On Tour » et le début tant attendu de la tournée de Taylor Swift « The Eras Tour », il est clair que l’industrie de la musique prend un nouveau tournant ; tant non seulement en apportant de la joie aux millions de fans tant également d’un point de vue économique.

Dans quelle mesure des tournées mondiales telles que « Love On Tour » ou « The Eras Tour » ont-elles un impact sur l’économie internationale ?
« Love On Tour » la plus grande tournée d’Harry Styles se place dans les 10 tournées les plus rémunératrices de tous les temps avec un total de 169 concerts et plus de 600 millions de dollars de recette et 4,7 millions de spectateurs. Après cette tournée, le chanteur a d’ailleurs décidé de donner 6 millions de dollars à des associations caritatives.

« The Eras Tour » qui a débuté depuis peu, serait déjà une des tournées les plus lucratives de l’histoire, puisque, avec seulement, la vente des places de concert en Amérique du nord, son revenu brut est de 2,2 Milliards de dollars.

Quels est l’impact sur l’environnement humains, matériel et économique de ces tournées ?
Tout d’abord, elles augmentent énormément le tourisme dans les villes dans lesquelles les artistes se produisent. Les spectateurs prennent l’avion, réservent dans les hôtels, déjeunent ou dinent dans les restaurants, consomment dans les magasins alentours. Ceci est une très bonne nouvelle pour les villes concernées, pendant quelques jours l’économie augmente grandement.
Des revenus importants sont également générés par la vente des billets, compte tenu du prix élevé de ces derniers. S’ajoute à cela, le merchandising de l’artiste.
Ces grandes tournées procurent également des offres d’emplois financés en partie par les revenus de la vente des billets. Techniciens du son, équipe de sécurité, équipe de
production ; cette demande en moyen humain, par la création de ces emplois, renforce l’économie.

Et pour finir, les tournées servent vraisemblablement à faire connaitre de nouveaux artistes, lors de la première partie du concert, qui eux peut-être plus tard serviront à faire marcher l’économie dans le futur.

Charlotte Drouin

Les sources :
Moi
BFMTV
Wikipedia
Time Magazine

Arménie : Une guerre qui en rappelle une autre…

Une guerre aux portes de l’Europe, l’envoi d’armes occidentales, le gaz Russe ; vous avez sûrement déjà entendu ces phrases. En février 2022, la Russie envahissait l’Ukraine, provoquant un bouleversement géopolitique mondial. Aujourd’hui, c’est l’Arménie qui a été attaquée par son voisin, l’Azerbaïdjan. Cette guerre est par de nombreux points comparable à la guerre en Ukraine. Après l’invasion du Haut-Karabagh par l’Azerbaïdjan, la quasi-totalité des civils habitant cette région ont fui cette enclave vers l’Arménie.

La fin du Haut-Karabagh.
En quelques jours cette république auto-proclamée a été envahie, dissoute et s’est vidée de sa population. Les civils arméniens du Haut-Karabagh ont été accueillis par l’Arménie qui accuse l’Azerbaïdjan d’épuration ethnique. Pour venir en aide aux déplacés, l’ONU a envoyé une mission pour évaluer leurs besoins. C’est la première fois depuis trente ans qu’elle y a accès.

La réaction des occidentaux.
L’Occident dénonce fortement cette attaque mais ne sanctionne pas l’Azerbaïdjan. En effet, l’Azerbaïdjan est devenu avec la guerre en Ukraine et le boycott du gaz russe un exportateur de gaz pour l’Europe avec environ 2% de la consommation européenne. Pourtant, c’est du gaz russe qui circule dans ce gazoduc.

La France a aussi annoncé l’envoi d’armes à l’Arménie.
« La France a donné son accord à la conclusion de contrats futurs forgés avec l’Arménie qui permettront la livraison de matériel militaire à l’Arménie pour qu’elle puisse assurer sa défense » a déclaré Mme Colonna lors d’une conférence de presse à Erevan.
Par ce geste, elle annonce qu’elle lui accorde son soutien. En acceptant ce matériel, l’Arménie prend définitivement ces distances avec Moscou. Elle se range maintenant du côté de la France dans le bloc occidental. Mais, comme pour l’Ukraine, l’Arménie n’a pas que des alliés en Europe. La Hongrie de Viktor Orban est restée neutre vis-à-vis de la guerre en Ukraine. Aujourd’hui, c’est la Turquie, membre de l’OTAN qui ne soutient par l’Arménie. Elle félicite même l’Azerbaïdjan d’avoir accompli « des opérations anti-terroristes dans le Haut-Karabagh ».

C’est une guerre complexe qui se déroule aux portes de l’Europe. Comme pour l’Ukraine, l’Arménie historiquement proche de la Russie s’est rapprochée de l’occident.
Si l’Azerbaïdjan décide d’envahir l’Arménie, c’est une guerre longue qui s’annonce avec d’un côté la Russie, neutre et de l’autre les occidentaux qui se divisent. Mais comment vont-ils réagir ? La guerre va elle s’arrêter à la frontière arménienne ou va-t-elle menacer son intégrité territoriale ?

Louis Marlière

Sources :
Les violences dans le Haut-Karabakh se poursuivent, faisant au moins un mort et deux blessés, selon l’Arménie (lemonde.fr)
Haut-Karabakh : plus de 80% des Arméniens ont fui le territoire – Le Parisien
La France a « donné son accord » à l’Arménie en vue de livraison de matériel militaire (lemonde.fr)
Le drame de l’Arménie, le plan de l’Azerbaïdjan – Le dessous des cartes – L’essentiel | ARTE – YouTube
Haut-Karabakh : quels enjeux ? – Une Leçon de géopolitique du Dessous des cartes | ARTE – YouTube

MHD : Du succès à la prison.

En juillet 2019, il avait déjà été placé en détention provisoire pour son implication dans une rixe ayant débouché sur la mort d’un jeune homme âgé de 23 ans. Le rappeur MHD, inventeur autoproclamé et populaire du genre afro trap, mélange de trap ( un style de rap ) et de mélodies et de rythmes à sonorités africaines, a été, le samedi 23 septembre condamné par la cour d’assises de Paris à 12 ans de réclusion criminelle pour la même raison que sa détention provisoire passée : le meurtre de Loic K lors d’une rixe entre bandes rivales du 10ème et du 19ème arrondissement de Paris.

Mais qui est MHD ?

Mohamed Sylla dit MHD est un rappeur âgé de 29 ans originaire du  19 ème arrondissement de Paris. Il commence  la musique à l’âge de 18 ans dans un groupe appelé 1.9 sans rencontrer à l’époque un très grand succès.

C’est en 2015 que le futur phénomène décide de publier un premier freestyle sur facebook, freestyle qui prendra de l’ampleur car c’est à la suite du succès rencontré par ce dernier que MHD décida de publier son premier titre sur youtube : Afro Trap partie 1 (la moula).

Ce titre obtint un certain succès mais ce fut  quelques mois plus tard que MHD rencontra son réel premier énorme succès avec Afro Trap partie 3 (champions league).

Ce titre va remporter un succès monstrueux (il cumule aujourd’hui près de 140 millions de vues sur youtube) et a contribué à faire de MHD la futur star qu’il allait devenir.  

Petit à petit le succès de MHD grandit, il a été invité par de nombreux média tel que : Skyrock, C8, CANAL + , à faire les premières parties des concerts de Booba et même à aller à l’Elysée lors de la visite du chef d’état Guinéen de l’époque : Alpha Condé.

Les années 2017 et 2018  furent aussi très prolifiques pour le rappeur . Il sort ses premiers et deuxièmes albums : MHD et 19 qui furent respectivement double platine et disque d’or. Il devient l’égérie de la marque allemande PUMA et il figure en tête d’affiche du film “Mon Frère” de Julien Abraham.

Le début des problèmes.

La nuit du 5 au 6 juillet 2019 lors d’une rixe opposant deux bandes rivales du 10ème et 19ème arrondissement de Paris Loic K, un jeune immigré Camerounais alors âgé de 23 ans, est roué de coups de couteau après s’être fait volontairement renversé par une Mercedes. A la suite de ces évènements le 15 juillet 2018, MHD est placé en garde à vue. Il est écroué pour homicide volontaire et est placé en détention provisoire à la prison de la Santé.

Les soupçons des enquêteurs se portent sur lui car sur les vidéos de caméra de surveillance on peut apercevoir un homme vêtu d’un survêtement PUMA possédé uniquement par les ambassadeurs de la marque et la voiture ayant renversé Loic K est identifiée comme la sienne.

Le rappeur, lui, nie toutes les accusations et se justifie en disant avoir prêté sa voiture et avoir, par le passé, distribué dans son cercle d’amis ce survêtement.

Le 16 juillet 2020 il est finalement libéré sous contrôle judiciaire mais reste mis en examen pour homicide volontaire.

Le dénouement.

Finalement un procès pour homicide volontaire démarre le 21 Septembre. Une peine de 18 ans de prison est d’abord préconisé pour le rappeur ( car il n’est pas seul à être jugé ) avant qu’il soit condamné à une peine de 12 ans de prison ferme.

Un procès dans la peur.

Un point marquant de ce procès a été le manque de preuves apportées ( trois accusés ont été acquittés par manque de preuves ).

Ce manque est selon le tribunal dû à la crainte des représailles et la peur de potentiels témoins.

Simon Peyrel.

Le prix de l’essence en France : Une des plus grosses préoccupations des Français.

Lors du discours du président, celui ci dit :

« On paie notre dépendance. Nous ne sommes pas producteurs de pétrole. Le prix du baril a grimpé d’un tiers environ, et ça va durer. »

La hausse des prix de l’essence en France est devenue une préoccupation majeure pour de nombreux citoyens ces dernières années. Cette situation a suscité des inquiétudes quant a la gestion de la crise par le gouvernement, Emmanuel Macron.

Tout d’abord, il est important de noter que la hausse des prix de l’essence est principalement due à plusieurs facteurs. Premièrement, l’augmentation des taxes sur les carburants a eu un impact signifiant sur le budget des foyers Français.

En 2018 la taxation sur le diesel a augmenté de 7,6 ct/L tandis que celle sur l’essence a augmenté de 6,6 ct/L. En second lieu, les variations du prix du pétrole sur le marché mondial jouent également un rôle clé dans cette situation.

Solutions ?

En ce qui concerne la gestion de la crise par E.Macron, le gouvernement a mis en place des mesures afin de répondre aux préoccupations des citoyens.

D’une part, une prime à la conversion a été introduite pour encourager les propriétaires de voitures anciennes à passer a des véhicules moins polluants (hybrides ou électriques). Cette prime a été augmentée à 4000 euros pour les ménages non imposables et a 2500 euros pour les autres. De plus, des aides ont été proposées pour faciliter l’installation de bornes de recharges pour les véhicules électriques.

Aussi, E.Macron a annoncé une indemnité qui sera versée « par voiture et par an » et non par foyer. Elle sera d’un maximum de 100 euros.

Néanmoins, en dépit de ces mesures, certains citoyens estiment la réponse du gouvernement peu satisfaisante, soulignant que la hausse des prix de l’essence affecte particulièrement les personnes à faible revenu, qui dépendent de leurs voitures afin de se rendre sur leur lieu de travail ou encore d’autres choses.

On peut souligner que la crise du covid-19 a amplifié les difficultés financières de nombreux foyers. La résolution de ce problème reste encore un défi majeur pour l’actuel gouvernement Français.

Sources :

-Le monde (journal)

-France info

-Vie publique (site)

-Service public.fr

-discours du président

Neela Shillingford / Loren Ohayon

Barbie – Un film anti-homme ?

Le 21 juillet 2023, le film Barbie, réalisé par Greta Gerwig, est sorti. Ses bandes-annonces ont été diffusées dans le monde entier, convainquant des centaines de milliers de personnes à venir le voir le soir de la première. Ce film très attendu a rapporté plus d’un milliard de dollars en une semaine. Il a immédiatement connu le succès et a été apprécié par les réseaux sociaux, la mode et bien d’autres choses encore. Cependant, à sa sortie, de nombreuses personnes l’ont détesté. Le film se veut féministe et vise à montrer au public l’importance des femmes. Malgré cela, les gens disent qu’il donne une image terrible de ce qu’est le féminisme et certains vont même jusqu’à le qualifier d’anti-homme. J’ai regardé Barbie au cinéma cet été, et je n’ai qu’une seule question : le film a-t-il tenu ses promesses ?

Voici ce que j’en pense :

Petit résumé du film

Le début du film se déroule dans un monde appelé Barbie Land, une ville dans laquelle les femmes, les Barbies, ont le contrôle total. Chaque Barbie a sa place dans cette société qui semble utopique. Toutefois, lorsque nous rencontrons les Kens, nous nous rendons compte que cette société n’est peut-être pas aussi idéaliste qu’elle le semble. Ils ont à peu près autant d’importance qu’un simple gravillon, mais ils vivent, totalement inconscients de l’inégalité qui y règne. Nous découvrons deux des personnages principaux : Barbie stéréotypée et Ken stéréotypé.

Barbie, qui est habituellement toujours parfaite, commence à se sentir étrange et pense à la mort. Lorsqu’elle découvre qu’elle se sent ainsi parce que le véritable être humain qui joue avec elle est triste, elle part, avec Ken, dans le monde réel pour la rendre heureuse. Cependant, le monde réel n’est ce qu’elle avait imaginé. Elle pensait que les Barbies avaient rendu le monde égalitaire et que les femmes étaient puissantes, mais elle se trompait. Le monde est gouverné par les hommes, c’est le patriarcat dans toute sa plénitude. Lorsqu’elle retrouve enfin la jeune fille, Sasha, elle est frappée une fois de plus par la dure réalité de l’oppression des femmes. Entre-temps, Ken se réjouit d’être respecté par tous ceux qui l’entourent, sans se rendre compte que c’est simplement parce qu’il est un homme. Épris de patriarcat, il veut l’amener à Barbie Land pour avoir enfin le respect que les Kens réclament. La Barbie stéréotypée traverse une crise existentielle, écrasée par les paroles acerbes de Sasha : Les Barbies n’ont fait qu’empirer la vie des femmes.

De retour à Barbie Land, Barbie, Sasha et sa mère, Gloria, se rendent compte que les Kens ont pris pouvoir. Les Barbies semblent hypnotisées par la soudaine demande de pouvoir des Ken, et sont totalement impuissantes face au patriarcat. Gloria parvient à les ramener à la raison en prononçant un discours sur la pression qui pèse sur les femmes et sur les difficultés qu’elles rencontrent à cause du patriarcat et même des autres femmes. Barbie convainc Ken d’abandonner en le rassurant sur le fait qu’il est suffisant et qu’il n’a pas besoin de tout cela pour se prouver qu’il est à sa hauteur. Après un long discours visant à montrer au public que les hommes et les femmes devraient être égaux, les Barbies reprennent le contrôle total de Barbie Land, ne laissant qu’un peu plus de pouvoir aux Kens.

Le film Barbie est-il anti-homme ?

Au début, quand j’ai regardé le film, j’ai trouvé que c’était bien. Ce n’était pas ce à quoi je m’attendais, mais pour moi, c’était juste un autre film amusant que je ne reverrais probablement pas. Pourtant, je l’ai revu et, avec les articles et critiques que j’ai lus, j’ai remarqué à quel point je n’avais pas aimé ce film. Certes, c’est un film féministe, mais il martèle tellement l’idée que « les femmes peuvent tout faire » que c’en est écœurant. Pour faire passer leur idée, les réalisateurs ont décidé que ce serait une bonne idée d’abêtir tous les hommes du film afin de montrer que les femmes sont puissantes. Les Kens, par exemple, sont montrés comme naïfs et stupides, ne faisant que suivre l’ombre de Barbie en espérant qu’elle les remarque. De plus, un autre problème est que Greta Gerwig a réalisé ce film avec l’idée fallacieuse que les femmes n’ont absolument aucun pouvoir dans le monde réel. Dès que Barbie stéréotypée entre dans le monde réel, elle est immédiatement interpellée et agressée par les hommes qui l’entourent, et elle dit même qu’elle sent un relent de violence. Sasha lui dit que « tout le monde déteste les femmes ; les hommes détestent les femmes, même les femmes les détestent ». Dans le film, Mattel est entièrement dirigé par des hommes, sans aucun membre féminin au conseil d’administration. Néanmoins, ce n’est pas vrai, puisque la moitié des membres de Mattel sont des femmes et que leur CE le plus ancien était une femme. Le film aurait dû se terminer avec les Barbies et les Kens se rendant compte que le pouvoir absolu d’un des deux sexes est mauvais et qu’ils devraient être des citoyens égaux. Mais, comme au début du film, les Kens restent désormais sans pouvoir.

Je trouve que les bandes-annonces étaient très trompeuses. Je m’attendais à ce que ce film soit léger et amusant, avec une légère pointe de féminisme. Hélas, nous avons obtenu un film rempli de ce que nous appelons le “féminisme moderne”. Le féminisme est devenu quelque chose qui ne veut plus l’égalité des sexes entre tous, mais le pouvoir pour les femmes. Il veut montrer que les femmes sont incroyables, autonomes et bien plus encore, tandis que les hommes sont trop ignorants et idiots pour diriger le monde. De plus en plus de films qui se prétendent féministes continuent à affluer. Disney a notamment pourri son catalogue avec des remakes ennuyeux et sans intérêt de films classiques qui décrivent les femmes comme des dirigeantes puissantes qui peuvent tout faire et qui n’ont pas besoin d’hommes, ni de qui que ce soit. Prenez par exemple la sortie prochaine du remake live-action de Blanche-Neige. Il est mal reçu par la majorité du public à cause de son féminisme “woke”. Dans ce film, il n’y aura pas de prince charmant pour sauver Blanche-Neige. Les réalisateurs l’ont effacé de l’histoire pour mettre Blanche-Neige en valeur.

J’ai peur de ce que devient le féminisme…

Selma Ferreira-Maghrebi

Sources:

https://www.nouvelobs.com/cinema/20230719.OBS75960/on-a-vu-barbie-et-ce-n-est-clairement-pas-pour-les-petites-filles.html

Le Pape à Marseille : un symbole fort qui intercède en faveur des migrants.

Le pape François est venu à Marseille les 22 et 23 septembre derniers. Le choix de la deuxième ville de France, port de la Méditerranée, façonnée par les migrations, n’est pas un hasard… En effet, ce séjour se situe au moment où une nouvelle vague de migrants est arrivée sur l’île de Lampedusa, en Italie. Ce voyage, le premier d‘un souverain pontife à Marseille depuis près de cinq siècles, a été encadré par un dispositif de sécurité drastique (6000 agents des forces de l’ordre étaient mobilisés). Dans sa célèbre Papamobile, le pape a rencontré une foule accueillante, quoique moins dense qu’attendue.

Samedi matin, le jésuite argentin a commencé sa journée par une visite dans les quartiers populaires du centre de Marseille pour y rencontrer des habitants. Il a évoqué la précarité issue de « la pauvreté matérielle, éducative, professionnelle, culturelle, religieuse » et les ravages du narcotrafic.

Le souverain pontife s’est ensuite rendu au Palais du Pharo pour prendre la parole aux Rencontres méditerranéennes qui réunissaient 70 évêques catholiques du pourtour méditerranéen. Il a souligné que la question migratoire est une préoccupation majeure pour lui. Il a également insisté sur le fait que la Méditerranée doit redevenir un « lieu où des pays et des réalités différentes se rencontrent sur la base de l’humanité que nous partageons tous, et non d’idéologies qui nous opposent. ». Il invite donc, par ses paroles, à accueillir et à intégrer les migrants, une préoccupation majeure pour lui. Il a rappelé la nécessité d’éviter un « naufrage de civilisation » et de produire un « sursaut de conscience ».

En fin de matinée, le pape s’est entretenu avec le président de la République, peu de temps avant que le gouvernement français présente une nouvelle loi sur l’immigration, dans laquelle la question de la régularisation des travailleurs sans-papiers fait débat.

Le pape a ensuite remonté l’avenue du Prado pour se rendre à une messe géante au vélodrome devant environ 57 000 personnes, dont le président de la République accompagné de sa femme. Durant son homélie, le pape a regretté le « tragique rejet de la vie humaine, qui est aujourd’hui refusée à nombre de personnes qui émigrent ». « Ceux qui risquent leur vie en mer n’envahissent pas, ils cherchent hospitalité », a-t-il précisé, insistant pour que ce phénomène soit envisagé « avec une responsabilité européenne capable de faire face aux difficultés objectives ».

Ces propos faisaient écho à ses déclarations de vendredi, où il avait évoqué la « peur » et l’« indifférence » face à ceux qui veulent traverser la Méditerranée pour fuir la guerre, la misère ou les bouleversements climatiques.

Enfin, ce voyage est une sorte de testament (le pape a 86 ans et il est malade) à travers lequel le souverain pontife adresse un message de soutien aux migrants.

Sources : Libération, Le Monde, Le Figaro

Lucien Louet

La fin de la République du Haut-Karabagh

ou la fin d’un conflit vieux de trois décennies.

Ce jeudi 28 septembre, nous avons appris la fin de la République autonome du Haut-Karabagh. En effet, cette région indépendantiste du Caucase, peuplée d’Arméniens, qui a tenu plus de 30 ans face aux attaques azéries va officiellement disparaitre à compter du 1er janvier 2024.
Penchons-nous maintenant sur l’histoire de cet Etat, les raisons de sa disparition et des conséquences politiques qui vont suivre :

Les racines du conflit… 

Tout d’abord, remontons dans le temps pour expliquer l’histoire du Caucase et comprendre les volontés d’indépendance de cette région de l’Azerbaïdjan.

L’Arménie et l’Azerbaïdjan sont deux pays du Caucase que tout oppose mais, au cours de la Première Guerre mondiale, ils se font la guerre pour le contrôle du Haut-Karabagh.

Dans les années 1920, l’Arménie et l’Azerbaïdjan sont toutes deux des républiques socialistes soviétiques intégrées à l’URSS. Elles font partie de la République Socialiste Fédérative Soviétique de Transcaucasie (RSFST). Mais lors du découpage de ces Républiques, la région du Haut-Karabagh, bien qu’elle soit composée quasiment intégralement d’arméniens, est donnée à l’Azerbaïdjan. Ce choix a été fait par les autorités Soviétiques car les Azerbaidjanais semblaient plus fidèles au régime communiste que les Arméniens.

La situation ne change pas jusqu’en 1988, date à laquelle le Haut-Karabagh s’autoproclame République Socialiste Soviétique. Elle devient donc une République à part entière, au même niveau que l’Arménie ou que l’Azerbaïdjan. Mais Gorbatchev s’oppose à cette indépendance.
Ainsi, au cours de cette année, des violences éclatent entre les Arméniens et les Azerbaidjanais.
Il y aura même plusieurs pogroms contre les Arméniens qui vont conduire à des centaines de morts.
L’URSS tentera de mettre fin aux conflits ainsi qu’aux exactions des deux camps mais avec la désintégration politique de l’URSS et l’indépendance des deux pays, ce n’est que le début des violences.

Tout d’abord, le Haut-Karabagh déclare son indépendance en 1991. Cette indépendance donne lieu a la 1ère guerre du Haut-Karabagh. Dans cette guerre l’Arménie prend l’avantage et récupère des territoires décisifs, comme le corridor de Latchine qui relie l’Arménie au Haut-Karabagh.

Ensuite, en 2016, suite à la guerre des 4 jours, l’Azerbaïdjan récupère 800 hectares de terrain, mais cette guerre ne sera pas décisive pour le conflit.

En 2020 éclate la deuxième guerre du Haut-Karabagh, où l’Azerbaïdjan prend le dessus et force la moitié de la population arménienne du Haut-Karabagh a fuir. L’Arménie va perdre une grande partie de ses territoires gagnés en 1994 et un cessez-le-feu sera mis en place en novembre de la même année.

La situation empire alors pour les Arméniens du Haut-Karabagh qui font face a un blocus de l’Azerbaïdjan. Le 19 septembre 2023 l’Azerbaïdjan annonce le début d’une opération au Haut-Karabagh et dès le 28 septembre la République du Haut-Karabagh se rend.

d’ampleur internationale…

Mais ce conflit qui pourrait paraitre régional au premier abord est en fait un conflit international.

Tout d’abord, on peut noter que les peuples présents dans la région du Caucase ont toujours été balancés entre 3 grandes puissances : les Russes, les Turques et les Iraniens.
Et ce conflit ne fait pas exception à la règle.
Les Azerbaidjanais sont aidés par les Turques car ils sont un peuple musulman et que ce conflit permet a la Turquie d’affaiblir encore plus son ennemi : l’Arménie.
De leur côté, les Arméniens sont alliés aux Russes, qui veulent protéger les minorités Orthodoxes, et la Russie est aussi le garant de la paix dans le Caucase… Mais la chose plus surprenante du conflit est que l’Iran est allié aux Arméniens. En effet, il y a une grande population d’origine azerbaidjanaise en Iran et le gouvernement iranien ne veux absolument pas qu’une partie de son territoire fasse sécession pour rejoindre l’Azerbaïdjan.

On peut aussi noter que l’Azerbaïdjan possède une forte influence sur les pays de l’UE car il exporte énormément de pétrole et de gaz qu’ils puisent dans la mer Caspienne. Cette influence fait que beaucoup de pays de l’UE ne condamne pas les invasions au Haut-Karabagh et ne soutiennent pas l’Arménie.

Enfin, on peut expliquer la victoire de l’Azerbaïdjan dans les dernières guerres par le fait qu’ils ont des contrats avec Israël. En effet, le pays hébraïque vend une partie de sa production d’armes technologiques à l’Azerbaïdjan tout d’abord car une grande partie des hydrocarbures d’Israël viennent de ce pays et car Israël veut aussi affaiblir son rival l’Iran.

aux conséquences multiples

Avec la fin de la République du Haut-Karabagh, c’est toute la question des Arméniens en Azerbaïdjan qui refait surface. Les Arméniens subissaient déjà un « nettoyage ethnique » mais avec la fin du Haut-Karabagh ce nettoyage s’accélère d’autant plus. C’est pourquoi il y a actuellement un exode de la population arménienne.

Cela entraîne aussi des conséquences politiques. En effet le premier ministre Arménien Nikol Pachinkian est énormément critiqué pour n’avoir pas envoyé les forces armées porter secours aux Arméniens du Haut-Karabagh. On lui reproche de n’avoir rien fait pour protéger les Arméniens de l’enclave et d’avoir préférer sacrifier le Haut-Karabagh pour sauver l’Arménie.

L’Arménie n’a pas pu être défendue par son alliée la Russie a cause de son enlisement sur le front ukrainien qui mobilise toute l’armée et l’économie russes.
On peut désormais se demander si la Russie peut encore être garante de l’indépendance de certains pays et si l’équilibre mondial ne va pas être bouleversé dans les années à venir.

Timothee Hallais

Sources :

https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique_du_Haut-Karabagh

https://www.lemonde.fr/international/article/2023/09/29/haut-karabakh-vie-et-mort-de-l-enclave-armenienne_6191519_3210.html

https://www.courrierinternational.com/article/armenie-apres-la-chute-du-haut-karabakh-nikol-pachinian-peut-il-rester-premier-ministre

https://www.courrierinternational.com/article/vu-d-israel-le-nettoyage-ethnique-dans-le-haut-karabakh-marque-par-l-empreinte-d-israel#:~:text=Ventes%20d’armes%20de%20plusieurs,les%20Arm%C3%A9niens%20de%20cette%20enclave.