La dure vie des people

Meghan, Harry et les paparazzis

Il y a quelques jours, le 17 Mai Meghan Markle et le prince Harry se sont retrouvés dans une course poursuite avec des paparazzi pendant plus de deux heures à New-York. Evidemment cela nous rappelle la course poursuite tragique qui a eu lieu à Paris et l’accident qui s’en suivi au pont de l’Alma ayant causé la mort de la princesse Diana, la mère d’Harry. L’histoire a donc failli se répéter notamment car la course poursuite aurait causé d’après le couple de nombreux accidents (collisions avec des voitures) mais heureusement sans gravité majeure.
Certains ont même accusé Harry d’avoir voulu transformer cette histoire pour se retrouver à nouveau sous la lumière des projecteurs. Nous pouvons difficilement croire à cette théorie du complot car Manhattan n’est pas un lieu non sécurisé. Il y a des caméras et des policiers partout. La police parle de son côté d’une situation complexe avec des journalistes.
On ne peut que déplorer les fautes d’une presse superficielle qui cherche de plus en plus le « buzz » sans prêter attention aux vies qui les entourent.
Certes Harry n’est pas autant aimé que sa mère mais on ne peut pas être indifférent en pensant aux faits tragiques qui se sont déroulés postérieurement avec la princesse Diana.

Clémence

L’usurpation d’identité 

C’est une histoire dont on entend souvent parler. Une personne se met à recevoir des amendes, des courriers qui lui demande de payer des choses auxquelles elle n’a pas souscrit. Et pourtant ce n’est pas une erreur c’est bel et bien la bonne identité. La personne se rend alors compte qu’elle s’est faite usurper son identité et elle est maintenant obligée de se battre contre l’administration pendant de longs mois.

Comment expliquer que l’identité n’est pas correcte quand tout indique que c’est bien le cas ? Très souvent il faut d’abord payer les amendes qui sont souvent des sommes importantes avant de pouvoir les contester, chose qui dure pendant longtemps.

Mais comment est-ce possible de se faire usurper son identité et surtout comment l’éviter ?
Ouvrir un compte en banque se fait facilement sur internet contrairement à avant, il suffit de renseigner son identité. C’est devenu facile et permet à des escrocs de se faire passer pour nous très facilement. La vérification de la part des banques est devenu minimum pour séduire un maximum de clients.

La première chose à faire est d’être vigilant avec ses papiers d’identité. Ne pas les perdre etc…
La seconde est de ne pas jeter n’importe quoi dans la poubelle. Le recyclage des papiers est indispensable pour la planète et les papiers et autres objets recyclable doivent être mis en vrac dans les bacs jaunes pour être traités. A ce moment-là des dizaines d’informations personnelles (justificatif de domicile etc) sont exposées à celui qui souhaite fouiller les poubelles.Pour cela de nombreuses personnes passe leurs documents dans une broyeuse pour les rendre inutilisables et illisibles. Cela prend du temps mais nous permet de recycler les papiers et de se protéger contre le risque d’usurpation d’identité.

Clémence

10 ans déjà !!!

Il y a 10 ans

C’est en 2013, que l’option éducation aux médias intégrée parmi les autres options proposées par le lycée Montaigne.
L’option éducation aux médias est une option proposée au début de l’année de seconde, dans le but d’apprendre aux élèves à faire la différence entre les fausses informations (Fake news) et les informations certifiées apportées par des sources sûres (journal). Sachant que depuis la création des réseaux sociaux, les fakes news s’acharnent et nous ne savons plus quoi croire. Mais aussi d’écrire, d’argumenter et de donner leur avis sans penser aux conséquences.

Depuis 10 ans l’option éducation aux médias n’a cessé d’évoluer, grâce à des professeurs compétents qui font de leur mieux pour améliorer ce projet. Pour cela, ils accompagnent les élèves dans leurs choix de rédaction. Grâce à eux, nous avons appris à nous exprimer et à donner notre avis sans devoir l’imposer aux autres. La classe média est un moment de la semaine durant lequel, chacun écoute l’autre en intervenant s’il y a besoin. C’est aussi un moment d’échange, qui permet de faire des rencontres avec des élèves de classes différentes.

Nous pouvions écrire des articles pour parler de ce qui nous touche ou nous marque durant une période exacte. Nous pouvons également écrire des articles sur des sujets sensibles qui visent à défendre des valeurs précises (égalité, liberté…) , ou dénoncer des actes intolérables ( violences policières, discrimination …)
Cette option nous ouvre plusieurs portes sur le niveau scolaire. Nous nous entraînons à rédiger des dissertations et à analyser des documents. Grâce à elle notre niveau d’écrit évolue de plus en plus. Sans oublier que les professeurs sont là pour nous corriger et nous conseiller.
Durant cette année, plusieurs interventions nous ont marqué comme celle de Etienne Gae, ancien élève du lycée Montaigne. Cet ancien élève travaille actuellement dans le domaine de l’intelligence artificielle, son intervention nous a apporté beaucoup d’informations par rapport à ce sujet, qui est toujours d’actualité, car l’intelligence artificielle est utilisée par beaucoup d’entreprises qui s’en servent pour améliorer leur qualité de travail et d’assurer les tâches difficiles.
La visite de Madame Cécile Prieur, rédactrice en chef du Nouvel Obs était aussi intéressante que celle des autres journalistes, qui nous ont communiqué des informations concernant notre thème principal, « comment s’informer et informer en temps de guerre ? ». Cette dernière nous a communiqué des informations par rapport à la sécurité des journalistes sur le terrain, et aux difficultés qu’ils trouvent pour obtenir les informations en temps de guerre (conflits de transport, etc…). Elle nous a très précisément expliqué comment le Nouvel Obs assure-t-il la sécurité des journalistes ?
Cette année nous a tous marqué, en étant très enrichissante grâce à toutes les rencontres professionnelles et les interventions de personnes ayant vécu des expériences dans le monde des médias, de l’intelligence artificielle, de la photographie.

Cette option ayant un grand succès, a aujourd’hui 10 ans, et pour sa dixième année les élèves et le lycée Montaigne ont organisé un colloque, invitant les anciens élèves, les parents d’élèves et quelques anciennes invités de la classe média.
Après l’arrivée des invités, les professeurs de l’option éducation aux médias commencent le colloque en faisant leur discours dans lesquels ils remercient les invités pour leur présence et rendent hommage au journaliste français Arman Soldin, mort en Ukraine. Puis le proviseur du lycée Montaigne prend le relais.

Ensuite, Arnaud Mercier professeur d’université Paris II ASSAS, fais sa conférence sur le thème de l’information et la désinformation en temps de guerre. Ce moment était très intéressant et enrichissant, car il a effectué un exercice pour distinguer les images retouchées. Il y a eu des moments assez drôles où il échangeait avec le public. Il nous a également parlé de la propagande et de son impact sur les médias. Surtout en temps de guerre.

La deuxième partie de la matinée était consacrée à la « Table ronde », qui réunissait quatre journalistes de quatre journaux différents. Commençant par Nicolas Charbonneau, journaliste du journal « le Parisien » est directeur de rédaction au Parisien, administrateur et vice-président du presse Club de France. Ensuite, François Saltiel est journaliste, auteur, réalisateur et producteur. Le grand public le découvre en 2016 grâce à l’émission d’actualité 28 Minutes diffusée quotidiennement sur Arte. Il rejoint la grille de France Culture à la rentrée 2021 pour animer Le Meilleur des Mondes. Sans oublier, Jean Michel Thénard, auteur et journaliste dans le journal du Canard Enchaîné. Et pour finir, madame Cécile Prieur nous a honoré avec sa présence comme d’ailleurs les autres journalistes, qui ont répondu précisément à toutes nos questions, et avec lesquelles nous avons abordé le thème principal de la classe média de cette année « comment s’informer et informer en temps de guerre, »

Pour clôturer la matinée, notre professeur fait son discours, en remerciant les élèves de la classe média, les journalistes présents et les parents étant présents avec leurs enfants. Cela fut un moment très touchant, les professeurs et les élèves se sont beaucoup investis pour améliorer la « Tribune de Montaigne » , et c’est avec fierté que les professeurs célèbrent cette dixième année de succès, de travail, et d’une onzième année qui commence.

Khadija

Article rencontre avec Cécile Prieur :
https://classemediaslyceemontaigneparis06.home.blog/2023/02/05/cecile-prieur-nous-repond/

Lien du blog :
https://classemediaslyceemontaigneparis06.home.blog/

La France: les origines du problème ?

La France : les origines de l’inquiétude:

La France. Probablement un des seuls pays ou des millions de citoyens ont été dans la rue pour protester contre la politique de notre président, juste avant de le réélire pour 5 ans de plus. Un pays plongé dans une crise sociale, une crise démocratique, une crise économique avec une inflation galopante mais surtout une crise de confiance. Pour comprendre comment nous en sommes arrivés là nous devons chercher les causes de ce désastre :

Disparu dans la mondialisation :

En 1950, la France est le 11ème pays le plus peuplé de la planète, en 2023 l’hexagone se retrouve à la 23ème place. En 1950, la France représente 4,1% du PIB mondial bien que durement touchée par la seconde guerre mondiale. Aujourd’hui elle représente moins de 3%. De plus, après la guerre, la France fait partie du solide bloc de l’OTAN qui doit lutter contre un ennemi commun ce qui galvanise les esprits. L’oncle Sam qui représente alors un quart du PIB mondial semble être la meilleure des protections. Aujourd’hui, la France multiplie les crises diplomatiques avec ses alliés de longue date, en témoigne l’affaire des sous-marins australiens, et ne sait comment placer sa diplomatie étrangère entre les atlantistes et ceux favorables à la théorie de la troisième voie. De plus, notre pays n’a plus un ennemi clairement désigné comme l’était le bloc de l’Est durant la guerre froide. Aujourd’hui, notre planète semble retourner à un monde multipolaire où, malgré l’affrontement sino-américain, de nombreuses puissances ou organisations émergent : L’Inde, les BRICS qui tendent à s’agrandir alors qu’ils représentent déjà une plus grande part du PIB mondial que le G7, l’OPEP, l’Union africaine, le Brésil, la Turquie d’Erdogan en route pour sa réélection ou encore l’Iran. Le retour à un monde multipolaire demande une politique étrangère bien plus organisée et développée si on ne veut pas tomber dans la soumission à une puissance étrangère.
En résumé, la France n’était pas prête à se faire reléguer à la place de puissance de moyenne impuissance.

Des politiciens aveugles :

Depuis des décennies les politiciens n’ont jamais réussi à voir l’avenir de leur pays sur le long terme. La désindustrialisation de la France en est sûrement l’exemple le plus important. Comment nos politiciens ont-ils pu imaginer que notre pays resterait une puissance majeure et aurait de la résilience face aux crises dans une économie entièrement basée sur le secteur tertiaire ? N’ont-ils jamais imaginé qu’un jour, peut-être en cas de crise économique ou de pandémie, seuls les biens industriels de première nécessité seraient recherchés ? Comment ont-ils pu imaginer qu’en ne produisant plus rien sur notre sol, particulièrement dans les secteurs stratégiques comme le secteur de l’armement ou le secteur pharmaceutique, les pays qui nous exportent ces biens nécessaires n’en profiteraient pas pour nous faire du chantage, nous dominer ? Comment en sommes nous arrivés à devoir mettre en place des plans de relocalisation de la production de paracétamol ? Comment ne nous sommes nous rendu compte seulement après l’invasion russe en Ukraine que s’approvisionner en énergie chez un pays hostile était une mauvaise idée ? Comment nous
avons pu négliger l’énergie, cet élément si important qu’il est “le sang de notre économie” comme le dit si bien Yves Bréchet interviewé chez Thinkerview. En effet, aujourd’hui le secteur tertiaire représente 80% des emplois contre seulement 18% pour le secteur secondaire et 2% pour le secteur primaire. Au contraire, en 1950 les emplois étaient bien mieux répartis : 37% dans le secteur tertiaire, 35% dans le secteur secondaire et 28% dans le secteur primaire. De plus, en 1960 l’industrie et la fabrication représentait plus de la moitié de notre PIB contre un quart aujourd’hui. Au-delà d’un secteur économique c’est notre indépendance et notre place dans la géopolitique mondiale que nous avons perdu. Bien sûr certaines industries de pointe sont toujours présentes sur notre sol, comment ne pas citer Airbus ou encore Dassault. Cependant, nous perdons aussi de nos fleurons comme Alstom cédé, avec l’aval d’Emmanuel Macron alors ministre de l’économie, à General Electric. Nous avons tellement perdu de notre industrie que notre président doit se baser sur des investissements d’entreprises étrangères en France. Même si cela semble fonctionner avec en deux ans la création de 200 nouvelles usines sur le territoire national et un chômage au plus bas depuis 1982, si cela pouvait profiter aux entreprises françaises cela serait encore plus avantageux.

Nos infrastructures en question:

Un autre sujet majeur, étroitement lié au secteur industriel, met en avant l’inefficacité de décennies de politique française. L’état de nos infrastructures électriques, alors qu’en 2017 la production d’électricité nucléaire tournait autour de 450 TWh, la production est tombée à 300 TWh en 2022 en pleine crise énergétique dûe à la guerre en Ukraine. En cause, la moitié des réacteurs du parc nucléaire était à l’arrêt au paroxysme de la crise pour une raison très simple : mandat après mandat, les présidents ont mis sous le tapis la question de la filière du nucléaire, la détruisant à petit feu. Voilà là la situation actuelle où nous manquons d’un savoir faire que nous avions développé des décennies auparavant. Déjà 11 ans de retard pour l’EPR de Flamanville et des milliards d’euros de surcoût. Nous avons aussi détruit nos projets d’avenir dans la filière nucléaire pour des raisons de surcoût ou pour développer des énergies renouvelables que nous n’avons au final jamais mises en place. Nous avons perdu Superphénix à la fin du siècle dernier, alors un réacteur à neutrons rapide permettant de réutiliser le combustible nucléaire. Et le projet ASTRID qui permettait de “fermer le cycle” et donc de diminuer fortement la quantité de déchets nucléaires a lui été abandonné pour des contraintes budgétaires en 2019. Pour répondre à la question comment en sommes nous arrivés là : une seule réponse possible, nous n’avons plus de vision à long terme. Nos présidents ne voient le monde qu’en coup de communications.

Malheureusement nos politiciens ont aussi multiplié les fausses routes sur le plan international.
Plus généralement, l’Occident a multiplié les erreurs stratégiques en intervenant dans de nombreux conflits et en étant guidé bien plus par les intérêts à court ou moyen termes que par ceux à long terme ou l’objectif de stabiliser durablement certaines régions du monde. Ces interventions se sont matérialisées de deux manières différentes, la première est la mise en place d’OPEX (opérations extérieures). La deuxième manière à été la mise en place de sanctions économiques à l’encontre de pays ennemis. Même si dans certains cas ces interventions peuvent être justifiées elles montrent surtout que l’Occident a en partie gardé sa vision colonialiste selon laquelle il faudrait “exporter la civilisation” qui s’est transformé en l’exportation de la démocratie. L’exemple parfait de “l’exportation de démocratie” est la deuxième guerre du Golfe. Où les Etats-Unis ont pensé juste d’envahir l’Irak prétextant la présence d’armes de destructions massives. Heureusement, la France a eu le courage de refuser d’intervenir dans cette invasion. Cependant, ce n’est pas le cas pour l’intervention en Libye contre le régime de Kadhafi. Cette intervention qui devait initialement se limiter à l’instauration d’une No Fly Zone par la coalition internationale s’est transformée en l’attaque des colonnes de blindés de l’armée libyenne pour faire tomber le régime. Certes l’idée de faire tomber un régime dictatoriale est bon mais malheureusement, le pays a ensuite été empêtré dans la guerre civile en plus de présence djihadistes et d’esclavage de migrants. De plus, cette intervention a déplacé les armes de Kadhafi vers le Mali où l’armée française vient aussi d’essuyer une lourde défaite.

Malgré tous ses constats alarmants, il y a bien une chose que la France n’a pas perdu : les Français. Relever notre pays est donc toujours possible, mais les défis qui s’annoncent devant nous sont énormes.

Armand Branchet

Sources :

https://fr.statista.com/statistiques/1047192/distribution-de-produit-brut-pib-dans-secteurs-economiques-en-france/

https://www.schoolmouv.fr/cours/l-evolution-de-la-structure-sociale-en-france-depuis-la-seconde-moitie-du-xxe-siecle/fiche-de-revision

https://www.vie-publique.fr/fiches/269995-les-grands-secteurs-de-production-primaire-secondaire-et-tertiaire#:~:text=En%202020%2C%20la%20France%20compte,secteur%20primaire%202%2C1%25.

https://www.lefigaro.fr/societes/pourquoi-la-vente-controversee-d-alstom-a-general-electric-fait-a-nouveau-parler-d-elle-20190724

https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/france/en-direct-choose-france-macron-recoit-plus-de-200-patrons-etrangers-a-versailles-dont-musk_LN-202305150259.html

https://www.leparisien.fr/economie/la-france-va-relocaliser-la-production-de-paracetamol-en-2023-30-06-2021-SQRUIG2B4JCFTGS75TASBIYMSA.php

https://fr.wikipedia.org/wiki/Industrie_nucl%C3%A9aire_en_France#/media/Fichier:Production_Electricite_France_1980-2017.svg

https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/energie/electricite-edf-vise-toujours-entre-300-et-330-twh-de-production-nucleaire-en-france-en-2023_AV-202212200423.html

https://www.rte-france.com/eco2mix/synthese-des-donnees?type=production

https://www.sudouest.fr/environnement/nucleaire/electricite-21-reacteurs-nucleaires-sur-56-en-activite-sont-a-l-arret-en-france-13512899.php#:~:text=De%20nouveau%2C%2021%20r%C3%A9acteurs%20nucl%C3%A9aires,arr%C3%AAt%2C%20le%2020%20d%C3%A9cembre%20dernier.

https://www.huffingtonpost.fr/environnement/article/de-nouveaux-reacteurs-nucleaires-construits-plus-vite-le-senat-vote-en-premiere-lecture-une-loi-en-ce-sens_213189.html#:~:text=Il%20s’agit%20de%20l,ou%20%C3%A0%20Tricastin%20(Dr%C3%B4me).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Superph%C3%A9nix

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ph%C3%A9nix_(r%C3%A9acteur)

https://www.publicsenat.fr/actualites/non-classe/nucleaire-apres-l-abandon-du-projet-astrid-des-parlementaires-s-alarment-de-l#:~:text=A%20la%20suite%20de%20contraintes,%C2%AB%20la%20fin%20du%20si%C3%A8cle%20%C2%BB

Des crimes toujours impunis…

La pedocriminalité dans l’Eglise
Le 5 mars dernier, la télévision privée polonaise TVN révèle dans une enquête qu’avant de devenir Jean-Paul II en 1978, l’évêque Karol Wojtyla était en pleine connaissance de cause des affaires de pédocriminalité dans l’Eglise, et que, plus que ça, il transférait les prêtres de son diocèse à Cracovie accusés de pédophilie d’une paroisse à l’autre pour éviter tout scandale.

Depuis la fin du dernier siècle, l’Eglise catholique accumule les accusations d’actes d’abus sexuel sur mineurs chaque année. L’institution, considérée par beaucoup comme archaïque, n’obtient que la décrédibilisation de son image, bien qu’elle essaye de combler les traumatismes que des milliers d’enfants portent à vie par des moyens financiers. En France, l’Inirr (l’instance d’indemnisation pour les victimes d’actes pédocriminels) à récemment dévoilé son premier bilan annuel : la moyenne d’âge des victimes qui ont pris contact est d’approximativement 60 ans, et deux tiers d’entre eux sont des hommes, qui avaient en moyenne moins de 15 ans lors de leur(s) agression(s). C’est effectivement entre le début des années 60 et la fin des années 70 qu’un grand nombre de cas a été recensé. On pourrait alors se questionner sur pourquoi cette période ressort sur les témoignages ; cependant aucun événement n’explique cela. Une réponse plausible serait que les agressions sont aujourd’hui lointaines pour la victime : des décennies sont passées, et les agresseurs ecclésiastiques sont enterrés depuis bien longtemps. Lorsque que l’on prête attention aux témoignages, et cela pour toutes les victimes d’agressions sexuelles, on peut voir que les victimes ne parlent que bien après leur agression, et très rarement dans les mois qui suivent. Les chiffres de l’Inirr ne représentent donc qu’une mineure partie des victimes, car effectivement les agressions sexuelles au sein de l’Eglise catholique ont toujours existé et existent toujours.

Au XVIIIe siècle, Fréderic le Grand, roi de Prusse, écrivait déjà un poème sur son enfance et les viols subis par ses instructeurs jésuites. Bien que, après la Seconde Guerre mondiale, il y eu dans de nombreux pays catholiques des scandales et des études démontrant qu’il y a des abus sur mineurs, ce n’est qu’a la fin des années 90 qu’au Etat-Unis que des affaires font du bruit, notamment celle du prêtre Edward Pipala, condamnés pour viol sur une dizaine de jeunes garçons. La conférence épiscopale des Etat-Unis établit alors des évaluations plus strictes et poussés pour le recrutement de nouveaux prêtres. Jean-Paul II, sous l’ampleur des scandales, crée une commission d’étude pour améliorer les procédures de jugement canoniques des affaires d’abus sexuel. En 2002, le John Jay report dénombre, pour la période 1950 à 2002, 13 000 abus sexuels concernant 10 000 victimes et 5 000 prêtres agresseurs sexuels, soit 4 % du clergé américain.

En Europe, c’est l’affaire du cardinal viennois Hans Hermann Gröer, publiquement accusé de pédophilie par ses anciens élèves en 1995 qui devient un scandale public. Le Saint-Siège estime que Gröer est innocent, bien qu’un de ses collègues évêque admet publiquement la crédibilité des accusations. Bien que des années plus tard le cardinal Gröer renonce à ses fonctions suite à une enquête poussée du Saint-Siège, les accusations envers ce dernier auraient été parvenue au Saint-Siège avant que le scandale éclate, mais le conseil aurait refusé de donner du crédit à ces accusations.

Cœur de la religion catholique, l’Europe de l’Ouest empile les écrits d’enquêtes et d’études sur des abus sexuels sur des mineurs. L’année 2010 marque une augmentation du nombre de témoignages en Europe, du au démissions et condamnations de plusieurs évêques importants. En 2018, plusieurs médias révèlent qu’entre 1946 et 2014, des milliers d’enfants ont été abusés sexuellement par des prêtres Allemands, et l’Église est accusée d’avoir détruit où manipuler des preuves et minimiser la gravité des crimes commis dans leur institution. En Octobre 2021, la Ciase (commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise), créée et dirigée par Jean-Marc Sauvé, fervent adhérent à la cause, dévoile son rapport sur les agressions sexuelles en France dans l’Église : les « estimations minimales » montrent 216 000 victimes majeures et vivantes lors de la rédaction du rapport et 2900 pédocriminels au sein de l’Eglise depuis 1950.

L’Eglise se voit salir son image à mesure que les années passent. Mais comment expliquer que ce phénomène est particulièrement présent dans l’Eglise catholique ? On pourrait envisager l’autorité des membres ecclésiastiques, qui sont des conseillers de Dieu, dans une religion ou la hiérarchie est très importante. Leur supériorité religieuse pourrait leur donner un sentiment d’immunité. L’omerta religieuse est aussi à prendre en compte : si un crime est commis, la victime ne pourra pas parler sous peine d’être exclu de la religion. Il est évident qu’il est impossible d’établir une réponse claire à cette question ; ces crimes restent odieux et inhumains.

Cependant, il est notable que la première institution dans laquelle la pédocriminalité est la plus courante est la famille. En effet, selon plusieurs rapports, la majorité des crimes pédophiles produit sont liés à l’inceste. De plus, d’autres religions sont accusés d’abus sexuel sur mineur de la part de membres religieux, comme dans l’Islam avec les imams, ou, plus loin, le bouddhisme avec les moines tibétains ; on peut même retrouver ces crimes assez souvent chez les institutions religieuses proches d’être qualifié de sectes, comme l’Eglise de la scientologie ou les témoins de Jéhovah.

Hélein Alexandre

Source :
https://www.francetvinfo.fr/societe/religion/pedophilie-de-l-eglise/le-futur-pape-jean-paul-ii-dissimulait-des-affaires-pedocriminelles-en-pologne-selon-une-enquete-journalistique_5695934.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abus_sexuels_sur_mineurs_dans_l%27%C3%89glise_catholique#Sentiment_d’immunit%C3%A9_li%C3%A9_%C3%A0_l’exercice_de_l’autorit%C3%A9
https://www.francetvinfo.fr/societe/religion/pedophilie-de-l-eglise/
https://www.radiofrance.fr/franceinter/mon-travail-a-ete-flingue-aupres-du-pape-jean-marc-sauve-reagit-aux-critiques-sur-son-rapport-6952430
https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaires_de_p%C3%A9dophilie_chez_les_T%C3%A9moins_de_J%C3%A9hovah

Le tapis rouge est de sortie…

Festival de Cannes 2023
Ce mardi 16 mai marque le début de la 76eme édition du festival de Cannes. Durant onze jours, des dizaines de films seront présentés aux publics et aux journalistes. Cette année, la croisette accueille Ruben Östlund, réalisateur suédois, qui a reçu la palme d’or l’année dernière avec son film Sans Filtre, en président de Jury des Long-Métrages. Il est accompagné de Julia Ducourneau, réalisatrice française qui a elle aussi reçu une palme d’or pour son film Titane en 2021, des acteurs Paul Dano, Brie Larson et Denis Ménochet et des réalisateurs Damìan Szifron, Atiq Rahimi, Rungano Nyoni et Maryam Touzani. Cette année la palme d’honneur est attribué à l’acteur américain Michael Douglas (Basic Instintc, Chute libre, Liaison Fatale, …). Pour cette édition, de grands noms viennent fouler le tapis rouge, et je vais donc établir une sélection des films par catégories qui retiennent mon attention.

Pour les long-métrages en compétition, le film le plus attendue par le grand public est sans doute Asteroïde City de Wes Anderson, très connue pour sa réalisation symétrique et ses films comme Grand Budapest Hotel (2014) ou Moonrise Kingdom (2012), et qui s’offre cette fois ci un casting solide avec entre autres Tom Hanks, Margot Robbie, Scarlett Johansson ou encore Edward Norton. J’attends beaucoup The Zone of Interest de Jonhatan Glazer, réalisateur qui s’est fait connaître avec le controversé Under The Skin (2013). The Zone of Interest nous raconte l’histoire de Rudölf Höss, commandant du camp d’extermination d’Auschwitz, et de comment lui et sa famille vivent avec comme voisin un camps d’extermination. Hirokazu Kore-Eda, le réalisateur japonais adapte du drame familial ayant signé de très bon film tel que Une affaire de famille (2018) ou Still walking (2008), revient cette année avec Monster, qui mérite l’attention. On peut aussi noter la participation de réalisateurs ayant signé par le passé des chef-d’œuvre, l’allemand Wim Wenders et l’talien Nanni Moretti.

Dans la catégorie Un certain regard, crée pour récompenser les réalisateurs inconnus ou peu connus, Hopeless, Only the River Flow et Les Colons paraissent intéressant. Dans la catégorie Hors Compétitions, le film le plus attendu est bien évidemment Killer of the Flower Moon de Martin Scorsese, avec en casting Leonardo Dicaprio, Robert De Niro et le très bon Jesse Plemons. Dans ce film de 3h30, Scorsese nous dépeint une série de crimes violents sur des membres de la tribu Osage, devenue soudainement riche grâce au pétrole, dans l’Oklahoma des années 20. Harisson Ford revient cette année avec Indiana Jones et le cadran de la destinée, cinquième opus de la saga réalisé par James Mangold, et la réalisatrice franco-algérienne Maïwenn présente son film Jeanne Du Barry avec en acteur phare Johnny Depp. Jeanne Du Barry fait parler pour les polémiques de son équipe, avec premièrement Johnny Depp qui revient sur le grand écran après son procès avec Amber Heard, et deuxièmement la réalisatrice Maïwenn, elle aussi au cœur d’une affaire ; alors que Edwy Plenel, créateur de Médiapart, enquêtait sur la liaison qu’avait la jeune réalisatrice avec Luc Besson, avec qui Maïwenn s’était marié à 16 ans, cette dernière l’aurait giflé et craché au visage lorsque les deux étaient dans la même pièce. Pour revenir au film de la catégorie, on retrouve Omar la fraise, avec l’excellent Benoit Magimel et Reda Kateb, Elémentaire, le dernier film du studio Pixar, ou encore Dans la toile, de Kim Jee-woon, réalisateur du très bon thriller J’ai rencontré le Diable (2010).

Dans la catégorie Cannes première, faite pour accueillir les films de grand réalisateur qui ne se conforment pas au critère de la Compétition, on peut remarquer Kubi, film sur le Japon du XVIeme siécle, tout dernier film du réalisateur/acteur légendaire japonais Takeshi Kitano. La catégorie Séance spéciales propose sept documentaires, dont Occupied City signé Steve McQueen, réalisateur de l’excellent Shame (2014), et un court-métrage du renommé Pedro Almòdovar, Extrana forma de vida, avec Pedro Pascal et Ethan Hawke.

Il ne reste plus qu’à attendre le 27 mai pour connaître le palmarès de cette édition.

Hélein Alexandre

Source : https://www.festival-cannes.com/

Les Turcs votent: Erdogan.

Un de plus pour Erdogan ?

Surprise, joie ou déception. De multiples sentiments ont traversé la tête des turques le dimanche 15 mai après les résultats du premier tour de l’élection présidentielle. Erdogan que les sondages donnaient perdant fait la course en tête avec plus de 49% des suffrages contre 44,5% pour son opposant du Parti Républicain du Peuple Kemal Kiliçdaroglu.

Cet ancien haut fonctionnaire qui menait une liste de six partis d’opposition d’opinions diverses mais se rejoignant contre Erdogan et qui incarne un espoir pour nombre de turques est mis en position difficile après ce qui ressemble à une défaite. De plus, la population devait aussi renouveler les 600 membres de son Parlement et cela a été dès le premier tour une très grande victoire pour le Parti de la Justice et du Développement mené par Erdogan. En effet, ce parti et ses alliés ont obtenu 322 sièges et s’assurent, peu importe le résultat de l’élection présidentielle, le contrôle du Parlement. Pourtant les sondeurs avaient bien des raisons d’annoncer une défaite d’Erdogan. Ce dernier est empêtré dans de multiples crises. Il y a d’abord la crise économique qui a créé une inflation galopante dans le pays (44% en moyenne annuelle). Mais il y a aussi le terrible séisme qu’à connu le pays qui a montré les failles de la politique d’Erdogan. Les partis d’opposition ont dénoncé de nombreuses fois la négligence du pouvoir envers les normes antisismiques et la corruption. Cependant il semblerait qu’il y ait deux raisons expliquant la domination d’Erdogan : la première qui est mise en avant par de nombreux membres de la communauté politique turque est que Kemal Kiliçdaroglu ne serait pas un adversaire assez solide pour affronter un homme qui connaît aussi bien le pouvoir d’Erdogan. La deuxième est que bien que le dernier mandat du président soit compliqué, il a, aux yeux des turcs et particulièrement des nationalistes, redonné sa grandeur au pays en développant l’armement national mais aussi la place de Turquie dans la géopolitique mondiale. Enfin, l’avantage d’Erdogan est qu’il a pu se servir de sa place pour distribuer de multiples aides et courtiser les confréries religieuses pour mettre toutes les chances de son côté juste avant l’élection.

Le résultat final sera donné à l’issue du second tour qui aura lieu le 28 mai. Tous les regards sont alors tournés vers Sinan Ogan, candidat ayant récolté 5% des suffrages.

Sources : https://www.lemonde.fr/international/article/2023/05/16/elections-en-turquie-pourquoi-erdogan-a-dejoue-les-pronostics_6173507_3210.html

https://www.la-croix.com/Monde/Resultat-elections-Turquie-Erdogan-Kilicdaroglu-dirigent-vers-second-tour-2023-05-15-1201267367

https://www.lefigaro.fr/vox/monde/elections-en-turquie-ni-le-seisme-ni-l-inflation-ni-la-recession-n-auront-eu-raison-d-erdogan-20230516

https://www.liberation.fr/international/turquie-le-resultat-de-la-presidentielle-est-un-vrai-miracle-pour-erdogan-20230515_TO6LQH5MYJENXPMA75P42RJH64/

Armand Branchet

La biodiversité et un nouveau modèle économique

L’Ile de Galapagos : d’une pierre deux coups

L’Équateur va alléger le coût de sa dette tout en préservant l’environnement.
Les îles Galápagos, situées dans l’océan Pacifique, abritent les tortues géantes du même nom. L’archipel est composé de 127 îles, îlots et rochers et est classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Les îles sont dotées d’un trésor naturel d’une importance incroyable. En effet, la biodiversité est unique au monde avec de nombreuses espèces endémiques (présentes exclusivement dans une région géographique délimitée) qui ne se trouvent nulle part ailleurs.
Cependant, ces îles sont confrontées à de nombreux défis environnementaux dans un pays pauvre avec une dette colossale. Bien que le pays détienne un milieu naturel très riche, ses ressources financières ont jusqu’à présent été trop limitées pour mettre en place la protection de l’environnement au bénéfice de ces écosystèmes ou pour financer les projets de conservation et de préservation des îles Galápagos.

Cette dette pèse lourdement sur l’économie du pays et une réduction de la dette permettrait de libérer des fonds supplémentaires pour des initiatives de conservation et de protection de la flore et faune de l’archipel.
Pour alléger la dette et pour promouvoir les actions de protection de l’environnement, l’Equateur a reçu une proposition du Crédit Suisse et de la BID (Banque interaméricaine de développement) et ils ont convenu d’un accord présenté par la BID comme le « plus grand échange au monde de dette en faveur de la protection de la nature ».

“La dette actuelle d’environ 1,63 milliard de dollars a été échangée contre une nouvelle dette de 656 millions de dollars”, a précisé le ministre de l’Économie, Pablo Arosemena. Le pays s’est engagé en contrepartie à allouer 450 millions de dollars à la conservation des îles Galápagos.

La réduction de la dette équatorienne présente plusieurs avantages significatifs pour la protection des îles Galápagos. Tout d’abord, cela permettrait de financer des programmes de conservation, tels que la gestion des aires protégées, la gestion contre les espèces envahissantes et la recherche scientifique. Elle contribuerait à renforcer l’économie équatorienne dans son ensemble. Une économie stable et en croissance offrira de meilleures perspectives pour le développement durable des îles Galápagos. En effet, la dépendance à l’égard des activités préjudiciables à l’environnement telles que la pêche illégale ou la destruction des habitats naturels sera réduite.
Enfin, la réduction de la dette équatorienne envoie un signal positif aux autres pays et organisations internationales, les encourageant à soutenir davantage les initiatives de conservation et de protection de l’environnement. Cela peut conduire à des partenariats plus solides et à une coopération internationale renforcée pour préserver des sites uniques.

La réduction de la dette équatorienne pour protéger les îles Galápagos est une étape cruciale, mais elle ne doit pas être considérée comme une solution unique. Elle doit s’accompagner par d’autres mesures telles que le renforcement de la gouvernance environnementale, l’éducation et la sensibilisation du public.

Maya RIO

Sources
https://www.ouest-france.fr/monde/equateur/lequateur-reduit-sa-dette-en-sengageant-pour-la-protection-de-la-nature-e07dddd7-6eae-4083-9730-50baa4fd230e
https://www.courrierinternational.com/article/environnement-annuler-de-la-dette-pour-proteger-les-galapagos-le-grand-succes-de-l-equateur
https://www.wwf.fr/espaces-prioritaires/galapagos
https://whc.unesco.org/fr/list/1/

XO Kitty: Découverte de soi, romance, secrets et mensonges

Après la trilogie de film A tous les garçons que j’ai aimés, où l’on suivait l’histoire de Lara Jean Covey et de Peter Kavinsky, c’est maintenant au tour de la petite sœur de Lara, Catherine Song Covey surnommée Kitty de briller.

Kitty veut en apprendre plus sur Eve, sa mère décédée et retrouver son petit-ami Dae, elle décide donc de s’inscrire à KISS (Korean Independent School of Seoul), un lycée élitiste de Séoul. Le lycée où sa mère a étudié pendant un an. C’est l’occasion pour elle d’en apprendre plus sur ses origines et surtout de revoir après plusieurs années Dae qui étudie lui aussi à KISS. Mais rien ne se passe comme prévu et Kitty qui pensait tout savoir notamment au sujet des relations amoureuses va vite se rendre compte qu’elle se trompait.

Sorti sur Netflix ce 18 mai, cette série regroupe tous les éléments pour une bonne comédie romantique, tournée à Séoul, et avec des personnages qui parlent coréen et anglais XO Kitty est sans aucun doute, le K-Drama le plus américain jamais fait.

Si au premier abord elle peut sembler clichée ce n’est finalement pas tellement le cas, les personnages sont attachants et les nombreux retournements de situations, même si certains n’ont pas été forcément très appréciés par les spectateurs, rendent l’intrigue presque imprévisible et ce jusqu’à la fin. Il est possible de la regarder sans avoir vu les trois films centrés sur la grande sœur de Kitty puisque ce spin-off est, même s’il se déroule dans le même univers, complètement détaché de l’histoire de Lara Jean et Peter. Ils n’apparaissent d’ailleurs pas du tout dans la série. On retrouve Anna Cathcart qui jouait déjà Kitty dans la trilogie, Sang Heon Lee, Gia Kim, Anthony Keyvan (Love, Victor) mais également des acteurs coréens déjà connu comme Choi Min Young (Twenty-five Twenty-one) ou Kim Yu Jin (Money Heist: Korea) et même un acteur français, Théo Augier Bonaventure (Mytho).

La série comporte tout de même quelques problèmes notamment des petites incohérences comme le déroulement des saisons qui n’ont pas toujours l’air d’être dans l’ordre. Elle a aussi beaucoup été comparée à Emily in Paris, comme dans cette série dans laquelle on voit la France vu par les américains dans XO Kitty c’est parfois la Corée du Sud vu par les américains quelques moments peuvent donc être un peu étranges voir dérangeants. La présence de Kpop a aussi beaucoup agacé car certaines chansons n’ont pas de rapport avec la scène qui se déroule en même temps et surtout car la Kpop ne résume absolument pas toute la musique coréenne. Il s’agit plusieurs fois de mettre de la K-pop parce que c’est coréen, et que l’histoire se déroule en Corée du Sud sans chercher un rapport quelconque avec la scène. Malgré ces quelques problèmes, l’ensemble reste parfaitement supportable et agréable, impossible de s’arrêter, XO Kitty est définitivement une série qu’on veut regarder sans faire de pause.

Netflix n’a pas encore annoncé de saison 2 et avec une fin pareille il est dur de croire que l’histoire va s’arrêter là. Mais si une suite est annoncée, elle ne sortira sans doute pas avant fin 2024 début 2025 il faudra donc patienter un peu pour avoir la suite des aventures de Kitty, Dae, Yuri, Minho et tous les autres.

La bande annonce: XO, Kitty | Official Trailer | Netflix

PRIVAT DIAWARA Lucie

La fin d’un cauchemar

Libération d’otages en Iran
Le Quai d’Orsay a annoncé le 12 mai la libération d’otage français en Iran. En effet, Benjamin Brière Bernard Phelan, un franco-irlandais, ont été libérés il y a de ça une semaine. En faisait cela, l’Iran essaie de rétablir une image positive après les drames et les émeutes. Pourtant il reste encore cinq otages français retenus dans le pays. Qu’en est-il des deux autres libérés ?

Benjamin Brière a été arrêté en 2020 pour avoir pris des photographies de zones interdites avec un drone de loisir dans un parc iranien avant d’être condamné pour huit ans de prison. Néanmoins il avait été jugé innocent, mais l’Iran l’a tout de même retenu en prison selon son avocat. Le 28 janvier, il a entamé une grève de la faim. Le deuxième otage libéré est Bernard Phelan. Il a été arrêté après le début des manifestations à la suite de la mort de Masha Amini. Selon l’Iran, il a été reconnu coupable de fournir des informations à un pays ennemi, ce qu’il a toujours nié. En début mars, sa sœur déclare qu’il souffre de problème cardiaque.

Ils étaient détenus dans des conditions difficiles dans la prison de Valikabad de Mashhad. Enfermés dans des cellules insalubres et surpeuplés, cela a actuellement des conséquences sur l’ état physique et mental des deux ex-prisonniers. Leur libération est donc faite pour raison humanitaire alors que leur état de santé s’était très dégradé ces derniers mois. Mais qu’en est-il des cinq autres français détenu en Iran ?

Cécile Kohler, une professeure de français, et son conjoint Jacques Paris ont été incarcérés pour espionnage. Tous deux ont été interviwés et ont admis avoir mené des activités d’espionnage sur le territoire iranien. Selon l’ancien membre de la DGSE Olivier Mas, cette information est peu probable car une mission comme celle étant trop dangereuse pour être confié à des Français par les services de renseignement. Ils auraient donc été contraint de faire de faux aveux pour nourrir la propagande interne du régime iranien. Le troisième français détenu est Louis Arnaud, il a été arrêté le 28 septembre 2022 à Téhéran lorsqu’il visitait le pays.
Son nom n’a pas été indiqué néanmoins il a été arrêté pour des raisons opaques et n’a reçu depuis son arrestation qu’une visite de l’ambassadeur français en décembre. Enfin, l’identité du dernier prisonnier français n’a jamais été rendu publique.

A quand la fin de ce chantage diplomatique ?

Faradji Kenza, Ponchy Lucie