TIBZ

Entretien exclusif avec un jeune interprète optimiste et passionné qui sort son nouveau single ce vendredi 5 mars.

Tibz, de son vrai nom Thibault Gaudillat, né en 1993, auteur-compositeur-interprète français du Périgord nous donne rendez vous ce vendredi 5 mars avec un nouveau single, « don’t deserve this » en duo avec Nea.

Révélé sur Internet, et après avoir décroché un contrat avec MyMajorCompany, Tibz sort son premier single « On n’est pas bien là ? » en 2015. Ce titre lui permet de se faire repérer par Louane qui l’invitera à assurer les premières parties de sa tournée des Zéniths. Son premier album « Nation » sort le 16 juin 2017. Emmené par le single du même nom, le morceau est certifié « titre francophone le plus diffusé en radio » en 2017.

En novembre 2019, Tibz revient avec « Tout Au Bout Du Monde », suivi par « Au Revoir » en juin 2020, premiers singles de son nouvel album attendu pour 2021.

« Bonjour Tibz, et merci d’avoir accepté de répondre à mes questions.

Comment s’est passée ton année 2020, comment as-tu vécu le confinement et l’absence de concert ?

Salut Gaïa.

Écoute, mon année 2020 à été très contrastée. Un mélange entre de la frustration de voir nos dates s’annuler, la sortie d’album repoussée, le côté un peu anxiogène de la situation, et le tout rattraper par de bons côtés aussi, à savoir, être près des siens, être en studio, préparer la suite. J’ai surtout aussi essayé de garder un rythme de travail soutenu pour pouvoir présenter plein de choses très bientôt.

Ton deuxième album est en préparation, quand sortira-t-il et quels en sont les thèmes ?

Mon deuxième album est censé sortir à la fin de cette année, il y aura comme d’habitude beaucoup d’amour à l’intérieur, du soleil, beaucoup de “mélancolie heureuse”, des airs nostalgiques. C’est un album assez personnel, à la fois très pop et teinté de sonorités rocks, parfois reggaes avec quelques jolies balades.

Pourquoi avoir attendu aussi longtemps entre la sortie du premier single de l’album et la sortie de ce dernier ?

Nos emplois du temps ayant été très chamboulés, je ne me voyais pas sortir un album juste avec un seul single de présenté. Nous avons préféré prendre notre temps avant de sortir l’album dans son intégralité.

Avec qui as-tu travaillé sur cet album ?

Je travaille avec 3 réalisateurs différents : Hugo Lab, Valentin Marceau et Jules Jaconelli.  Concernant les textes, j’ai collaboré sur plusieurs chansons avec Mickael Miro et Sylvain Duthu de Boulevard des Airs. Sinon j’écris le plus souvent tout seul, comme un grand. 

Y aura-t-il des invités ?

Il y a deux duos sur cet album. Un avec Nea, une artiste suédoise et un avec Sylvain de Boulevard des Airs. 

Quels artistes influencent ta musique ?

Je suis un grand fan de musique folks des années 70, Bob Dylan, Neil Young, Les Beach Boys…

En France les auteurs/compositeurs qui m’inspirent énormément sont Matthieu Chedid, Gaetan Roussel, Ben Mazue, Christophe Maé…mais j’ai beaucoup appris aussi des classiques comme Georges Brassens, Serge Gainsbourg, Renaud…

Quels sont les indispensables de ta playlist ?

Dans ma playlist, il y a obligatoirement du Bob Marley, la musique du coeur, celle qui me fait sentir léger.

Retour en arrière, à quel âge as-tu commencé la musique ?

J’ai commencé à l’âge de 11 ans lorsque mon père me donna sa première guitare. Je suis tombé amoureux de l’objet et j’ai commencé à apprendre en autodidacte.

Comment t’es tu fait repéré sur Internet ?

En 2011 je me suis inscrit sur un site de financement participatif, MyMajorCompany. J’ai pu récolter 100 000 euros en un an grâce à 1640 producteurs et ainsi signer dans ce label.

Quels conseils donnerais-tu à des jeunes qui souhaitent se lancer dans la musique ?

De bien réfléchir avant ! Peser le pour et le contre.

Savoir si faire cela de sa vie vous rendra heureux. Il faut avoir quelque chose de “spécial” pour faire ce métier, ce n’est pas si facile. Il faut y vouer sa vie en se fixant des objectifs très précis et travailler.

Et enfin, as-tu un message optimiste pour 2021 ?

J’espère de tout coeur que 2021 sera l’année du renouveau, de la renaissance. Je serai toujours du côté de la joie. J’attends avec impatience que l’on puisse refaire la fête tous ensemble, se dire que l’on s’est manqué et pouvoir pleinement vivre à nouveau. »

Merci à Tibz de m’avoir accordé cette interview pour le Lycée Montaigne.

Nous attendons avec impatience le prochain album de Tibz, vous pouvez d’ores et déjà en écouter les deux premiers titres :

https://youtu.be/gm6ziKaPcAI (« Tout Au Bout Du Monde »)

https://youtu.be/dRjAMmgg0_o (« Au revoir »)

Et prêtez attention aux playlist de ce mois de Mars, vous tomberez sûrement sur « Don’t deserve this » !

Gaïa

Pomme, artiste féministe et féminine de l’année.

Révélée en 2019 par son album « les failles », Claire Pommet alias Pomme, est réputée pour ses textes tristes et poétiques. Elle aborde dans ses chansons des sujets tabous comme la mort ou l’anxiété. En ce mois de février 2021, elle remporte la Victoire de la musique de l’artiste féminine de l’année face à Aya Nakamura (artiste française la plus écoutée au monde) . A 24 ans seulement, elle est la benjamine des lauréates de cette 36ème édition.

Pomme est avant tout une artiste engagée, que ce soit au niveau de l’écologie, de la communauté LGBTQ+ ou du sort des femmes. En effet, quelques heures avant sa Victoire, dans une lettre ouverte publiée sur Médiapart, et dans le sillage du mouvement #Metoo, elle dénonce les violences sexuelles faites aux femmes dans l’industrie musicale. Elle y raconte également comment son entrée dans le métier avait été traumatisante. Lors de la remise de son prix, elle a souhaité « un avenir plus safe pour les chanteuses en espérant que cette nouvelle génération de femmes saura s’imposer et renverser les codes qui ne sont pas toujours faciles pour elles ».

La jeune artiste faut partie des 690 femmes ayant signé le manifeste contre le sexisme dans le secteur musical.

En 2021, Pomme a décidé de faire entendre sa voix.

Gaïa

Musique et politique pour un show à l’américaine.

Mercredi 20 janvier 2021, lors de la cérémonie d’investiture du nouveau président des Etats Unis d’Amérique, la poétesse de 22 ans Amanda Gorman a coupé le souffle au public avec son poème « The hill we climb » (« la colline que nous gravissons »), écrit après l’intrusion violente des partisans de Donald Trump au Capitole.

Sacrée meilleure jeune poète du pays à 19 ans, Amanda Gorman, ancienne étudiante à Harvard, a captivé le public lorsque d’une voix charismatique elle a scandé des rimes fortes sans laisser percevoir le bégaiement qui l’a affectée dans son enfance, tout comme Joe Biden. Ce poème, dans lequel elle évoque « la démocratie qui ne peut être définitivement supprimée », a été récité avec un phrasé et une gestuelle dignes des plus grands rappeurs et un flow égal aux meilleurs slameurs.

Mais d’abord qu’est ce que le flow ? Le flow, c’est le rythme créé par les mots dans une chanson ou dans un poème et par la façon dont ils sont prononcés. La voix devient alors un instrument qui, maniée et articulée de différentes manières contribue à créer un rythme et à donner une atmosphère. Ensuite qu’est ce que le Slam ? Le Slam est une poésie, une narration scandée librement, de manière rythmée.

C’est donc avec un style qui vient essentiellement de la culture musicale noire que la cérémonie d’investiture du nouveau président des Etats Unis a débuté. Par la suite, d’autres artistes comme Lady Gaga, Katy Perry, Justin Timberlake ou Jennifer Lopez ont également participé à la cérémonie.

En espérant que la musique adoucisse les moeurs, bonne chance au nouveau Président Biden !

Gaïa

Obispo claque la porte des maisons de disque.

Sur une « envie de liberté », l’auteur, compositeur et interprète Pascal Obispo quitte sa maison de disque, disparaît de toutes les plateformes de streaming et lance sa propre application, « Obispo all access », à l’occasion de ses 56 ans.

Disponible depuis le vendredi 8 janvier 2021 sur Apple store et Google play, « Obispo all access » que le chanteur considère comme sa « révolution personnelle » ne contient pas que des chansons ! Au programme, un contenu éclectique : tous les anciens albums du chanteur, ses derniers titres, des concerts en live, des clips inédits, des reprises, des podcasts, des interviews, des cours de piano et de guitare, des rencontres avec d’autres artistes ou encore des films de méditation. Il a travaillé sur ce projet avec plus de 50 personnes (mixeurs, monteurs, musiciens, photographes…). Sur cette application, Pascal Obispo dit vouloir essayer de nouveaux styles de musique et dévoile trois nouveaux albums de jazz, de classique et d’électro. Chaque vendredi, un nouveau projet paraîtra sur son application : une chanson, un clip, une rencontre…

Par cette application, il veut une totale indépendance artistique (plus aucun contrat avec un label) et que personne ne lui impose un rythme de sortie d’album. Pascal Obispo révolutionne ainsi l’industrie de la musique en étant le premier artiste au monde à lancer sa propre application afin de diffuser sa musique, ses projets ainsi que les projets d’autres artistes. Il s’affranchit des maisons de disque, car pour lui, la liberté n’a pas de prix. Il a mis toute la recette de sa dernière tournée (plus de 100 dates) dans ce projet.

Pour l’instant, les contenus sont gratuits, puis l’abonnement pourra se faire au mois ou à l’année.

Pascal Obispo a ainsi trouvé un échappatoire à la pandémie actuelle qui prive les musiciens de leur principale source de revenus, les concerts. Il pourrait en inspirer plus d’un, de quoi inquiéter les maisons de disques dans les années à venir.

Ce nouveau moyen de diffusion entraînerait-il le début d’une nouvelle ère pour l’industrie musicale ?

Gaïa R

Une signature qui coûte chère.

400 000 dollars de mise à prix pour la dernière signature de John Lennon.

Depuis le 23/11 et jusqu’au 13/12, une vente aux enchères est accessible en ligne avec pour butin, le dernier disque que John Lennon a dédicacé avant de mourir assassiné. Le propriétaire de ce disque n’est autre que l’assassin lui même.

Le 8 décembre 1980, Mark Chapman attend l’ancien co-leader des Beatles devant chez lui, à New York. Il lui demande alors de dédicacer l’album “Double Fantasy” sorti quelques semaines plus tôt. Puis il attend de nouveau le chanteur, le tue de cinq balles, et patiente devant le Dakota Building jusqu’à l’arrivée de la police.

La mise minimum de ce disque est de 400 000 dollars, et d’après Goldin Auctions (le site de la vente aux enchères), “on ne peut pas imaginer un artefact plus historique, plus emblématique et plus important”.

Mark Chapman a longtemps essayé de récupérer le disque, déjà vendu plusieurs fois aux enchères, et déclare 34 ans après son arrestation au jury: « Je suis désolé d’être un tel idiot et d’avoir emprunté la mauvaise voie pour la gloire » mais il demeurera emprisonné à vie.

Goldin Auction estime que le disque se vendra à plus d’un million de dollars.

Mais qui sera le prochain propriétaire de ce disque et à quel prix ?

Gaïa

Musique et Netflix.

Comment la série « Emily in Paris » fait « cartonner » Edith Piaf aux Etats Unis.

La série « Emily in Paris », disponible sur Netflix depuis le 2 octobre 2020 partout dans le monde, connaît un succès fulgurant depuis sa sortie.

Cette série raconte l’arrivée d’une américaine à Paris et met en scène tous les stéréotypes de la vie parisienne. La musique française y est également à l’ ‘honneur, notamment avec les chansons d’Edith Piaf qui y sont présentes à plusieurs reprises,  comme « La vie en rose » et « Non, je ne regrette rien ».

Décédée depuis 57 ans, la chanteuse française connaît donc aujourd’hui un nouveau succès Outre-Atlantique grâce à cette série. En effet, aux Etats Unis, d’après le magazine Billboard, « Non je ne regrette rien » a dépassé les 680 000 écoutes au mois d’octobre et se place dans le top 10 des chansons de série les plus écoutées. Mais « Emily in Paris » n’est pas la seule série Netflix à avoir révélé ou fait renaître des chansons.

Le tube de 1982 « should I stay or should I go » de The Clash a également connu un nouveau succès lors de la sortie de la série « Stranger Things ». De même, la série « 13 reasons why » en utilisant les chansons de Billie Eilish, a été une étape importante dans la carrière de la chanteuse.

La plate-forme Netflix deviendrait-elle donc une nouvelle machine à tubes ?

sources: Le Figaro (23/11/2020) , Le Point (23/11/2020)

Gaïa

Mes coups de cœur musicaux

Musiques, chanteurs, albums, voici les indispensables de ma playlist:

1/ “Therefore I Am” Billie Eilish.

Trois mois après “My future”, Billie Eilish revient avec une nouvelle chanson. On retrouve son style décalé autant dans la mélodie et dans les paroles que dans le clip qui a fait près de 30 millions de vues en 3 jours. Si vous n’avez jamais entendu parler de Billie Eilish, je vous conseille d’écouter ses titres “everything I wanted” et “bad guy” qui représentent parfaitement sa musique, à la fois douce et sombre.

2/ “Fever” de Dua Lipa et Angèle.

Disponible depuis trois semaines, cette chanson est un mélange pop/électronique entre français et anglais. Impossible de ne pas être de bonne humeur après l’avoir écouté. Si la période que nous vivons actuellement vous déprime, “fever” est la musique dont vous avez besoin!

3/ Tame Impala

Tame Impala, c’est le style d’artiste dont on a déjà entendu les chansons sans savoir qui en était l’interprète. Son univers nostalgique a su séduire des millions de personnes, et peut-être serez vous le prochain si vous écoutez “The less I know the better”ou “Let it happen”, ses titres les plus célèbres.

Je vous invite donc à aller écouter tous ces titres.

Et comme disait Jules Renard: “Aimer la musique, c’est se garantir un quart de son bonheur.”

Gaïa

Le live stream*, la survie des artistes.

En cette période morose pour l’industrie musicale, les concerts ne sont plus d’actualité et les musiciens doivent se réinventer pour survivre et continuer d’exercer leur métier.

Ils ont donc trouvé la solution: le live stream !

Mais tout d’abord qu’est-ce-qu’un “live stream” ?

Le live streaming désigne la diffusion en direct d’une vidéo, sans possibilité de modification. Déjà populaire avant la pandémie, l’utilisation du live stream a littéralement explosé sur toutes les plateformes (youtube, instagram etc..) ces derniers mois. C’est pourquoi les artistes, privés de tournées, ont adopté ce concept afin d’organiser des concerts à distance. Cela leur permet de promouvoir la sortie de nouvelles chansons, mais aussi d’être rémunérés car certains artistes comme Billie Eilish ou Dua Lipa font payer leurs fans pour assister à leurs représentations virtuelles.

Si vous souhaitez soutenir un artiste qui vous tient à cœur, n’hésitez pas à visiter son site web, peut être a-t-il prévu un live stream !

Voici, parmi mes artistes préférés, les 3 prochains live stream à ne pas manquer:

10/11: Halsey, “I would leave me if I could”

18/11: Major Lazer

27/11: Dua Lipa, “studio 2054”

(*live stream= diffusion en direct)

Gaïa R

Robthedrums, les débuts d’un jeune musicien.

  Azur : c’est le thème que Robthedrums a choisi pour son premier EP de 4 sons qui nous emmène dans un univers relaxant, loin de l’ambiance « covidesque » dans laquelle nous sommes plongés actuellement.  Ses morceaux sont disponibles depuis le 19 septembre sur toutes les plateformes de streaming.

Mais comment un jeune artiste peut-il aujourd’hui rendre sa musique accessible à tous?

Rencontre avec Robthedrums qui partage avec nous ses expériences et son amour de la musique.

GR : Peux-tu nous décrire ton parcours scolaire et professionnel ?

RTD : J’ai eu mon bac ES puis j’ai étudié 3 ans  à l’Institut Supérieur des Techniques du Son en mélangeant les cours et les stages dans des studios d’enregistrement (à la fois studios de musique mais aussi des studios de post-production dans le cinéma ou dans l’audiovisuel), pour découvrir le son sous toutes ses formes.

Lors de ma 3ème  année à l’ISTS, j’ai commencé à travailler comme ingénieur du son dans un studio.   Mais à côté de mon travail, je fais depuis quelques années maintenant de la musique en composant pour des artistes ou en écrivant des projets personnel.

G.R : Quand et comment as tu commencé à tintéresser à la musique ?

RTD : J’ai toujours entendu beaucoup de musique chez moi  et vers 6 ans mon père m’a fait prendre des cours de musique, j’ai fait de la basse puis de la batterie. J’ai eu mon premier groupe au collège, mes premières répétitions, premiers enregistrements et premiers concerts. Ce sont de super souvenirs, qui m’ont donnés envie de continuer dans ce milieu.  Quand l’aventure avec le groupe s’est terminée, j’ai commencé à faire de la musique de mon côté et je me suis intéressé au son et aux techniques d’enregistrement en achetant un ordinateur, un peu de matériel et mon premier logiciel. J’ai tout de suite eu l’impression d’avoir un nouveau monde de création devant moi

G.R : Comment as tu composé tes 4 morceaux ?

RTD : J’ai eu l’idée de sortir un projet musical (en solo, sous le nom Robthedrums) il y a un peu plus d’un an.

Après avoir composé et travaillé comme ingénieur du son pour des artistes ou des projets audiovisuel, j’avais des morceaux en stock (des instrumentales le plus souvent), j’ai donc voulu en regrouper quelques uns au sein d’un projet et présenter le style de musique que j’aime produire.

Le morceau  «WAVE» , qui date de 2018, est un morceau en featuring avec STUCKINWAVEFORMS, un ami producteur avec une identité musicale très originale qui m’inspire. «TEARS» a été écrit il y a 2 ans et c’est en le faisant écouter à R3Mi (un ami ingénieur du son et compositeur), qu’ il a eu l’idée d’y apporter sa touche personnelle. «MOTEL» en featuring avec le groupe Lubie  et «WINTERTONIC» avec Tom Carrey, un super guitariste, sont les morceaux les plus récents.

C’était essentiel pour moi de sortir un projet assez personnel tout en invitant des amis musiciens dessus.  C’est également une amie, Servane Martin, qui a réalisé la pochette de l’EP.

G.R : Quels artistes tont influencé ?

RTD : C’est difficile de répondre précisément à la question. J’écoute beaucoup de styles différents, mon inspiration vient d’un peu partout. Plus jeune, j’écoutais essentiellement du rock, et j’ai découvert assez tard la culture hip-hop et la musique électronique. Pour faire simple, parmi les artistes que j’écoute en ce moment il y a Superpoze, J Dilla , Tame Impala ou le dernier album des Strokes. Ce sont des styles très variés, qui m’influencent beaucoup dans ma musique.

G.R : Comment as-tu réussi à te faire diffuser sur des plateformes de streaming ?

RTD : Dans le studio ou je travaille, il y a une partie label et édition musicale, ce sont donc eux qui ont géré la distribution du projet. Je pense que c’est important aujourd’hui d’être présent sur les plateformes de streaming, c’est probablement le moyen le plus simple et efficace pour diffuser sa musique et la faire écouter au plus grand nombre, même si dans l’absolu je rêve de pouvoir faire une version physique de mes projets (que ce soit un CD ou un vinyle).

G.R : Comment ton EP a t il été reçu ?

RTD : Dans l’ensemble, j’ai eu des très bons retours, ça me fait plaisir, parfois je ne m’y attendais pas. J’ai été assez discret tout le long de la création, je l’ai annoncé cet été pour le sortir à la rentrée. Mais ça me touche toujours beaucoup de lire les retours sur mon EP, même quand ce n’est pas positif, j’essaye toujours d’écouter le ressenti de chaque personne.

G.R : Quels sont tes projets ?

RTD : J’ai toujours beaucoup trop de projets en tête, mais j’aimerai avant tout continuer à travailler avec des artistes comme ingénieur du son ou compositeur et évidemment donner une suite à «AZUR». J »espère sortir de nouveaux morceaux ces prochains mois pour continuer à developper mon univers musical. Mais j’aimerai aussi composer de la musique à l’image par exemple. C’est quelque chose qui m’a toujours plu, essayer de placer mes morceaux sur une pub, un jeux vidéo ou un film d’animation…à voir ! En attendant vous pouvez toujours écouter «AZUR» qui est disponible sur toutes les plateformes de streaming.

G.R : Quels conseils donnerais tu à des jeunes qui souhaitent se lancer dans la musique ou qui souhaitent travailler dans lunivers de la musique ?

RTD : Honnêtement, je ne me sens pas forcément légitime pour donner des conseils, mais le plus important c’est d’aimer ce que l’on fait, être prêt à se donner à 100% tous les jours et ne jamais lâcher l’affaire.

En travaillant tout peut devenir possible, alors il faut toujours y croire

Merci à Robthedrums pour m’avoir accordé cette interview et allez écouter AZUR sur les plateformes de streaming !

Gaïa

Les rappeurs à suivre …

4. Mairo

Mairo, souvent stylisé MaiRo, est un artiste suisse originaire de Genève, membre du collectif SuperWakClique, un groupe fondé en 2014 et dont le nombre officiel de membres reste flou, même s’il a été fondé par les trois rappeurs Di-Meh, Slimka, et Makala (un article des rappeurs qui méritent plus a déjà été consacré à ce dernier).

La discographie de Mairo a beau paraître quelque peu vide, il n’en est pas à son premier coup d’essai. Il a longtemps officié sous le pseudonyme R-Karah, quelques clips et freestyles datant de jusqu’à 2009 sont encore disponibles sur YouTube. Après plusieurs featurings sortis sur la Soundcloud, son premier projet, le 7 titres 365, sort le 24 avril 2017, avec deux featurings, Di-Meh et Slimka. Il faudra ensuite attendre 3 ans avant un nouveau projet. Trois ans ponctués de singles officiels et de sons plus “secrets” postés sur Soundcloud, histoire de faire patienter son public grandissant. Le 24 juin 2020 sortira enfin son album “95: Monde Libre”, entièrement produit par son frère jumeau Hopital. Il mélange new et old génération en prenant des techniques de chaque école. Sans non plus révolutionner le rap, il a su créer son propre style et on lui souhaite le meilleur pour la suite.

Bref, allez streamer ca fort, rappeur sous coté !

Leo et Maxime