Conséquence tragique d’une rixe…

Un jeune tué à Thiais suite à une rixe
Le 16 janvier 2023, Tidiane se retrouve mortellement poignardé devant son lycée pendant une rixe entre bandes rivales dans le Val de Marne. Quatre mineurs âgés de 15 et 16 ans ont été mis en examen mercredi pour homicide volontaire et tentative d’homicide volontaire en bande organisée pour leur participation à la rixe.
L’adolescent de 16 ans a été tué d’un coup de couteau devant son lycée alors qu’il tentait vraisemblablement de calmer les protagonistes impliquant deux bandes rivales entre ceux de Choisy-le-Roi et de Thiais. Les premiers enquêteurs ont découvert non loin de la scène du crime un club de golf brisé, deux « gazeuses » et, à plus de 300 m de là, la police municipale a retrouvé un couteau qui pourrait être l’arme du crime. Des analyses sont en cours.

En retour, son père demande aux jeunes de la ville « aucune forme de violences », il le décrit comme «un garçon simple, sincère, travailleur, honnête, qui n’a jamais fait partie de quoi que ce soit, d’aucune bande».

Une marche blanche a été organisée en l’honneur de Tidiane. Le maire de Thiais, Richard Dell’Agnola , a également apporté son soutien aux proches de l’adolescent sur place.

La région parisienne est le théâtre régulier d’affrontements parfois très violents entre jeunes de quartiers ou de villes rivales, même si l’origine de ces rivalités reste souvent inconnues. A Paris et dans les départements limitrophes, les autorités ont recensé au moins trois morts et 279 blessés pendant des affrontements entre bandes en 2022.

Est-ce que cette violence s’arrêtera un jour ?

Breston

La France face aux nouveaux défis géopolitiques.

La France face à son avenir

De Gaulle avant même la fin de la Seconde Guerre mondiale avait compris une chose: si la France voulait redevenir une grande puissance elle devait dialoguer avec tous. C’est alors qu’il décide de garder le contact Staline, de reconnaître la Chine communiste et de quitter le commandement intégré de l’OTAN. Bien que depuis 1940 la France n’ai plus été envahie, la question revient dans les esprits : Comment redevenir une grande puissance ?

L’idée d’une Europe de l’Atlantique jusqu’à l’Oural étant complètement annihilée depuis “l’opération militaire spéciale” lancée par Vladimir Poutine, la France doit trouver sa place dans la rivalité du XXIème et XXIIème siècle, celle sino-américaine. Cette dernière se matérialise dans l’immense espace de l’Indo-Pacifique. Cependant, alors que cet espace géographique grâce à sa croissance démographique et économique importante concentre l’intérêt des grandes puissances depuis déjà de longues années, la stratégie française dans cet espace semble hésitante. En effet, malgré la présence d’îles appartenant à la France dans l’Indo-Pacifique, ces dernières ont une présence militaire très faible alors que la Chine en ce moment même dévorent les ZEE des pays trop faibles pour lui résister. Mais pourtant la France à décidé de déployer en 2021 un de ses sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) en mer de Chine méridionale comme pour montrer sa présence. Une posture donc hésitante et surtout qui manque de coordination, de logique et de moyen. En effet, pour couvrir ces sept régions et ses 1,6 million d’habitants, la France ne dispose que de 8000 hommes, dont une partie ne se trouvent pas sur des îles françaises puisque un quart d’entre eux sont répartis entre les Emirats Arabes Unis et Djibouti. Et moins de 3000 hommes sont présents en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie Française alors que c’est elles qui sont le plus sous le joug de l’appétit chinois. En plus de cela, les moyens sont faibles et vieillissant, chaque îles ou ensemble d’îles de ne disposent que de 3 à 5 navires ce qui parfois les empêchent d’intervenir en cas de violation des ZEE françaises selon un récent rapport du sénat. Les forces françaises de la zone sud de l’océan Indien n’ont même pas les moyens de lutter contre la pêche illégale alors qu’en serait-il si en plus, une grande puissance venait interférer ?

Mais au-delà des risques pour notre souveraineté territoriale, le manque de moyens en Indo-Pacifique remet en question l’avenir de la ligne diplomatique française. En effet, elle voudrait se montrer comme une “troisième voix” dans la l’affrontement sino-américain, vers laquelle pourraient se tourner les pays qui ne souhaitent pas s’aligner dans cette nouvelle guerre froide. Mais aussi permettre de faire dialoguer les deux géants qui pourrait en cas d’affrontement, embraser tout le globe. Mais est-ce vraiment possible de se montrer comme une puissance émancipée de la Chine et des Etats-Unis alors que le traité de l’Atlantique Nord nous obligerait à soutenir l’Oncle Sam en cas d’agression chinoise. Et que tous les pays européens, a part la France, font vivre leurs armée en grande partie grâce au complexe militaro-industriel américain. Afin de trouver un nouvel objectif à la France qui pourrait intervenir dans l’Indo-Pacifique il faudrait, pour commencer, s’assurer que nous ayons les capacités de nous défendre.

C’est peut-être la nouvelle loi de programmation militaire (LPM) récemment annoncée par Emmanuel Macron qui redonnera à la France des capacités d’agir afin de protéger ses territoires d’outre mer. En effet, les effectifs et les équipements seront augmentés afin de, selon les mots du président de la république ; “donner un coup de griffe à celui qui voudrait s’en prendre à nos intérêts.”
Mais, dans une France où l’économie patine, où les fractures sociales sont béantes, et qui se retrouve reléguée au rang de “puissance de moyenne impuissance”, n’est-ce pas trop tard pour se donner une ligne de conduites dignes de celles américaines, la France est-elle passée à côté de son histoire ?

Armand Branchet

Sources:

Terra Bellum:
https://www.youtube.com/watch?v=mYYJO3A3BPo&t=7s
https://www.youtube.com/watch?v=mYYJO3A3BPo&t=7s

Wikipédia:
https://fr.wikipedia.org/wiki/France_d%27outre-mer#/media/Fichier:France_Overseas.svg

Le Monde:
https://www.lemonde.fr/international/article/2020/11/13/dans-l-indo-pacifique-une-strategie-francaise-inclusive_6059642_3210.html
https://www.lemonde.fr/international/article/2023/01/26/la-strategie-peu-lisible-de-la-france-en-indo-pacifique-selon-des-senateurs_6159465_3210.html
https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/14/dans-l-indo-pacifique-l-armee-francaise-tente-de-s-affirmer_6080214_3210.html

Un film décoiffant…

Babylon le film de début 2023 ?

Sorti en France le 18 janvier 2023 et réalisé par Damien Chazelle, Babylon est le nouveau film qui suscite de nombreuses réactions.

Ce film raconte l’ascension, puis la chute de différents personnages lors de la création d’Hollywood et la création des films parlants. Il raconte surtout le passage entre le cinéma muet et le parlant, entre une forme d’amateurisme et le professionnalisme. Dans ce film, on y retrouve Margot Robbie époustouflante et bluffante qui joue le rôle d’une jeune femme réalisant son rêve : devenir actrice. Elle devient une grande star d’Hollywood, mais malheureusement l’apparition des films parlant lui coûtera sa chute.
On y retrouve aussi Brad Pitt jouant un acteur sur le déclin ne parvenant pas à se remettre en question, qui malgré de nombreuses apparitions parait absent. Il a lui aussi le rôle d’une grande star d’Hollywood mais pour qui les films parlants signeront la fin de sa carrière.
Babylon retrace de manière très dynamique les débuts du cinéma, on y comprend énormément de choses surtout grâce aux scènes finales, mais malheureusement certaines scènes sont trop crues. En effet, certaines scènes sont limites vulgaires et choquent le public. On a une image assez trash de ce que pouvait être le quotidien des acteurs au début d’Hollywood, c’est-à-dire tournage, soirées et drogue.
Ce film divise énormément le public entre ceux qui ont adoré et ceux qui ont trouvé son contenu trop explicite. Par ailleurs, la qualité de la réalisation, de la production, des musiques et des performances des acteurs notamment Margot Robbie est à couper le souffle.


Pour conclure, Babylon reste un film absolument à voir pour mieux comprendre le cinéma, mais surtout pour se faire son propre avis.

Louna Maaoui

Cécile Prieur nous répond…

S’informer en temps de guerre.

Comment les journalistes du Nouvel Obs obtiennent-ils des informations en temps de guerre ?

C’est compliqué car en temps de guerre, les informations sont contraintes et souvent, la propagande prend le pas sur l’information, en tout cas du côté des gouvernants.
« La propagande, c’est un gouvernement qui va dire des choses allant dans son sens, rendre la réalité la meilleure possible même si ça ne se passe pas comme ça sur le terrain ». Par exemple les Russes, pendant la guerre, avant qu’ils ne reconnaissent que ça ne se passait pas si bien que ça pour eux, ils ont longtemps dit que la guerre était formidable, sans même employer le mot guerre mais « opération spéciale », et qu’ils allaient bientôt renverser le gouvernement de Kiev et rentrer chez eux. Il s’est passé de longs mois avant que les Russes n’admettent que ça se passait mal, mois pendant lesquels des citoyens russes regardaient la télé en Russie et à qui le gouvernement disait que la guerre se passait super bien. “Ça c’est de la propagande. »
Mais, en temps de guerre, souvent, les journalistes n’ont que cette voie là. Heureusement ils ne sont pas qu’ à Moscou, à écouter ce que dit Vladimir Poutine, il y a aussi les faits, et ce qui se passe sur le terrain.

Comment Le Nouvel Obs assure-t-il la sécurité des journalistes sur le terrain ?

Dans le travail de journaliste, il est important d’y aller si possible et s’il y a les moyens nécessaires disponibles et les autorisations pour y aller, “on ne va pas sur un terrain comme l’Ukraine si facilement”. Il faut des moyens techniques et physiques importants qui nécessitent de grosses dépenses (gilet par balle, casque, assurances pour évacuer la personne rapidement en cas de problème,….). Il faut que de nombreuses conditions soient respectées pour que la décision d’envoyer quelqu’un soit prise, mais il faut avant tout que la personne soit volontaire. Aucune rédaction ne force une personne à se rendre sur un lieu même si elle le connaît parfaitement “ce sont des journalistes qui ont cette particularité, ils ont l’envie et le courage d’y aller” de plus ce n’est pas quelque chose de neutre, ça a des répercussion sur eux. Ce sont des endroits où on peut être témoin de choses difficiles (des morts, des gens blessés, traumatisés..) et où on risque sa vie “on peut mourir, il y a des journalistes qui meurent régulièrement”. Même s’ils exercent leur métier de journaliste, qu’ils sont protégés et que c’est leur mission d’aller sur le terrain pour récupérer des informations, pour ensuite en faire un article ou un reportage. Ce sont des pensées qui protègent psychologiquement mais un journaliste reste un humain. C’est un risque de pris sur sa vie, “quand il reviendra, il ne sera peut-être pas bien dans sa tête”. Des journalistes sont donc envoyés sur le terrain seulement s’ils l’ont déjà fait, qu’ils connaissent les « ficelles » et “savent sentir quand le danger devient trop important”. Ils ont une équipe autour d’eux, la rédaction paye des “fixeurs”
( des citoyens du pays, journalistes, interprètes ou simplement des gens qui connaissent bien le pays) qui vont accompagner le journaliste, lui “ouvrir les portes”. Il est toujours mieux, peu importe le journal pour lequel on travaille d’avoir avec soi des gens qui connaissent la langue “ les gens dans des endroit reculés ne parlent pas anglais”, grâce aux fixeurs, les gens accordent aussi leur confiance plus facilement. L’ensemble coûte beaucoup d’argent, mais c’est ce qu’une rédaction met en place pour envoyer un reporter de guerre.

Êtes-vous inquiète pour la sécurité des journalistes sur le terrain ?

Quand la personne est sur place, la rédaction a beaucoup de relations avec elle, enfin ça dépend des journalistes, « certains préfèrent être un peu tranquilles, et d’autres acceptent de jouer le jeu et de dialoguer avec nous ». C’est aussi important de communiquer car ils se déplacent beaucoup et il est important de savoir où ils sont. En Ukraine, L’Obs a envoyé 4-5 journalistes et 6-7 reportages ont été réalisés depuis le début de la guerre, surtout au début quand ça a éclaté. Il y avait un journaliste sur place dans le sud de l’Ukraine qui a suivi les ukrainiens pendant qu’ils quittaient le pays. Ça a duré 5-6 jours et c’était vraiment dangereux, « on attendait fébrilement des nouvelles le soir en se demandant comment il nous recontacterait ». De plus, les déplacements étaient compliqués car il n’y avait plus d’essence et se déplacer était un problème énorme, même simplement pour mettre de l’essence dans sa voiture.
Il est compliqué d’être dans un pays en guerre, où il n’y a plus d’avions, très peu de trains et ceux qu’ils y a sont pris d’assaut, où vous êtes à 3000km de la frontière, “quand on est reporter de guerre on se retrouve dans la même situation que les gens dans la guerre, on est emporté par la situation”. Quand ce reporter est sorti de l’Ukraine, la rédaction de L’Obs était soulagée et a ensuite envoyé des reporters dans des situations plus classiques, dans un périmètre précis en sachant ce qu’ils font.
Un autre exemple, moins classique, qui était en Afghanistan le 15 août 2021, lorsque les talibans ont repris le pouvoir. Il n’y avait personne sur place a ce moment-là, la reporter de L’Obs devait partir mais elle n’a pas pu prendre l’avion, donc il a fallu attendre trois semaines-un mois pour envoyer la reporter, Sara Daniel. Elle est partie en avion jusqu’en Ouzbékistan, elle a pris un autre avion là-bas pour passer la frontière avec l’Afghanistan et elle est arrivée par la route à Kaboul. Le voyage d’aller s’est plutôt bien passé, elle est restée une une semaine – 10 jours à Kaboul pour faire son reportage. Cependant, en repartant il n’y avait plus d’avion pour sortir d’Afghanistan donc elle s’est retrouvée pendant 3 jours dans sa voiture avec son interprète et son fixeur, elle ne pouvait que prier que tout se passe bien, qu’elle ne se fasse pas arrêter, car il pouvait se passer n’importe quoi « ces jours-là on était stressé, on essayait de prendre de ses nouvelles comme on le pouvait, c’est aussi ça être reporter de guerre, c’est prendre des vrais risques ». Pour les rédactions derrière, c’est une grosse responsabilité car s’il se passe quelque chose, le reportage aura quand même été autorisé, parce qu’elles souhaitaient parler de l’Afghanistan à ce moment là.
Ce reportage avait énormément de valeur parce qu’elle était une des seules journalistes sur place. Le reportage est sorti un mois après le renversement du régime d’Afghanistan par les Talibans. La reporter, qui connaît très bien l’Afghanistan y étant allé plusieurs fois, est retournée là-bas en été 2022, pour faire une Une sur le sort des fillettes afghanes.
Ça fait partie du “droit de suite”, « on ne parle pas que de certains pays seulement au moment où c’est le plus chaud, on essaie de continuer à raconter ce qu’il s’y passe ».
L’Obs a aussi fait une Une sur l’Iran, car la révolution en cours est extrêmement importante et personne ne sait comment elle va tourner. L’Iran est un pays très violent et la répression peut casser aussi la dynamique de révolution. « Pour moi c’était très important de faire une Une sur l’Iran, c’est très symbolique ». En effet, l’Iran est un régime islamiste plus que rigoriste donc c’est important que 50 ans après la révolution islamique, il y ait un mouvement de révolution mené par des femmes et rejoint par des hommes, qui essayent de renverser ce régime.
“Notre travail, c’est de mettre ça à la Une en disant : regardez, c’est important”. C’est ça que les rédactions appellent les “arbitrages”, les choix qu’elles doivent faire. La réalité, ce n’est jamais : on va faire la guerre , et c’est ça qui s’impose. Quand la guerre a éclaté, pendant un mois L’Obs a fait 4 numéros spéciaux consécutifs, car « c’était un événement mondial qui allait changer la face du monde ». Régulièrement, L’Obs refait des numéros sur ce sujet, par exemple sur Poutine, un dictateur fascinant et dangereux.
Le magazine fait beaucoup d’explications sur lui, car “il a une partie de notre avenir dans les mains”. L’Obs a fait un numéro, « La bombe humaine », sur les risques nucléaires, et à l’époque de Mme Prieur, personne n’imaginait que ça pourrait arriver “nos prédécesseurs ont fait des erreurs et ont compris qu’il ne fallait plus y toucher” mais le risque nucléaire qui n’était plus censé exister est un risque qui est revenu au goût du jour. Il se pourrait qu’un jour Poutine utilise une bombe tactique nucléaire et tue des millions de personnes, chose qui serait complètement incroyable car c’est une arme interdite et inhumaine. “Le fait que quelqu’un du Kremlin puisse utiliser cette menace c’est stupéfiant ». Le travail des journalistes c’est mettre ce genre de choses sur le devant de la scène régulièrement pour que “chacun mesure le risque, réfléchisse et se mobilise”. Le travail des journalistes c’est d’éclairer le citoyens le plus possible.

Quelle est la part de l’objectivité des journalistes dans les informations transmises ?

Définir ce qu’est l’objectivité est difficile, il y a la réalité qui est multiple et qui peut être regardée de plusieurs côtés, et l’honnêteté du journaliste. Plus que de l’objectivité, Mme Prieur attend d’un journaliste de l’honnêteté mais aussi évidemment qu’il tende à la plus grande objectivité : “être toujours le plus près de faits, de la réalité”. Il faut que le journaliste soit honnête que si une information le dérange ou qu’elle n’est pas dans le sens qu’il veut, “il l’assume, il l’enquête”. Ou si le point de vue est personnel, qu’il puisse le dire clairement ou en tout cas que ce soit clair pour le lecteur. C’est le contrat de lecture entre les lecteurs et l’Obs. Les lecteurs connaissent la ligne éditoriale et c’est dans ça que se joue l’objectivité de l’Obs. “Ils ne cachent pas qui ils sont, ils doivent le dire franchement”. C’est seulement dans ces conditions que l’on peut arriver à un maximum d’objectivité. “Pour moi l’objectivité n’est pas forcément en contradiction avec la subjectivité », tout le monde a son point de vue et voit les choses d’une manière différente. On peut avoir globalement la même vision mais “on ne voit pas le réel de la même manière”, ce qui compte, c’est que les gens sachent où le journaliste se situe. “C’est important dans le débat public que chacun parle d’où il est”. Pour illustrer ses
propos, Mme Prieur prend donc l’exemple de Cyril Hanouna “il ne dit pas forcément ce qu’il pense et joue sur cette ambiguïté tout le temps”, il n’est jamais nul part, “il joue avec cette ambivalence constante, typique pour troubler le débat public” et c’est un gros problème de ne pas pouvoir savoir d’où il parle. Le principal dans l’objectivité c’est qu’ “on assume clairement de là où on est, ce qu’on dit, qui on est, que ce soit le plus transparent possible et surtout le plus honnête”. Il ne faut pas se créer des murs, exclure des pans de la réalité parce qu’ils nous dérangent.

ROUVRAIS Alba
PRIVAT DIAWARA Lucie