Victimes collatérales.

Dans la nuit du samedi 14 au dimanche 15 janvier, l’Ukraine a été frappée par des frappes russes qui ont touché un immeuble de neuf étages dans la ville de Dnipro, dans l’est de l’Ukraine. Selon le service national d’urgence, il y aurait au moins une trentaine de morts dont des enfants, et une soixantaine de blessés.

Dans une de ses intervention vidéo, Volodymyr Zelensky a mis en cause « la terreur russe », en insistant sur le fait qu’il avait besoin du soutien militaire de ses alliés.

Cependant, le Kremlin a nié toute responsabilité. « Les forces armées russes ne bombardent pas les immeubles résidentiels, ni les infrastructures civiles, elles bombardent des cibles militaires », a déclaré lundi Dimitri Peskov, le porte parole du Kremlin. Le maire de Dnipro, Borys Filatov a ensuite déclaré, « Ma version, c’est que les Russes visaient la centrale thermique située derrière l’immeuble ».

Le maire a précisé que grâce aux secours, 39 personnes ont été sauvées et 75 ont été blessées. Dimanche, plus de dix huit heures après l’incident, les pompiers ont également retrouvé une jeune femme de 23 ans, elle se trouvait près de sa baignoire. Anastasia Shvets, « Elle était au bord de sa salle de bains, près de sa baignoire, au 5ème étage de l’immeuble complètement détruit, témoigne Arsen Dzodzaev, un photographe qui se rendait sur place pour se rendre compte de l’ampleur des dégâts.

Sources :

https://www.lefigaro.fr

https://fr.euronews.com

https://www.lindependant.fr

https://www.francetvinfo.fr

Clément Chen et Lucas Le Roy

Une manifestation : expression populaire pacifique ou lieu de violences ?

Un ingénieur et photographe amateur franco-espagnol de 26 ans a été grièvement blessé lors de la manifestation à Paris contre la réforme des retraites le jeudi 19 janvier 2023.

L’ingénieur blessé explique avoir été poussé au sol par un policier alors qu’il prenait des photos. Il s’est pris un coup de matraque dans l’entrejambe par un autre policier. Après l’incident, il a été hospitalisé et a dû être amputé d’un testicule. Le photographe est toujours en état de choc et n’arrête pas de se demander pourquoi il a été blessé. Il ne présentait aucun danger et personne ne comprend un tel geste. « Aucune justification ne saurait être apportée à de telles violences, elles sont inacceptables et ont des conséquences irréversibles” dit son avocate.

La Préfecture de police de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête à la demande du préfet, Laurent Nuñez, pour clarifier les circonstances de l’incident. Les investigations ont été confiées à l’IGPN, la police des polices. Me Lucie Simon, son avocate doit déposer une plainte pour violences volontaires ayant entraîné une mutilation par une personne dépositaire de l’autorité publique. Selon des résultats de l’enquête, le policier responsable pourrait être renvoyé devant un conseil de discipline. « Dans les faits, lorsqu’il y a une enquête judiciaire, on ne délivre généralement pas de sanction administrative avant une décision de justice ».

Au moment du conflit entre manifestants et policiers, l’homme s’était rapproché des forces de l’ordre, caméra à la main. Selon la préfecture de police de Paris, les faits se sont déroulés “dans un contexte d’extrême violence et dans le cadre d’une manœuvre de police pour interpeller des individus violents. En effet, des jets de projectiles et usages de gaz lacrymogènes ont été constatés autour de la Place de la Bastille, lieu des faits.

Effectivement, il se trouvait dans un endroit dangereux où il y avait une confrontation violente entre les policiers et une foule mécontente. Il a été difficile de faire la différence entre auteurs d’actes violents et simples manifestants sans pour autant justifier l’action du policier.

Une manifestation est faite pour exprimer une position et dans ce contexte, un mécontentement contre la réforme des retraites. Il est triste que celle-ci est été aussi un évènement violent.

https://www.cnews.fr/faits-divers/2023-01-22/retraites-un-homme-ampute-dun-testicule-apres-un-coup-de-matraque-durant-la

https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/01/23/un-homme-de-26-ans-grievement-blesse-apres-un-coup-de-matraque-pendant-la-manifestation-du-19-janvier_6158924_3224.html

Maya RIO

L’armée française forcée de quitter le Burkina-Faso.

Suite aux coup d’état d’Ibrahim Traoré le 30 septembre dernier, la présence de la France est contestée dans le pays. En octobre 2022, des dizaines de manifestants ont attaqué l’ambassade de France. Dans les mains des protestataires, des drapeaux russes. Dans cette lutte antiterroriste se joue aussi une guerre d’influence entre Paris et Moscou. La France a plusieurs bases militaires au Sahel mais perd du terrain, alors que la milice russe Wagner se déploie en Afrique.

Le but de l’armée française aux Burkina était de mettre fin aux agissements de nombreux groupes terroristes tel du Sahel tel que Al-Qaïda. Cette opération militaire se nomme l’opération « Sabre ». Elle est en place depuis 2008 et est composée de plus de 400 commandos d’élite repartis dans toute la région. Mais le lundi 23 janvier, le gouvernement burkinabé a demandé le départ de troupes françaises du pays dans un délai d’un mois. Cette décision rappelle celle prise par le Mali en 2022 qui avait aussi demandé les départ des forces françaises de son territoire. A chaque fois le pouvoir compte sur le soutien des mercenaires russes de Wagner, qui se finance en pillant les ressources minières .Un scénario comparable est en cours au Burkina Faso.

En effet le fondateur du groupe Wagner Evguéni Prigojine un homme d’affaires proche du Kremlin, a annoncé apporter son soutien au capitaine Ibrahim Traoré après son coup d’état. Wagner dont la présence a été vérifié depuis huit ans en Ukraine, en Syrie,et au Mali, est considérée comme l’armée de l’ombre de Poutine, promouvant les intérêt russes en fournissant des combattants mais aussi des instructeurs militaires et des conseillers. Le Kremlin a d’ailleurs toujours démenti avoir des liens avec le groupe Wagner.

Sources :

Le Monde, Le Point, France 24.

Paul Raynaud-loyce

Drame animalier.

Le 2 janvier 2023, un chat prénommé Neko est mort après avoir été scié en deux par un TGV sur les rails de la gare Montparnasse, à Paris. Les propriétaires de Neko accusent les contrôleurs de la SNCF de n’avoir rien fait pour le sauver alors qu’ils en avaient l’occasion.

Le chat aurait réussi à échapper à la vigilance de ses propriétaires, et se serait réfugié sur les rails en prenant peur. Les propriétaires accusent la SNCF et les contrôleurs présents sur place de l’avoir volontairement tué, évitant ainsi le retard du Paris – Bordeaux. La mère et sa fille auraient essayé de sauver leur chat pendant une vingtaine de minutes. La mère s’est confiée sur cet incident : « je hurlais, je paniquais, j’interpellais des gens, puis notre chat a été exécuté ».

Les agents de la SNCF l’auraient interdit de se rendre sur la voie pour récupérer l’animal. La fille et sa mère tentent désespérément d’avoir des réponses de la part de la SNCF qui reconnaît que cela est « une situation tragique ».

La mère ne comprend également pas le comportement de la SNCF, qui quelques minutes après la mort du chat, a proposé à la propriétaire d’aller récupérer le corps sur les rails. Elle s’est également confiée sur ce point : « À ce moment-là, on nous demande si l’on veut récupérer le corps. Je ne comprends pas : on ne pouvait pas descendre pour sauver notre chat vivant, mais il est maintenant possible de le récupérer mort. Je refuse, car je ne me vois pas du tout transporter le corps dans un sac plastique jusqu’à Bordeaux ». Elle s’est aussi exprimée sur les différentes remarques que la SNCF a pu dire : « Ce n’est qu’un chat », « Ce n’est pas notre problème », « c’est votre faute vous n’avez cas y faire attention ».

La SNCF se défend bien évidemment en affirmant que les agents « ne seraient peut-être pas descendus sur la voie, mais auraient utilisé des outils pour récupérer le corps ». Un billet a été offert aux deux voyageuses qui ont pris le train suivant pour se rendre à Bordeaux.

Ce drame nous amène à deux questionnements :

  • Comment le chat a-t-il pu se retrouver sur les rails ? était-il bien dans son sac de transport ? et dans ce cas comment a-t-il pu s’en échapper ?
  • Quelles étaient les réelles actions à mener par la SNCF ?

. Accepter que le train Paris Bordeaux prenne du retard en sachant que cela allait engendrer de multiples conséquences pour les voyageurs (retard sur leurs arrivées, correspondances…) tout comme pour la SNCF (frais de remboursements)

. Accepter de sacrifier le chat pour ne pas perturber le trafic.

Dans cette situation totalement nouvelle, y avait-il réellement une bonne solution ?

Nous pouvons simplement conclure qu’il s’agit d’un drame animal qui aurait pu être évité.

Maylis et Khadija

L’augmentation du budget de l’armée.

Quelle est son ampleur ?

Ce vendredi 20 janvier, le Président français, Emmanuel Macron a annoncé une augmentation du budget militaire de 30% soit 129 Milliards d’euros. L’ancienne loi de programmation militaire 2019-2025 avait consacré 295 milliards pour la Défense tandis que celle de 2024-2030 en consacre 414 Milliards. Cet argent servira à la dissuasion nucléaire, à la détection des risques, au renseignement, à la défense sol-air et au renforcement des capacités en drone. La France ne cesse d’augmenter ce budget car elle l’avait déjà augmenté de 30% en 2019, mais une question se pose alors? Pourquoi faire ?

Tout d’abord on peut constater qu’au sein de l’Union européenne depuis 1999, le budget de l’armée augmente en moyenne de 20%, Pour les Etats-Unis c’est 65%, pour la Russie 300% et enfin la Chine 600%. Évidemment cette programmation est liée à la tension en Europe et la guerre en Ukraine. Cette guerre est l’exemple parfait de la guerre moderne, ce ne sont plus des affrontements directs mais à distance en majorité avec l’utilisation d’engins modernes et c’est justement pour cela que la France doit se préparer à tous types d’éventualité. Jusque là, elle se reposait sur la dissuasion nucléaire mais elle n’est active que si l’espace vital français est attaqué, si ce conflit ne se trouve pas sur son territoire : elle doit compter sur ses militaires et engins qui restent bien insuffisants pour mener une guerre de haute intensité. D’après le Ministère des Armées en cas de conflit majeur, l’armée française ne pourrait tenir que 80 kilomètres de front soit moins que la distance Strasbourg-Mulhouse. Les missions en Afrique en sont le bon exemple : la majorité reste des échecs cuisants et cela dû au manque de capacité des armées. La guerre en Ukraine n’arrange pas ce retard puisque La France a donné 18 canons Caesar soit 25% de son artillerie à l’Ukraine et un stock important de munitions qui manque cruellement au sein de l’armée française.

En réalité, le développement de l’armée française est bon mais le réel problème est la masse, c’est dans ce domaine que la France prend tant de retard. Pour finir, la France n’est pas en danger grâce notamment à ces nombreuses alliances (OTAN, UE), elle reste malgré tout la 7° puissance militaire et ne possède aucun ennemis susceptible de la menacer dans un futur proche. Donc est-ce que la France essaye de réaffirmer son influence militaire dans le monde ou bien se prépare-t-elle à une guerre ?

Sources :

L’OBS, CNews, Arte, Le Monde.

Lou Lewis.