
La lignée des poupées tueuses perdure, avec une nouvelle histoire terrifiante possédant toujours la même situation de départ, une poupée offerte à un enfant, et tout ne se passera pas comme prévu pour le plus grand bonheur des amateurs de frissons. En effet après l’icône Chucky et sa grande famille, sa rivale dans l’horreur Anabelle, et la vieille Dolly ; une réapparition sensationnelle de ce classique était à prévoir… Voici le retour tant attendu des poupées tueuses et leurs crimes infâmes.
A la différence que, cette fois-ci, ce concept si connu est remis au goût du jour avec une pointe de technologie, et une technologie de pointe ! Eh oui car cette fois, la poupée en question n’en est pas tout à fait une, c’est en réalité un robot. Le monde change, et les cauchemars aussi !
M3gan est un robot, ayant l’apparence d’une poupée pour enfants. Cette intelligence artificielle est programmée pour être l’aide des parents et l’alliée des enfants. Elle est à la fois l’amie, la confidente, la professeure, et surtout la garde du corps très efficace de l’enfant qui lui est confiée. Un jour, Gemma, la créatrice de M3gan se voit confiée la garde de sa nièce de 8 ans, dont les parents sont morts ; mais elle ne sait pas s’en occuper et a trop de travail, alors elle confie cette enfant à son programme non achevé, M3gan. C’est ici que le film devient intéressant, mais je n’en dirais pas plus, pour savoir il faut le voir !
Mais ce film peut-être interprété différemment, car de tous les films d’épouvante de cette « «série », celui-ci semble être celui qui cache le plus de messages. En effet, la plupart des films de ce genre ont une morale, parfois assez difficile à saisir. Mais celui-ci en a en réalité une plus profonde et plus concrète ; en effet d’après ce que j’ai pu voir, ce film représenterai une sorte de critique sociétale. Accusant le monde d’aujourd’hui de privilégier le superficiel, au péril des relations interpersonnelles. Car comme nous le savons maintenant, dans le film, les parents de la petite Cady sont décédés, et elle est confiée à sa tante. Sauf qu’au lieu de la réconforter elle-même, cette dernière la confie à une intelligence artificielle, par manque de communication et de dialogue, l’enfant se rapprochera plus du robot que de sa tante, ce qui causera énormément de problèmes dans le temps. Ainsi dans ce film dont je le rappelle, le personnage principal est le robot, la tante joue le rôle de faire-valoir comparée à sa création aux capacités infinies, représentant ainsi l’humanité, soumise devant sa propre création.
Outre cette métaphore technologique, ce film est considéré comme un chef d’œuvre par beaucoup de critiques, soutenant que la présence d’empathie dans un film d’horreur ( ce qui s’était rarement vu ) poussait encore plus fort la sensation de terreur à la fin.
Personnellement ce qui m’a frappé, c’est la présence indéniable d’humanité de la part du robot et de froideur presque involontaire de la tante, une inversion des rôles qui perturbe l’enfant, la poussant à confondre l’humain et l’objet, ce qui la conduira à commettre plus d’une erreur fatale.
Sources :
Allociné.fr
Movierama.fr
Bande annonce : https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19599131&cfilm=266320.html
Lucas Meyer.