Dans le 19eme arrondissement à Paris, se situe le campement de Forceval où l’on y trouve les consommateurs de crack, installés depuis un an. Il y aurait entre 300 et 400 personnes la journée et 150 la nuit, dont 35 à 40% de femmes.
Ce mercredi 5 octobre, celui-ci a été pris en charge par 1000 policiers, gendarmes et agences de nettoyage à sept heures du matin afin qu’il disparaisse. Lors des fouilles, les gendarmes ont trouvé une arme à feu et de nombreuses drogues. Les forces de l’ordre affirment qu’ils vont rester sur place plusieurs jours.
Cet endroit était devenu complètement hostile et hideux. Beaucoup de consommateurs sont partis la veille avant l’arrivée des policiers, mais leur priorité reste de savoir où ils vont gagner de l’argent pour acheter du produit, ainsi que de suivre leur dealer, mais pas de savoir où ils vont dormir. Des bus ont été destinés à évacuer les fumeurs de crack. Un peu moins d’une centaine de places médicalisées ont été ouvertes et moins d’une dizaine de lits d’hospitalisation à l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris.
Le mur qui a été construit entre Paris et la Seine Saint-Saint-Denis nommé « le mur de la honte », il y a plus d’un an, lors de l‘installation du camp de Forceval afin qu’il ne s’étale pas, va être détruit. Les habitants du 19eme arrondissement vivant autour du camp ont exprimé un soulagement, car ils avaient au quotidien un sentiment d’insécurité, ainsi que pour les marchands qui ont perdu ces dernières années un taux de chiffre d’affaires.
Selon une source, les consommateurs de crack vont retourner à Stalingrad, au jardin d’Eole ou à porte de la chapelle. Le ministère a souligné que c’était « inédit puisque le phénomène du crack touche le nord-est parisien depuis plusieurs dizaines d’années ».
Nous ne savons toujours pas ce que va devenir le camp de Forceval et comment cette situation va se terminer…
Sources :
ActuParis
Lou et Maylis