
Le 28 Janvier, à Ottawa, des centaines de camions bloquaient les routes. Pourquoi ? Pour protester contre l’obligation vaccinale mise en place par le gouvernement Canadien. Ce convoi énorme, qui bloquait les rues de la ville, et klaxonnait sans cesse, dit « convois de la liberté », réclame une liberté enlevée par les mesures strictes du gouvernement ; de nombreuses pancartes affichent « 4 freedom », en français « pour la liberté ». Mais tout le monde n’approuve pas le bruit des klaxons et le blocage des routes : après plus d’une semaine de blocage, les habitants comme le gouvernement appellent au silence : le gouvernement décide d’autoriser le blocage des camions, mais pas les bruits de klaxons. Le maire d’Ottawa, lui, a tenté de trouver un compromis pour autoriser les camions autour du parlement seulement, libérant la majorité des routes de la ville, et a promis d’entendre les revendications des manifestants. Les habitants non plus n’aime pas tout ce remue ménage. Un habitant confie ; « C’est affreux, on se sent envahis. Regardez, ces gens bloquent les rues, klaxonnent, ils conduisent n’importe où. »
Bien que le gouvernement canadien aie pu calmer ce convoi, les pays d’Europe, eux aussi, le voient arriver : le 11 février, un même « convoi de la liberté », de même but et de même nature, arrive à Paris. Ici, le gouvernement se montre bien plus strict. Le convoi est strictement interdit, et les forces de l’ordre n’hésitent pas à employer la manière forte pour arrêter ceux qui, malgré les interdictions, manifestent et bloquent.
De nombreuses autres villes d’Europe ont vu dans leurs rues, de tels convois. On peut se demander : quand est-ce que ces « convois de la liberté » s’arrêteront-ils ? Leurs revendications seront-elles reconnues par les gouvernements ?
Adel Griffond