Au Brésil, la colère gronde…

Une violence au quotidien…
Le jeudi 19 novembre, à Porto Alegre, au Brésil, un homme noir de 40 ans est
frappé à mort par des agents de sécurité d’un magasin de la chaîne Carrefour.
Joao Alberto Silveira Freitas allait faire ses courses avec son épouse au carrefour
du quartier Passo d’Areia. Il y aurait eu une altercation entre lui et une employée.
Grâce à une vidéo, filmée par un témoin, on peut voir Silveira Freitas,
homme noir de 40 ans, jeté sur le sol à l’entrée du magasin carrefour par deux agents
de sécurité blancs. Il est battu à mort. On peut entendre des cris de détresse d’un
homme en danger et le bruit des nombreux coups de poings.

Il serait mort par asphyxie lorsque les deux agents de sécurité essayaient de le
maintenir au sol. Ses derniers mots auraient été : “Je ne peux plus respirer “, des
paroles emblématiques du mouvement Black Lives Matter, lorsqu’en mai 2020
George Floid est tué asphyxié par le poids des policiers qui le maintenaient au sol, et
prononce ces derniers mots : “ I can’t breath “.
Les deux agresseurs ont été arrêtés, âgés de 24 et 30 ans. L’un d’eux travaillait à la
sécurité hors de ses heures de travail.

Pour la famille cet acte est provoqué par la haine: « Pour moi, c’est un acte de
racisme » exprime son père. Le président Jair Bolsonaro ne veut pas le reconnaître
Il publie sur twitter : “ En tant qu’homme et en tant que président, je suis daltonien:
ils sont tous de la même couleur. Il n’y a pas une couleur de peau mieux que les
autres. Il y a des hommes bons et des hommes mauvais. ”

Cet événement a provoqué un mouvement d’indignation dans le pays qui célébrait le
vendredi 20 novembre la journée de la Conscience Noir, date où l’on célèbre la
mémoire de Zumbi, un esclave insurgé et héros des Afro-Brésiliens, décédé le 20
novembre 1695. Le Brésil est le dernier pays des Amériques à avoir aboli
l’esclavage en 1888. Aujourd’hui plus de la moitié des 12 millions d’habitants sont
des personnes noirs ou métisses. A São Paulo, Rio de Janeiro, ou Brasília, des milliers de manifestants ont bloqué les rayons des supermarchés, en criant : “Carrefour, assassin”, “la vie des noirs
compte”… De nombreuses pancartes et slogans font référence au mouvement Black
Lives Matter. Des manifestants interviewés expriment leur colère.
“ Ce qu’on a vu à Porto Alegre c’est l’expression la plus méprisable du racisme
structurel, du racisme institutionnel et de ce que le Brésil récupère encore de
l’héritage des pays esclavagistes « , déclare une manifestante.

Alexandra

Sources : http://www.le monde.fr, http://www.leparisien.fr, http://www.france24.fr

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