Les 5 événements sportifs de la semaine.

  1-Une nouvelle série documentaire sur Michael Jordan est disponible sur Netflix. Le programme intitulé « The Last Dance » retrace le parcours de légende de M. Jordan et de son équipe les Chicago Bulls, avec de nombreuses images montrant l’intimité des vestiaires.

    2-La FFF (fédération française de football) a officiellement mis fin à la saison des championnats amateurs.

    3-Le journal L’Equipe a diffuser la 2ème édition du #restezchezvoustrophy, un tournoi FIFA (jeux vidéo de football) de personnalités. Les fonds récoltés ont été reversé aux hôpitaux de Paris.

    4-La Ligue nationale de basket (LNB) a renoncé à une reprise de la Jeep Elite et de la Pro B avant le mois de septembre.

    5-Le Tour de France, après avoir été repoussé au 29 août, est à présent prévu pour le 20 septembre. Aucun changement de parcours n’est prévu.

Ian Auger

Les rappeurs à suivre …

4. Mairo

Mairo, souvent stylisé MaiRo, est un artiste suisse originaire de Genève, membre du collectif SuperWakClique, un groupe fondé en 2014 et dont le nombre officiel de membres reste flou, même s’il a été fondé par les trois rappeurs Di-Meh, Slimka, et Makala (un article des rappeurs qui méritent plus a déjà été consacré à ce dernier).

La discographie de Mairo a beau paraître quelque peu vide, il n’en est pas à son premier coup d’essai. Il a longtemps officié sous le pseudonyme R-Karah, quelques clips et freestyles datant de jusqu’à 2009 sont encore disponibles sur YouTube. Après plusieurs featurings sortis sur la Soundcloud, son premier projet, le 7 titres 365, sort le 24 avril 2017, avec deux featurings, Di-Meh et Slimka. Il faudra ensuite attendre 3 ans avant un nouveau projet. Trois ans ponctués de singles officiels et de sons plus “secrets” postés sur Soundcloud, histoire de faire patienter son public grandissant. Le 24 juin 2020 sortira enfin son album “95: Monde Libre”, entièrement produit par son frère jumeau Hopital. Il mélange new et old génération en prenant des techniques de chaque école. Sans non plus révolutionner le rap, il a su créer son propre style et on lui souhaite le meilleur pour la suite.

Bref, allez streamer ca fort, rappeur sous coté !

Leo et Maxime

La photo de la semaine

 Aux Etats-Unis, les manifestations anti-confinement se multiplient.

Photo : JEFF KOWALSKY/AFP

Donald Trump a tweeté  « Libérez le Minnesota ! », « Libérez le Michigan !  » « Libérez la Virginie » bien que lorsqu’il s’est exprimé au pupitre de la Maison Blanche, il a expliqué qu’il fallait respecter les consignes de confinement. Pour l’état de la Virginie, il a ajouté « Et sauvez votre formidable deuxième amendement. Il est assiégé ! »  Car on peut observer que la plupart des manifestants sont armés.

Ces tweet ont fait polémique car ils encouragent, « des actes dangereux et illégaux ».

Céleste Batteur 

Des regards personnels et critiques sur le traitement de l’information.

Bonjour à tous,

Des élèves jettent un regard personnel et critique sur le traitement de l’information. En répondant à nos consignes, ils analysent les mécanismes des médias en cette période de confinement et de pandémie.

Un regard lucide et intelligent.

A vous d’écouter.

https://drive.google.com/file/d/14DDr6QvLu-QwXlzpxjQMEOm4aQuRxd08/view?usp=sharing

https://drive.google.com/file/d/14DDr6QvLu-QwXlzpxjQMEOm4aQuRxd08/view?usp=sharing

La Classe Médias

Les médias et la crise sanitaire

Depuis le début du confinement, nous avons demandé aux élèves de regarder et d’écouter les médias pour faire une analyse critique de l’information. Les consignes étaient les suivantes, ils devaient regarder les journaux télévisés des chaines généralistes comme TF1, France télévision, Arte 28 minutes et les chaînes tout info, c’est-à-dire BFMTV et France Info. Ils devaient également insister sur la mise en scène, le décor, le présentateur, le temps consacré au covid-19, la place des victimes et la présence des experts. Nous avons choisi de vous publier deux travaux écrits ceux d’Emma et Lise.

Bonne lecture et bonne écoute.

La Classe médias.

Premier texte: Les médias et la pandémie.

Depuis quelques semaines, le coronavirus est au coeur de l’info et d’autant plus depuis le confinement annoncé et l’ampleur prise par celui-ci. La majorité des chaînes télévisuelles se consacrent au sujet, celui-ci prend donc une place importante à la télévision, monopolisant le temps d’antenne autant chez les chaînes généralistes que chez les chaînes toutes infos, autant chez les chaînes privées que chez les chaînes publiques. Mais alors, comment les médias traitent cette pandémie ? C’est la question à laquelle nous allons tenter de répondre aujourd’hui…

Comme dit précédemment, le covid-19 est au coeur de l’actualité, impossible d’allumer sa télé sans tomber sur un reportage ou une actualité à son sujet. Cependant, celui-ci est traité différemment d’une chaîne à l’autre.
Nous pouvons tout d’abord noter une réelle différence entre les chaînes toutes infos et celles généralistes. Rappelons qu’une chaîne toutes infos telle que BFMTV ou encore LCI possède, elle, une programmation ciblant une thématique donnée ( ici les informations de l’actualité ) et une catégorie de téléspectateurs précise, contrairement à une chaîne généraliste telle que TF1 ou bien ARTE dont la programmation non thématique et destinée au public le plus large, comprend aussi bien des émissions d’informations ( telles que des journaux télévisés, magazines et reportages ) que des émissions de divertissements de toutes sortes ( telles que des séries télévisées, films ou encore jeux ).
Commençons par étudier de quelle manière l’information est traitée du côté des chaînes généralistes mais rappelons tout d’abord le point commun que ces deux types de chaînes possèdent : elles doivent toutes deux remplir leur grille de programmation et c’est ici que la pluralité de public et de sujets pouvant être évoqués sur une chaîne généraliste les avantagent. En effet, malgré l’omni-présence du coronavirus, celles-ci peuvent remplir leur grille avec de l’information autre ou du pur divertissement tel que des films. Or, cela impacte fortement la qualité de leur information : en effet, le sujet est moins traité que sur une chaîne toutes infos mais certainement mieux traité. Les « experts » sont moins nombreux à témoigner mais lorsqu’il le sont, ceux-ci ne se contredisent pas et avancent des infos sûres et fiables. Les sujets pour un même problème sont multiples, la pandémie est prise sous plusieurs angles : on s’intéresse aux ressentis des aides-soignants qu’ils soient médecins ou infirmiers ( souvent ceux-ci ne sont qu’une plus value au reportage ), on fait intervenir des citoyens de quelques domaines qu’ils soient, et on s’intéresse à la vie en confinement. Ils font, on pourrait dire, de l’information plus « saine », leurs titres sont moins accrocheurs, moins dramatiques et ils privilégient l’information au sensationnel.

Penchons nous désormais sur le cas des chaînes toutes infos. Vous l’aurez certainement compris, celles-ci n’ont pas l’avantage de pouvoir se diversifier et proposer un contenu autre que parler du coronavirus comme cela est le cas pour les chaînes généralistes. Le problème majeur que l’on pourrait soulever serait que ces chaînes sont donc obligés de continuellement créer du contenu, mettant donc en lumière des sujets futiles ou des faits totalement anecdotiques. Le covid-19 devient donc la star de leurs émissions, journaux télévisés et reportages : lui est consacré de longs programmes faisant intervenir de nombreux envoyés spéciaux et experts occupant souvent des places importantes à l’antenne car la chaîne y voit l’occasion d’en faire un sujet. On pourrait également notifier qu’il existe un réel écart de traitement de l’information entre les chaînes privées et celles publiques : les chaînes privées étant principalement gratuites et rémunérées par la publicité contrairement aux chaînes publiques rémunérées par la contribution à l’audiovisuel. Pour prendre le cas de BFMTV, leurs titres sont souvent accrocheurs et ils peuvent parfois tomber dans le dramatique. Le fait d’être une chaîne privée expliquerait donc leur goût de l’audience et donc leur manière de traiter le sujet.

Nous pouvons donc conclure que la pandémie, plus qu’au centre de l’actualité, est traitée par de nombreuses chaînes mais de manières différentes. Certaines vont se tourner vers un journalisme purement d’information : apporter des réponses sur les éventuelles questions que se pose le téléspectateur, informer sur l’état du virus et communiquer les chiffres quant aux morts ou contaminés. D’autres, vont se tourner vers un journalisme de sensationnalisme accrochant le téléspectateur mais pouvant aussi créer la panique chez d’autres. Mais attention, même dans une période de crise sanitaire comme celle-ci, il faut veiller à ne pas laisser de côté son esprit critique et toujours prendre du recul sur les informations qui nous sont données, même si il est tentant de se fier aux médias en cette période.

Emma Bonnard

Seconde texte: la crise sanitaire et les médias.

La crise sanitaire du coronavirus qui touche le monde entier a mené à plusieurs milliers de morts et au confinement dans beaucoup de pays, dont la France. Le confinement est quelque chose de nouveau pour tout le monde et qui parfois fait peur quand on ne sait pas si on aura un salaire à la fin du mois. S’informer durant cette période est donc primordial car la situation change tout le temps et les précautions à prendre sont strictes. Les médias jouent donc un rôle absolument essentiel.
Comment les médias s’adaptent à la pandémie ? Voici la question à laquelle nous allons essayer d’apporter une réponse. Pour ce faire nous allons analyser le traitement de l’information par les chaînes généralistes (TF1, ARTE, France Télévision) et par les chaînes dites « tout info » (BFMTV, France Info, LCI).

En premier point, intéressons-nous à la forme que prennent ces journaux d’information. Nous prendrons en compte l’attitude de l’animateur-journaliste à l’antenne, le décor, les propos tenus, l’accroche, la dialectique. Le journal de TF1 diffusé à 20H, propose des éditions spéciales Coronavirus, où les sujets ne tournent qu’autour du Covid-19 par exemple la chloroquine, les marchés, les français à l’étranger, les EHPAD… Le décor est le même que dans le journal classique, à part le « EDITION SPECIALE CORONAVIRUS » et le « #Restez chez vous » que l’on peut apercevoir au coin de l’écran. Le journaliste est lui calme, posé, bien habillé mais pas très souriant avec un ton grave. Si nous prenons le journal d’ARTE, à 19h35 on peut voir une plus nette modification du décor : dans un petit studio, l’animatrice est juste devant un fond bleu et du matériel audiovisuel. Le manque de moyen et de bras, sûrement dû au coronavirus, nous montre que les médias sont aussi touchés par cette épidémie.
Quant à BFMTV où à France Info, les choses restent les mêmes, avec cependant un ton assez grave. Les infos circulent en continu, donc pas d’accroche et parfois se répètent lorsqu’il n’y a rien de nouveau, mais ce fonctionnement est régulier chez eux.
Au final, que ce soient les chaînes généralistes ou « tout info », chacune garde ses habitudes à part pour Arte, surement assez touchée par le coronavirus, qui doit improviser un nouveau studio. Cependant les présentateurs gardent un ton assez grave et montrent à travers le vocabulaire utilisé l’immense amplitude de la crise et l’importance du confinement.

Dans un deuxième point, nous allons aborder les sujets choisis ainsi que le a durée, les images utilisées, les interviews, les lieux, le ton et la mise en image. Dans son édition spéciale du journal de 20H, TF1 ne propose que des sujets en rapport avec le coronavirus. On dénombre aux alentours de 12 titres, ce qui garde le téléspectateur 1 heure devant son écran. Pour chaque titre, un mini reportage de 2/3 minutes, dans des hôpitaux, à l’étranger, devant des bâtiments importants (ex : Matignon où vit et travaille le premier ministre), et même à suivre une personne dans son quotidien. A chaque titre pratiquement, au moins une interview : proches de victimes, personnes touchées par le virus (et qui sont en mesure de parler), personnes vulnérables, experts, médecins, personnels soignants, routiers ou simples passants. Des mini reportages avec des images pas forcément de bonne qualité, filmés par une personne extérieure, ou de loin pour des raisons de sécurité. Le ton de la voix-off, est souvent grave car les sujets sont peu réjouissants. Un journal, donc qui veut montrer la dangerosité du Covid-19 et qui n’expose que les mauvais points : aucun titre sur des personnes guéries. De plus, même en cas de crise sanitaire, TF1 reste en recherche du scoop et tous les soirs nous avons le droit à la chloroquine, médicament qui fait débat. Le journal d’Arte, quant à lui, ne dure que 30 minutes avec moins de titre (environ 4), mais plus développés avec une mise en image semblable à TF1. Des titres, ici aussi, uniquement en rapport avec le coronavirus et qui reviennent. Cependant, « 28 minutes », le quotidien qui suit le journal propose des sujets en rapport avec le Covid-19 moins courants tels que la pandémie en Afrique. Ces sujets sont traités par des intervenants extérieurs peu ou pas du tout connus qui connaissent très bien le sujets dont ils parlent car ils le vivent au quotidien ou bien qu’il s’agit de leur profession. « 28 minutes » abordent parfois des sujets fâcheux ou qui font peur (ex : le coronavirus en Afrique). Contrairement au journal, les sujets sont soit traités en interview par les intervenants qui répondent par Skype (donc l’image n’est pas de bonne qualité) ou bien par des « photomontages » comiques de la situation : donc pas de reportage, ce qui complète le journal qui le précède.
Les chaînes « tout info » n’ont pas de durée limitée car elles sont en continu ; Les sujets, uniquement sur le coronavirus, ne reviennent pas tous les jours mais toutes les heures ; autant dire que lorsque l’on écoute ça à longueur de temps, ce n’est pas en stress qu’on est mais en panique ! Que ce soit BFMTV ou bien France Info, la chloroquine est un sujet qui les passionne car c’est un débat qu’ils présentent comme un scandale car pour eux scandale résonne avec téléspectateurs supplémentaires ce qui sous-entend évidemment publicité, donc ARGENT. La mise en image est la même que dans un contexte plus classique : des images défilent en boucle, sans son mais avec la voix du présentateur. Donc pour eux, la crise sanitaire est plutôt un tremplin qu’une béquille.
Pour conclure ce deuxième point, on peut dire que chaque média garde sa vision de choisir, construire, présenter l’information mais qui sera cependant toujours reliée avec le sujet dont tout le monde parle en ce moment : le coronavirus.

Le dernier point que nous allons aborder dans cette analyse est le rôle et le nombre des experts interrogés. Dans le journal de TF1, on compte à peu près 5 experts par journal : climatologues (les répercussions que peut avoir le coronavirus sur le réchauffement climatique), scientifiques chargés d’étudier les épidémies (quand atteindra-t-on le pic ?, combien de victimes pourrait-on avoir en France ?…), chercheurs dans un laboratoire (comment avancent les recherches d’un traitement sur le Coronavirus ?) ou médecins dans des hôpitaux. Ces experts répètent à peu près tous la même chose, que pour eux, pour l’instant la meilleure façon de lutter contre le virus c’est le confinement, pas un seul expert ne dit le contraire : sauf que pour l’instant le nombre de morts en 24h n’a pas baissé. Le journal de France 2, propose le même principe de journal. Dans « 28 minutes », aucun expert n’est interrogé en ce qui concerne directement la maladie (pas de chercheurs ni de scientifiques), ou du moins pas dans toutes les éditions. Le journal de ARTE, quant à lui, interroge peu d’experts, mais se base plutôt sur des images concrètes de la situation. Pour eux, pour l’instant pas besoin de se préoccuper de l’avenir, mieux vaut se concentrer sur la situation actuelle critique. Ce fonctionnement a un avantage, ne pas prioriser un avis d’expert plutôt qu’un autre ; car on le sait bien, les experts ne sont pas toujours d’accord entre eux et dans cette situation chaque mot qui sort de leur bouche pèse très lourd.
BFMTV et France Info n’interrogent pas non plus d’experts mais rapportent seulement leurs propos. Pas d’intervenants extérieurs, interviewé en direct, de manière à maitriser le message passé aux téléspectateurs et auditeurs.
Dans ce troisième point aussi, les médias gardent leur grain de sel. Les chaînes généralistes, en principes interrogent des experts à l’inverse des chaînes « tout info ».

Ainsi, l’épidémie de Coronavirus touche tout le monde de près ou de loin et les médias ne font pas exception (ex : Arte). Ils sont obligés de s’adapter en créant par exemple des éditions spéciales où les seuls sujets abordés tournent autour du coronavirus. Cependant garder sa façon de faire est capital et dans chaque média, on peut reconnaître leur façon de fonctionner : BFMTV reste dans le dramatique et le scandale; quant à TF1, il fait bien attention à conforter les gens dans leur avis. De plus, on peut regretter le manque de réflexion, de recul et d’analyse qui sont des choses primordiales dans une situation pareille pour avoir une vue d’ensemble de la situation.

Lise Junique

La vengeance des animaux : Les épidémies à travers l’histoire.

On en voit passer des choses avec le Corona virus, mais saviez-vous que d’autres maladies catastrophiques ont été transmises à l’homme par des animaux au cours de l’histoire et à de nombreuses reprises ?

La menace des épidémies a toujours pesé sur l’ensemble de l’humanité. Au premier rang de ces maladies, la peste était presque oubliée en Europe au Moyen-Âge depuis l’époque des mérovingiens, lorsqu’elle fait sa réapparition en Méditerranée à la fin de l’an 1347.

La peste est provoquée par le bacille Yersinia pestis, du nom du médecin qui l’a découvert, Alexandre Yersin. Le bacille est transmis à l’homme par une puce, elle-même transportée par les rats. Tout ce petit monde arrive dans les grands ports marchands de Méditerranée comme Gênes ou Marseille, dans les cales de navires venus de Caffa, au bord de la Mer Noire, en Crimée. La peste peut se déclarer sous deux formes : la peste bubonique ou peste noire qui se caractérise par l’apparition d’un bubon (un gros bouton) après la piqûre de la puce, très virulente en été ; la peste pulmonaire, la plus contagieuse, mortelle à 100%, qui se développe en hiver et qui se transmet d’homme à homme par la salive. Lorsqu’elle débarque en France, la peste survient après 3 années consécutives de récoltes calamiteuses. Elle s’attaque aussitôt à une population affaiblie et se répand très vite. Elle touche d’abord la Provence et le Languedoc au printemps 1348. Elle gagne ensuite le nord du royaume et arrive en Bretagne, en Normandie, puis à Paris au cours de l’été. La maladie recule au cours de l’hiver suivant mais ne disparaît jamais complètement d’Europe jusqu’au XVIIIe siècle. Elle devient endémique, et connaît une grave résurgence dès 1361. La peste ravage encore la Lorraine et la Franche-Comté au début du XVIIe siècle, pendant la guerre de Trente Ans. La peste bubonique fait sa réapparition en 1613. En 1720 encore, la peste fait plusieurs milliers de morts à Marseille, comme l’a si bien raconté Marcel Pagnol. On peut encore citer une épidémie de choléra à Paris en 1832, la fameuse épidémie de grippe espagnole en 1918, une épidémie de variole à Vannes en 1954-55. Et je ne vous parle pas d’Ebola ni du VIH…

Mais pas de panique, si vous restez chez vous, vous ne serez pas contaminé par le coronavirus (ni par la peste d’ailleurs !)

Si on cessait un peu d’empiéter sur les territoires des animaux sauvages et de les détruire, ces animaux seraient moins en contact avec l’homme et ils ne nous transmettraient pas leurs maladies.

Morale de l’histoire : arrêtons le braconnage et la déforestation !

Sources : Alain Demeurger, Tant de crises, tant d’espoirs (14e-15e siècle), Paris Seuil, 1990

Marcel Pagnol, Le temps des amours, Paris, fayard, 1977

http://www.archives.morbihan.fr

Image : Gravure Les mendiants et les mourants de Jacques Callot

Jade Souleyreau

Interview de Fabrice Arfi

Vendredi 6 mars 2020, la classe média a eu la chance de rencontrer le journaliste et co- responsable du pôle “enquêtes” de Médiapart, Fabrice Arfi, dans le but de l’interviewer. Lors de cet échange de plus d’une heure, nous lui avons posé des questions concernant son parcours, Médiapart et ses investigations…

Voici ses réponses :

Amine : Fabrice Arfi, qui êtes-vous ?

Fabrice Arfi explique qu’il est né le 4 septembre 1981 à Lyon où il a grandi. Après avoir obtenu son bac, il s’ inscrit dans une école de journalisme qui venait d’ouvrir en 1999. Il a d’abord fait un stage au journal local du Figaro (Lyon Figaro) au moment où il y a eu la réforme des « 35 heures », ce qui a permis d’embaucher beaucoup de personnes. Il a donc travaillé au service culture en tant que pigiste (quelqu’un qui est payé à l’article) mais permanent. Il écrivait principalement sur la musique. À la rédaction du journal, Fabrice Arfi raconte qu’il était assis à côté du chroniqueur judiciaire, Gérard Schmitt, qui l’a particulièrement marqué avec sa chemise à carreau et sa pipe, précise-t-il ! Quand Gérard Schmitt est parti à la retraite, c’est Fabrice Arfi qui a repris la casquette de chroniqueur judiciaire en enquêtant sur la police, la justice puis petit à petit sur les affaires de corruption. Après ça, il a travaillé pour beaucoup de journaux, il a notamment collaboré avec le Monde, Libération, Aujourd’hui en France et le Canard Enchaîné, il a monté le bureau local de 20 mn journal gratuit. Il a également travaillé pour la presse féminine. Il travaille actuellement à Médiapart où il est arrivé au moment de sa création (mars 2018) attiré par le concept de presse indépendante, sans publicité. Il est co-responsable du service des enquêtes bien qu’il continue ses investigations et l’écriture d’articles.

Amine : Y a-t-il des journalistes dans votre famille ?

Fabrice Arfi : Non, sa mère était professeure et CPE dans des lycées professionnels. Elle est née à Madagascar d’une famille franco-suisse. Son père est né en Algérie d’une famille juive-algérienne. Il a longtemps travaillé en tant que policier à la brigade financière avant de devenir avocat. Fabrice Arfi se souvient que son père lui a dit un jour : « Ce n’est pas une vocation d’arrêter des gens ». Son grand-père paternel était issu d’une famille de paysans. Il a été le premier à apprendre à lire écrire et est devenu gendarme. Sa grand-mère était femme au foyer. Fabrice Arfi précise qu’il est issu d’une famille de gauche de classe moyenne supérieure.

Amine : Comment choisissez-vous vos sujets ?

Fabrice Arfi : Quand il était petit, il voulait être musicien professionnel. Le virus du journalisme ne l’a pas pris tout de suite. Il a commencé à s’intéresser à la lecture et l’écriture au lycée. Son métier consiste à raconter le monde tel qu’il est et parler à tout le monde. Il indique qu’il fait preuve de curiosité dans tout, et qu’il le doit à ses parents.

Orlando : Comment définiriez-vous le métier de journaliste d’investigation ?

Fabrice Arfi répond qu’il n’aime pas cette appellation. Il y a deux types de journalistes: le journaliste de commentaire qui a un avis, qui ne fait pas de terrain, c’est un journalisme de réflexion et le journaliste d’information, qui rend compte de  l’information aux citoyens pour qu’ils comprennent dans quel monde ils vivent. Pour lui, les journalistes sont des “historiens du présent”. Faire de l’info est le rôle du journaliste. Il faut se bouger les fesses, faire son travail.

Baptiste : Pratiquez-vous une forme d’autocensure ?

Fabrice Arfi répond qu’il ne pratique pas d’autocensure au sens financier du terme, Médiapart étant un journal indépendant, il n’a pas besoin d’être financé par des annonces. Les journalistes de Médiapart ne veulent pas de publicités pour être entièrement libre dans leur rédaction.Cependant, il exerce une certaine autocensure, pour être prudent. Il explique qu’il doit pouvoir publier une information et ensuite être capable de la défendre devant la justice. Il évoque la loi de 1881 qui régit la presse. Pour être sûr d’une information, il faut être en mesure de présenter des preuves. Il précise que Médiapart n’a eu que 250 procès dont seulement 5 perdus, ce qui est un record ! Il n’a jamais été condamné personnellement. Fabrice Arfi raconte qu’après les attentats de 2015, ils avaient obtenu des informations sur le commando du Bataclan et des terrasses de café. Quelqu’un de haut placé les a prévenu que s’ils sortaient l’information, ils pouvaient mettre en danger l’enquête en cours. Il y a donc eu une discussion à ce propos au journal et ils ont ensemble décidé qu’il était plus prudent de garder l’information, des vies étant en jeu. Ils ont donc sorti cette information que plus tard, quand elle ne mettait plus personne en danger. Fabrice Arfi précise que c’était la seule fois où une censure de ce type a été exercée.

Yves : Comment définiriez-vous les chaînes d’infos en continu ?

Fabrice Arfi : C’est l’inverse des chaînes d’informations en continu. À Médiapart, on a la chance d’avoir beaucoup de temps pour en perdre. Certaines enquêtes peuvent durer des semaines, voire des mois. Au contraire, les chaînes d’informations en continu se demandent quoi publier à 11h47 précises et bavardent . Fabrice Arfi donne l’exemple de l’incident de l’Hyper casher où BFM TV rapportait ce qui se passait à l’intérieur du magasin.

Baptiste : Définiriez-vous comme « médias » Konbini, le Gorafi ou Brut ?

Fabrice Arfi : Dans certains cas, il s’agit de satire et pas d’information. Pour lui, il faut prendre en compte le modèle économique, c’est-à-dire se demander « comment vit un journal ? ». Dans le cas de Médiapart, le salaire vient des lecteurs et de leur confiance, pas des publicités. Konbini et Brut ont, quant à eux, pour modèle économique la gratuité. Pour Fabrice Arfi, la gratuité et donc le financement par les publicités ont une conséquence sur la production de l’information. Médiapart a justement été créé contre ça.

Léo : L’investigation, est-elle un journalisme à risque?

Fabrice Arfi répond qu’en France, le journalisme d’investigation n’est pas risqué contrairement à d’autres pays où des journalistes ont été tués. Il faut être attentif lors d’investigations dans d’autres pays. Les sources, qui sont souvent les premières personnes exposées aux dangers, doivent être protégées (ne pas révéler les noms, le domicile, etc…). Il dit que Médiapart a été l’objet de perquisitions, de menaces, et de cambriolages.

Orlando : Des perquisitions ?

Fabrice Arfi répond que le Procureur de Paris a une fois envoyé la brigade criminelle pour saisir les enregistrements accablants de Médiapart sur l’affaire d’Alexandre Benalla. Fabrice Arfi était présent, s’est opposé à cette tentative et a demandé un mandat d’un juge des libertés et de la détention. Ceux-ci n’ayant pas de mandat de ce type, ils n’ont pas pu faire la perquisition des enregistrements. Ils n’ont donc pas pu entrer sans l’accord des personnes de Médiapart. Cette affaire a été rendue publique, et ça a produit un choc partout. Il évoque le secret des sources et le droit ou pas d’effectuer des enregistrements est ce légal ou pas ? C’est une preuve légale et validée par la justice.

Léo : Peut-on parler de tout ?

Fabrice Arfi répond qu’on ne peut pas parler de tout: ce qui commande le journalisme, ce sont les informations d’intérêt public. Les intérêts privés ne regardent pas le journaliste (maladie ou autres). Mais ce n’est jamais blanc ou noir, il faut prendre, même ce qui va à l’encontre de nos convictions.

Flore: Quel est votre point de vue sur le storytelling?

Fabrice Arfi répond que le storytelling est un grand problème contre la démocratie moderne. L’antidote est le journalisme. Ce sont les téléspectateurs, les citoyens qui ont le pouvoir. Le storytelling est une façon de tout faire oublier.

Flore : Pourquoi l’affaire Benalla a-t-elle fait autant de bruit ?

Fabrice Arfi répond l’affaire Benalla a fait autant de bruit pour pleins de raisons. Une série Netflix sur l’affaire Benalla a été faite par la République. La saison 2 raconte la création d’un service secret pour le Président, la saison 3 raconte le voyage avec passeport d’Alexandre Benalla pour faire des affaires, et la saison 4 raconte qu’Alexandre Benalla s’est vendu à une puissance étrangère. Fabrice Arfi raconte que si le Président lâche Benalla, alors Benalla pourrait faire très mal au Président (pas physiquement bien sûr). Huits dossiers judiciaires sont en cours sur Benalla.

Eliot: Les réseaux sociaux sont-ils un atout ou un handicap pour la démocratie?

Fabrice Arfi répond: “Ni l’un ni l’autre”. Il dit que c’est une approche complexe. Les réseaux sociaux permettent l’échange d’information entre citoyens, mais qu’ils sont aussi un lieu de déversoir de la haine, méchanceté, etc… Tweeter est un lieu de militants qui débattent. Fabrice Arfi raconte que nos données sont vendues lorsqu’on se balade sur les réseaux sociaux. On devient un produit publicitaire. Il faut faire attention, rester vigilant.

Jasmine : Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui veut se lancer dans le journalisme ?

Fabrice Arfi explique qu’il a 3 conseils. Le premier, qu’il souligne étant le plus important, est d’être curieux. La curiosité est la même chose que l’humilité. Être curieux revient à reconnaître qu’on ne sait pas tout.  Le deuxième est d’être sensible au monde. Arriver à ne pas être d’accord avec soi-même. Et enfin, le troisième, ne rien lâcher. Il y aura mille raisons d’abandonner mais il ne faut pas renoncer. C’est un métier compliqué mais c’est aussi “le plus beau métier du monde”.

Les photos ont été réalisées par Léo.

Jade, Charlotte, Alexandre.

La photo de la semaine


Photo : Schneyder Mendoza/AFP

En quelques jours, plus de 4000 Vénézuéliens sont rentrés dans leurs pays natal, quittant la Colombie où près de 5 millions de Vénézuéliens se sont installés en 2015 suite à la crise économique. Pour s’assurer qu’ils ne sont pas contaminés, ils sont placés en quarantaine pendant 14 jours dans des écoles transformées en centre d’accueil.  Centres qui ont suscité beaucoup de critiques à cause du manque d’hygiène et de lits. 

Sur la photo, on observe une mère et sa fille qui se font désinfecter par des policiers.

Céleste Batteur

#ClémentineMécanique : numéro 2 : Miyasaki

Un monde, des personnages, une réalité.

Le château ambulant, Ponyo sur la falaise, Princesse Mononoke, Le voyage de Chihiro, Nausicaä de la Vallée du Vent, Pompoko, Porto Rosso, Le château dans le ciel, Kiki la petite sorcière, Totoro, Le vent se lève ; à qui ça ne parle pas ? Pour comprendre d’où vient cette nostalgie enfantine, ces décors de guerre et cette passion pour l’animation qui est maintenant devenu un culte mondial, biographie et filmo du grand Hayao Miyasaki :

Hayao est né à Tokyo en 1941. Sa jeunesse est marquée par la guerre et par l’image d’une mère atteinte de tuberculose. Son père et son oncle dirigent une société qui fabrique des gouvernails d’avions de chasse, d’où il tire très vite une vraie passion pour l’aviation, puis pour le dessin.En 1963, muni d’un diplôme d’économiste, il entre à Toei Animation.Il y passe vingt années, durant lesquelles il apprend tous les métiers de la profession. En 1968 il réalise son premier animé Horus, Prince du Soleil. En 1971, il quitte la Toei. Son rêve: faire un long-métrage. Il y arrive au bout de huit ans, avec Le Château de Cagliostro (1979).
Il signe par la suite une série BD de sept épisodes, Nausicaä de la Vallée du Vent. C’est sa première création originale dans laquelle on trouve ce qui deviendra une part de sa marque de fabrique : le pacifisme et l’obsession écologiste. A la demande de son éditeur Tokuma Yasuyoshi, Miyazaki adapte cette BD en dessin animé en 1984. C’est le grand tournant de sa carrière. Le succès du film est tel qu’il permet à Takahata (collègue) et Miyazaki de fonder leurs propres studios. Ainsi Ghibli est né. Entièrement dévolus à l’animation de qualité, conjuguant exigence et succès public. En 1984 il signe le long-métrage Le Château dans le ciel ; en 1988 Mon voisin Totoro; en 1989 Kiki la petite sorcière ; en 1992 Porco Rosso; en 1997 Princesse Mononoke; et en 2001 Le Voyage de Chihiro, ce film lui vaut une véritable reconnaissance internationale, il remporte l’Oscar du meilleur film d’animation et l’Ours d’Or au Festival de Berlin en 2002. Miyazaki enchaîne avec deux courts métrages destinés au Musée Ghibli. En 2004 il sort Le Château Ambulant. En 2008 on retrouvera le réalisateur dans Ponyo sur la falaise. En septembre 2013, le maître annonce officiellement sa retraite en tant que réalisateur de films d’animation (72 ans). Le Vent se lève, un film plus réaliste mais comportant quelques séquences de rêve, est le dernier long-métrage qu’il signe en tant que réalisateur.

La vie de Miyazaki et en particulier son enfance ont énormément marqué, par la suite, ses réalisations. En effet sa fascination pour l’aviation se retrouve dans presque tous ses films (Nausicaä de la Vallée du Vent, Porco Rosso, Le Château dans le Ciel, Le Château Ambulant…). Pour la guerre et l’histoire du Japon aussi (Princesse Mononoke, Le Château Ambulant, Nausicaä, Mon voisin Totoro…). Et puis plus subjectivement, ce qui marque les productions de Hayao Miyazaki : cette lecture à deux voix, cette morale, ce message et la nostalgie qu’il transmet à travers un film. C’est pour ça que tout le monde aime ses films, les plus grands y trouveront la beauté du message sous-entendu, et les plus petits rêveront des histoires merveilleuses qu’il racontera.

Côté animation il n’y a  rien à dire, le mec il s’impose. Ces paysages sublimes, et ces personnages aux expressions aussi marquées. C’est une autre marque de fabrique chez Miyazaki. Le jeu des couleurs, des ombres et lumières, il laisse le spectateur regarder et admirer les tableaux du film (mine de rien on a tendance à oublier le côté réal dans les films d’animation, Miyazaki maîtrise la réalisation ; c’est une ressource en tableaux, et effets visuels en animation). Les expressions, les visages, les créatures c’est très important : une sorcière moche aux yeux globuleux, le nez tordu qui te regarde de près ; une mamie, jeune fille la veille et son châle rouge bordeaux qui pleure ; un koala-ours-sumo qui baille ; des monstres mi larve mi araignée, avec plein d’yeux mais qui nous attendrissent…

Bien entendu ses films auraient un tout autre effet sans musique, ainsi dans les plus connus on trouvera la bande son de Totoro (Les musiques ont été essentiellement composées par Joe Hisaishi, Les paroles de plusieurs chansons ont été écrites par Rieko Nakagawa), celle du Voyage de Chihiro et celle du château ambulant.

Bref, si vous voulez passer un bon moment et pleurer et vous sentir moins bête regardez: Le Château Ambulant adaptation du classique anglais de la littérature enfantine : Le Château de Hurle, (de Diana Wynnes Jones), Le Château dans le Ciel (d’après Les Voyages de Gulliver), Le voyage de Chihiro, Le vent se lève (plus tranquille). Si vous vous sentez d’humeur à pleurer tout en regardant des paysages magnifiques mais un peu plus ‘’gore’’ : Princesse Mononoke (lui c’est une pépite ) tip : le réalisateur reconnait l’influence d’Akira Kurosawa (La référence en cinéma japonais, il faudrait en parler) dans La Forteresse cachée -1958- et de Kenji Mizoguchi : Les Contes de la lune vague après la pluie -1953-), Nausicaä de la Vallée du Vent et Porco Rosso (pépite moins connue : Porco Rosso : où l’on suivra les aventures d’un pilote à l’apparence assez particulière) qui traitent de thèmes plus adultes. Dans les Miyazaki, on trouve aussi des films plus ‘’soft’’ comme Totoro (Miyazaki évoque ses souvenirs et décrit le Japon de l’après-guerre), Ponyo sur la falaise ou Kiki la petite sorcière… et Pompoko, qui est moins connu mais il vaut vraiment la peine, comme tous.

Pour d’autres films, d’autres réalisateurs voici quelques recommandations :

Le tombeau des Lucioles (Isao Takahata – 1988), ce chef d’œuvre plutôt connu est juste à fondre en larmes : un jeune garçon et sa petite sœur au milieu de la guerre, historiquement intéressant ; Souvenirs de Marnie (Hiromasa Yonebayashi – 2014), qui parle d’une jeune orpheline solitaire qui part pour la campagne et qui y fait une rencontre unique, les paysages sont magnifiques dans ce film qui est de base une nouvelle écrite par Joan G. Robinson ; et Le conte de la Princesse Kaguya, tiré d’un conte très commun au Japon, pour les amateurs de la culture japonaise, ce film est réalisé par Isao Takahata en 2013, le même réalisateur du Tombeau des Lucioles.

Animation : les conseils films uniquement (sans les Astérix, Disney, Pixar…): Avril et le monde truqué (à voir au cinéma, avec la voix de Marion Cotillard), Jacques et la mécanique du cœur, Les contes de Terremer (Goro Miyasaki), La fameuse invasion des Ours en Sicile, Ma vie de courgette, Les enfants loups Ame et Yuki, Fantastic Mr. Fox (tous les Wes Anderson), Coraline, Mia et le Migou, Persépolis, L’étrange Noel de Mister Jack (tous les Tim Burton), les triplettes de Belleville.

Le mot : en animation japonaise les DVD sont chers donc streaming (enfin ça dépendant comme échelle : Totoro je l’ai eu pour 5E et souvenirs de Marnie pour 10 E – 0_o ça pique- et maintenant les deux sont sur Netflix), justement Netflix s’est amusé y a quelques temps à ressortir la quasi intégralité des Miyasaki et d’autres films d’animation mentionnés donc trouvez-vous un compte à partager.

Mag8/04/2020

La bonne nouvelle de la semaine

Cette semaine je vous propose une sujet qui n’a rien a voir avec le COVID-19 mais avec les animaux.

D’après une étude scientifique apparue dans la revue Nature, ont pourrait retrouver la biodiversité des océans d’ici 2050. Ces mêmes scientifiques préconisent une plus grande protection des espèces protégées et par la même occasion une pêche plus intelligente.

Cette bonne nouvelle de la semaine est un peu courte et je m’en excuse mais cette semaine je n’ai pas trouvé le temps d’en chercher d’autre.

Merci de votre compréhension et à la semaine prochaine.

Gaspard Bonte