Le Manga de la semaine

#2 Sakurasou

Vous l’aurez compris, chaque semaine je vous parlerai d’un manga et anime que je vous conseillerai et qui n’ai pas un manga que tout le monde connaît comme One Piece ou Dragon Ball. Aujourd’hui, quand des non-connaisseurs parlent de manga, on pense à la BD japonaise où l’on voit que de la violence, mais le développement du manga a permis une diversification du genre et le manga n’est pas rempli que de violence mais aussi d’amour, de tristesse, de joie, etc…

Donc le manga que j’ai choisi de vous présenter aujourd’hui est à la base un light novel (roman japonais) qui a également été adapté en anime : il s’appelle Sakurasou No Pet No Kanojo ou plus simplement Sakurasou.

Le manga commence en avril 2012, et regroupe 8 tomes et cette fois vise un public Shojo (jeunes filles), même si les garçons peuvent évidemment regarder, et est placé dans les catégories Comédie, Drame, Romance, Ecole et Tranche de vie.

 Comme la plupart des manga que je présenterai, c’est la version anime qui fera son petit succès. L’anime a été réalisé par J.C.Staff qui a également produit Konosuba ou DanMachi que je vous présenterai sûrement.

Passons au résumé:

         Kanda Sorata est un lycéen de 16 ans qui vit à Sakurasou, un dortoir spécialisé pour des élèves très particuliers alors qu’il est vraiment banal, et son but est de quitter ce dortoir vraiment spécial. Un jour, une nouvelle fille rejoint le dortoir Shiina Mashiro, une fille talentueuse dans l’art et est venue au Japon pour son manga. Totalement banal au départ on se rend compte que Shiina est incapable de prendre soin d’elle: elle ne range pas sa chambre, n’arrive pas à s’habiller et n’arrive pas à gérer les tâches quotidiennes. Kanda restera donc au dortoir et devra gérer Shiina dans son projet de mangaka mais les problèmes ne s’arrêtent pas là.

On peut regarder Sakurasou sur Dailymotion (c’est la seul source en France) et dure 24 épisodes : cela se regarde en 1 semaine environ ce qui est un peu long pour un animé de ce type. L’animation est propre et colorée et les œuvres des étudiants d’art sont magnifiques, un opening qui collent bien à l’univers avec des scènes humoristiques et une musique sympathique, et les OST sont bien mais sans plus.

Les personnages sont ceux que l’on retrouve souvent dans ce type de manga même si Shiina est un peu plus original, mais sachez que les personnages ne sont pas iconiques même s’ils m’ont parfois fait bien rigoler je l’avoue.

Ce manga n’est pas, encore une fois, un classique de l’animation japonaise mais ce n’est pas le but recherché. Sakurasou est un manga drôle qui transmet des sentiments comme la joie, le rire mais parfois aussi la tristesse et la frustration. Je le conseille toujours aux personnes qui débutent les animés ou ceux en recherche de petits manga à regarder.

Source: Wikipedia.org  Fandom.com  Youtube.com       

Baptiste L.

   

Un grand homme mais pas que …

C’est avec une immense émotion que les français ont pleuré la mort du grand homme qu’était Jacques Chirac ce 26 septembre 2019.

Deux mandats de président de la République, deux passages à Matignon, plusieurs ministères, un mandat à la mairie de Paris et une vie politique débordante, Jacques Chirac a marqué les esprits.

J. Chirac « aimait la France », était « un fabuleux président », «il respirait le pays, il en était le reflet » : les compliments furent nombreux. De nombreuses décisions ont fait de lui un homme aimé des Français : soutien apporté à Simone Veil pour la légalisation de l’IVG, reconnaissance de la responsabilité de la France sous l’Occupation, suppression du service militaire obligatoire…

Cependant, malgré douze années passées à la présidence de la République, il n’était pas un citoyen modèle. Entre les emplois fictifs, les valises de billets en Afrique, les barbouzeries…

Il restera dans l’Histoire comme le premier ex-chef d’État à avoir été condamné par la justice pour « détournement de fonds publics ». Ces affaires impliquaient des mairies, conseils régionaux ou conseils généraux dirigés par des proches. Ces collectivités prenaient en charge des rémunérations de personnes dont l’emploi était fictif. Près de 481 emplois ont été détectés comme suspects à l’Hôtel de Ville, du temps des mandats de Jacques Chirac. Seuls 19 emplois fictifs seront finalement rattachés à l’ancien maire.

A ces affaires, il faut ajouter les collecteurs de fonds qui transportaient des valises pleines d’argent en toute illégalité. Parmi eux, Jean-Claude Méry,  membre du comité central du RPR et promoteur immobilier de son état.

Défendu par Jean Veil, il sera finalement condamné à deux ans de prison avec sursis pour « abus de confiance », « détournement de fonds publics » et « prise illégale d’intérêts ».

Jacques Chirac fut donc un Grand homme, du moins post mortem, dans le cœur des français, bien que de son vivant il ne mériterait sûrement pas le titre de citoyen modèle.

Quoi qu’il en soit, on retiendra de lui sa sincérité et sa proximité avec les Français : il aimait la France, était aimé en retour et c’est essentiellement pour cela qu’il est aujourd’hui pleuré.

Sources: le démotivateur, le Figaro, le Monde, l’Express, 20 minutes

Jasmine Mekki