L’Arménie se trouve entre l’Europe et l’Asie, entourée à l’ouest de la Turquie, à l’est de l’Azerbaïdjan, au nord de la Géorgie et au sud de l’Iran. Le pays, dont la capitale est Erevan, est peuplé d’un peu plus de 3 millions d’habitants (en 2017). L’Arménie se trouve géographiquement en Asie mais est considérée comme faisant partie de l’Europe. Ce lien est renforcé par la condition à l’adhérence à l’Union Européenne suivante : la reconnaissance du génocide arménien.
Son drapeau est constitué de trois bandes horizontales : rouge, symbole du sang versé par les Arméniens, bleue, pour les Cieux et orange, pour la terre. La langue officielle est l’arménien, mais l’écrasante majorité de la population sait aussi parler russe car l’Arménie est une ancienne république socialiste soviétique (URSS).
Génocide Arménien
En avril 1915, le gouvernement des jeunes turcs accuse les Arméniens de trahison suite à une défaite de l’armée turque contre les Russes. Ils profitent de cet argument pour lancer, le 24 avril au soir, l’enlèvement et le massacre des intellectuels arméniens de Constantinople. Par la suite, les Arméniens ont été arrêtés, chassés de chez eux et embarqués sans connaître le sort qui les attendait. Les turcs les ont obligé à marcher vers les déserts de Syrie et de Mésopotamie jusqu’à mourir de fatigue, de faim, de soif ou de froid. Ceux qui demandaient à abréger leurs souffrances se faisaient poignarder car une balle utilisée contre un Arménien était considérée comme « un gâchis ». Ceux qui survivaient à ces « marches de la mort » étaient après exécutés dans des camps de concentrations improvisés.
Les vraies causes sont géopolitiques, suite à de nombreuses défaites successives de tous côtés pour l’Empire ottoman, et religieuses, les Arméniens étant chrétiens et les Turcs musulmans. Le gouvernement turc ne reconnait pas le génocide, au contraire il le nie et s’efforce depuis toujours de détruire toutes preuves. Il enseigne aux jeunes turcs son point de vue : le génocide est une invention des Arméniens qui n’a jamais eu lieu.
Ce crime contre l’humanité s’est déroulé d’avril à octobre 1915 et a causé la mort d’un tiers des Arméniens soit environ 1,5 millions de femmes, d’enfants et d’hommes.
Culture et traditions arméniennes
L’Eglise apostolique arménienne définit une religion propre à l’Arménie. Il existe de nombreuses églises et monastères dans toutes l’Arménie ainsi que des « khatch kar », des grandes croix sculptées dans de la pierre.
La langue arménienne est très ancienne et son alphabet unique de 38 caractères a été créé par Mesrop Machtots, un moine, en l’an 405 (les 36 premiers caractères seulement).
La danse traditionnelle arménienne est aussi répandue et très importante en Arménie. La musique arménienne compte aussi des instruments uniques comme le « doudouk », le « dhol » ou encore le « kanoun ».
La gastronomie arménienne rejoint celles des pays du Moyen-Orient. Par exemple les pâtisseries sont similaires à celles des pays alentours, comme avec les « baklavas », de même avec les entés ou apéritifs comme le « houmous » ou le « djadjik » (dit : « tsatsiki »en grec). Le fruit emblématique provenant d’Arménie est l’abricot.
Source : wikipédia et 20minutes.fr
Source photo :
Carte : http://www.club-des-voyages.com
Drapeau : http://www.lesplusbeauxdrapeauxdumonde.com
Khatch kar : Tourisme Marseille
Alphabet : http://www.redbubble.com
Dhol : http://www.musicologie.org
Kanoun : http://www.musicplus.tn
Anatole Brunet-Rapeaud, avec l’aide de Loucinée Goélian (Lycée Fénelon)