Égayer la journée des malades…
Depuis que les hôpitaux civils existent et surtout que les services de pédiatrie existent, on peut y voir des clowns, des pirates, des princesses ou des pères noël. En effet, des membres d’associations bénévoles aident les enfants hospitalisés. Ils passent du temps avec les enfants pour parler, cuisiner, tricoter, dessiner et faire oublier leur quotidien. Oublier les machines, les perfusions, les médicaments le temps d’une activité. Mais on redoute parfois leur passage : il y a aussi ceux qui endossent le déguisement de professeur, alors en fonction de qui passera sa tête par embrasure de la porte, on sait à quoi s’attendre pour l’heure qui suit, séance guitare ou séance fonctions et vecteurs.
Rien qu’à l’hôpital Necker, hôpital universitaire pour les enfants malades, on compte plus de 25 associations et pas moins de 600 bénévoles. Les activités des associations sont très vastes: musique, lecture, jeux-vidéos, cuisine, jeux de société, dessins et même décoration. Les réalisations des patients recouvrent ensuite les murs de l’hôpital Necker. Alors donner de son temps gratuitement, c’est un honneur quand on sait que c’est pour égayer la journée d’un enfant malade.
C’est Perrine qui fait les crêpes le jeudi à Curie avec Princesse Margot, vous pourrez aussi croiser Marie à Cochin le mercredi, étudiante à Dauphine et inscrite à l’association CheerUp. Sinon vous pourrez croiser Benjamin qui est élève de Terminale S qui peut venir jouer au ping pong ou au babyfoot à Rist le vendredi soir accompagné de l’Association Aïda.
Et puis, il y a les associations avec des plus gros budgets comme Make-A-Wish, qui réalisent le souhait des enfants malades. Comme sauter en parachute ou rencontrer son idole, nager avec les dauphins ou faire son baptême de l’air. Grâce aux dons qui lui sont faits, l’association examine le dossier du patient, choisit parmi les trois vœux qui sont demandés par le patient et réalise le souhait qui est réalisable.
Alors effectivement, lorsque vous passez un bout de temps à l’hôpital, on s’attache à ces bénévoles. Alors, même parfois, on retourne à l’hôpital, mais plus en tant que patient, mais en tant que super héros des temps modernes/médicaux, en tant que bénévole à l’hôpital !
Baptiste RONET