Le chiffre de la semaine

21 millions d’euros

 

Gérard Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, et Franck Riester, ministre de la Culture ont annoncé le déblocage de 21 millions d’euros en faveur du patrimoine, cette somme s’ajoutera à celle des 20 millions de recette générée par le Loto du patrimoine visant à la restauration de 18 monuments français emblématiques « en péril » (par exemple la maison de Pierre Loti).
La préservation du patrimoine fait l’objet d’un intérêt nouveau et croissant, créant des initiatives pour collecter des fonds et protéger des sites menacés par l’urbanisation, la dégradation du poids des ans et le réchauffement climatique.
L’action de Stéphane Bern ont eu un grand impact sur cette prise de conscience collective.


Une victoire donc, saluée par celui-ci : »c’est peut être une goûte d’eau pour l’Etat mais c’est énorme pour le patrimoine »

Inès DUFOSSE
Jessica ARULANANDAM

“Y’a d’la Joie” à l’hôpital.

Égayer la journée des malades…

Depuis que les hôpitaux civils existent et surtout que les services de pédiatrie existent, on peut y voir des clowns, des pirates, des princesses ou des pères noël. En effet, des membres d’associations bénévoles aident les enfants hospitalisés. Ils passent du temps avec les enfants pour parler, cuisiner, tricoter, dessiner et faire oublier leur quotidien. Oublier les machines, les perfusions, les médicaments le temps d’une activité. Mais on redoute parfois leur passage : il y a aussi ceux qui endossent le déguisement de professeur, alors en fonction de qui passera sa tête par embrasure de la porte, on sait à quoi s’attendre pour l’heure qui suit, séance guitare ou séance fonctions et vecteurs.

Rien qu’à l’hôpital Necker, hôpital universitaire pour les enfants malades, on compte plus de 25 associations et pas moins de 600 bénévoles. Les activités des associations sont très vastes: musique, lecture, jeux-vidéos, cuisine, jeux de société, dessins et même décoration. Les réalisations des patients recouvrent ensuite les murs de l’hôpital Necker. Alors donner de son temps gratuitement, c’est un honneur quand on sait que c’est pour égayer la journée d’un enfant malade.

C’est Perrine qui fait les crêpes le jeudi à Curie avec Princesse Margot, vous pourrez aussi croiser Marie à Cochin le mercredi, étudiante à Dauphine et inscrite à l’association CheerUp. Sinon vous pourrez croiser Benjamin qui est élève de Terminale S qui peut venir jouer au ping pong ou au babyfoot à Rist le vendredi soir accompagné de l’Association Aïda.

Et puis, il y a les associations avec des plus gros budgets comme Make-A-Wish, qui réalisent le souhait des enfants malades. Comme sauter en parachute ou rencontrer son idole, nager avec les dauphins ou faire son baptême de l’air. Grâce aux dons qui lui sont faits, l’association examine le dossier du patient, choisit parmi les trois vœux qui sont demandés par le patient et réalise le souhait qui est réalisable.

Alors effectivement, lorsque vous passez un bout de temps à l’hôpital, on s’attache à ces bénévoles. Alors, même parfois, on retourne à l’hôpital, mais plus en tant que patient, mais en tant que super héros des temps modernes/médicaux, en tant que bénévole à l’hôpital !

Baptiste RONET

L’histoire se répète encore une fois, jusqu’à quand ?

Les professeurs victimes de violences

Déjà en mars 2015, dans un lycée professionnel du XVIIe arrondissement parisien, pour calmer une altercation entre deux élèves, au lieu de s’arrêter, les deux élèves s’en sont pris à la CPE. C’est elle qui a pris tous les coups. Encore, courant octobre 2016, plusieurs actes se succèdent ainsi en région parisienne dans des établissements scolaires: le lycée de Tremblay est visé par plusieurs jeunes, un enseignant est frappé à Argenteuil, un proviseur blessé à Saint-Denis… Il y a environ une semaine dans un lycée à Créteil dans le Val de Marne. Un adolescent en classe de première a menacé sa professeur car celle-ci l’avait noté absent.

Dans une vidéo diffusée sur le réseau social Snapchat, un élève pointe sur son enseignante une arme à quelques centimètres de son visage. Dans cette séquence, on entend l’élève dire: «Mets-moi absent ! Euh… Mets-moi présent ! Mets-moi présent purée !», pendant que l’auteur de la vidéo est hilare et qu’un autre élève apparaît dans la scène mimant des gestes vulgaires. L’enseignante ne bouge pas, fixe d’abord son écran d’ordinateur avant de se tourner vers l’élève. Imperturbable, l’élève à l’arme, intime son professeur de tourner la tête. Ces trois élèves interpelés par la police sont passés aux aveux, ils se sont montrés penauds et un peu dépassés par les événements durant leurs auditions. L’auteur de cet acte de violence a été mis en examen dimanche soir pour  » violences ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de moins de 8 jours « . Cependant, L’adolescent, qui aura 16 ans le mois prochain, a été remis en liberté, mais doit respecter des mesures provisoires jusqu’à une nouvelle comparution devant un juge des enfants: il a interdiction d’entrer en contact avec sa professeure, ne peut plus séjourner dans le Val-de-Marne mais doit poursuivre sa scolarité. Un autre sera également poursuivi pour avoir introduit ces armes à bille dans l’établissement scolaire. Le troisième pour avoir filmé et diffusé la vidéo.

Cette situation inacceptable a suscité de nombreuses condamnations de la part des élèves, des parents, des enseignants ainsi que des politiques. Par ailleurs, le recteur s’est entretenu à plusieurs reprises avec le proviseur du lycée, tandis qu’un accompagnement a été mis en place « afin de rétablir rapidement des conditions de travail favorables pour tous et pour la réussite des élèves ». Ces violences sont aggravées par l’usage d’une arme, par le fait qu’elles ont visé un enseignant et se sont déroulées dans un établissement scolaire.

Le président Emmanuel Macron a demandé aux deux ministres, Jean-Michel Blanquer de l’éducation et Christophe Castaner de l’intérieur, de prendre « toutes les mesures » pour que ce type d’incident ne se reproduise pas. Ainsi les deux ministres ont annoncé la mise en place, la semaine prochaine d’un « comité stratégique pour un plan d’actions ambitieux contre les violences visant les enseignants.

Tout le monde est concerné et doit dénoncer ces violences.

Sources :

http://telerama.fr

http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-havre-les-braqueurs-de-profs-depassespar-l-ampleur-de-leurs-actes-26-10-2018-7928757.php

https://francais.rt.com/france/54754-tu-me-mets-present-creteil-eleve-braqueprofesseur-arme-video

SAIGHI Laysa.