Pulp Fiction

Pulp Fiction: pourquoi c’est un chef d’oeuvre ?

Pulp Fiction est un film de gangster à penchant humoristique réalisé par Quentin Tarantino, sorti en 1994. Il raconte l’odyssée sanglante et burlesque de deux malfrats dans la jungle de Hollywood. Ce film connu de tous est considéré comme l’un des meilleurs films des années 90, et a remporté un grand nombre de prix comme la Palme d’or ou l’Oscar du meilleur scénario original.

Mais quels sont les secrets d’un tel chef d’oeuvre ?

Un scénario original

Le scénario de Pulp Fiction est réputé pour être très bon : en effet il lui a même valu un oscar. Mais ce qui est très inhabituel par rapport aux autres films de gangsters, c’est l’utilisation de la narration non linéaire. Le film se déroule avec plusieurs histoires courtes qui mettent en scène au travers de différents points de vue les aventures de Vincent Vega et Jules Winnfield ainsi que celle de Butch Coolidge qui sont étroitement liées. Quant à la réalisation, Quentin Tarantino utilise des plans longs notamment avec la caméra à l’épaule où il suit ses personnages de dos pendant quelques minutes, comme Butch à la recherche de sa montre, ou Vincent Vega qui découvre le restaurant Jack Rabbits Slims. Cet effet donne l’impression au spectateur de suivre le personnage et donc de rentrer plus facilement dans le film. Côté action, la seule course poursuite du film est celle entre Marcellus Wallace et Butch Coolidge : elle est donc très lente car les deux personnages sont grièvement blessés et ne peuvent pas courir.

Un chef d’oeuvre aussi dans son casting

Grâce à de grands noms comme ceux de John Travolta, Samuel L.Jackson, Bruce Willis et Uma Thurman, Pulp Fiction est un film dont les personnages sont attachants. Le duo de tueurs à gages, Vincent et Jules, donne au film une dimension comique notamment avec leurs discussions passionnées sur des sujets divers. Ou le boxeur Butch qui est très présent dans la deuxième partie du film et apporte un attachement du spectateur sur un nouveau personnage.

Une bande originale d’exception

La bande originale de Pulp Fiction est exceptionnelle: un subtil mélange de pop de rock et de surf music met directement le spectateur dans l’ambiance gangster de Los Angeles justement avec Misirlou de Dick Dale dans le générique du début, d’autant plus qu’aucune des musiques du film n’a été composée pour lui. On peut relever aussi You Never Can Tell de Chuck Berry dans la fameuse scène de la danse dont les mouvements sont devenus cultes dès la sortie du film.

Des scènes mythiques

On se souvient de plusieurs scènes cultes pour leurs dialogues hilarants et leurs références pop culture comme celle de la discussion en voiture entre Vincent Vega et Jules Winnfield où les deux amis parlent des différences entre l’Europe et les Etats-Unis ce qui donne des dialogues mémorables :

« Vincent : Et devine comment ils appellent un « Quarter Pounder with cheese » à Paris ?

Jules : Un « Quarter Pounder with cheese » ?

Vincent : Mon cul ! Ça a pas de sens « Quarter Pounder » avec leur système métrique.

Jules : Mais alors quoi ?

Vincent : Ils disent « Royal Cheese »

Jules : Ah ouais… Royal Cheese. Et un Big Mac ?

Vincent : Un Big Mac c’est un Big Mac mais ils disent « le » Big Mac.

Jules : Le Big Mac… Hahahaha ! Et comment ils disent le Whopper ?

Vincent : J’en sais rien, je ne suis allé dans aucun Burger King. »

Mais aussi la scène de la danse dans le restaurant Jack Rabbit Slim’s énoncée précédemment dont la chorégraphie est maintenant culte.

C’est pour tout ces raisons que Pulp Fiction est un chef d’oeuvre sur tous les plans et que je vous conseille vivement de le voir ou revoir !

Sources;

http://www.europe1.fr/culture/ce-que-vous-ne-savez-pas-sur-la-bande-originale-de-pulp-fiction-2837422

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pulp_Fiction

https://fr.wikiquote.org/wiki/Pulp_Fiction

Sources photo : https://www.flickr.com/photos/jdxyw/4845614710

Tiago DONT

Première année, des avis mitigés ?

Thomas Litli achève sa trilogie, après Hippocrate (2014) et Médecin de Campagne (2016) sur son nouveau film : Première Année, toujours  en salle.

Ce film suit  Benjamin Sitbon (incarné par  William Lebghil) dans sa première année en école de médecine et  un retriplant, Antoine Verdier (joué par l’excellent Vincent Lacoste). Ce film suit leur amitié durant cette dure année d’études dans l’environnement violent et compétitif de la fac.

Quelle critique accorder à ce film? Nous mêmes, deux élèves du lycée Montaigne avons deux avis bien différents sur la question :

Copyright Denis Manin – 31 juin Films

Le film laisse parfaitement transparaître la difficulté de la première année de médecine, l’amitié entre Vincent Lacoste et William Lebghil fonctionne très bien, ils confirment leurs talents respectifs. On est immergé  dans cette impitoyable année de septembre à juin. On voit aussi pendant tout le film, l’ambiance dans les amphis pendant les cours. Ce film nous fait vivre les joies et le doute qui font de cette année une des plus difficiles. Et  enfin, cette fin inimaginable laisse le lecteur sans voix.       César C.

J’ai un avis plutôt négatif sur ce film. Ce n’est pas un navet ; il représente très bien la première année de médecine, le stress de la rentrée, l’angoisse des examens, l’ambiance compétitive dans l’amphithéâtre, les heures passées à travailler, etc. Pourtant le scénario et les rebondissements du film sont répétitifs,  plats voire inexistants. En somme, le film ne décolle pas. Pendant tout le film, les mêmes plans, les mêmes scènes. Les jeux d’acteurs sont bons voir drôle par moments, mais Vincent Lacoste détient encore et toujours le même rôle du jeune adulte un peu fou qui mériterait un suivi psychiatrique. Pour conclure, je trouve que ce film a une dimension attrayante de par son exactitude en ce qui concerne la représentation des études de médecine, mais pour les lecteurs qui s’attendent à un film humoristique et  distrayant, c’est  raté.  Charlotte H.

César Clauss et  Charlotte Hennekinne

Présentation du groupe « Rubrique Cinéma » de la Classe Média

Bonjour ami.e.s lecteurs,

Nous sommes la nouvelle promotion de la classe média en 2nd 4 du lycée Montaigne et nous nous occuperons de la rubrique cinéma. Notre groupe est composé de 8 filles toutes adeptes du 7e art. Voici une présentation rapide de nos goûts cinématographiques et le rôle de chacunes :

Lili DIOP : Je n’ai pas un style de film en particulier, j’apprécie tous les types, des classiques aux films récents. Durant cette année, j’essaierai de poster des articles de film les plus variés et d’aller régulièrement au cinéma pour vous conseiller le plus souvent possible des nouveautés.

Lila FONTANEL : Mes goûts cinématographiques sont assez variés, des blockbusters aux petits films indépendants.

Mon film préféré reste pour le moment Les Demoiselles de Rochefort de Jacques Demy. Je suis également très admiratrice des films de François Truffaut et d’Alfred Hitchcock. J’essaierai durant cette année de vous donner mon avis sur tout types de film !

Caroline CHANTALAT : Vous me verrez mettre en ligne régulièrement des analyses et critiques de films récents… ou pas, tout comme mes camarades.

Pour vous faire une idée plus précise de mes goûts cinématographiques, voici  un de mes films préférés : The Deer Hunter (voyage au bout de l’enfer), un film réalisé en 1968 par Micheal Cimino et ayant pour acteurs principaux Robert de Niro, Christopher Walken et Meryl Streep.

Léna FARTHOUAT : Film préférés : Titanic, Pearl Harbor, Le Cercle des Poètes disparus, Gladiator, Batman 3 de Christopher Nolan et Jason Bourn

Acteurs préférés : Emma Stone, Andrew Garfield et Matt Damon

Réalisateurs préférés : James Cameron et Christopher Nolan

Charlotte HENNEKINNE : je suis adepte des classiques mais surtout des bons films. Mes goûts cinématographiques sont calqués sur ceux de ma famille. De Stanley Kubrick à Hitchcock, Sofia Copola en passant par Ridley Scott et Spike Lee, je suis plutôt allergique aux Blockbusters qui sortent actuellement au cinéma. J’ai un avis sur tout et voudrais vous en faire part.

Films préférés : Inside Man (Spike Lee), Marie-Antoinette (Sofia Copola), la deuxième partie de 2001 l’odyssée de l’espace (Stanley Kubrick)

Romane JAMET : j’ai une préférence pour les films récents traitant tout types de sujets. Au cours de cette année, je vous présenterai le plus de films possible que j’ai apprécié ou non et que j’ai envie de vous  faire partager.

Lana BAGOT : je vais au cours de l’année vous présenter mon point de vue sur le cinéma. Mes catégories de films préférées sont la Science-fiction, les films historiques, les films d’action et les films d’horreur même si je regarde et apprécie toutes catégories de films confondues. Mes films préférés sont Le Pianiste et Get Out.

Ambre DEBLOIS : j’ai des goûts cinématographiques très variés : allant du film à l’eau de rose, aux histoires de meurtre, aux comédies ou même à  la science fiction, je vous présenterai le plus souvent possible des films anciens qui m’ont marqué mais aussi des sorties récentes au cinéma que je voudrais vous faire partager.

Films préférés : Le secret de Brokeback Mountain de Ang Lee, Rabbi Jacob de Gérard Oury et Le 5e élément de Luc Besson.

 Qui est Daniel Schneidermann ?

Daniel Schneidermann est né en 1958 à Paris. A l’âge de 17 ans, il fréquente pendant quelques mois au lycée Henri IV l’Union des Etudiants communistes. Il a été formé au Centre de formation des journalistes. Il débutera sa carrière dans la presse écrite au journal Le Monde en 1979 .

Quatre ans plus tard, en 1983, il devient grand reporter (journaliste de terrain et reporter dans les chroniques judiciaire) .

Quelques années après, en 1992, il se met à la critique médiatique et a l’analyse des images télévisuelles, ayant une volonté d’informer ses spectateurs des coulisses de l’Information.

En 1995, il présentera l’émission « Arrêt sur image » jusqu’en 2007 sur France 5 qui lui rapportera un immense succès. Après la suppression de la diffusion de son émission à la télévision, il l’a transposa sur internet sous le nom de : @rrêt sur image. En 2017, le site annonce le chiffre de 28000 abonnés.

En 2003, il sortira même un livre regroupant toutes ses idées notamment sur la désinformation : Le cauchemar médiatique. Cette même année , il sera licencié par le Monde qui l’accusera d’avoir écrit dans un passage du livre des propos « attentatoire à l’entreprise pour la quelle il travaille ». Il gagnera devant les prud’hommes contre le quotidien. Il sera embauché par le journal Libération où il écrit une chronique sur les médias tous les lundis.

Sources texte : Wikipédia

Ambre Deblois

Air France fait décoller ses classes « Premium » et « Economy »

La compagnie nationale française réussira-t-elle enfin à concurrencer les plus grandes compagnies aériennes en termes de confort et de service à bord des vols long-courriers ?

A Paris Expo (salon d’exposition situé Porte de Versailles, au Sud de Paris), a eu lieu le mercredi 26 septembre dernier le salon « IFTM- Top Resa » – un des plus grands rendez-vous réunissant les professionnels du tourisme et des voyages. Lors de ce salon, Air France a présenté ses nouvelles cabines dans les classes « Economy » et « Premium Economy » qui équiperont ses 15 Airbus A330-200 dès 2019, ainsi que les nouvelles prestations visant à ré hausser le confort des passagers.

Les nouveaux sièges de la classe « Economy » embarqueront un écran tactile plus grand que leur prédécesseur et de nouvelle génération (11,7 pouces), une tablette agrandie pour manger, et offriront un espace pour les jambes de 79 cm et une inclinaison à 118° pour le siège, identique aux fauteuils précédents. Les nouveaux sièges proposeront cependant davantage d’espace entre les accoudoirs. Les passagers auront droit à une couverture de couleur « rouge lumineux » (couleur reflétant la compagnie française). Ces sièges seront équipés d’un port USB et d’une prise électrique (attendus depuis longtemps chez Air France).

Du côté de la « Premium Economy », nous n’avons pas remarqué beaucoup d’améliorations pour ce qui est du siège, excepté un écran plus grand (13,3 pouces) par rapport à la précédente version. On peut également noter que les mousses des sièges sont « plus moelleuses » et les accoudoirs ont été revisités. Air France offrira à ses clients une trousse de toilette (modèle changé tous les six mois).

Avec ces changements, Air France souhaite séduire ses clients : les passagers sont accueillis à bord avec une serviette rafraîchissante, et prendront leur repas dans une nouvelle vaisselle. Air France a aussi inauguré « My Little Gourmandises » permettant à tous les passagers des vols durant plus de 8h30 de profiter d’une pause gourmande libre-service dans les galley, les espaces entre les cabines. Air France ajoute enfin le Wi-Fi à bord de ses avions (il sera installé progressivement sur tous les avions de la flotte).

La compagnie aérienne française investira 150 millions d’euros dans ses nouveaux sièges et dans le réaménagement des cabines de ses quinze Airbus A330-200. Ce nouveau produit sera inauguré entre janvier et février prochains sur les vols reliant Paris CDG avec Houston (Etats-Unis) et Ouagadougou (Burkina Faso). Air France a déjà annoncé la modernisation de sa ligne Paris CDG – Seattle Tacoma qui sera opérée cinq fois par semaine à partir du 31 mars 2019.

Les nouveaux sièges d’Air France ont été exposés du 26 septembre au 1er octobre derniers au BHV (à Paris). Nous nous y sommes rendus afin de tester les fameux sièges (voir la photo).

Air France annoncera sûrement avant la fin de l’année sa nouvelle cabine de « Business class ». Révolution ou simple évolution ? A suivre.

Sources photos : n° 1 : Air France ; n°2 : Yann Arnould

Yann Arnould et Yanis Kepel

Le fléau des « fake-news »

Une « fake-news », signifie « fausses informations » en français. C’est le nom donné à  une information, une rumeur, volontairement déformée. Les plateformes où se développent ces dernières sont multiples bien que les principales concernées soient les réseaux sociaux.

En effet, on considère que 8 français sur 10 s’informent par le biais des réseaux sociaux. Malheureusement, ce n’est pas la meilleure solution pour s’informer car, la plupart du temps, nous ne connaissons ni l’auteur, ni la provenance de l’information. Voilà pourquoi savoir les reconnaître est important.

Afin d’éviter de croire à une fake-news, il faut tout d’abord s’interroger sur sa provenance. Si l’on s’informe sur des sites, il est important de regarder si le site est fiable ou s’il nous paraît suspect. Il est aussi primordial d’aller voir d’autres sources d’informations ou de se renseigner sur d’autres plateformes telles que la presse écrite ou les journaux télévisés. Certains détails comme l’auteur, la source du site ou la date sont tout aussi importants pour repérer une fausse information.

Source : http://www.1jour1actu.com/education-au-medias/comment-reperer-les-fausses-informations-56769/

Noa BENHAROUS

Mila CHALABI

Ça s’est passé cet été…. Nicolas Hulot: son départ du gouvernement

Depuis les élections législatives, pas moins de sept ministres on quitté le gouvernement de Macron. Le mardi 28 août, c’était au tour de Nicolas Hulot, d’annoncer sur France Inter son départ…

 Nicolas Hulot dans les espaces Générations climat 7 décembre 2015, 12:19 COP PARIS. Source : Capital .fr

Après Richard Ferrand, François Bayrou, ou plus récemment Gérard Collomb, le ministre de l’écologie Nicolas Hulot cède son poste après plus d’un an à François Rugy. « Je prends la décision de quitter le gouvernement », a-t-il déclaré sur France Inter.

Les rumeurs du dit départ fusent depuis déjà plusieurs mois. En effet, les derniers mois de présence au gouvernement ont apparemment été difficiles : une réunion à l’Elysée sur la diminution du prix de permis de chasse le 27 août et son impuissance face au dossier nucléaire d’EDF et au reste du gouvernement, ont été des éléments déclencheurs qui l’ont conduit à se désister.

L’ancien présentateur d’Ushuaïa se sentait « seul à la manœuvre » et dénonce le peu d’importance accordé à la transition écologique par les politiques. Du moins il décrète que « nous faisons des petits pas, et la France en fait beaucoup plus, mais est-ce que les petits pas suffisent ? ».  Il avait déjà prédit en quelque sorte, en mai 2018, son départ si rien de changeait : « Cet été, on aura avec le président et le premier ministre un moment de vérité. On fera le point, on tracera les perspectives. (…) Si je sens qu’on n’avance pas, que les conditions ne sont pas remplies, voire éventuellement qu’on régresse, j’en tirerai les leçons. »

Un revers de plus pour le président Emmanuel Macron dont  le quinquennat n’a commencé qu’ il n’y a que 2 ans.

Alice Hennekinne

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Ça s’est passé cet été….. Le pont de Gênes

Le 14 août 2018 avait lieu l’écroulement du pont Morandi dans la ville de Gènes, faisant 43 victimes dont 4 touristes français. A un mois du drame, une ville est blessée dans sa chair et son économie, coupée en deux par la destruction de sa voirie et à la recherche de la vérité.

Ce jour là c’est une cascade de béton qui s’ effondre brusquement, coupant net le pont Morandi et piégeant de nombreux automobilistes sous les décombres. C’est un bilan tragique qui ressortira de ce drame, à tel point que l’Italie déclara l’état d’urgence pendant 12 mois.

Mais comment cela a-t-il bien pu se passer ?

Les premières  hypothèses d’un attentat terroriste ou d’une décharge électrique durant l’orage qui s’abattait sur Gênes au moment de la catastrophe ont bien été écartées, et les enquêteurs sont désormais certains que c’est la structure qui a cédé et plus exactement les tirants du pilier 9, dont les câbles en acier étaient détériorés.

Cette tragédie a tout de même épargné quelques miraculés notamment David Capello, un Italien entraîné par l’effondrement du Viaduc et qui, protégé par des blocs de béton ayant formé une protection au-dessus de son véhicule, sort indemne de la catastrophe. Le conducteur d’un camion de l’enseigne italienne « Basko » a également échappé à la mort en réussissant à freiner juste à temps évitant ainsi une chute fatale, donnant lieux à une photo  stupéfiante de ce camion à quelques mètres du vide qui circulera dans le monde entier.

La chute de l’édifice remet en cause la sécurité des ponts en Europe, le problème du vieillissement de ceux-ci et donc l’importance d’un entretien adéquat afin d’éviter de nouvelles catastrophes. Le sujet étant devenu sensible, Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement annonce un investissement annuel de 850 millions d’euros  pour l’entretien du réseau routier.

Le viaduc était un axe principal pour le commerce. Il permettait aux poids lourds et aux automobilistes de contourner Gênes et de ne pas passer par la ville et reliait les grandes autoroutes qui arrivaient de Nice, Turin et Milan. A  présent les poids lourds qui ne peuvent passer dans la ville à cause de leur taille et de leur poids doivent faire un détour de 80 km en moyenne pour accéder aux autoroutes descendants le long de la côte est italienne et il en va sans dire que la perte de cette passerelle va créer de réels problèmes économiques pour la région.

Mais la question qui soulève le plus la colère des Italiens encore choqués par cette catastrophe et qui commence à gronder est : cela aurait-il pu être évité ?

Tout semble  prouver que oui, ce n’était pas une surprise pour tous…

Dès 1981, l’ingénieur Riccardo Morandi, qui avait projeté l’ouvrage d’art inauguré en 1967, avait tiré la sonnette d’alarme. « La structure a subi une détérioration plus rapide que prévu qui met en péril sa stabilité et sa sécurité. Les tirants du pilier 9 présentent des lésions transversales. » Une mise en garde ignorée pendant 37 ans, aboutissant à des conséquences terribles et des pertes humaines.

Mais le gouvernement s’attaque surtout, ainsi que les citoyens, au service des autoroutes italiennes qui gérait ce segment de l’A10.

À qui revient la faute ?

Pour certains  la réponse et claire. L’Etat.

C’est ainsi que  le nouveau gouvernement d’extrême droite et antisystème a su rebondir et gagner des voix  pour achever l’ancien gouvernement du Parti Démocrate, qui était au gouvernement depuis mi-2013, en profitant du sentiment d’insécurité, de colère et d’injustice des Italiens.

Enfin, le plus ironique dans la situation est bien la ridicule présentation de la maquette du futur pont qui remplacera l’ancien.

En effet celle-ci s’est effondrée devant tous les journalistes et les représentants de l’Etat Italiens qui, gênés, ont déclaré que cela porterait bonheur…

Rien n’est moins sûr mais nous leur souhaitons car des répercutions économiques, politiques et touristiques considérables sont encore à venir pour cette ville du nord-est de l’Italie.

Source 2ème photo : © Valery HACHE / AFP ; 4ème photo : IMAGES TGCOM24

DUFOSSE Inès

RONET Baptiste