Ces dernières années, le football féminin ne cesse de s’étendre. Très présent sur le continent américain, ce sport réputé et connu pour être pratiqué par les hommes, se développe petit à petit sur le continent européen. Manchester United, l’un des plus grands clubs d’Europe a récemment réagi à cette tendance en annonçant sur sa page Twitter qu’il souhaitait créer une équipe de football féminin. Dans cet article nous verrons quelle est l’histoire du football féminin et son développement .
Quelle est l’histoire du football féminin ?
C’est vers la fin du XIXème siècle, une période où le football anglais est de plus en plus connu et devient un métier, que les femmes commencent à s’intéresser particulièrement a ce sport. En effet, certaines femmes ont l’occasion d’assister aux match de l’équipe de leur quartier ou bien d’accompagner et d’aller supporter leur mari ou leurs amis. Ce mouvement important au sein du football masculin anglais se répand et sensibilise donc plusieurs femmes.
C’est alors que le 7 mai 1881, a lieu le premier match de football féminin opposant l’équipe national féminin d’Angleterre contre celle d’Ecosse. Cette rencontre a attiré de nombreuse filles et femmes dans le monde du football. Cependant du côté de l’Ecosse, ce fut un désastre et c’est ainsi que ce sport disparaîtra sur ce territoire. De plus, la presse insiste sur les points négatifs de cette rencontre tel le jeu technique très différent des hommes.
Puis a lieu la naissance du premier club de football féminin, les British Ladies Football Club. Ce club créé avec la participation de l’aristocrate Dixie est accepté peu à peu par une partie de la société. Ce club affronte pour la première fois et officiellement le 23 mars 1895, l’équipe nord-londonienne.
Le 30 septembre 1917 a lieu le premier match de football féminin, à Paris. Cette confrontation permet au football féminin de s’étendre dans la région parisienne et ses alentours. La première compétition de football féminin fut le Championnat de France qui fut mit en place entre 1919 et 1932.
Dès le début des années 1920, le football masculin refuse d’admettre les licenciées féminines. C’est alors que la Fédération des sociétés féminines sportive de France (FSFSF) prendra le relais de la gestion du football féminin. L’arrivée de la Seconde Guerre mondiale a de nombreux effets dont notamment le football féminin. En effet, le régime de Vichy va interdire la pratique de ce sport en 1941 qui est jugé « nocif pour les femmes ».
En 1969 a lieu la première coupe d’Europe qui accueille 4 pays : la France, l’Angleterre, l’Italie et le Danemark.
Puis en 1970 a lieu la première coupe du Monde. Cependant, ces deux coupes ne sont pas « officielles » car le football féminin n’est pas reconnue officiellement par les fédérations internationales.
L’UEFA en 1984, puis la FIFA en 1991 admettent qu’il faut officialiser ces compétitions internationales.
Qu’en est il de l’actualité du football féminin français et comment s’est il développé ?
L’évolution du football français entre les années 1990 et 2010 est très lente malgré la création du premier pôle féminin formateur de joueuses de haut niveau en 1998.
En 2011, en Allemagne a lieu la coupe du monde. Cet événement a permis au football féminin d’être de plus en plus médiatisé car aucun autre événement sportif ne se déroulait durant cette période. Cette compétition sportive a attiré de nombreux téléspectateurs et supporters, les stades étaient remplis. L’équipe française de football est arrivé au pied du podium a la quatrième place. Puis l’année suivante le collectif français féminin de football est qualifié pour les Jeux Olympiques de Londres.
L’équipe lyonnaise féminine de football attire elle aussi de nombreux regards venant de toute l’Europe. En effet, Lyon est le meilleur club français et le plus titré.
En 2019, la France aura l’honneur d’accueillir la coupe du monde féminine. Cet événement aura lui aussi, espérons, un impact dans la mentalité des français et françaises vis a vis du football féminin de nos jours souvent critiqué.
Sources: wallabet, wikipedia, l’Equipe
Anaëlle MARTY et Kamila KACIR