Le serial killer qui a fait plus de 36 millions de mort dans le monde : LE SIDA
Le 1er décembre 2017 était la journée mondiale de lutte contre le Sida. Donc pour lutter contre ce virus, j’ai décidé de faire un article sur ce sujet.
Pour commencer, je vais vous expliquer d’où provient ce virus puis comment il se transmet et enfin les moyens médicaux de contrer cette maladie.
Jusqu’ici, nous savons désormais que le SIDA (syndrome d’immunodéficience acquise) est « originaire des gorilles du sud-ouest du Cameroun », avait annoncé mardi 3 mars l’Institut français pour la recherche et le développement (IRD).
Cette découverte est la conclusion d’une étude menée par l’institut en collaboration avec de nombreux partenaires, et a été publiée dans la revue américaine « Proceedings of the National Academy of Sciences »(PNAS).
Le SIDA est donc issu d’une transmission du virus de l’immunodéficience simienne (issu des singes) infectant les singes du sud du Cameroun. Il aurait affecté les hommes pendant les années 20 lors des chasses, par des morsures d’un singe infecté, par des écorchures ou lors de la consommation de viande de brousse, précisent ces chercheurs.
Le groupe M du VIH-1 est la souche la plus répandue et est aussi le responsable de la pandémie du sida avec plus de 40 millions de personnes infectées dans le monde. Car on l’ignore parfois, mais il existe deux souches affectant l’homme : le VIH-1 et le VIH-2. Le VIH-1 étant le principal type de virus du sida présent dans le monde. Il se compose de quatre groupes (M, N, O et P), chacun ayant une origine propre. Alors que le groupe P n’a été détecté que chez deux individus jusqu’à présent, le groupe O a pu se propager chez les humains dans plusieurs pays en Afrique. On estime qu’il a infecté près de 100.000 personnes. Quant au VIH-2, qui existe principalement en Afrique de l’Ouest, il est établi depuis plusieurs années qu’il dériverait du virus touchant le macaque Mangabey.
Aujourd’hui, le sida a entraîné près de 75 millions d’infections, la plus grande partie en Afrique subsaharienne, et a causé 36 millions de décès dans le monde.
Le nombre de personnes séropositives augmente dans le monde, avec 2,5 millions de nouvelles contaminations par an et 1,5 millions de décès. Cela est dû à l’amélioration considérable de l’efficacité des traitements. Environ 7000 découvertes de séropositivité en France (chiffres 2012) dont près de la moitié d’ hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, et 3000 décès du sida dans l’année.
Le SIDA est donc un VIH (virus de l’immunodéficience humaine). Ce virus atteint le système immunitaire (défenses naturelles du corps contre les maladies) et peut provoquer de graves maladies si elle n’est pas traité. En effet, des infections normalement inoffensives, comme une grippe ou une bronchite, peuvent s’aggraver, devenir très difficiles à traiter ou même entraîner le décès. De plus, le risque de cancer est aussi élevé.
Mais ce qui différencie le VIH des autres virus, c’est qu’il atteint le système immunitaire en prenant le contrôle des cellules dont leur rôle est de coordonner la réponse immunitaire lorsqu’un virus se présente. Lorsque le VIH utilise ces cellules pour se propager, il les endommage et les détruit. Ainsi, le VIH détruit de l’intérieur le système immunitaire qui a pour rôle de le combattre.
Le VIH se transmet par les liquides corporels comme par exemple le sang, le sperme, les sécrétions vaginales ou le lait maternel. Ces fluides corporels ne transmettent le VIH que s’ils sont au contact d’une zone qui le laisse entrer dans l’organisme (les muqueuses). Le plus souvent, le virus est contracté au cours d’activités sexuelles non protégées ou par l’échange de seringues chez les utilisateurs de drogues injectables. Mais ne vous inquiétez pas. On ne peut pas le contracter par une poignée de main, par la sueur ou les larmes. Il n’est pas véhiculé par des insectes. On ne le contracte pas en nageant dans les piscines publiques, en partageant la nourriture ou en utilisant le linge, les serviettes ou le téléphone d’une personne infectée.
Le premier traitement, la trithérapie, a été découvert en 1987. Il consiste à associer plusieurs médicaments efficace. Puis des traitements antirétroviraux (TAR) de plus en plus puissants ont commencé à être découvert. Ils permettent de penser qu’un jeune adulte séropositif commençant rapidement son traitement pourra vivre jusqu’à 80 ans et plus. Avec ces traitements, on arrive souvent à une charge virale indétectable, même si le virus n’est toujours pas éradiqué de l’organisme.
Cependant à ce jour aucun traitement ne permet actuellement de guérir le SIDA ni d’éliminer le VIH du corps, même lorsqu’il devient indétectable par les examens. Cela ne signifie pas que le virus soit éradiqué de l’organisme. Mais une personne séropositive peut maintenant vivre longtemps avec les traitements appropriés. L’infection au VIH est devenue une maladie chronique. Les personnes séropositives restent cependant susceptibles de transmettre le VIH toute leur vie, surtout si elles ne sont pas bien traitées.
Source (texte): L’obs, passeportsanté.net
Source (image) : google
Marie-joe Farah