Catalogne VS Espagne
Dans ce dossier, nous allons vous expliquer pourquoi la Catalogne veut devenir indépendante. Pour mieux répondre à cette question, nous allons revenir au passé en racontant l’histoire de la Catalogne. Ensuite, nous allons expliquer les rapports entre la Catalogne et l’Espagne. Et pour finir la situation actuelle de la Catalogne. Suivront deux autres articles l’un sur les raisons du référendum et sa validité, l’autre sur la réaction des espagnols face à la proclamation de l’indépendance par la Catalogne. Pour la première fois sur ce blog, ces deux derniers articles seront rédigés en espagnol suivi d’une traduction en français avec l’aimable collaboration du professeur d’espagnol de la 2nde 3.
Voyage vers le passé : L’histoire de la Catalogne
Province romaine conquise par les Wisigoths (Vème siècle) puis par les Arabes (732), ce qui deviendra la Catalogne est reprise par Charlemagne qui en fait une marche de son empire. A la désagrégation de celui-ci, le « Comté de Barcelone » bénéficie, jusqu’au XIIème siècle d’une relative liberté. Rattaché par mariage à la Provence (1113) puis à la couronne d’Aragon (1137), la Catalogne jouit d’une réelle autonomie, œuvrant à la conquête des Baléares, de Valence, de la Sicile et de la Sardaigne. Les XIIIème et XIVème siècles sont pour la Catalogne une période de prospérité et d’épanouissement. Après l’union au XVème siècle des couronnes d’Aragon et Castille, l’Espagne s’intéresse d’avantage aux Amériques. C’est pour la Catalogne le début d’un repli, qui n’empêche pas la France et l’Espagne de se la disputer. Le 17 janvier 1641 est proclamée la République catalane pour le première fois par Pau Claris. À la suite de l’invasion de l’armée du roi d’Espagne, Philippe IV, Pau Claris fait appel le 23 janvier au roi de France, Louis XIII pour le reconnaitre comme « comte de Barcelone » (le titre ayant été transmis à son héritier Louis XIV jusqu’en 1652). La Catalogne est donc placée sous la souveraineté française.
Le 26 janvier 1641, à l’issue de la bataille de Montjuïc, l’armée de Philippe IV est vaincue et doit se retirer. Pau Claris meurt un mois plus tard. Finalement, la destitution du comte-duc d’Olivares, les ravages causés par la famine et la peste, ainsi que l’engagement pris par Philippe IV de respecter les institutions catalanes, mettent fin à la guerre en 1652.
Par le Traité des Pyrénées fait en 1659, Philippe IV cède au roi de France Louis XIII les territoires du comté de Roussillon et la partie nord de la Cerdagne, ce qui va à l’encontre des délimitations fixées par les Constitutions catalanes. Dans la longue guerre de succession d’Espagne (début du XVIIème siècle), les Catalans choisissent les Habsbourg contre les Bourbon. Ce sont les seconds qui l’emportent et Barcelone est prise le 11 septembre 1714 (défaite à l’origine de la « Diada », fête nationale catalane remise à l’honneur ces dernières années). Un nouveau déclin s’ensuit.
Le 18 mai 1869, les représentants des comités républicains fédéraux d’Aragon, de Catalogne, de Valence et des Baléares signent le Pacte fédéral de Tortosa pour restaurer la Confédération catalano-aragonaise dans le cadre de l’État républicain espagnol. En février 1873, Estanislao Figueras est élu président de la Première République espagnole, et occupe cette charge juste à la fin du mois de juin. À cette date, la crise économique, les divisions de son propre parti et la proclamation de l’État catalan, sur laquelle il ne peut revenir sans dissoudre les troupes présentes en Catalogne, l’amènent à démissionner au profit de Francisco Pi i Margall. Figueras part ensuite en France, d’où il tente sans succès de revenir à la fin de l’année pour reconstituer le Parti fédéral.
Au XIXe siècle, avec la perte du marché colonial, les Espagnols renoncent à leur souveraineté sur Cuba, Porto Rico, Guam et les Philippines en 1898. La bourgeoisie catalane, frustrée, va utiliser le nationalisme catalan comme levier pour peser politiquement sur les élites du reste de l’Espagne. C’est la naissance du nationalisme catalan contemporain, organisé et structuré.
Précocement industrialisée la Catalogne connaît aussi un réveil qui se manifeste par le « catalanisme ». Après une victoire de partis indépendantistes, une brève république est proclamée qui débouche en 1932 sur un statut d’autonomie, ressuscitant le terme médiéval de « generalitat ».
La guerre civile et la défaite républicaine y met un terme en 1939, jusqu’à la mort de Franco en 1975. A l’inverse d’autres entités espagnoles telles l’Aragon ou la Castille, la Catalogne n’a guère formé dans son histoire de véritable et durable État souverain.
Elle n’en est pas moins pourvue d’une forte identité (la langue catalane est très parlée), renforcée par son rôle historique et sa supériorité économique sur d’autres régions. Elle en tire une position particulière.
La Catalogne dans l’Espagne
Seule région avec le Pays Basque à avoir connu une révolution industrielle au XIXe siècle, la Catalogne ne doit pas au hasard sa réputation de moteur économique de l’Espagne. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : avec 16 % de la population totale, la Catalogne représente 20 % du PIB de l’Espagne, 30 % de ses exportations et 50 % de l’activité à forte valeur ajoutée (arts, haute gastronomie, sciences). Aujourd’hui, la région a pris la tête de la reprise dans le royaume : Barcelone table sur une croissance de 2,7 % cette année. Le chômage, même s’il reste élevé, a fortement baissé à 13,2 % soit 4 points de moins que le taux de chômage de l’ensemble du pays. Seule ombre au tableau : la Catalogne est l’une des régions les plus endettées d’Espagne.
Industrie automobile, services, numérique, grands groupes pharmaceutiques, puissantes banques et tourisme : la Catalogne dispose d’une économie diversifiée et particulièrement dynamique. Cette vitalité est un argument de poids pour les partisans de l’indépendance, persuadés que la Catalogne sera bientôt le Danemark ou la Suisse de l’Europe du Sud.
l’Espagne est un frein pour le développement économique de son territoire. la dépendance de Madrid est en effet un poids pour leur économie. La fiscalité est injuste, le droit du travail est obsolète et les infrastructures sont mauvaises. Le système fiscal espagnol pénalise la Catalogne chaque année 8 % de leur PIB disparaît. Ce chiffre, systématiquement brandi par les séparatistes mais contesté par certains économistes, correspond au déficit fiscal, la différence entre ce que la Catalogne apporte au budget de l’État et ce qu’elle reçoit en échange.
La Catalogne est de très loin la première région exportatrice d’Espagne, avec un quart des ventes de marchandises à l’étranger en 2016 et au premier trimestre 2017. La région a attiré en 2015 environ 14 % des investissements étrangers en Espagne, en deuxième position derrière Madrid (64 %), mais loin devant toutes les autres régions (dernières données disponibles du ministère de l’Économie).
Plusieurs grandes entreprises ont leur siège à Barcelone: le groupe textile Mango, la troisième banque espagnole CaixaBank, le géant gazier Gas Natural, le groupe autoroutier Abertis (propriétaire des autoroutes françaises Sanef) ou le parfumeur Puig (propriétaire de Nina Ricci, Paco Rabanne et Jean Paul Gaultier).
La Catalogne, avec sa capitale Barcelone et les plages de la Costa Brava, est la région espagnole attirant le plus de touristes étrangers. La tendance s’est encore accrue ces dernières années. Plus de 18 millions s’y sont rendus en 2016, soit un quart du total des étrangers accueillis par le pays. Son aéroport est le deuxième du pays, après celui de Madrid. Il a accueilli en 2016 plus de 44 millions de passagers. Il est notamment très prisé des compagnies low-cost qui cherchent à en faire un hub européen pour leurs vols long-courrier à destination de l’Amérique. Le port de Barcelone est le troisième d’Espagne pour les marchandises, après Algesiras et Valence, et l’un des plus importants d’Europe pour les croisières.
L’agroalimentaire est le premier secteur industriel de la région en termes d’emploi et de chiffre d’affaires, tiré par l’industrie de la viande, grande exportatrice de porc.La Catalogne concentre la moitié de toute la production chimique d’Espagne. Son activité est supérieure à celle de certains pays européens comme l’Autriche, selon la fédération régionale du secteur. La région était en 2016 la deuxième d’Espagne en nombre de voitures produites, avec 19 % de la production nationale (21 % en Castille et Léon). Nissan et Volkswagen (via sa marque Seat), y possèdent des usines de production. L’Espagne est le deuxième constructeur automobile de l’UE derrière l’Allemagne. La région dispose également d’un important pôle logistique.
Le débat fait rage entre les pro et anti-indépendance, qui basent souvent leurs chiffres sur des méthodologies et des hypothèses différentes. Selon le ministre espagnol de l’Économie, une Catalogne indépendante sortant de l’Union européenne, son PIB chuterait de 25 à 30 % et le chômage doublerait. Certains économistes, estimant au contraire que le nouvel État se maintiendrait dans l’UE, calculent que son PIB resterait à peu près stable à court terme, et augmenterait de 7 % à long terme. Le gouvernement indépendantiste catalan estime aussi que la Catalogne ne souffrirait plus du « déficit budgétaire », c’est-à-dire du fait qu’elle verse plus d’argent à l’État central qu’elle n’en récupère. L’exécutif catalan chiffre ce déficit à environ 16 milliards d’euros (8 % du PIB régional) et le gouvernement central, avec une méthodologie différente, à environ 10 milliards d’euros (5 % du PIB régional).
Situation actuelle
La Catalogne a réussi a gagner son indépendance grâce à une référendum illégale mais il y a des conséquences que Puigdemont et ses conseillers doivent maintenant assumer à cause de leurs actions qui vont à l’encontre de la constitution Espagnol .Le 1er octobre à Madrid, la cour constitutionnelle a annulé la proclamation d’indépendance. Carles Puigdemont devrait bientôt être fixé. Le parquet belge a demandé à la justice de mettre en œuvre le mandat d’arrêt européen émis par l’Espagne à l’encontre du dirigeant séparatiste catalan Carles Puigdemont et de quatre ex-ministres de l’exécutif régional, ont annoncé leurs avocats. «Le procureur a demandé la mise à exécution du mandat d’arrêt européen» devant le juge qui devra statuer à ce sujet, a indiqué l’un des avocats, Christophe Marchand, devant des journalistes. La défense pourra « plaider le 4 décembre ».
Vendredi 17 novembre, le dirigeant séparatiste catalan est arrivé au palais de justice de Bruxelles où un juge doit examiner un mandat d’arrêt émis par l’Espagne à son encontre pour avoir organisé le référendum d’indépendance de la Catalogne. Les cinq dirigeants refusent d’être remis à l’Espagne, qui veut les juger pour « rébellion » et «sédition pour avoir organisé le référendum du 1er octobre. L’arrivée de Carles Puigdemont, avec quatre autres anciens membres de l’exécutif régional exilés comme lui en Belgique, a été annoncée par son entourage. Ils ont réussi à éviter la horde de photographes et de caméras qui les attendaient devant le palais de justice. Leurs avocats comptent dénoncer un « procès politique » reflétant, selon eux, l’« hystérie judiciaire » de Madrid dans cette affaire.
Pendant ce temps, la Catalogne est en plein changement. On a ainsi assisté au remplacement des mots Espagnols par leur traduction en Catalans, « calle » la rue est devenue « carrer », le nom des villes a été catalanisé, Gérone est devenue Girona…, les plaques d’immatriculation des voitures ont été Catalanes avant de devenir Européennes pour ne pas être Espagnoles, dans le reste de l’Espagne, les menus des restaurants doivent au moins être en Catalan de même que les étiquettes des commerçants ou les annonces, sous peine d’amende et de quasi excommunication publique. Depuis de nombreuses années l’usage et l’enseignement de la langue catalane se fait au détriment de la langue espagnole. Ceci a des conséquences graves à terme pour la population et les entreprises. Pour la population, cela réduit progressivement ses possibilités de mobilité professionnelle en Espagne, d’une part la réduction progressive des capacités linguistiques réduites en espagnol et d’autre part parce que pour les grandes entreprises espagnoles, la médiatisation actuelle les conduit à se méfier de salariés provenant d’une population en partie assez radicalisée et opposée à l’Espagne, et donc susceptibles d’être difficiles à gérer et intégrer dans une équipe espagnole hors de Catalogne. Pour les entreprises espagnoles qui interviennent en Catalogne, elles redoutent d’être considérées comme des entreprises étrangères intervenant dans un milieu idéologiquement hostile ; de plus le Catalan se présente pour elles comme le Breton, le Corse ou l’Alsacien pour nous. Ceci réduit d’une part la transparence des affaires dans les discussions où vos interlocuteurs vous excluent de la réunion en s’exprimant à certains moments en catalan entre eux et d’autre part ceci impose en pratique de devoir passer par un représentant catalan générant un surcoût pour faire des affaires en Catalogne. Ces conditions ne peuvent que nuire inexorablement à terme au développement économique de cette région. C’est probablement aussi la raison pour laquelle la crise catalane a conduit aussi rapidement des entreprises implantées en Catalogne en finalisant une décision latente de délocalisation de leur siège social.
Et maintenant que va-t-il se passer ? Est-ce que l’indépendance de la Catalogne va entraîner des révoltes des parties indépendantistes ? L’avenir nous réserve bien des surprises.
Sources (texte) : tv5monde, france 24, wikipédia, ladepeche.fr, lepoint.fr, le figaro, contrepoints, point, europe1.
Sources (image) : tv5monde, macarel, wikipédia, France 24
Marie-joe Farah, Reine Ibara et Ismaël Khouas
El referéndum de Cataluña
¿Por qué un referéndum?
En 2006, el Parlamento español adquiere un nuevo “estatuto” lo que refuerza la autonomía de Cataluña que se proclamó como « nación » dentro del Estado español.
En 2010, siguiendo una solicitud del Partido Popular, el tribunal constitucional anula los 14 artículos de este estatuto de autonomía. En el 11 de septiembre, el día de la fiesta nacional catalana, se llevaron a cabo importantes manifestaciones por la independencia.
En noviembre de 2014, a pesar de la prohibición del Tribunal Constitucional, Cataluña organiza una consulta simbólica sobre la independencia. Un 80% votó por la independencia pero solo 1,8 millón de 7,5 millones de catalanes votó.
En junio de 2017, Carlos PUIDGEMONT anuncia la celebración del referéndum.
¿Es legal?
El gobierno español considera que el referéndum es anticonstitucional. Se opone al artículo 2 de la Constitución española: “la indisoluble unidad de la Nación española, patria común e indivisible de todos los españoles.”
Para impedir la prohibición del referéndum impuesto por Madrid, Carlos PUIGEMONT invoca el “derecho de los pueblos a la autodeterminación” del derecho internacional.
¿Cómo reacciona la Unión Europea al deseo de independencia de Cataluña?
Para que Cataluña no quede excluida de la Unión Europea, es necesario obtener un voto del Consejo Europeo por unanimidad. Defiende la unidad de España.
Le référendum de la Catalogne
Pourquoi un référendum?
En 2006, le Parlement espagnol a acquis un nouveau «statut» qui renforce l’autonomie de la Catalogne, proclamée «nation» au sein de l’État espagnol.
En 2010, suite à une demande du Parti populaire, la Cour constitutionnelle annule les 14 articles de ce statut d’autonomie. Le 11 septembre, jour de la fête nationale catalane, d’importantes manifestations d’indépendance ont eu lieu.
En novembre 2014, malgré l’interdiction de la Cour constitutionnelle, la Catalogne a organisé une consultation symbolique sur l’indépendance. 80% ont voté pour l’indépendance mais seulement 1,8 million de 7,5 millions de Catalans ont voté.
En juin 2017, Carlos PUIDGEMONT annonce la tenue du référendum.
Est-ce légal ?
Le gouvernement espagnol considère le référendum anticonstitutionnel. Il s’oppose à l’article 2 de la Constitution espagnole: « l’unité indissoluble de la nation espagnole, patrie commune et indivisible de tous les Espagnols ».
Pour empêcher l’interdiction du référendum imposé par Madrid, Carlos PUIGEMONT invoque le «droit des peuples à l’autodétermination» du droit international.
Comment l’Union européenne réagit-elle au désir d’indépendance de la Catalogne?
Pour que la Catalogne ne soit pas exclue de l’Union européenne, il faut obtenir un vote du Conseil européen à l’unanimité. Défendre l’unité de l’Espagne.
GAILLY Chloé et HERYCH Rocsolana
¿Una pesadilla o un sueño catalán?
El martes 10 de octubre 2017, en la Generalitat catalana, Carles Puigdemont declaró la independencia de su región y la suspendió unos segundos después. Después de esta declaración Mariano Rajoy, el jefe del gobierno español, le dejó hasta el 16 de octubre, para definir su posición sobre la independencia. Carles Puigdemont declaró de nuevo la independencia el 27 de octubre. Sin embargo, Mariano Rajoy reaccionó a esta declaración aplicando el artículo 155 de la Constitución para quitarle el estatuto de autonomía a Cataluña y tomar el control y el poder de la región. Los miembros independentistas de la Generalitat fueron cesados e imputados por el Gobierno.
Finalmente, el Gobierno decidió organizar elecciones regionales anticipadas el 21 de diciembre. Puigdemont huyó de Cataluña para irse a Bruselas y para escapar de la justicia, defenderse y seguir el proceso independentista.
¿Por qué los españoles están en contra de la independencia ?
El pueblo español manifiesta su desacuerdo, porque la independencia de Cataluña puede agravar la crisis económica del país. Cataluña es ahora la comunidad autónoma más rica del país. Además, la independencia catalana sería una verdadera fractura en la sociedad y en la convivencia tanto catalana como española.
También, algunos catalanes no están a favor, porque si Cataluña se vuelve independiente va a salir de la Unión Europea y perderá sus beneficios.
Los países de la Unión Europea no querrán que Cataluña sea un Estado miembro de la Unión. Pero si Cataluña vuelve a ser un miembro de la Unión Europea, las otras regiones europeas van a imitar este proceso (como Cataluña). Europa ya no será la unión de países sino un sinfín de regiones.
Et maintenant en francais…
Le mardi 10 octobre 2017, à la Generalitat de Catalogne, Carles Puigdemont a déclaré l’indépendance de sa région et l’a suspendue quelques secondes plus tard. Après cette déclaration, Mariano Rajoy, le chef du gouvernement espagnol, l’a laissé jusqu’au 16 octobre pour définir sa position sur l’indépendance. Carles Puigdemont a de nouveau déclaré son indépendance le 27 octobre. Cependant, Mariano Rajoy a réagi à cette déclaration en appliquant l’article 155 de la Constitution pour retirer le statut d’autonomie à la Catalogne et prendre le contrôle et le pouvoir dans la région. Les membres indépendantistes de la Generalitat ont été licenciés par le gouvernement.
Finalement, le gouvernement a décidé d’organiser des élections régionales anticipées le 21 décembre. Puigdemont a fui la Catalogne pour se rendre à Bruxelles et échapper à la justice, se défendre et suivre le processus d’indépendance.
Pourquoi les Espagnols sont-ils contre l’indépendance?
Le peuple espagnol exprime son désaccord, car l’indépendance de la Catalogne peut aggraver la crise économique du pays. La Catalogne est maintenant la communauté autonome la plus riche du pays. En outre, l’indépendance catalane serait une véritable fracture dans la société et dans la coexistence à la fois catalane et espagnole.
En outre, certains catalans ne sont pas favorables, car si la Catalogne devient indépendante, elle quittera l’Union européenne et perdra ses avantages.
Les pays de l’Union européenne ne voudront pas que la Catalogne soit un Etat membre de l’Union. Mais si la Catalogne est à nouveau membre de l’Union européenne, les autres régions européennes imiteront ce processus (comme la Catalogne). L’Europe ne sera plus l’union de pays mais un nombre infini de régions.
Sources photo : leblogfinance ; AFP/LLUIS GENE
Anaelle Marty et Sarah Amar